500 avant JC peuplement celto-ligure des plateaux qui dominent le bassin de la Brague.
154 avant JC les Ligures se liguent pour attaquer les habitants d'Antipolis. Ils sont défaits par les légions romaines.
Ier - Vme siècle colonisation romaine qui laisse de nombreux vestiges.
On retrouve Biot dans les textes à partir du XIe siècle. Le premier de ces manuscrits est une charte de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille.Un autre texte, de l'abbaye de Lérins, nous apprend que celle-ci possédait à Clausonne, vers 1042, une chapelle vouée à Saint Félix.
XIme - XIIIme siècle Biot (Buzoto ou Bisoto) appartient à l'évêque d'Antibes et au Comte de Provence.
1248 partage de la seigneurie de Biot entre l'évêque de Grasse et les Templiers.
1387 Biot est détruit: peste noire et guerre des bandes qui se disputent l'héritage de la reine Jeanne ont eu raison de la population qui abandonne le village.
1470 le roi René fait venir à Biot une cinquantaine de familles originaires de la vallée d'Oneille (Ligurie). D'importants privilèges leurs sont accordés. Des descendants de ces familles sont encore représentés aujourd'hui.
1592 siège de Biot par les troupes du Duc de Savoie.
1790 Biot devient chef-lieu de canton: Vallauris et Sartoux y sont, très temporairement, rattachés. A cette époque, on compte environ 32 fabriques de poteries qui emploient près de 200 ouvriers.
Fait Divers
Il existe à Biot une place dénommée "Place de la Catastrophe", suite à l'effondrement de plusieurs maisons le 12 juin 1898. Ce fait divers tragique a considérablement ému la population, et son souvenir est encore bien présent dans l'esprit des habitants actuels.
Ci-dessus, le fait divers est relaté dans l'église de Biot de nos jours. Ci-dessous, la une du quotidien "Le Petit Niçois"
1 - De gueules à la croix de Malte pommetée d'argent.
Ce blason initial a été enregistré en 1696 à l’Armorial Général de France, sous le règne de Louis XIV.
2 - Blason actuel : De gueules à la croix de Malte pommetée d’or surmontée d’un agneau pascal d’argent, la tête contournée.
Blason de 1696
Blason sur un panneau
Histoire administrative
Département - 1801-1860 : Var --> 1860-2025 : Alpes-Maritimes
L'église de Biot , comme beaucoup d'édifices anciens est le résultat de reconstructions divers suite à des destructions partielles ou des besoins d'agrandissement.
L'église est construite sur un édifice roman (voir les piliers) construit avant 1155, avec des matériaux provenant en partie, comme souvent, de ruines romaines. Au début du XIIIe siècle, elle était vouée à Sainte Marie, puis à Sainte Marie Madeleine avant 1344. Elle a été partiellement détruite en 1387, puis reconstruite à partir de 1470, sur le plan rectangulaire du monument primitif, avec une nef centrale terminée par une abside, et deux bas-côtés, terminés par deux absidioles rondes. Les murailles et les piliers primitifs furent réutilisés.
Les travaux ne furent achevés qu'au début du XVIe siècle. La porte latérale date de 1506 , celle qui s'ouvre dans la tour façade du clocher date de 1536. La cloche de l'horloge date de 1565 , celles du clocher de 1660 et 1856. De 1995 à 1998, l'église a fait l'objet d'un restauration complète de la toiture et de ses façades. La restauration intérieure de l'église a durée 21 mois sur les années 2011 à 2013 et la réouverture de l'église a eu lieu le 23 juin.
La rénovation des enduits a conduit à la mise au jour de fresques murales jusqu’alors totalement inconnues. « Ces fresques étant fragmentaires, nous ne les avions même pas décelées lors de la campagne de sondages préalable aux travaux », note Pierre-Antoine Gatier, Architecte en Chef des Monuments Historiques[1]
Les fresques sont concentrées sur les murs et les voûtes du bas-côté nord et laissent deviner des personnages. Elles pourraient avoir été réalisées à la fin du XVe siècle et être attribuée à l’école des Primitifs niçois.
Dans le tympan de la porte d'entrée nous apercevons une statue de "Sainte-Madeleine" en terre cuite qui date du XIIe siècle.
Les deux Retables sont du XVIe siècle. Le retable "La Vierge au rosaire" est attribué à Louis Bréa. Le christ de Passion est daté du début du XVIesiècle. L'auteur est inconnu.
