Très tôt, le site du Cannet a été occupé par les Romains qui s'installent, plantent des oliviers et baptisent l'endroit Olivetum. Le Cannet devient très vite une cité romaine, où les voyageurs s’arrêtent, en effet la voie Julia, qui relie Rome à Arles traverse le territoire actuel du Cannet, et la voie Julia est toujours présente dans le quartier du Haut Cannet.
Au XVe siècle, les moines de Lérins font venir des familles provenant du val d'Oneille en Italie pour défricher et mettre en culture les terres. En 1441, l'abbaye de Lérins concède à Sylvestre Calvy des terres cultivables au Cannet. 140 familles s'installent au Cannet entre 1441 et 1500 et certaines d'entre elles donneront leur nom aux quartiers de la ville : Les familles Dany, Ardisson, Calvy et autres Cavasse, Escarasse, Gallou, Gazan, Gourrin, Michel, Perrissol, Pissarel, Sardou, etc.
Sous l'Ancien Régime, la ville du Cannet était essentiellement centrée sur deux axes, le vieux Cannet actuel, et Rocheville. C'est dans le centre du vieux Cannet que se trouvait l'essentiel de la population. Ce centre était alors découpé en deux. Au sud, l'église Sainte-Catherine qui est la fondation même du sous quartier Sainte-Catherine, et au Nord, le sous quartier Saint-Sauveur. Le nord n'ayant pas d'église propre, les paroissiens ont décidé de construire l'église Sainte-Philomène, cette église est donc une propriété privée qui appartient à la paroisse. Quant à Rocheville, bien moins de personnes y vivaient, le quartier était animé par sa place, actuelle « place Foch », et par son église, qui est le plus grand édifice religieux cannettan: l'église Saint-Charles.
Le XIXe siècle a permis le développement de cette commune, mais ce n'est que dans la seconde moitié du XXe siècle que la ville a pris sa forme actuelle.
2005 Photo Jean-Pierre Galichon
Héraldique
D'azur à la palme d'or posée en barre, accompagnée de deux fleurs de lys d'argent, brisé en chef d'un lambel de gueules.
Ces armoiries rappellent celles de Cannes dont Le Cannet fut un hameau avant d'être érigé en communauté distincte par un arrêt du conseil du Roi du 9 août 1774.
Elles sont une "brisure" de celles de Cannes. La brisure a été faite par changement de couleurs (Palme et fleurs de Lys ont leur métal interverti) et par adjonction du lambel.
Histoire administrative
Département - 1801-1860 : Var --> 1860-2025 : Alpes-Maritimes
Arrondissement - 1801-2025 : Grasse
Canton - 1801-1820 : Antibes --> 1820-1957 : Cannes --> 1957-1982 : Le Cannet --> 1982-2015 : Le Cannet et Mougins --> 2015-2025 : Cannes-1 et Le Cannet
Église commencée le 1er octobre 1877 sous l’impulsion du curé BOVIS qui a réalisé un tour de France pour collecter les fonds nécessaires à la construction. Église ouverte au culte le 2 avril 1882 mais nommée comme église paroissiale en 1907 seulement. La rencontre de Jean Marie VIANNEY avec le curé BOVIS serait à l'origine de cet édifice.
Église de style néo-gothique édifiée sur un terrain fourni par les héritiers de Monsieur Saint Maseuil.
L'église a été consacrée le dimanche 17 décembre 2017 par l'évêque André MARCEAU.
Église terminée le 6 mars 1556. Elle marque le début de la discorde entre Cannes et le hameau du Cannet qui conduira le 9 août 1774 à la séparation en deux communes.
L'autonomie paroissiale a été obtenue en 1560.
La constitution de l’église laisse à penser que des ajouts ont été faits successivement autour de la chapelle primitive: nef côté sud, nef côté nord et un porche tardif (1854).
À l'intérieur, la voûte est décorée de toiles marouflées, pouvant dater du XVIIIe siècle. L'intérieur a fait l'objet d'une restauration en 2001.
