D’azur à Saint Paul de carnation, chevelé, barbé, auréolé et vêtu d’argent, s’appuyant de sa main dextre sur une épée et tenant dans la senestre un livre ouvert, le tout du même.
Armoiries enregistrées à l'Armorial général de la France dressé suivant l'édit de 1696 .
Histoire administrative
Département - 1801-2025 : Alpes-Maritimes
Arrondissement - 1801-2025 : Grasse
Canton - 1801-1982-2025 : Cagne- Cagnes-sur-Mer-Cagnes-sur-Mer-Ouest
La chapelle des Pénitents blancs, ou chapelle Sainte-Croix, fut construite au XVIIe siècle. Elle était le lieu de rassemblement des "pénitents blancs" avant leur départ en procession.
Le clocher possède une originalité puisqu'il a trois cotés comme d'autres chapelles construites pour les pénitents (Utelle ; Sospel ;Valdeblore ...)
Jusqu’à sa mort en 2005 à Monaco Jean-Michel FOLON travail sur la décoration de la chapelle. Il compose 8 toiles, 4 vitraux, 2 sculptures et une mosaïque de 106 m².
En 2006 , la municipalité de Saint-Paul-de-Vence qui a obtenu des subvention décide de rénové la chapelle et de réalisé la décoration suivant le projet établi par Jean-Michel FOLON.
La chapelle est inaugurée en juin 2008.
Chapelle mentionnée en 1534.
L’entrée de la chapelle est fermée par une grille en fer forgée datée de 1816. Cette entrée a remplacé l’ancienne ouverture que souligne un arc en plein cintre aujourd’hui incorporé dans la façade. Le portail est encadré d’un chambranle comportant des bas-reliefs sculptés représentant des corbeilles de fruits.
Au dessus du portail une niche est creusée contenant une statue de Sainte-Claire.
L'église comporte une partie romane probablement du XIIe siècle (les quatre piliers et les arcs-doubleaux de la nef ainsi que l’ensemble du chœur). Les bas-côtés datent du début du XVIe.
En 1666 l'église est élevé au rang de collégiale.
Vers 1680 , la chapelle Saint-Clément est construite dans le style baroque par la famille Bernardi.
Le clocher actuel date de 1740 , il a été construit à droite de l'église suite à l’effondrement de l'ancien clocher en 1739. Il abrite une cloche datée de 1672.
L'éclairage de l'église et l'électrification des 3 cloches datent de 1955 grâce à un couple de donateur.
Le chevet du chœur est carré à trois ouvertures donnant sur l'orient. Les vitraux représentent les patrons de l'église. L'oculus du centre a été obturé puis réouvert et doté d'un vitrail durant les travaux de 2005/2006. La double rangé de stalles à "miséricordes" du chœur sont du sculpteur de Castellane Pierre ROUTIER et date de 1668 lorsque l'église est doté d'un chapitre de Chanoines .
Le Maître Autel a été réalisé à Aix-en-Provence et mis en place en 1787. Sous la niche de la statue de Saint-Joseph se trouve la dalle funéraire de la famille des HONDIS.
Édifice classé aux monuments historiques en 1921[1].
Chapelle située sur le chemin de Saint-Claire. Une chapelle est attestée au XVe siècle
Elle abrite des fresques peintes entre 1926 et 1930 par Germaine LAPORTE et Marthe LARCHER inspirées par des visites d'Anne Catherine EMMERICK (religieuse allemande).
La chapelle actuelle a été fondée par Françoise, fille de Jean de Villeneuve-Thorenc, et son mari Jacques de Villeneuve, sieur de la Berlière, gouverneur de Saint-Paul entre 1580 et 1593[2]. Elle était la chapelle de la famille de Villeneuve-Thorenc dont le château se situait plus haut, à Passe-Prest.
Dans un acte de 1616, on note que Françoise de Villeneuve, dame de la Berlière, laisse à la chapelle le portait du fondateur de la chapelle, le portrait de Notre-Dame et une descente de Croix[3].
Elle est embellie par un décor en stuc datant du XVIIe siècle et par un maître-autel du XVIIIe siècle, qui sont toujours en place.
Chapelle inscrite à l'inventaire des M.H depuis 1993 [4].
Chapelle située chemin de saint-Roch dans la forêt du quartier de la Fontmurade.
Construite sur un rocher en bordure d’un ancien chemin muletier.
«Elle est citée la première fois dans les archives en 1500 mais elle a probablement été construite après l'épidémie de peste de 1463», raconte Jean-Louis Marques, le délégué départemental de la Fondation du Patrimoine.
La chapelle Saint Roch a été modifiée dans le courant des années 1800. À cette époque, elle était coupée en deux, entre une partie fermée et un porche sous lequel il était coutume de bivouaquer. Cette partie a alors été bâtie de façon à agrandir la chapelle.
Ce sont les pénitents blancs qui ont créé les réjouissances de la chapelle Saint Roch, saint protecteur de la lèpre, chaque année le 16 Août.
Fontaine de style provençal située sur la place de la Grande Fontaine construite par Melchior MARTIN, tailleur de pierre de Saint-Paul en 1615. Fontaine inscrite aux M.H depuis 1932[5].
Le donjon
Reste de l'ancien château du XIIe siècle. Depuis le XVIIIe le donjon abrite la maire. C'est dans cette mairie que le couple Yves MONTANT Simone SIGNORET c'est marié le 22 décembre 1951.
