Différentes hypothèses sur l'origine du nom de la commune :
La première explication provient d'une formation végétale dite "herbe à chat". On peut aussi penser au latin cattus, chat avec le suffixe -aria.
La deuxième hypothèse s'explique par la situation stratégique du bourg, lieu de passage du Var inclinant à penser au latin vadum, gué, "gat" en nissart.
La troisième signification repose sur le constat que la terre serait mauvaise, peu fertile "terre gaste".
Bref historique de Gattières
Située sur le tracé de la voie romaine avec son gué sur le Var, Gattières détenait une position stratégique importante qui valurent un passé tourmenté. En temps de guerre, elles furent hélas nombreuses, les prises et les pertes alternatives du village étaient fréquentes.
Profitant des troubles qui règnent en Provence, le Comte Amédée VII de Savoie s'assure la trahison du gouverneur de Nice et le 28 Septembre 1388, coup de théâtre : Nice et son arrière pays se détache de la Provence et se donne à la Savoie.
Allégret de Mauléon, capitaine Gascon souvent qualifié d' "aventurier", mais comptant de hautes attaches en Savoie s'était emparé de la place de Gattières au cours d'un coup de main auquel Amédée VII n'était peut être pas étranger. Le 25 Octobre 1388, De Mauléon vendait Gattières à Amédée VII pour le prix de 2000 florins.
La Savoie possédait ainsi une tête de départ en rive droite du Var. L'importance de cet évènement se vérifia lors des guerres entre les deux rives du Var. Le blason de Gattières rappelle ce fait historique: "De gueules au lion d'or tenant en sa patte dextre une tour d'argent chargée d'une croix du premier".
C'est ainsi que pendant près de 400 ans (1388 - 1760) Gattières suivra les destinées du Comté de Nice, d'abord Savoyarde, puis Sarde. Le traité de Turin (24 Mars 1710) rectifiera la frontière entre le Royaume de France et celui de la Sardaigne. Depuis son embouchure jusqu'au confluent de l'Estéron, le Var divisera les deux états. Gattières est ainsi séparé du Comté de Nice et rattaché à la France.
La commune est marquée par l'arrestation de nombreux villageois par les Allemands en 1944, dont Ange GRASSI et Séraphin TORRIN, torturés par la gestapo niçoise puis pendus Avenue de la Victoire à Nice.
Héraldique
De gueules au lion d'or tenant en sa patte droite une tour d'argent chargée d'une croix du premier"[1].
Le blason sur le plan de la ville
Histoire administrative
Département - 1801-1860 : Var --> 1860-2025 : Alpes-Maritimes
Église datant probablement du XIVe ou XVe siècle et largement transformée au XVIIe siècle. A l’origine, l’église ne comportait qu’une nef en pierres de taille comme le chœur. La porte devait se situer sur le côté gauche, face au château. L'édifice actuel comporte trois nefs. La nef centrale est gothique à croisées d’ogives et comporte deux travées et deux nefs latérales ajoutées au XVIIe siècle.
Quatre chapelles secondaires se répartissent dans deux nefs latérales. Les autels en marbre datent du XIXe siècle.
Elle possède un ensemble de toiles des XVIIe et XVIIIe siècles.
Voir l'inventaire des objets inscrits ou classés[2]
Chapelle de la Vierge du Rosaire entourée de "médaillons" illustrant des différents mystères (XVIIe)
Plafond de la chapelle de la vierge - Bas relief polychrome
Vitrail de la Trinité de M CL Hovasse
Statue en polychrome doré de Saint Nicolas avec les trois enfants dans un tonneau (XVIIIe siècle inscrite au M.H[3]
Statue de Saint Blaise du XVIIe ou XVIII{{e} inscrite au M.H[4]
Chapelle située : chemin des Moulins
Ancien prieuré rural qui faisait partie d’une ferme-chapelle abritant deux à trois religieux[5], XVe siècle[6].
Décor et retable restaurés par G. CEPPA , peintre fresquiste en 1994[7].
Vestige du château Grimaldi (rue de la tour)
Reste de la tour et du mur d'enceinte - J-P GALICHON
Seul vestige du château Grimaldi datant du XIIe siècle.
Le village possède trois croix. La croix de la passion de 1806 est située en haut de la rue Torrin et Grassi. Elle est située en haut d'une colonne en pierre taillée. Elle posséde au dos une inscrition A.D (Anno Domini = l'année du seigneur). Elle présente les instruments de la passion du Christ (croix avec la mention INRI, marteau, cloux, tenailles, une échelle pour descendre le corps, la lance du centurion, le fouet, la couronne d'épines, l'éponge) .
Les deux autres croix sont située place des ormeaux et rue des Fades.
Autres patrimoines
Monolithe inscrit provenant du tombeau de Quintus Vibius Secundianus[8]
France
Alpes-Maritimes
06-17 Nice-3 
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
![Statue en polychrome doré de Saint Nicolas avec les trois enfants dans un tonneau (XVIIIe siècle inscrite au M.H[3]](/images/thumb/5/51/06064_-_Gatti%C3%A8res_Saint-Nicolas_Statue_Saint_Nicolas.JPG/133px-06064_-_Gatti%C3%A8res_Saint-Nicolas_Statue_Saint_Nicolas.JPG)
![Statue de Saint Blaise du XVIIe ou XVIII{{e} inscrite au M.H[4]](/images/thumb/9/97/06064_-_Gatti%C3%A8res_Saint-Nicolas_Statue_Saint_Blaise.JPG/133px-06064_-_Gatti%C3%A8res_Saint-Nicolas_Statue_Saint_Blaise.JPG)
![Statue en polychrome doré de Saint Nicolas avec les trois enfants dans un tonneau (XVIIIe siècle inscrite au M.H[3]](/wiki/Fichier:06064_-_Gatti%C3%A8res_Saint-Nicolas_Statue_Saint_Nicolas.JPG)
![Statue de Saint Blaise du XVIIe ou XVIII{{e} inscrite au M.H[4]](/wiki/Fichier:06064_-_Gatti%C3%A8res_Saint-Nicolas_Statue_Saint_Blaise.JPG)
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
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Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références