06120 - Saint-Étienne-de-Tinée
Saint-Étienne-de-Tinée | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Arrondissement | ![]() |
Métropole | Nice Côte d'Azur |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 06120 |
Code postal | 06660 |
Population | 1 513 habitants (2018) |
Nom des habitants | Les Stéphanois, Stéphanoises |
Superficie | 17 381 hectares |
Densité | 8.7 hab./km² |
Altitude | Mini: 949 m |
Point culminant | 3027 m |
Coordonnées géographiques |
44.2578° / 6.9253° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Cette commune a aussi été appelée Saint-Étienne-aux-Monts au XIXe siècle .
Lors de la Révolution, dès le départ des troupes piémontaises en 1793, les troupes françaises se livrent à des vexations, pillages et rapines. Des combats ont lieu entre les troupes sardes et les troupes républicaines qui ne cesseront qu'en 1796. La paix n'est pas revenue pour autant, Saint-Étienne-de-Tinée, comme beaucoup de communes subit les exactions des barbets. Redevenue française sous la Première République, la communauté le restera jusqu'en 1814, date de la chute de Napoléon.
Restauration sarde sur la période de 1815 à 1860.
Le 31 juillet 1929, un incendie détruit une partie du village. Il a été reconstruit dans les années 30 avec l’aide de toutes les communes de France.
Héraldique
De gueules à deux croisettes d'argent rangées en pal[1] .
Histoire administrative
- Département - 1801-1814 : Alpes-Maritimes --> 1814: 1860 : Alpes-Maritimes (État-Sarde) --> 1860-2023 : Alpes-Maritimes
- Arrondissement - 1801-1818 : Pujet-Theniers --> 1818-1860 : province de Nice --> 1860-1926 : Puget-Théniers --> 1926-2023 : Nice
- Canton - 1801-1816 : Saint-Étienne --> 1860-2015 : Saint-Étienne-de-Tinée --> 2015-2023 : Tourrette-Levens
- Commune - 1801-1889 : Saint-Étienne --> 1889-2023 : Saint-Étienne-de-Tinée
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Chapelle Saint-Michel
Chapelle édifiée en 1930 après l'incendie qui ravagea le village et l'ancienne chapelle en 1929.
Chapelle possédant un retable en bois peint et doré du XVIIe siècle. Il provient de la chapelle Saint Érige d'Auron. On y voit saint Pancrace et saint Étienne avec la Vierge.
Nombreux objets de la confrérie tel les crosses et croix de processions.
Source[2]
Chapelle Sainte-Croix et Notre Dame du Mont Carmel
Chapelle appelée aussi sous le vocable chapelle du Gonfalon ou la Casette.
Chapelle à quatre travées y compris celle du chœur.
Chapelle édifiée au XVIIe siècle.
Restaurée par Guy CEPPA en 1987 puis par Pierre TESTUD en 1998.
Source[2]
Chapelle Saint Joseph
Chapelle située au hameau de la Blache.
Chapelle de petite dimension bien qu'elle fut agrandie en 1878. Avant cette extension la chapelle mesurait 5,3 m de longueur par 4 mètres de largeur. Acuellement sa longueur est de neuf mètres.
En 1983, la chapelle a reçu un nouvel autel en don.
Chapelle Saint-Maur
Chapelle située au hameau du Drogon datée du XVIe siècle (1540).
Les peintures murales à l'intérieur représentent la vie de saint Maur et la vie de saint Sébastien attribuées à Andrea de Cella; le Christ en croix, Sainte Marie Madeleine et la Vierge.
Chapelle classée aux monuments historiques depuis 2000[3].
Chapelle des Trinitaires
Le couvent des Trinitaires s'est installé à cet emplacement au XVIIe siècle. L'église a été construite entre 1674 et 1677. L'édifice de style baroque montagnard à nef unique est flanqué de 2 fois 2 chapelles latérales.
- Retable du chœur en bois de mélèze de François PERRIER, menuisier niçois (1737) avec la Sainte Trinité, les statues de saint Jean de Matha et saint Félix de Valois, fondateurs de l'ordre des Trinitaires.
