Saint-Sauveur-sur-Tinée (San Salvaour en Gavot) est située dans le département des Alpes-Maritimes. Par décret du 17 mai 1957, Journal officiel du 22 mai 1957 avec effet au 23 mai 1957, Saint-Sauveur est devenu Saint-Sauveur-sur-Tinée. Ses habitants sont appelés les Blavets ou encore les Sansavornins.
Héraldique
"De gueules à la croix tréflée d'or, cantonnée en chef à dextre d'une étoile d'argent et en pointe à senestre d'une fleur de lys du même"[1].
Armoiries composées au XXe siècle par Messieurs. Ch. AL. FIGHIERA et G.A. MOSSA.
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Alpes-Maritimes [1814, Alpes-Maritimes (États Sardes)]
La présence d'une église est attestée dès le XIIe siècle. La première travée du chœur est romane avec des amorces d'ogives, la seconde est gothique sur une croisée d'ogive . Les deux autres travées sont en voûte d'arête, le chœur et la chapelle latérale datent du XVIIe siècle.
Le clocher construit vers le début du XVe siècle est du type "Roman lombard".
L'église est inscrite aux monuments historiques depuis le 12 décembre 1939[2]
Le retable a été restauré en 1959.
Décor de dix colonnettes cannelées à chapiteaux corinthiens. Un des tableaux porte la signature de Guillaume PLANETA et la date de 1483. Le retable est classé aux Monuments historiques depuis 1908[3].
Le Saint Suaire, saint Pierre, saint Paul et saint Jean-Baptiste - 1711 de Th GUGLIELMO - Inscrit aux Monuments Historiques depuis 1977[4]
Chapelle située le long de la Tinée.
Édifice probablement construit à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle. Le linteau au dessus de la porte d'entrée porte la date 1650.
On peut voir la Chapelle sur le tableau "Le Mariage Mystique de Sainte Catherine" dans l'église paroissiale.
L'autel est orné d'un retable (Le roi Saint Louis et Barthélémy autour de Tobie) offert vers 1658 par Jean BLANCHI, notable local.
La chapelle est devenue un bien communal avec la loi de 1905.
On peut voir à l'intérieur des chasubles anciennes, les bancs de mariage de la famille Hongran de Saint-Sauveur datant l'un de 1714 et l'autre de 1736.
Source: Panneau informatif devant la chapelle
Chapelle dédiée à Blaise de Sébaste, médecin et évêque arménien martyrisé au début du IVe siècle. Il est fêté le 3 février.
La chapelle à nef unique est un bâtiment de 11,50 m de longueur pour 6,20 m de largeur. Il est orienté (Autel à l'est).
Sur le cartouche on peut lire :
SANCTI BLASII
ORA PRO NOBIS
La construction de l'édifice remonte probablement à la fin du XVIIe siècle. Le clocher triangulaire en tuiles vernissées est daté de 1785.
Jusqu'en 1905 elle présentait la particularité d'avoir deux autels. L'autel latéral a servi de monument funéraire à la famille CIAUDO. La chapelle a été donnée à la commune en 2012.
En 1834, la chapelle servit d'infirmerie lors de l'épidémie de choléra.
Pour en savoir plus[5]
Source: Panneau informatif devant la chapelle
Chapelle rurale située sur le plateau du même nom, sur l'ancien chemin de Nice.
Chapelle édifiée au XVIe ou dans la première moitié du XVIIe siècle et avant 1645, car figurant sur le tableau "Le mariage mystique de Sainte-Catherine" visible dans l'église paroissiale.
Elle mesure 15 m de long, et dispose d’un auvent reposant sur deux gros piliers. L’étude du bâtiment montre qu’il a été construit en deux temps. Le premier édifice, une chapelle-porche, a été fermé et agrandi d’un auvent.