Un habitat fortifié dénommé La Croix est mentionné en 1262. Il comprenait une église, mentionnée en 1351 peut-être déjà un village. On voit quelques traces de ce château sur la pointe de l'éperon qui porte le village actuel, au nord-ouest.
"Castrum de Cruce" au XIIIe siècle. Fief des templiers puis des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, partagé avec une succession de coseigneurs ; revint au royaume de Sardaigne en 1760. Léouvé, hameau éparpillé dans un cirque de grès rouge (ancienne mine de cuivre).
Ses habitants sont les Crousencs. En langue niçoise (Georges Castellana), c'est La Crous et ses habitants lu Crouzenc.
L'apogée du village se situe dans les années 1860 avec l'exploitation des mines de cuivre de Léouvé (70 % de la production française). Le village, étape sur la route vers la vallée de l'Ubaye, comptait alors près de 500 habitants.
Héraldique
D'azur à la croix d'or, cantonnée de quatre croisettes du même[1].
Le corps principal de l'église date du XIe siècle. L'édifice comme de nombreuses églises a été modifiée plusieurs fois. Au XVIe siècle, elle est par exemple surélevée.
Église de style romano-gothique avec un clocher à double arceau.
Le chœur abrite trois tableaux peints du XVIe représentant saint Jean-Baptiste, saint Michel, sainte Catherine classés aux Monuments Historiques [2].
La chapelle Notre-Dame-du-Rosaire est située sur une place à l'arrivée dans le village. Elle a été édifiée au XVIIe siècle, elle possède un retable en stuc de 1608.
Pont permettant le passage sur la Roudoule pour accéder au village de Saint-Léger avant de redescendre sur le village de Daluis dans la vallée du Var. . Datant probablement du XIVe siècle, il présente un superbe arc plein cintre. De type pont en dos d’âne, il est appelé comme beaucoup de ponts médiévaux de ce type pont romain.
Le second pont édifié dans l’ordre chronologique (1842) est le pont de pierre qui permet au chemin muletier de franchir la Roudoule. Il est en amont du "pont romain" .
Le troisième, en amont du second est un pont suspendu qui franchit la gorge en dominant le fond de 90 mètres de hauteur. Connu sous le nom de pont de Saint-Léger, il date de 1889. Édifié à 666 mètres d’altitude, long de 34,6 mètres, il permet le passage des véhicules motorisés vers Saint-Léger. le pont est l'ouvrage du spécialiste des ponts métalliques Ferdinand ARNODIN (1845-1924)[4][5] .
Maison seigneuriale du Baron Joseph Gaspard CORPORANDY d'Auvare
Elle était la propriété des CORPORANDY, riches bourgeois de La Croix, dont Louis en 1705 achète le fief d'Auvare et donne la particule à la famille.
Batiment du XVIIe siècle, largement remaniée au XIXe siècle
Fontaine située à proximité de la chapelle Notre-Dame.
Fontaine voûtée, le bloc de distribution est constitué par un mur.Une partie du chaînage de la voûte est taillée dans le tuf, de nature plus tendre, que l’on retrouve en bordure de la Roudoule. Elle est alimentée par quatre tuyaux, deux pour l’abreuvoir et deux pour le lavoir.
Captage : à l’origine lieu dit les « maroun viei » puis sources haute et basse de l’Ubac du Mont et source du Croc.'
Réfection des bassins : Stéphane Roux, 29 septembre 1911 (gravé dans le béton); plus récemment de la voûte avec un béton teinté de l’ocre rouge des pélites du dôme de Barrot.
L’alimentation générale en eau du village date de 1956.
Source[6].
Vestige de l'usine de cuivre au hameau de Léouvé
Cheminée de la mine de cuivre de Cerisier à Léouvé J-P GALICHONCarte postale - Mine de Cerisier à Léouvé
Le 6 juin 1860, le Roi de Sardaigne Victor Emmanuel II signe l'acte instituant les concessions de l'ubac de Jourdan et du Cerisier en faveur de MM. Heneage, Thomas Thompson et Francfort. Très vite les efforts d'exploitation ne se portent que sur le gisement du Cerisier qui s'étend sur les communes d'Auvare et de La Croix-sur-Roudoule. En 1886, les activités de la mine sont arrêtées.