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Tende
Informations
Pays    France
Département    Alpes-Maritimes
Métropole
Canton   06-10   Contes

  06-31   Tende (Ancien canton)

Code INSEE 06163
Code postal 06430
Population 2 144 habitants (2020)
Nom des habitants Les Tendasques
Superficie 17 747 hectares
Densité 12.08 hab./km²
Altitude Mini: 552 m
Point culminant 2920 m
Coordonnées
géographiques
44.088611° / 7.594167° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire de la commune

En 1860, la commune de Tende, comme celle de La Brigue, ne fut pas comprise dans les territoires concédés à la France dans le traité de Turin (malgré le vœu populaire exprimé par plébiscite). C'est au traité de paix de Paris du 10 février 1947 que ces territoires passent sous souveraineté française.

Le retour à la France a été réalisé par le traité de paix avec l'Italie du 10 février 1947, confirmé par un référendum sous contrôle international. La loi du 15 septembre 1947, Journal officiel du 16 septembre 1947 avec effet au 17 septembre 1947,crée la commune de Tende « à partir d'une partie étrangère »

A partir de 1967, le professeur Henry de Lumley et ses équipes effectuent des relevés et moulages des roches gravées depuis la Préhistoire sur les sites naturels de la Vallée des Merveilles et de la vallée de Fontanalba .

Catastrophe du 2 octobre 2020

  • Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Saint-Martin-de-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur (tempête Alex). Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Tende, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020".

Héraldique

Blason communal:
Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à la croix d’argent, à la cotice en barre de sable brochante, aux 2e contre–écartelé aux I et IV d’or à l’aigle bicéphale couronnée de sable, aux II et III de gueules au chef d’or, au 3e contre–écartelé aux I et IV de gueules au chef d’or, d’or à l’aigle bicéphale couronnée de sable[1].
L'écartelé aigle et chef d'or est l’armorie des Lascaris comte de Tende[2].



De gueules au chef d’or : Ces armoiries sont celles des Vintimille , comtes de Tende , qui prirent , au XIIIe siècle , le nom de Lascaris .


Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Alpes-Maritimes [1814, Alpes-Maritimes (États Sardes) ... 1814, Alpes-Maritimes (États Sardes)]
  • Arrondissement - 1801-1805 : Monaco --> 1805-1860 : Nice [1816, prov. Nice] --> 1860-1947 : (Italie) --> 1947-2024 : Nice
  • Canton - 1801-1818 : Briga --> 1818-1860 : mandement Tende --> 1860-1947 : (Italie) --> 1947-1951 : Breil-sur-Roya --> 1951-2015 : Tende --> 2015-2024 Contes
  • Commune - 1801-2024 : Tende

Résumé chronologique :

  • 1801-.... : Cton de , Arrt. de , Dép. de

Patrimoine bâti

Collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption

Photo A.BIER
Photo J-P GALICHON
Photo J-P GALICHON


La construction de la collégiale fut décidée et financée par le comte Honoré LASCARIS de Tende, vers la fin du XVe siècle sur les vestiges d'un édifice roman détruit par un incendie en 1446 par un mercenaire catalan. La collégiale fut consacrée par l'évêque de Vintimille Monseigneur FREGOSO le 20 avril 1518.
Édifice avec une nef haute de 15 mètres , des collatéraux et une abside polygonale le tout dans le style gothique tardif.
Le portail est réalisé en pierre verte de la Roya dans le style renaissance, il présente les douze apôtres et le Christ au centre. Son achèvement date de 1562. Il a été réalisé par les frères Pierre et Barthélemy VALENZO ou VARENSES de Gênes. La porte en noyer est d'origine.
Le clocher carré lombard est surmonté d'une coupole.
La porte latérale a été achevée en 1506 et porte la mention du maître ouvrier ayant réalisé celle- ci (Lazaricus henricus de CENOVA).

L'église a reçu un décor baroque au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
Les fresques de la façade sont probablement du XIXe siècle, elles ont été restaurées dans les années 1980.
La voûte centrale est décorée par un ciel bleu étoilé décore datant du XIXe siècle.