- Huile sur toile de la Vierge avec saint Jean de Matha et saint Felix de Valois du XVIIe fondateurs de l'ordre des Trinitaires.
- Fresque datée de 1685 représentant La Bataille navale de Lépante du 12 octobre 1571 et le rachat, deux Trinitaires payant une rançon pour la statue de Notre-Dame du Bon Remède, tombée dans les mains de barbaresques.
L'église est classée aux monuments historiques depuis 2009[4].
Source[2]
Chapelle Sainte-Madeleine
Deux travées avec chacune une coupole dont celle du chœur décorée et restaurée en 1990. Elle aurait été construite avec les matériaux de l'ancienne église paroissiale.
Source[2]
Chapelle Saint-Érige
Édifice romano-gothique, à nef unique avec chevet en partie plat, la caractéristique principale de l'architecture de la chapelle est la présence de deux absides accolées, celle à droite plus grande, dédiée à saint Denis et l'autre à saint Érige.
Cet édifice date du XIIe siècle, le clocher de la fin du XIIIe début du XIVe. Le presbytère date du XVIe siècle.
Chapelle classée aux monuments historiques depuis 2000[5].
Source[2]
Chapelle Saint-Roch du village
Chapelle située rue Droite dans le village sur l'ancienne route de Nice, pour selon les traditions préserver le village des épidémies.
La coutume veut qu'une messe y soit célébrée chaque année le 16 août en l'honneur du conseil municipal.
Chapelle Saint-Sébastien
La chapelle Saint-Sébastien s'élève rue Droite à la sortie de l'agglomération, après la chapelle Saint-Roch. Elle avait pour mission de défendre le village contre les épidémies de peste (comme Saint-Roch).
Édifice de plan quadrangulaire, couvert d'une toiture à deux pentes avec couverture en bardeaux de mélèzes. A l'origine elle possédait un porche. Le toit qui déborde fortement au-dessus de la façade occidentale abrite une peinture murale (Vierge de Miséricorde entre deux anges protégeant de son manteau le peuple et, au-dessus, Christ de la passion sortant du tombeau.
La chapelle et les peintures murales - extérieures et intérieures - peuvent être datées de la fin du XVe siècle (1485-1490). Les deux peintres piémontais Giovanni BALEISON et Giovanni CANAVESIO sont associés pour réaliser ces peintures.
Intérieures:
Les deux travées sont séparées par un arc-doubleau prenant appui sur deux colonnes de pierre. La travée du fond conserve des fresques appliquées sur le chevet, la voûte et le côté droit. Au registre supérieur du chevet figure une Crucifixion ; au registre inférieur apparaît saint Sébastien criblé de flèches, entouré de divers saints. La voûte est occupée par quatre scènes inspirées de la Genèse, depuis la création d’Adam jusqu’à l’expulsion d’Adam et Ève du Paradis terrestre. Sur le registre supérieur du côté droit est figurée la « Sagittation» de saint Sébastien tandis que sur le registre inférieur on trouvera les dernières scènes de la vie du saint. Ici, les traits des visages, les vêtements et les coiffures représentés sont à attribuer à Baleison[6].
Chapelle classée aux monuments historiques depuis 2000[7].
Chapelle Saint-Salvaire
Chapelle Saint-Salvaire située au Pré du Loup déservait les quartiers de la Rougelle, Pré du Loup, Maurefret et Tolondet.
Chapelle à nef unique de deux travées voûtées en arête.
Durant l'hivers 1894/1895, les chutes de neige très importantes ont provoqué l'effondrement de la toiture, d'où sa recontruction en 1898, date figurant sur la façade.
Chapelle Saint-Roch de Roya
Chapelle du quartier de la Roya.
Église Notre-Dame-des-Grâces
L'église du Bourguet fut achevée en 1891. Le clocher a été ajouté vers 1925 et surélevé ensuite.
L'intérieur est un mélange de styles néo-classique et baroque : 2 travées avec voûte en arc brisé et 2 chapelles latérales en cul de four.
