Le rattachement de cette commun au « Comté de Nice » (possession du roi de Piémont-Sardaigne) ne date que de l’échange du territoires entre Sardaigne et France en 1760 (Le 24 mars). Jusqu'à cette date (traité de Turin), Saint-Léger appartient à la France et fait partie de la Provence. Les gens continuent néanmoins à parler le Provençal, même si le village est devenu "savoyard et sarde".
De 1793 à 1814, Saint-Léger redevient français...
La commune était possession du Roi de Piémont-Sardaigne de 1814 à 1860, date du référendum, où les 38 votants inscrits à Saint-Léger votèrent à l'unanimité le "oui" pour le rattachement à la France. En 1823, des bornes sont placées tout le long de la
frontière ; elles séparent aujourd'hui les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes.(Une borne est visible devant la mairie).
Ce passé mouvementé explique une curiosité administrative : le village de Saint-Léger appartient aux Alpes-Maritimes, alors que sa forêt communale, sur le massif en face, est située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence !
D'abord en « Zone libre », puis sous occupation italienne à partir du 11 novembre 1942, les Alpes-Maritimes seront sous occupation allemande à compter du 8 septembre 1943.
Plaque commémorative
Accessible uniquement par une petite route l’entrée du village était gardée pendant la seconde guerre mondiale par le pont suspendu. La garnison allemande en poste à Puget-Théniers depuis 1943, n’osa jamais le franchir de peur de ne plus revenir. Bénéficiant de sa situation d'enclave le village accueille un grand nombre de personnes persécutées, du fait de leurs convictions religieuses ou de leurs opinions politiques. En 1989 "la médaille des Justes" a été décerné à madame Zoé DAVID qui était secrétaire de mairie à partir de 1942 et avait falsifié les coupons destinés à l’autorisation de mouture de grain (les quantités de farine étaient alors distribuées en fonction du nombre de personne vivant au foyer) permettant ainsi aux réfugiés de survivre.
L'école a été fermée en 1973.
Héraldique
De gueule à une aigle d'or, chargée d'une croisette d'azur.
Armes issues des armes de la famille d'ASTOUAUD (barons de Romani), qui posséda les terres de Saint-Léger. La croisette qui n'appartient pas aux armoiries de la famille d'ASTOUAUD rappelle les croix figurant sur les bornes qui furent placées en 1823 tout le long de la frontière. La commune était possession du Roi de Piémont-Sardaigne de 1814 à 1860.
L'église date du XIIe et XVIe siècle. En 1717 Raphaël DOUDET, un bourgeois du village finance la réparation de l'édifice qui menace de s'effondrer.
L'église de style roman fut rénovée et crépie en 1963 et restaurée de nouveau en 1999.
Cette stèle est située sur la place derrière l'église du village. Elle provient d’une croix du jubilé, qui était placée dans l’ancien cimetière.
L’iconographie représente certains instruments de la passion du Christ, le marteau, la lance, le bâton, l’éponge.
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
133
129
142
141
-
143
-
143
-
120
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
125
128
128
130
117
119
121
116
114
114
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
116
100
85
78
87
63
50
62
44
23
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
40
54
65
69
68
57
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Voir article(s) homonyme(s) : Saint-Léger (06) & Saint-Léger (16) & Saint-Léger (17) & Saint-Léger (47) & Saint-Léger (53) & Saint-Léger (62) & Saint-Léger (73) & Saint-Léger (77) 
France
Alpes-Maritimes
06-26 Vence 
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
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