L'orgue
Construit en 1673, il ne subsiste que le buffet. Il fut réparé en 1730 , puis abandonné à la fin de l'ancien régime. Une nouvelle restauration fut faite en 1807 par les facteurs d'orgue Lombard Carlo et Guiseppe SERASSI.

Le Maître autel
Le maître autel primitif n’existe plus . Celui qui est visible à ce jour date du XVIIIe siècle, il est en marbre et stuc. Le crucifix en bois sculpté et doré date du XVIIe.

Les fonts baptismaux
Réalisés en marbre ils ont été offerts par le Roi Charles Emmanuel.

Édifice classé aux monuments historiques en 1949[3]

Église Saint-Michel

Photo J-P GALICHON
Photo J-P GALICHON


D'abord simple oratoire dédié à la Vierge au XVIIe siècle, l'édifice se transforma et prit son style baroque avec l'arrivée des pères capucins en 1635 pour fonder un hospice.
Le couvent des pères fut rasé pendant la seconde guerre mondiale.


Église Sainte-Anne

Photo A. BIER
Photo A. BIER


De style néo classique avec son clocher à bulbe et son toit couvert de lauzes, elle est située au hameau de Granile.
La façade de l’église est surmontée d’un fronton triangulaire. La nef est éclairée par une fenêtre en demi-cercle, semblable aux trois fenêtres latérales de la façade sud. A l’intérieur, les fenêtres manquantes au nord et dans le chœur ont été peintes à l’identique en trompe-l’œil.
La nef au ciel étoilé néogothique a été peinte à la fin du XIXe siècle. Un chœur plus étroit prolonge la nef, qui présente à gauche, en trompe-l’œil, une loggia à balustres et rideau théâtral.
En novembre 1839, la population ayant augmenté et le besoin d’un prêtre permanent pour ce hameau isolé étant apparu, Granile devint paroisse. La chapelle fut consacrée église Sainte-Anne, mère de la Bienheureuse Marie.
Après le rattachement de Nice à la France (1860), le hameau de Granile fut incorporé au diocèse piémontais de Cuneo, avec Tende et La Brigue devenues italiennes.

Église Notre-Dame-de-la-Paix

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON
Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON


Église du hameau de Saint-Dalmas-de-Tende.


Chapelle de l'Annonciation des Pénitents blancs

Photo J-P GALICHON


La chapelle de la Confrérie des Pénitents Blancs a été consacrée en 1621 (date figurant sur la porte de la sacristie) pour remplacer un ancien oratoire qui sert aujourd'hui de sacristie. Elle est dédiée à l'Annonciation et à l'Ascension du Seigneur.
La chapelle est typique de l'art baroque. Elle possède un retable aux colonnes torsadées , un tableau représentant l'Annonciation et, de part et d'autre, des tableaux sur le Massacre des Innocents et l'Ascension du Seigneur.
À côté de la chapelle, dans l'ancien oratoire servant de sacristie, des peintures datant du XVe siècle ont été partiellement dégagées. Elles représentent la Via crucis.. Des embellissements ont été effectués au XVIIIe siècle.
Un clocher baroque à bulbe à tuiles vernissées surmonte l'édifice.

La chapelle conserve un orgue de tribune classé en 1971 au titre des objets par les monuments historiques. Le buffet est celui de l'ancien orgue datant de 1672. La partie instrumentale date de 1807 et a été réalisée par les frères SERASSI, facteurs d'orgue piémontais. [4]

Chapelle classée aux monuments historiques en 1950[5]


Chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde dite des Pénitents noirs

Photo J-P GALICHON


Chapelle située rue Cotta.

La chapelle consacrée en 1675. Elle est dédiée à la « Vierge de miséricorde » et à la « Décollation de saint Jean-Baptiste ».

La chapelle possède une décoration baroque et un clocher à bulbe à tuiles vernissées dominant l'édifice.

Un orgue du facteur d'orgue piémontais Frederico VALONCINI (1832-1891) équipe la chapelle.

Celui ci a été offert en 1902 par le chanoine Antonio GUIDI né Tende et curé de Nice .

La chapelle possède un gisant à bras articulés et des tableaux offerts par les pénitents rouges lors de la fusion des deux confréries.

La chapelle sur le site de la Drac.

