Ancien nom : Mandelieu (bulletins des lois) jusqu'en 1970.
Mandeluec était un lieu de mandement, c’est-à-dire un lieu de commandement où réside le chef d’un vaste domaine allant d’Arluc (Saint-Cassien) passant par Epulia (La Napoule) et Théole (Théoule) et une partie de l’Esterel.
Source : site de la Mairie
Bref historique
Hilaire, successeur d’Honorat, fondateur de l’abbaye de Lérins au Ve siècle, nous a laissé un document qui permet de faire débuter l’histoire de Mandelieu par son premier seigneur connu : Eucher. Vers l’an 400, Eucher est seigneur de Mandelieu. Il libère ses esclaves et donne la moitié de sa fortune aux paysans de Mandelieu, son fief. Il fut l'un des fondateurs de l'abbaye de Lérins avant de devenir évêque de Lyon.
En 1347, le château d'Avignonet, appartenant aux Villeneuve, fut entièrement détruit par Raymond de Turenne; aussitôt après les Villeneuve firent bâtir sur les rochers d'Epulia une demeure seigneuriale et un village : ainsi naquit La Napoule.
Mandelieu et La Napoule firent partie du même "domaine" aussi loin que remonte leur histoire, sauf de la Révolution à juillet 1836, date à laquelle La Napoule, rattachée entre ces deux dates à Fréjus, fut restituée à Mandelieu.
Le 14 juillet 1910, pour la première fois, le tramway relie Cannes à Mandelieu.
1918, les ruines du château sont achetées par un artiste américain, Henry CLEWS, peintre et sculpteur, qui fit entièrement reconstruire la demeure seigneuriale des « Villeneuve ».
1929, le hameau de Théoule, obtient son indépendance en tant que commune à part entière. Les avec les hameaux de la Galère et la Figarette sont rattachés à Théoule.
1958, à Maure Vieil, l’exploitation d’une mine de spath-fluor est lancée. Après plusieurs accidents, la commune réclame sa mise aux normes. La mine sera finalement fermée en 1976.
1970 Depuis le 25 novembre par un décret du Conseil d’État, la ville s’appelle officiellement Mandelieu-La Napoule.
Le château de la Napoule, édifié au XIVe siècle et rénové et transformé au XXe par les Américains Henry et Marie CLEWS.
En 1918, Henry Clews (1876-1937) et Elsie Whelen, dite Marie Clews (1880-1959), s'installent dans les restes de la demeure médiévale qu'ils ont acquise en novembre 1918 pour entreprendre de la reconstruire. Henry Clews était le fils d'un banquier new-yorkais, il avait hérité d'une grande fortune. Grâce à sa fortune, le couple put restaurer les bâtiments et en construire d'autres de toutes pièces, en apportant sa touche personnelle (Henry était sculpteur et sa femme architecte). Henry et Marie Clews ont résidé dans leur château a partir de 1919 jusqu’à leur mort. Le Château appartient aujourd'hui a une fondation Américaine.
Le château est inscrit aux M.H depuis 1947[1] Photos complémentaires
Construit en 1918 par Harry Legland de Lengley, il porte le nom "Château d'Agecroft" en souvenir de la propriété que son grand-père possédait en Écosse.
Plus connu sous le nom de "Château des Mineurs", ce château aux allures écossaises fut acheté en 1947 par M. Delfosse pour le compte des Houillères du Nord Pas de Calais. Celui-ci fera reconstruire le château qui fut détruit en partie durant la seconde guerre mondiale afin d'y accueillir les mineurs et leurs familles dans le but qu'ils y passent des vacances.
Vendu en 1994 par les Charbonnages de France au Comité d'Entreprise d'EDF, il est depuis 1999 propriété d'une Société civile qui perpétue la veine du tourisme social.
Édifice situé à La Napoule.
Pendant la période révolutionnaire, la chapelle Notre-Dame de l’Assomption, était située dans l’enceinte du château de La Napoule. Elle avait été dévastée et servait de bergerie. Elle ne sera rendue au culte qu’après 1831.