Église Saint Étienne
Église de style néo-classique reconstruite à la fin du XVIIIe siècle par l'architecte niçois Antonio SPINELLI, (Chapelle Sainte-Croix de Nice ; Chapelle du Saint-Sépulcre de Nice; Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Èze ; Église Saint-Michel de La Turbie ), sur les bases d'un édifice plus ancien dont il subsiste quelques éléments dont le clocher gothique lombard de 1492 avec sa flèche octogonale refaite en 1669 et le chœur gothique du XVe siècle, élevé sur croisées d'ogives.
La façade est partiellement baroque. Elle est à deux étages avec des colonnes doriques et ioniques avec un fronton triangulaire. Une vaste travée carrée est suivie par les quatre bras de la croix grecque. Le chevet est plat. L'intérieur est un plan en croix grecque avec coupole et deux chapelles.
- Maître autel baroque (1699) en bois sculpté et doré.
- Une chaire en stuc avec un décor rococo.
- Orgue des frères Agati (1829)
L'église est inscrite aux monuments historiques depuis 1935 et le clocher est classé depuis 1908[8].
Église du Saint-Nom-de-Marie
Église du quartier de la Roya. Le hameau situé au bout d'une route de 6 kilomètres possédait 330 habitants en 1864.
Église datée du XVIIIe siècle (1730/1735) possèdant un retable sur bois de style naïf datant du XVIe siècle [9] .
Édifice à nef unique de deux través couverte d'une voûte en berceau.
Autres édifices religieux
- Chapelle Sainte Anne Demandols
- Chapelle Notre Dame des Sept Douleurs Douans
Maison Sébastien FABRI
Ancienne demeure seigneuriale possédant une façade décorée.
Le décor executé en camaîeu mèle le gris et le noir. Il est composé de panneaux séparés par des filets plats se détachant sur un fond simulant la pierre.
Au centre devait figurer une cruxifixion, a gauche Saint-Sébastien serrant dans sa main gauche un faisceau de flèches.
Repères géographiques
Le village de Saint-Étienne - J-P GALICHON
Le hameau du Bourguet - J-P GALICHON
Le hameau de "La Blache" - J-P GALICHON
La commune est composée de 9 hameaux : Auron, Saint-Maur, le Bourguet, Roya, la Rougelle, Pre du Loup, le Cialancier, la Blache et Douans .
La station-village de sports d'hiver d'Auron, située à 1600 m d'altitude, a été créée en 1937.
La Tinée traverse la commune[10].
La commune est située à la frontière italienne au nord du département.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 1 450 | 1 689 | 1 795 | 2 104 | - | 2 338 | - | 2 175 | - | 2 128 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 2 106 | 2 150 | 2 152 | 2 147 | 2 121 | 1 966 | 1 857 | 1 854 | 1 789 | 1 858 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 824 | 1 528 | 1 545 | 1 518 | 1 605 | 1 504 | 1 503 | 1 505 | 1 549 | 1 700 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 780 | 1 783 | 1 528 | 1 323 | 1 296 | 1 551 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
En photos
Photos
Cartes postales
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Charles ROVERY | 1860 - 1865 | - |
Étienne ROVERY | 1865 - 1866 | - |
Joseph COSSA | 1866 - 1871 | - |
Eugène ROVERY | 1871 - 1878 | - |
Joseph GENTE | 1878 - 1881 | - |
Joseph COSSA | 1881 - 1882 | - |
Eugène ROVERY | 1882 - 1900 | - |
Ernest COSSA | 1900 - 1912 | - |
Maurice ROVERY | 1912 - 1944 | Docteur - Conseiller général |
François GERMOND | 1944 - 1945 | - |
Maurice ROVERY | 1945 - 1947 | - |
Bernard ISSAUTIER | 1947 - 1959 | Conseiller général |
Lucien PASCAL | 1959 - 1971 | - |
Paul OLLIÉ | 1971 - 1989 | Conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Tinée |
Jean-Marie BORELLI | 1989 - 1995 | - |
Adrien LOTTO | 1995 - 2001 | - |
Pierre BRUN | 2001 - 2005 | - |
Georges BRUN | 2005 - 2008 | - |
Thérèse FABRON | 2008 - 2014 | Ne se représentait pas |
Colette FABRON | 2014 - (2026) | - |
- | - | - |
Cf. : Mairesgenweb & Mairie
Les syndics (1814 - 1860)
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | - |
Amédée ACCHIARDI | 1818 - 1821 | - |
Victor DURANDI | 1821 - 1823 | - |
- | - | - |
Cf. : Archives
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
Scipion FERRERI | 1877- | Source[11] |
Paulin GINGE | 1880- | Source[12] |
Charles FULCONIS | 1884- | Ex curé de Saint-Martin-d'Entraumes[13] |
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Paul TESTORIS | - | (1906 Marie - 1985 Nice) - Curé ayant caché une famille de six réfugiés hollandais juive pendant la seconde guerre mondiale - Puis aumônier de l'hôpital Saint-Roch à Nice avant d'assumer la charge d'exorciste du diocèse de Nice. |
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Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945 / Algérie
Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...