Chapelle classée aux monuments historiques en 1950[6]


Chapelle de l'Annonciade dite des Pénitents blancs

Photo J-P GALICHON
Photo J-P GALICHON


Édifice situé 55 rue de France.

Chapelle édifiée au XVe siècle par la confrérie des Pénitents blancs. Elle est composée d'une pièce unique couverte d'une voûte d'arêtes bombée et recouverte d’un toit de lauzes en appentis. Son décor peint à fresque, exécuté probablement par le peintre piémontais Giovanni BALEISON vers 1480-1485, a été récemment mis à jour. Ces peintures murales illustrent des scènes de la vie de la Vierge et du Christ (Visitation, Nativité, Adoration des mages, Fuite en Égypte, Massacre des Innocents...) avec l'Annonciation au-dessus de l'autel, ainsi que des saints protecteurs : Blaise, Catherine d’Alexandrie, Bernard de Menthon.

Chapelle classée aux monuments historiques en 2003[7]


Chapelle Saint-Sauveur

Vue depuis Tende - Photo J-P GALICHON
Photo Alain BIER


Chapelle du XIIIe siècle de plan rectangulaire avec une abside en cul de four. Lors de travaux de restauration durant les années 1980 il a été décelé la présence de fresques murales du XIVe siècle.
La chapelle est située au dessus du village à environ 1h de marche.
La chapelle est classée aux M.H depuis 2000[8].


Chapelle Saint-Pierre d'Alcantara

Vue d'ensemble


Chapelle située au hameau de Canaresse, accessible uniquement par une piste réservée aux véhicules 4x4 ou au randonneurs.
Une chapelle dédiée à Saint Pierre d’Alcantara fut construite au hameau de Canaresse en 1717 par la famille Guidi.
Au début du XXe siècle, la chapelle n’est plus qu’une ruine envahie par la végétation et les immondices.
Marc SASSI, originaire du hameau depuis 9 générations, a entrepris la restauration du bâtiment en février 2014.
Restauration inaugurée en août 2016.

Source[9]

Chapelle Sainte-Barbe

Vue d'ensemble
Vue d'ensemble sur l'intérieur


Chapelle située au lieu-dit : la Minière à l'ouest.
La chapelle actuelle a été construite en 1906, le premier baptême s'est déroulé en décembre. C'est l'époque ou on aménageait de grandes casernes pour loger les ouvriers. A cette période la mine est relancée pour l'exploitation du zinc. Endommagée suite à l'abandon du site après la seconde guerre mondiale elle a fait l'objet d'une restauration.
Après la restauration de la chapelle Sainte Barbe, l’amiral Mario Bosio obtenait de la marine militaire italienne une cloche que Monseigneur Louis SANKALÉ, évêque de Nice, a bénit en juillet 2012.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Visitation

Vue d'ensemble - Photo J-P GALICHON
Datation - Photo J-P GALICHON


Chapelle du hameau de Vievola.

Chapelle de style baroque à nef unique. La chapelle possède un autel sur chaque côté avec une toile, une représentation de la visitation au maître-autel et une statue de la Vierge sur son brancard. Bâtie suite à un voeu après l'épidémie de peste en 1630 qui fit plus de mille morts sur une population de 2000 habitants , date figurant sur la façade.



Ancien prieuré

Vue d'ensemble
Vue sur la façade de la chapelle


Ancien prieuré situé au hameau de Saint-Dalmas-de-Tende.

Le Prieuré est bâti pour la première fois en l’an 731 par les moines Bénédictins de l’abbaye da San Dalmazzo da Pedona (Italie). Après la Révolution, il subit différentes reconversions avant d'être finalement réoccupé par une congrégation de religieuses des sœurs de l'Assomption. Jugées « trop osées » par les religieuses, beaucoup d'œuvres de la Renaissance ont été volées ou détruites, notamment celles de la chapelle.
Durant la guerre de 1939-1945, les religieuses recueillent des orphelins et soignent les soldats blessés. Aujourd'hui, la crypte renferme les tombeaux des sœurs.
En 1951, acheté par un privé, le Prieuré devient pendant plusieurs années une colonie de vacances. La propriété sera ensuite rachetée par la municipalité.
Lors d'importants travaux de restauration, le portail du château Lascaris sera retrouvé au sein du jardin du Prieuré. il est aujourd'hui exposé à la Collégiale de Tende.
De nos jours, le prieuré abrite un hôtel restaurant qui est un ESAT (Etablissement de service et d'aide par le travail). Il a pour mission de permettre une activité à des personnes adultes reconnues handicapées.

