Le village de Roquebillière fut en grande partie détruit par un glissement de terrain qui submerge le village, détruisant 11 maisons et faisant 16 morts, le 24 novembre 1926 . Entre les deux guerres un village neuf fut reconstruit à un nouvel emplacement sur la rive droite de la Vésubie et constitue l'agglomération actuelle.
La commission d'enquête attribue la catastrophe à l'irrigation massive mais surtout a un effondrement du terrain et aux pluies massives tombées en octobre et novembre sur la région (1662 mm sur Venanson pendant les 31 jours précédent le jour de la catastrophe) .
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Saint-Martin-de-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Roquebillière, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020".
Héraldique
Écartelé au premier et au quatrième d'azur au lion couronné d'or ; au second et troisième trois abeilles d'azur mal ordonnées[1] .
Église construite à partir de 1950 au cœur du nouveau village de Roquebillière suite au glissement de terrain de 1926. Édifice bénit le 28 novembre 1954.
Église dite des Templiers. C'est l'ancienne église paroissiale de la localité construite sur la rive droite de la rivière , alors que l'ancien village construit postérieurement à l'église l'a été sur la rive opposé. Ce n'est qu'au XVIe siècle que l'église à pris son aspect définitif. Le clocher quand à lui date du siècle suivant (entre 1659 et 1666). Dans la période 1865/1868 , une campagne de travaux été réalisée, voyant en autre l'implantation d'une horloge don de Napoléon III.
Son origine templière est incertaine même si des traces architecturales permettent de faire une liaison avec cet ordre religieux.
La chapelle des Pénitents blancs a été construite en 1610. L'originalité réside dans son clocher à bulbe renaissance recouvert de tuiles vernissées (1810). Une restauration du clocher a eu lieu en 2015.
Chapelle de grande taille orientée sud nord avec portail au sud. En 2018 elle a fait l’objet de restauration intérieure et extérieure (toiture, fondations). Les murs latéraux ne sont pas verticaux mais légèrement inclinés vers l’intérieur. Sur la façade sud au-dessus de la porte on voit des pierres disposées en forme de voûte.
Édifice construit en pierres locales, qui porte le nom du saint Patron de Roquebillière. le corps du bâtiment a connu de profonds remaniements, réductions et agrandissements successifs, dont les traces se retrouvent sur les façades aux pierres apparentes.
Située sur le chemin de Roquebillière à Belvédère, côté amont, à proximité de la chapelle Saint Roch.
Elle est orientée à l’est contre la colline. Elle mesure environ 4 mètres par 7 mètres en extérieur.
Le toit a disparu. D’après le style de la façade, et des fenêtres elle pourrait être d’époque baroque.
Le mur du Chœur comporte deux pans coupés sur deux petites voûtes.
Située sur le chemin de Roquebillière à Belvédère un peu plus au sud que la chapelle Sainte-Anne, façade arrière plate sans abside, vue de l'entrée depuis l'intérieur avec lanterneau travaillé, emplacement de tableau sur l'ancien autel, détail d'enduit avec reste de corniche et de pilastre. Elle est orientée Nord Sud.
Elle est en moins mauvais état que Sainte-Anne et conserve son plafond voûté avec des décorations de pilastres. Elle mesure environ 4 mètres par 6 mètres intérieur.
D’après les fissures dans le mur de façade on peut penser que c’était peut-être à l’origine une chapelle ouverte.
Le bâtiment devait posséder une grande toile, dont la trace reste visible au mur méridional.
Roquebillière est une commune de la vallée de la Vésubie[3] . Roquebillière est encadrée au nord par la cime de Cayras (1 813 m) et à l'ouest, par les reliefs de la tête de Siruol (2 053 m) et de la pointe de Siruol (2 018 m).
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 255
1 143
1 387
1 553
-
1 862
-
-
-
1 874
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 742
1 754
1 720
1 744
1 717
1 752
1 669
1 654
1 699
1 732
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 786
1 557
1 506
1 391
1 431
1 049
1 140
1 377
1 426
1 336
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
1 504
1 539
1 467
1 614
1 712
1 822
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
France
Alpes-Maritimes
06-24 Tourrette-Levens
Histoire de la commune
J-P GALICHON 
Patrimoine bâti
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur les Monuments aux Morts ...
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
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