Stèle Jules DESURMONT
Éclaireur-skieur au 18e B.C.P, né le 25 juillet 1913 à Tourcoing (Nord), blessé le 24 juin 1940 à Saint-Étienne-de-Tinée, décédé le 1 avril 1941 à Paris du fait de guerre.
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Recensements (1872-1872)
- Mariages (1930-1940)
- Recensements (1911-1911)
- Recensements (1901-1901)
- Mariages (1915-1929)
- Mariages (1825-1837)
- Mariages (1793-1899)
- Recensements (1921-1921)
- Recensements (1906-1906)
- Mariages (1891-1903)
- Mariages (1904-1904)
- Naissances (1650-1841)
- Mariages (1941-1944)
- Mariages (1905-1914)
- Mariages (1842-1860)
- Recensements (1896-1896)
- Mariages (1606-1799)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Mariages (1886-1890)
- Mariages (1838-1841)
Documents numérisés
- Naissances (1825-1837)
- Décès (1862-1885)
- Mariages (1814-1824)
- Naissances (1842-1860)
- Naissances & Mariages & Décès (1861-1870)
- Mariages (1917-1917)
- Naissances (1850-1860)
- Décès (1838-1841)
- Naissances (1814-1824)
- Mariages (1934-1934)
- Naissances (1778-1827)
- Décès (1814-1824)
- Mariages (1933-1933)
- Décès (1904-1904)
- Décès (1940-1940)
- Mariages (1918-1918)
- Mariages (1920-1920)
- Décès (1786-1817)
- Naissances (1814-1826)
- Mariages (1911-1914)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | - | - | - | - | - | - |
Après-midi | - | - | - | - | - | - | - |
Mairie |
Adresse : - 06660 SAINT-ÉTIENNE-DE-THINÉE
Tél : 04 93 02 24 00 - Fax : 04 93 02 46 93 Courriel : Contact Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
Histoire de Saint-Etienne-de-Tinée
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Le cimetière communal à voir sur Geneanet.
Liens utiles (externes)
Page sur des sites de pays ou de syndicat touristique :
Page sur sites généraux :
Notes et références
- ↑ L'armorial des villes et des villages de France
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Panneau informatif
- ↑ Fiche Mérimée - Chapelle Saint-Maur
- ↑ Fiche Mérimée -Chapelle des Trinitaires
- ↑ Fiche Mérimée - Chapelle Saint-Érige
- ↑ Auron.com
- ↑ Fiche Mérimée - Chapelle Saint-Sébastien
- ↑ Fiche Mérimée - Saint-Étienne
- ↑ Christiane Lorgues-Lapouge, René Lorgues, Comté de Nice baroque - Tome 1 : La vallée de la Tinée, p. 77-78, Encyclopædia Niciensis, Volume V, Serre éditeur, Nice, 2004 (ISBN 2-86410-416-4)
- ↑ Sandre eau
- ↑ Archives
- ↑ Archives
- ↑ Archives
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