Source[10]



Tour de l'horloge

Photo J-P GALICHON


Tour octogonale de l'Horloge.
La tour dite de l'Horloge correspond à la tour ronde du château des LASCARIS. Elle daterait du XIVe siècle et a été surélevée au XIXe siècle pour recevoir un beffroi civil et une horloge. Le château a été démantelé en 1692 et ses ruines accueillent depuis la fin du XIXe siècle le cimetière communal.
A la suite de la Tempête Alex, les élévations de la tour ont été altérées par le ruissellement et l'infiltration de l'eau de pluie par des joints de la terrasse. Des travaux de restauration ont débuté au dernier trimestre 2023 et s’achèveront au dernier trimestre de 2024.

La Porte d'Italie

Vue du côté ouest - Photo J-P GALICHON


La porte d'Italie est l'entrée nord de la ville. La porte est construite en arc brisé le long d'un affleurement rocheux.
les transporteurs qui effectuaient la route du sel entre Nice et Turin devaient s'acquitter de la gabelle et de différentes taxes pour avoir le droit de passer par le col de Tende.


Lavoirs et fontaines

Mine de Vallauria

Vue sur le casernement - Photo J-P GALICHON
École - Photo J-P GALICHON


La mine de Vallauria est une mine abandonnée, située jusqu'en 1947 en Italie dans la province de Coni .
La Minière de Vallauria est une mine de plomb argentifère et de zinc. Elle a été exploitée au Moyen Âge (XIe et XIIe siècles et reprise à l'époque moderne (1750-1927). En 1929, cette mine a été définitivement abandonnée.
La mine est située à environ 1 500 mètres d'altitude, au lieu-dit Saint-Dalmas-de-Tende.
En 1957, un ouvrier de chez Renault, Raymond HIRZEL, redécouvrit le village et la mine qui avaient été oubliés et en 1960, avec ses amis, des ouvriers de Boulogne-Billancourt, il fonda l'association "Neige et Merveille"[11]. En 1961, cette association acheta le village minier. On peut visiter le site sur rendez-vous de mai à octobre.

Gare de Saint-Dalmas-de-Tende

Gare de Saint-Dalmas-de-Tende - Photo J-P GALICHON
Gare de Saint-Dalmas-de-Tende - Photo J-P GALICHON


Le bâtiment est long de plus de 120 m pour une largeur de 15 m avec un corps central de 3 étages, flanqué de deux longues ailes plus basses, avec d'autres avant-corps[12]. Le bâtiment est recouvert d'un toit de tuiles, en pavillon ou à deux versants. La décoration extérieure est de style néo-baroque avec des pilastres et les murs du corps central bi-chromes[12] La gare démesurée de Saint-Dalmas-de-Tende a été construite par les chemins de fer italiens à la semande de Mussolini.
La gare frontalière a été inaugurée en 1928 à l'occasion de l'ouverture de la ligne ferroviaire Nice-Coni. Elle devient française avec le rattachement de Tende et de La Brigue à la France en 1947.
Ces bâtiments étaient utilisés des années 1950 aux années 1980 par une colonie de vacances de la SNCF.
Labellisé Architecture contemporaine remarquable[13]

Gare de Tende

Gare de Tende au levé du jour - Photo J-P GALICHON
  • Gare inaugurée le 30 octobre 1928 en présence du ministre français de l'économie M. André TARDIEU et par le ministre italien de l'économie nationale M. GIURATI[14]. C'était encore une gare italienne.
  • Le 25 juin 1930 : électrification de la section de Coni à Saint-Dalmas-de-Tende .
  • 1945, lors du repli des troupes allemandes, la gare est détruite.
  • le 30 septembre 1979 la gare est rouverte et son inauguration a eu lieu le 6 octobre 1979[15].
  • L'intérieur du bâtiment est occupé par la mairie de Tende.


