Comme introduction à l'histoire de la commune, du 14ème à la fin du 19 ème siècle, se reporter à la biographie de César PAYAN (1844-1894) - Instituteur à Entraunes - sur le site Internet :
wikipedia. Puis, pour la période de la fin du 19ème siècle à 1918, se reporter à celle de César Ernest PAYAN (1879-1918) - Maire d'Entraunes de 1907 à 1918 Mort au Champ d'Honneur - sur le site Internet : wikipedia .
Héraldique
De gueules au sautoir ondé d'argent chargé en cœur d'une étoile de huit raies du champ[1].
Chapelle des Pénitents blancs construite vers le milieu du XVIIe siècle (1635 à 1639). Victime d'un incendie en 1875, l'édifice fut largement reconstruit et béni le 14 août 1881. Il devient lieu de culte de la Confrérie du Rosaire en 1723. Restauré à partir de 1985, c’est aujourd’hui un sanctuaire d’art religieux ou sont rassemblés plusieurs tableaux et objets provenant de différentes chapelles rurales de la commune inauguré le 29 septembre 1991.
L’église paroissiale originale par son clocher asymétrique en demi cercle.
Elle a été construite sur l'emplacement de l'ancien château médiéval détruit en 1645. Édifice daté de 1650.
L'église accueille des toiles de J. André de Castellane (datées de 1655 ; 1665 ; 1690)[2] . (Classées au MH classé au titre objet en 1984 ;1988 [3][4][5] )
Édifice religieux situé au débouché du pont sur le Var à la sortie nord-ouest du village.
Petit édifice de plan rectangulaire non voûté. C'est une "chapelle de pont" protégeant ceux qui traversaient le Var et rassurant ceux qui quittaient le village. C'est aussi une chapelle barrière empêchant la peste d'entrer dans le village grâce aux deux saints saint Sébastien et saint Roch à partir du XIXe siècle.
Chapelle classée aux monuments historiques par arrêté du 17 décembre 1947[6] pour son retable en trompe-l’œil de 1515-1516 du peintre Andréa de CELLA originaire de Finale (près de Savone) et résidant à Roquebrune-Cap-Martin. Reconstruite aux alentours de 1500, après la peste de 1467 à l'initiative du comte Clément de AMICIS.
En 1919 Alexis MOSSA[7] découvrit les fresques sous un enduit à la chaux.
La peinture a été réalisée suivant la technique des peintures murales (Pigments dilués dans de l'eau et mélangés à une colle sont appliqués sur un enduit sec, contrairement à la fresque qui se pratique sur une enduit frais).
Les restaurations de 1999 ont dégagé "un péché originel" mais plus récent (1600) et d'un artiste inconnu. Le panneau central : représente la sagittation (Mise à mort par tir à l’arc) du martyr saint Sébastien les bras liés derrière le dos percé de onze flèches par deux archers au costume médiéval. Dans son iconographie , il est représenté percé de trois flèches symbolisant les trois cataclysmes du Moyen Age (guerre, famine, épidémie). Deux anges posent la couronne de martyr sur la tête de Sébastien. Le panneau à droite en bas : Sainte Brigitte est presque totalement effacée. Au moment de la découverte des peintures, MOSSA la représente avec une crosse abbatiale et une épée. Le panneau à gauche en bas : Saint Roch "antipesteux" du XIVe siècle est représenté en pèlerin avec bâton et chapeau à large bord. Le panneau à droite au milieu : Sainte Hélène avec son manteau impérial et la Vrai croix.Sainte Hélène évitait les sécheresses trop rigoureuses. Le panneau à gauche au milieu : Saint Antoine de Padoue en bure franciscaine portant le lys et le crucifix, il tient un livre ouvert sur lequel on peut lire son nom.
L'ensemble est couronné d'un entablement de trois tableaux. A gauche la Vierge, au centre le Christ en croix et à droite l'ange de l'annonciation.
Chapelle de 1660 (date gravée sur une pierre du chaînage) située au nord du village.
Au titulaire principal Saint-Jean Baptiste s’ajoutent deux cultes secondaires Antoine de Padoue et Jacques le Majeur.
Desservies jusque vers 1920, la chapelle, un temps abandonnée, a été restaurée en 2006 par le groupe "J.A.J", de nombreux bénévoles et les frères charpentiers Maurice et Claude PAYAN. Inauguration de 23 septembre 2006.
Des restaurations avaient eu lieu en 1722et1824.
Chapelle située au lieu dit d'Estenc, quartier de Saint-Sauveur.
Édifiée en 1722/1723. Modifications en 1804 (?), restaurée en 1987.
Chapelle orientée nord/sud.
Toit couvert de bardeaux de mèlèze restauré en 1987.
Édifice à nef unique de deux travées et choeur en abside polygonale.
Située au lieu dit Estenc , en bordure de la D2202 au col de la Cayolle.
La chapelle la plus haute de la vallée, elle était à l’origine à l’emplacement de l’hôtel «le relais de la Cayolle». Lors de la construction de ce dernier, en 1947, la chapelle a été déplacée par Hector ANTONIAZZI et reconstruite dans des proportions moindres à l’emplacement actuel. La chapelle actuelle ressemble plutôt à un oratoire.
A l’extérieur restent visibles les inscriptions septembre 1555, inscriptions cassées et remontées à l’envers lors du « déplacement.
Petite nef rectangulaire sans abside, ni chœur, non orientée. Couvrement en charpente apparente. Couverture en bardeaux de mélèze.
Chapelle située au lieu dit d'Estenc, quartier de La Lavancia. Après l'incendie de la chapelle desservant le hameau, l'évêque lors de la visite pastorale de 1699, autorisa l'établissement d'un prêtre permanent investi des fonctions curiales. Pour apaiser les rivalités entre les principaux groupes d'habitations et pour une meilleure desserte de l'ensemble d'Estenc fut décidée la construction de deux édifices: la Chapelle Notre-Dame des Grâces au centre du plateau, la chapelle Saint-Sauveur près de son rebord inférieur. Le curé devait les utiliser six mois chacun. Ils furent construits en 1722/23 et un contrat fut établi entre les habitants et le desservant l'obligeant à remplir le rôle d'enseignant durant l'hiver, en 1723. La visite pastorale de 1785 accorde la prépondérance à Notre-Dame des Grâces; attitude logique puisqu'elle jouxte le cimetière et le presbytère[9] .
Édifice à nef unique de deux travées avec léger resserrement déterminant un chœur peu profond à chevet plat surélevé de trois marches. Couvrement en berceau plein cintre à pénétration non appareillé (plâtre sur armature de lattes de bois).
Couverture en bardeaux refaites 1980, puis remplacée par un toit en bac acier (2018) et clocheton ajouté en bois surmontant le pignon de la façade.
Le cimetière et l’ancien presbytère flanquaient l’édifice de l’est. Aujourd’hui seul le cimetière est encore présent.
Autre édifice religieux
Vestiges de la chapelle de Bourdoux, à l'est
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
642
582
613
654
-
675
-
572
-
483
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
479
454
436
412
401
406
396
375
359
371
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
403
304
268
233
234
201
142
141
103
122
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
121
127
125
128
121
128
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.