Édifice inscrit aux Monuments historiques depuis 1926[1]
Édifice situé place maréchal FOCH dans le quartier de Rocheville.
Au début du XXe siècle un comité se constitue pour obtenir la construction d'un lieu de culte dans ce quartier situé à 3/4 d'heure de l'église paroissiale (Sainte Philomène).
Le 6 mai 1911, la première pierre de l'église Saint Charles des Carrières est posée et le 17 décembre son inauguration est réalisée.
Rapidement le lieu de culte se révèle trop petit et en 1940, l'abbé GALFRÉ prend l'initiative de son agrandissement sans procéder à la démolition de l'ancien. Compte tenu de la guerre l'église ne sera achevée qu'après les hostilités dans les années 50.
Les vitraux sont signés Gin BASSINOT - Nancy.
Chapelle construite au XVIe siècle (1557) par la volonté de Guillaume CALVY membre de l'une des familles fondatrices du Cannet. Chapelle dédiée à Notre-dame et à Saint-Crépin patron des cordonniers (profession de CALVY).
La Nef a été réalisé sur plan rectangulaire, porche ouvert sur l’extérieur. Le Narthex, baie en plein cintre sur des chapiteaux moulurés.
Cette chapelle est principalement utilisée pour la réalisation du culte Grec Orthodoxe.
Chapelle inscrite aux Monuments Historiques depuis 1941[2]
La date de construction de cet ancien clocher est inconnue (XVIIe ? XVIIIe ?).
Ancien beffroi du Cannet. Sa cloche sonnait à tout événement important : le tocsin annonçait les incendies, les appels aux armes .
Depuis 1989, cette chapelle a été restaurée. Théo TOBIASSE l'a décorée sur le thème : "La vie est une fête".
Le 19 Juin 1552, les Pénitents Blancs de l'ordre de Saint-Bernardin, qui projettent de bâtir une chapelle dédiée à saint Bernardin, reçoivent en donation un terrain jouxtant l'église Sainte-Catherine. La chapelle sera construite dans la seconde moitié du XVIe siècle.
Le clocher est une tour quadrangulaire de 18 mètres, Le campanile se termine par une coupole recouverte de tuiles vernissées.
Les deux chapelles Sainte-Catherine et Saint-Bernardin se confondent en un seul édifice avec deux clochers.
A la Révolution la chapelle devient le siège de la Société populaire des sans-culottes.
La chapelle est désaffectée définitivement en 1924. Elle est aujourd'hui un lieu d'expositions culturelles.
Hôtel de ville
Ancien hôtel ("l'Hôtel des Anges") construit en 1902 par l'architecte James WARNERY.
Bâtiment acquis par la commune en 1933 .
La Tour des Danys, aussi nommée Maison du Brigand, Maison des Brigands ou Tour des Brigands, est une maison dimière du XIIIe siècle[3]. ou du XVIe siècle[4] .
La tour de caractère défensive servait à fermer l'entrée de la ville au niveau de la rue de Cannes.
Cette tour fait l’objet d’une inscription au titre des Monumenst historiques depuis le 22 décembre 1941[5].
Repères géographiques
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 189
1 289
1 229
1 433
1 480
1 532
1 546
1 480
1 591
1 596
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 676
1 762
1 722
1 738
2 563
2 552
2 572
2 593
3 097
3 642
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
4 166
3 883
6 244
10 016
10 056
10 299
11 601
15 499
23 231
33 892
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
37 411
41 842
42 158
42 531
42 754
41 612
-
-
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-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Voir article(s) homonyme(s) : Canet (11), Canet (34), Canet-de-Salars (12), Canet-en-Roussillon (66), Cannet (32), Le Cannet (06) & Le Cannet-des-Maures (83)
France
Alpes-Maritimes
06-07 Cannes-1 
Histoire de la commune
Patrimoine bâti
J-P GALICHON 
Repères géographiques
Démographie
En photos
Notables
Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le monument aux morts ...
Ville de naissance ou de décès de
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références