Musée départemental des Merveilles

Musée départemental des Merveilles - Photo J-P GALICHON
Plaque inuguration Musée départemental des Merveilles - Photo J-P GALICHON


Musée d'archéologie consacré à l'un des plus importants sites de gravures rupestres; celui de la Vallée des Merveilles et de Fontanalba.

C'est en 1987 que la décision est prise par le Conseil général des Alpes-Maritimes et la ville de Tende d'ouvrir un musée consacré aux gravures du Mont Bego. En 1989 un ancien bâtiment est acheté par le Conseil général des Alpes-Maritimes comme emplacement pour le futur musée. Les travaux et les aménagements sont achevés en 1996, année de l'inauguration <refRépertoire des Musées de France (Muséofile) </ref>.

Le musée des Merveilles a fait l'objet d'une rénovation complète de son exposition permanente en 2019.

Monument Mémoriel "Le Bon Pasteur"

Monument Mémoriel "Le Bon Pasteur" - Photo J-P GALICHON


Paul GIORDANO, le berger mort à Tende pendant la tempête Alex, a désormais sa statue. Le 2 octobre 2021, habitants et élus assistent à l'inauguration et a un commémoration autour du monument. Il est placé devant la chapelle de Vievola,lieu proche de l’endroit où disparut Paul qui n'a jamais été retrouvé. La statue du berger repose sur un socle en schiste de la vallée, incrusté de 18 étoiles. Une pour chaque victime d’Alex. Sculpture d'Elena di GIOVANNI et Charles CERMOLACCE.


Autres patrimoines

  • Le fort de la Marguerie[16]
  • Le fort central du col de Tende[17]
  • Le fort de Giaure[18]
  • Le fort Tabourde[19]
  • Le fort Pépin[20]
  • Monument de l'Aigle: Ce monument honore les soldats morts aux combats à l'époque où Tende était italienne.

Repères géographiques

Photo J-P GALICHON
Vue depuis la chapelle Saint-Sauveur - Photo Alain BIER

La ville de Tende est située sur la vallée de la Roya.
La frontière italienne limite le nord et l'est de la commune par une ligne de sommets élevés, Cunéo et Turin sont accessibles par le col de Tende à 1 871 mètres.

La partie occidentale de la vallée de la Roya est pratiquement occupée par l'ensemble dit de la « vallée des Merveilles » et du massif du mont Bégo . La montagne donnant accès à la vallée de Fontanalba est couverte de mélèzes.

La commune est la plus étendue du département avec 17747 hectares.

Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 500 1 491 1 654 2 057 - 2 441 - 2 659 - -
Année 1861 1867 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population - 3 445 - - 1 903 - - - 2 277 -
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population - - - - - 2 158 2 080 1 954 2 053 1 951
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 1 954 2 089 1 844 2 025 2 114 2 184 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020.

En photos

Photos

Cartes postales

Notables

Les maires sous régime Italien

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
- -  
- -  
Francesco GHIO 1902 -  
Agustino BELTRANDO août 1910 -  
Francesco PASSERON juillet 1914 -  
Giovanni COTTA novembre 1920 -  
Andrea CARABALONA mai 1922 -  
Nardo ROSSI 1925 -  
Sisto ZEARO juillet 1935 -  
Giuseppe MARO mai 1939 -  
Pietrin DALMASSO 1943 -  
Angelo DURERO juillet 1946 - 1947  

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
André CARABALONA 1947 - 1949 nommé par décret gouvernemental  
Pierre DALMASSO 1949 - 1953 -  
Marius BARUCCHI 1953 - 1965 -  
Aimable GASTAUD 1965 - 1971 (1900-1974) - Conseiller général de Tende (1951-1970) - Ex maire de La Brigue  
José BALARELLO 1971 - 2001 Sénateur des Alpes-Maritimes (1984-2008)[21] - Conseiller général de Tende (1970-2015)  
Jean-Pierre VASSALLO 2001 - (2026) Réélu en 2008  
- - -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
André CABAGNI 1837-1871 -  
Jacques VIALE 1881-1904  
Carlo BOTTASSI 1904-1923  
François MUSSO 1925-1927  
Joseph Pierre BARBERIS 1929-1950  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  
Luigi BONO 1894 -  
Giuseppe LOMBARDI 1901 -  
Dominico LITTARDI 1907 -  
Gerolamo LEARDI 1908 -  
Antonio PASTOR 1909 - Délégué  
Pietro AUZENDA 1914 -  
Vincenzo NOVELLA 1916 -  
ARRIGO 1924 -  
LATTY 1947 -  
Georges TOSELLO 1958 - 1967 Puis curé de Lucéram  
Zbigniew KOWAL 2015  