Au sommet du donjon se trouve un campanile datant de 1685. Il abrite une cloche fondue en 1443 et refondue en 1637.
Le donjon fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 septembre 1922 [6].
L'ensemble des bâtiments ont été financé par Aimé et Marguerite MAEGHT pour présenter l'art moderne et contemporain.
Les amis du marchand d'art parisien; Joan Miro, Marc Chagall, Alberto Giacometti, Georges Braque, Alexander Calder ou encore Fernand Léger ont coopéré a cette réalisation.
Le bâtiment qui reçoit la fondation Maeght a été réalisé par l'architecte Catalan Josep Lluís SERT. Le musée a été inauguré le 28 juillet 1964 par André MALRAUX ministre de la culture.
L'architecte travailla avec Charles-Édouard Jeanneret-Gris dit " Le Corbusier" (1887 – 1965). SERT pris en 1958 la tête de la faculté d'architecture d'Harward.
La chapelle fut édifiée sur l'emplacement d'un ancien sanctuaire dédié à Saint Bernard. Les sculptures romanes proviennent du Sud Ouest de la France est sont datées du XIIe et XIIIe siècle. Le vitrail au dessus de l'Autel (Oiseau Blanc et Mauve) est signé pour le dessin Georges BRAQUE et date de 1962. Le christ en bois polychrome d'origine espagnol situé en dessous et daté du XIIe et a été offert à la fondation par le couturier BALENCIAGA.
La réalisation des vitraux a été faite par Charles MARQ dans les ateliers Rémois SIMON.
Le vitrail situé en face de celui de G. BRAQUE est signé Raoul UBAC et date de 1963.
Au milieu du XIXe siècle ,les moulins à huile étaient au nombre de 6 ou 7. L'eau nécessaire au fonctionnement de ces moulins arrivait par un acqueduc datant du XVIIe siècle, par le canal de la Reine Jeanne. Aujourd'hui un de ces anciens moulins à huile abrite le restaurant «Le Vieux Moulin». La roue du moulin de Sainte Claire qui fonctionnait au siècle dernier est encore visible. Le moulin dit de la Porte Royale qui se trouve en haut de la rue de la Fontette et qui est devenu le Cercle de l'Union Saint Pauloise au bout du Jeu de boules permet encore de voir la roue hydraulique sur le mur extérieur. Un peu plus bas se trouvent les ruines du moulin du vallon de la Ressence (du nom de l'huile de "ressence" qui était obtenue par décantation après les différentes pressions des olives et qui servait pour l'éclairage et la savonnerie).
Acqueduc
Roue d'un ancien moulin
Anciennes écoles
Ancienne école des filles entre 1864 et 1986 - Auparavant acien hôpital - Devenu centre d'art à partir de 2005
En 1920, Paul Roux avec l’aide de sa mère ouvre “Chez Robinson”, un café bar ou la terrasse se transforme en piste de danse les week-ends. Paul a alors l’idée, avec son épouse Baptistine, de faire de l’établissement une auberge de 3 chambres, qui sera baptisée « La Colombe d’Or ».
En 1940 pendant la seconde guerre mondsiale, le sud devient la zone libre. De nombreuses personnalités s’installent alors sur la côte et la Colombe d’Or devient un lieu de rencontres.
le développement de l'étalissement se poursuivra après la fin de la guerre.
De nombreuses personnalités ont séjourné à La Colombe d’Or.
Le poète Jacques PREVERT séjourne à l’auberge sur le tournage des Visiteurs du soir.
1951, Yves MONTAND et Simone SIGNORET se rencontrent à l'auberge et se marient à Saint Paul.
1952, Fernand LÉGER installe une céramique sur la terrasse.
Les artistes et écrivains ont fréquenté Saint-Paul-de-Vence, et notamment «Le Robinson» devenu l'auberge de la « Colombe d'or » tel Joan MIRÓ, Georges BRAQUE, Marc CHAGAL (qui est inhumé au cimetière de la commune), Serge REGGIANI, Lino VENTURA, Henri MATISSE, Amadeo MODIGLIANI, Jean GIONO, Romy SCHNEIDER, Mylène FARMER, Alexander CALDER, César BALDACCINI dit César, et d'autres ...
Aujourd’hui, la petite auberge de trois chambres s’est transformée en hôtel de 25 chambres.
Il quitta Saint-Paul pour Vence où il ouvrit sa propre école.
-
-
-
Ville de naissance ou de décès de
Décès :
Marc CHAGAL : Peintre français né dans la banlieue de Vitebsk en Biélorussie le 7 juillet 1887 . En 1910 ,il part étudier à Paris . En 1914 il repart à Vitebsk , puis va vivre à Moscou. En 1922 après une étape à Berlin , il revient vivre à Paris. Le 7 juillet 1937 , il prend la nationalité française pour fuir l'antisémitisme. Au printemps 1941 , il est arrêté par les allemands, mais l'aide d'un journaliste américain lui permet de rejoindre les États-Unis. De retour en France en 1948 , il vivra à Vence de 1950 à 1966 puis à Saint-Paul-de-Vence jusqu'au 28 mars 1985 date de son décès. Il est inhumé à Saint-Paul-de-Vence.
Jean LURÇAT, peintre né à Bruyères (Vosges) le 1er juillet 1892, décédé le 6 janvier 1966.