Le trophée des Alpes ou trophée d'Auguste fut construit par l'empereur romain Auguste pour célébrer sa victoire définitive sur les anciennes tribus ligures qui peuplaient la région, et qui attaquaient les commerçants empruntant les voies romaines pour vendre leurs marchandises.
Le monument est en pierres calcaires, il comporte 24 colonnes et une statue d’Auguste érigée à 50 mètres de hauteur, à la frontière entre la Gaulle et l’Italie. Après la chute de l’Empire romain, il n’est plus question d’en honorer les Romains et leurs héros.
Le "Trophée d'Auguste" est détruit au début du XVIIIe siècle parles troupes de Louis XIV. Les pierres servent alors à la construction des maisons du village de La Turbie, mais en 1930, l'architecte, Jules FORMIGÉ en récupère quelques-unes et entreprend la restauration du monument, et surtout de sa dédicace à Auguste, qu’il parvient à reconstituer.
Le site est partiellement inscrit et classé aux monuments historiques [1].
L’église Saint Michel est construite dans un style baroque entre 1764 et 1777. Elle est attribuée à l'architecte niçois Antonio SPINELLI qui est l'auteur de l'église d'Èze. L'église est de forme ellipsoïdale.
L'église a été édifiée pour remplacer une chapelle romane très vétuste. Le Trophée d'Auguste en ruines a servi de carrière de pierre pour la réalisation de l’église.
Au sommet du clocher recouvert de tuiles vernissées une balance rappelle que Saint Michel est aussi le "peseur des âmes". Chapelle de la Pietà : La Pietà est un tableau huile sur bois, attribué a l'école niçoise de Bréa ( XVIe siècle) . Le Maître-Autel : Il provient de l’abbaye bénédictine Saint-Pons à Nice. Sculpté dans la masse, il est incrusté de 17 marbres différents. Il a été acquis après la révolution par des notables locaux. Le Christ qui domine le maître-autel a été taillé dans un seul tronc de cèdre. Chapelle des âmes du Purgatoire: Au-dessus du baptistère : tabernacle de 1547 provenant de l’église romane . Chaire à prêcher: Cuve et abat-voix de la chaire réalisée suivant un plan hexagonal. Le bois est du noyer. Elle est inscrite comme de nombreux objets de l'église à l'inventaire général du patrimoine culturel[2]
Classement aux monuments historiques le 21 janvier 1938[3].
La chapelle date de la construction primitive du village. Elle a accueilli la confrérie des "Pénitents Blancs dite du Gonfalon" jusqu'au XIXe siècle. La chapelle a été transformée en 1864.
La chapelle figure à l'Inventaire général [4].
Chapelle rurale située sur la route de Beausoleil au pied du mont Justicier à l’Est sur l'ancienne voie romaine reliant La Turbie à Rome. Elle servait de lieu de recueillement aux condamnés à la pendaison au Moyen Age.
Cette chapelle fut dédiée puis consacrée à saint Roch lors de la peste de 1631.
C'est la dernière chapelle rurale qui a été sauvée en 1940 par la volonté du curé MATT. Elle fut réconciliée le 25 août 1940.
Les anciennes chapelles portaient les noms de Saint-Bernard, Saint-Pierre, Saint-Esprit, Sainte-Catherine.
Le retable provient de l'ancienne chapelle saint Antoine située sur la commune du Cap-d'Ail. Sont représentés sur le tableau; Saint Roch; Saint Pancrace et Sainte Rosalie.
La chapelle figure à l'Inventaire général [5].
la commune est située sur le promontoire de la tête de chien en frontière avec Monaco.
La Turbie était le point culminant de la Via Julia Augusta. Route qui longeait les côtes de la Ligurie et celles de la "Côte d'Azur".
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
576
589
650
777
-
907
-
926
-
965
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
848
1 000
1 206
1 568
2 338
2 442
3 434
3 067
7 566
2 133
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 434
1 027
1 265
1 378
1 232
1 022
1 175
1 522
1 761
1 826
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
1 969
2 609
3 021
3 155
3 194
3 105
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-
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.