De 1924 à 1937 : création et adhésion successive des différentes communes du Canton au Syndicat Intercommunal d’électricité du
canton de Saint-Auban.
27 mai 1944 un avion bombardier américain B24 touché par la DCA allemande s'écrase au col de Bleyme. La majorité de l’équipage sera recueillie et cachée par les habitants jusqu’à la Libération le 15 août 1944.
1957 Réalisation du réseau de collecte des eaux usées.
Héraldique
D'azur à la maison d'argent posée sur un mont de sinople; au chef parti au 1er de gueules à la croix d'argent, au 2e d'azur à trois fleurs de lis d'or[1].
Armes « parlantes » car elles font allusion au toponyme.
Le chef, parti de Savoie et de France, rappelle que la commune passa à la France, par le traité de Paris du 44 avril 1718, qui fait suite au traité d'Utrecht, après avoir été détaché du Comté de Nice.
Au fil des rues
Histoire administrative
Département - 1801-1860 : Var --> 1860-2025 : Alpes-Maritimes
Arrondissement - 1801-2025 : Grasse
Canton - 1801-2015 : Saint-Auban --> 2015-2025 : Grasse-1
Église probablement édifiée au XIIe siècle par les moines de Lérins. Édifice à nef unique à quatre travées avec abside semi-circulaire en "cul-de-four".
En 1978 et 2006, l'église a été restaurée et, en mai 2007, elle a de nouveau été consacrée comme église paroissiale.
Édifice classé aux Monuments Historique depuis 1937[2] .
Chapelle édifiée aux XVIIe et XVIIIe siècle. La chapelle a été utilisée comme église paroissiale pendant la période ou Notre-Dame avait cessé d'être utilisée pour des raisons de vétusté.
La porte d'entrée est en bois massif. À noter le décor symétrique par rapport à la croix d'archange. Plus surprenant, le "Lambru", une croix basque en forme de spirale.
Chapelle privée au sud-ouest dans le village La chapelle des pénitents blancs, aujourd’hui restaurée après une longue période d’abandon est devenue une maison d’habitation.
Les pénitents blancs qui officiaient dans notre région et donc probablement à l’origine de la construction de la chapelle, sont ceux de la « Confrérie de la Sainte-Croix » de Nice dont la fondation remonte au XIVe siècle.
Source[3]
Située à la sortie du village, route d’Aiglun
Dans cette petite Chapelle, dédiée à Saint-Sébastien bien que non consacrée, l’artiste niçois Patrick MOYA a commencé, en juillet 2018, une peinture murale qui va raconter la vie du Saint, en résonance avec l’histoire du village depuis l’époque romaine, ainsi qu’avec son univers personnel et ses recherches dans le monde de l’art contemporain.
Inauguration en octobre 2019 en présence de l'artiste.
Source [4]
Édifice situé au hameau des Sausses au sud-ouest par D110 en haut du hameau.
L’église étant entièrement recouverte d'enduits, il est difficile de dater précisément le moment de sa construction. Un bâtiment de ce type est signalé pour le hameau des Sausses sur les cartes géographiques du XVIIIe siècle, de plus, en 1822, les habitants du hameau se plaignent au préfet du Var du mauvais état de leur église qui menace de s’effondrer. On peut donc en déduire qu’à cette date, le bâtiment avait déjà une certaine ancienneté. Le 18 mars 1827, une délibération entérine la reconstruction de l’église du hameau des Sausses. Le bâtiment présente une architecture rectangulaire à une seule nef dont la superficie au sol est de 79m2 selon l’inventaire de 1906.
Le bâtiment est orienté (maître-autel au levant). L’église est surmontée d’un double clocheton.
Le 27 mai 1944, un B24 Liberator Flanckfinder décolle de sa base de Toretta à 6h30 du matin pour bombarder le terrain de Salon-de-Provence sur lequel sont stationnés des bombardiers allemands. La DCA allemande installée au Cap d’Antibes endommage plusieurs avions du groupe des 38 avions. Le commandant du B24 touché à son aile droite largue son stock de bombes au dessus de la mer. L'avion perd de l'altitude. Le commandant entreprend une manœuvre pour permettre à l'équipage de sauter en parachute.
L’équipage se composait des personnes suivantes :
Pilote : sous-lieutenant Gerald J. Maroney
Copilote : lieutenant Winston J. Lawrence
Bombardier : sous-lieutenant Warren R. Mudge
Navigateur : sous-lieutenant Paul A. Golden
Mécanicien - Mitrailleur dos : sergent Harold C. Steelle
Radio - Mitrailleur gauche : sergent Donald E. Ellis
Assistant-mécanicien - Mitrailleur droit : sergent Leon Zinner
Mitrailleur de nez : sergent Benjamin H. Norrid
Mitrailleur ventral : sergent Owen B. Streeper
Mitrailleur de queue : sergent Alvin L. Raines
Cinq membres de l'équipage furent fait prisonniers par les Allemands et cinq vécurent cachés jusqu’à la Libération et l’arrivée des Américains au hameau de Thorenc le 15 août 1944.
Avant de devenir centre administratif, le bâtiment était la dernière école subsistant sur la commune jusqu’à la fin l'année scolaire 1959/60 où l'école ne comptait plus que cinq élèves.
À un moment, la commune comptait trois écoles, celle du hameau des Sausses construite en 1881, celle du village et celle du hameau des tardons construite en 1883.
Croix du Jubilé de 1875 convoqué par le pape Pie IX - Fer forgé
Notables
La famille MURAIRE connue par le comédien RAIMU est originaire de la commune , même si le comédien est originaire de Toulon , la place du village porte son nom Jules MURAIRE. Celle ci fut inaugurée par sa petite fille Isabelle NOHAIN-RAIMU en 2003.
Dernier instituteurs de la commune - L'école fermant ses portes à l’issue de l’année scolaire 1959/1960 alors que l’unique classe ne comprenait plus que 5 élèves [7]
Liste des titulaires de la Légion d'Honneur nés à Le Mas