Le triptyque est signé Jean-Marie Poulain.
La chapelle a fait l'objet d'une restauration en 2019.
Édifice situé au quartier de Capitou.
Église achevée en 1764, elle était dédiée à l'origine à Saint-Hubert, patron des chasseurs, auquel Saint-Pons est associé. La réalisation du bâtiment a été confiée à Hubert GIFOT, maçon de la ville de Cannes.
Un tableau représentant les deux Saints, au côté de Saint-Pierre et de la Vierge Marie, orne l’église.
À partir de 1765, les habitants demanderont la construction d'un presbytère pour améliorer le service paroissial (le curé venant de Mandelieu). Le presbytère est finalement élevé à Capitou en 1865.
En 1866, une souscription publique permet la réalisation du clocher.
Le chemin de Croix date de 1968 et il est signé par un artiste local né en Algérie Roger DEBAT (1906-1972).
Chapelle située place des Heures-Claires à proximité de l'hôtel de ville.
Chapelle inaugurée le 27 mars 1927 en présence de Mgr RICARD, évêque de Nice. Elle a été édifiée grâce à la générosité des habitants pour la plupart des paysans (Culture du Mimosas entre autre). Une souscription publique avait alors financé la partie principale sur un terrain offert par M. JACQUIN. Plus tard, seront ajoutées la nef de droite financée par les princesses d'Orléans puis celle de gauche, avec le curé Louis GUILLON.
Église située avenue de Fréjus.
Église inaugurée le 16 octobre 2011.
Édifice construit pour remplacer la chapelle Saint-Jean de Minelle détruite.
Église financée par les paroissiens et le diocèse de Nice, mais surtout par la générosité d’un mécène franco-libanais résidant sur la commune.
C'est le projet de l’architecte Grassois Michel LANTERI qui était retenu en raison de son idée d’une arche de lumière érigée au centre du sanctuaire, juste au-dessus de l’autel, captant les rayonnements du soleil de l’aube au crépuscule. Le permis de construire était délivré par le maire en 2007 ( Henri Leroy).
Les travaux on débutés en avril 2010 et un objectif conserver tous les arbres du site. Ce challenge n'a pu être réalisé, un arbre ayant des racines dans la zone construite.
Le toit en forme de bateau renversé a été construit en bois.
La chapelle Saint-Pierre (San Peyre) a donné son nom au site. Des parements de porphyre vert jouent avec des parements de porphyres rouges (couleur de l’Esterel).
Au dessus de la chapelle, le donjon du château d’Avignonet culmine au sommet du mont.
La chapelle à l’origine orthodoxe était accolée à l’habitation, elle fut construite en 1967 à l’initiative de Jean Guyot à l'initiative de Jean Guyot (ancien banquier) beau-père du verrier Bob le Bleïs dans l'esprit du mouvement New Age. De nombreux artistes New Age se rassemblaient en ce lieu en quête d'une nouvelle spiritualité. Elle ferma ses portes très vite, laissant ainsi les tagueurs s'exprimer sur ses murs.
La chapelle mauresque nommée « Notre-Dame du Labeur » par son propriétaire est abandonnées depuis plusieurs années, toutes les ouvertures sont obstruées, mais les tagueurs ou les curieux en ont ouverte quelques-unes, on peut ainsi apercevoir à l’intérieur des murs carrelés en pâte de verre bleu faisant penser à l’environnement d’une piscine.
Édifice disparu
Ancienne chapelle Saint-Jean détruite et remplacée par l'église Notre-Dame-du-Liban - Photo Robert DUCROUX pour Clocher de France
Repères géographiques
Commune du littoral méditerranéen, Mandelieu-La Napoule est située à l'extrémité sud-ouest du département des Alpes-Maritimes.
Au pied du massif de l'Estérel et du Tanneron, elle s'ouvre sur le golfe de La Napoule.
Réélu en 2001 ; 2008 ; 2014 - Ancien Officier de la Gendarmerie Nationale-
Conseiller général, vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes - Conseiller départemental - Sénateur depuis 2017 [3].