Les curés de Saint-Dalmas-de-Tende

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Antoine COSTA 1960-1963 (1934-2021) - Ordonné prêtre le 20 décembre 1959  
- -  

Monument aux morts

Monument aux morts -
Photo J-P GALICHON


Monument inauguré en 1926 en présence du prince héréditaire Hubert II de Savoie.

Cette statue en bronze est l'œuvre du sculpteur Gaetano ORSOLINI. Elle mesure 2,45 m de hauteur et repose sur une base de blocs de granit de Tende de 3 m et sur un socle de 50 cm. Elle représente un soldat italien dans une posture héroïque, prêt à affronter la mort, évoquant les statues de la Renaissance italienne.
Ce n’est pas le seul monument aux morts de la commune puisque, surmontant le village, le monument de l’Aigle honore les morts de la guerre en Lybie de 1912.

Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le monument aux morts ...


Ville de naissance ou de décès de

Naissances :

Décès :

  • Jean-Auguste NICOLA, dit Jouan NICOLA est un auteur-compositeur niçois né à Nice le 13 octobre 1895 et décédé à Tende le 4 décembre 1974[22]

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -

Mairie
Adresse : - 06430 TENDE

Tél : 04 93 04 35 00 - Fax : 04 93 04 35 09

Courriel :

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Dépouillements des registres paroissiaux

(http://daveo.e-monsite.com/ Le site Généalogique de Tende

Archives notariales

Patronymes

Familles présentes avant 1860

ABELONI ( en 1476 ) - ALBERTI - ALBERT - ALBERTO - ARBONA ( sont venus de Dogliani ) - ARNOLFO ou ARNULFO ( en 1427 ) - ARNULFI ( en 1346 ) - ARNULPHI ( en 1530 ) - AUROSA ( en 1431 )
BACHITI ( en 1327 ) - BACCIALON - BACCIALONE ( en 1337 ) - BAGALLONUS - BALARELLO - BANAUDO - BARACCHIA - BARBERIS ( doivent venir de Peravagno en 1465 ) - BARBUT - BARBOUT - BARUCCHI - BECHUS ( en 1357 ) - BELLONE - BELTRANDO ou BERTRANDI ( viennent de Limone en 1476 ) - BERTAIRA ( viennent de Vernante ) - BEGHELLI - BINETTI - BINET - BOIN - BOINI ( à la Brigue en 1487 ) - BOYNO - BORRELO ( en 1431 ) - BOSCIONE - BOSIO ou BOXIO ( en 1326 ) - BOTTON - BONFREDI - BODINO ( sont venus de Vernante ) - BOVETI -
CABAGNO ( en 1431 ) - CACCIARDO ou CACHARDI ( en 1452 ) - CAISSOTTI ( en 1305 ) - CALVIN - CALVINO - CANIGLI ( en 1327 ) - CAPPON - CARABALONA ou CRABALONUS ( en 1386 ) - CASSIO - CASTAGNA - CELLI - CELI - CEREGHELLI - CHARONI alias GALLARARI ( clerc de Tende en 1559 ) - CHIANEA ou PLANEA - CLERICI ( en 1375 à Limone : 1478 ) - CIVALERI - CONTE ( en 1326 ) - CROVESI ou CORVESIUS ( en 1371 ) - COTTA ou COTA ( en 1405 )
DAHON - DAON - DAONE - DANIEL ( en 1478 ) - DAVEO ou DAVETI ( en 1452 ) - DEGIOANNI ( sont venus de Fontan ) - DURERO - DUTTO ( sont venus de Boves )
FENOGLIO - FERRARI ou FERRARIS - FORCHERIO ou FORQUERY ( en 1406 ) - FORQUERIUS ( en 1476 ) - FORZINETTI - FRASSI ou FRACY -
GAGLIO - GALVAGNO ( en 1431 ) - GARVAGNUS ( en 1404 ) - GARUSSO - GASTAUDO ou GASTAUDUS ( en 1326 ) - GATI ( en 1405 ) - GATTI ( en 1431 ) - GHIGO ( en 1477 ) - GHIO - GHISOLFO ( en 1357 ) - GUIDI - GUIDO ou GUYDO ( en 1561 ) - GUIDO alias ROLANDUS ( en 1404 ) - GIUSTO - GIRAUDO - GRAGLIA -
LANTERI - LANZA -
MACCIOTTA - MARRO ( sont venus de Limone ) - MASCARELLO ou MASCARELLI - MASSA - MOLINERI ou MOLINERIS ( en 1350 ) - MORENA ( sont venus de Limone ) -
OPERTO ou AYPERTUS ( en 1325 ) - AIPERTUS ( en 1163 ) - ORBELLO -
PASCHALIS ( en 1270 ) ou PASCHAL ( en 1326 ) - PACCHIAUDI ( sont venus de Fontan ) - PAIANI ( en 1559 ) -PALMA - PAREGLIO - PASSERONE ou PASSERON - PASTORELLI - PELLEGRINO - PERATO - PERRUTIO ( en 1375 ) - PIGLIONE ( sont venus de Borgo San Dalmasso ) - PRECIPIA ( en 1625 gouverneur )
RABIA ( en 1357 ) - RAMOINO ou RAMION - RAINAUDI ou RAINAUD ( Sont venus de La Turbie ) - RANTRUA - REVELLI - RICI ou RICIUS ( en 1326 ) - RIGO - RIBERI ( sont venus de Limone ) - ROSSO -
SALTOR - SARTORIS - SASSI - SALVAGNO ou SALVAGNUS ( en 1326 ) - SCALONA ou SCALON ou SCARONA - SERRA - SERRATORE ou SERRATOR ( en 1431 ) - SICCARDI ( sont venus de Breil ) - SPIRITON -
TARONI ou TARONUS ( en 1326 ) - TAULAIGO - TIBERTI - TOESCA - TOSELLO - TOSELLI ( sont venus de Limone ) - TRABUCCHI ou TRABUCI ou TRABUCHIO ( en 1337) -
VASSALO ou VASALO ( en 1427 ) ou VASAL ( en 1431 ) - VERNACANUS ( en 1326 ) - VERNAZANO ( en 1375 ) - VERNAZANUN alias AYGHINUN ( en 1404 ) - VIALE ( sont venus de Limone ) - VISSIO ou VISSI -

Remarques

Bibliographie

    Voir aussi (sur Geneawiki)

    Liens utiles (externes)

    Notes et références

    1. L'armorial des villes et des villages de France
    2. L'armorial des villes et des villages de France
    3. Fiche Mérimée - Notre-Dame-de-l'Assomption
    4. Base Palissy - Orgue
    5. Fiche - Chapelle de l'Annonciation
    6. Fiche Mérimée - Chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde
    7. Fiche Mérimée - l'Annonciade
    8. Fiche Mérimée - Saint-sauveur
    9. Blog Tende 06
    10. Menton Riviera Merveille
    11. Site de l'association "Neige et Merveille"
    12. 12,0 et 12,1 Gare de Saint-Dalmas-de-Tende - Jean-Christophe Simon
    13. Fiche Mérimée - Gare de Saint-Dalmas-de-Tende
    14. Revue : La Vie du rail, n° 1636 du 26 mars 1978
    15. Revue : La Vie du rail, n° 1711 du 7 octobre 1979
    16. Fiche Mérimée - Fort la Marguerie
    17. Fiche Mérimée - Fort Central
    18. Fiche Mérimée - Fort de Giaure
    19. Fiche Mérimée - Fort Tabourde
    20. Fiche Mérimée - Fort Pépin
    21. Le Sénat - Fiche José BALARELLO
    22. Musique Tradionnelle du Comté Niçois


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