Classée aux M.H par arrêté du 5 décembre 1984 [2].
La chapelle Saint-Éloi était le lieu de culte des forgerons. A noter les ornements en fer forgé (fers à cheval, marteau, tenaille, truelle et feuilles de chêne qui orne la façade. Le toit est surmonté d'une croix aussi en fer forgé.
Chapelle Saint-Julien
Aperçu sur le rocher de la chapelle
Chapelle rurale mentionnée pour la première fois en 1638 et probablement édifiée au XVIe siècle puisqu'elle porte une plaque de l'année 1565.
Chapelle perchée sur un rocher, s'ouvrant au sud par un porche à trois arcades à piliers qui relient trois poutres de bois.
A noter l'abside octogonale .
En 1707, la chapelle fut pillée et profanée par la soldatesque, lors de la guerre de succession de l’Espagne. Après une période ou elle était délabrée, elle fut restaurée et fût à nouveau occupée par des ermites.
Actuellement la chapelle est une propriété privée.
La Chapelle datée de 1580 pendant les épidémies de peste. Elle est de style gothique tardif.
Située à la sortie de la commune sur la route de Valbonne.
Vendu comme bien du clergé à la révolution, la chapelle est acheté par lambert Geoffroy de Biot qui la revendi à Antoine CAVASSE sous le directoire. Elle fut ensuite cédé à la municipalité.
La chapelle Saint Roch a fait l’objet en 2017 d’une restauration en conservation de pierres, enduits, tuiles. Seuls les éléments trop altérés ou menaçants ont été remplacés.
L'intérieur a été restaurés à l’identique de l’état d’origine : renforcement des tirants, réfection de l’autel…
Ces travaux de restauration ont été inaugurés le 16 septembre 2017[3].
Chapelle inscrite aux M.H en 1949 [4].
Ancienne chapelle des Pénitents Blancs, puis hospice et actuellement Musée d'Histoire Locale. Clocher triangulaire recouvert de tuiles vernissées. La chapelle des Pénitents, vouée tout d'abord à Notre-Dame de la Miséricorde, fut placée en 1643 par Monseigneur GODEAU évêque de Grasse sous le vocable de Saint-Bernardin de Sienne. Démolie en 1935 pour élargir la place, il n’en subsiste que le clocher et une partie inférieure.
Chapelle rurale située au sud-est de la commune en bordure de la départementale 4 qui même à Antibes La Brague. Chapelle édifiée en 1687 par un habitant du village. Les pêcheurs de Biot qui se rendaient à l'embouchure de la Brague pouvaient prier à leur saint patron.
Chapelle située chemin de la Passerelle sur la rive gauche de la Brague.
Chapelle avec un porche et clocheton décalé . Construite ou consolidée en 1638 et souvent remaniée sur les fondations d'un monument funéraire de l'époque Gallo-romaine
Quelques mois avant sa mort, en 1955, Fernand Léger achète une villa, situé au pied du village de Biot sur un terrain horticole. C’est sur ce terrain que Nadia Léger, sa veuve, et Georges Bauquier, son proche collaborateur, décident de créer un musée. Le bâtiment a été conçu par l’architecte André Svetchine. Le projet de bâtiment intègre une immense mosaïque, initialement prévue par Fernand Léger pour la décoration du stade de Hanovre, mais jamais réalisée. En 1969, les fondateurs font don à l’Etat français du bâtiment, du terrain et d’une collection riche de plus de trois cents œuvres.
Le musée est classé au patrimoine du XXème siècle.
Roger CAPRON a fait la rencontre de Rheinod HARSCH en 1993, lors d’une exposition à Vallauris. Le céramiste fait part à son ami de son vœu d’exécuter ses sculptures à grande échelle, malgré les contraintes matérielles que cela représente. Harsch contacte alors ingénieurs et spécialistes, qui trouvent le moyen d’agrandir avec une parfaite précision les sculptures de Capron moulées en Béton [5].
DURBEC Jacques, né le 31/03/1838 à Biot, décédé après 05/1888, cultivateur en Algérie. Filiation non établie.
Il épouse à Noisy-les-Bains (Aïn-Nouissy, Mostaganem, Oran) le 15/05/1866, Catherine Marguerite VIGOT, née le 28/11/1841 à Lucey (Meurthe-et-Moselle).
Ils auront au moins une fille :
- Rose DURBEC, née le 08/08/1870 à Saint-Denis-du-Sig (Oran), qui épouse à Perrégaux (Oran), le 28/05/1888, Alphonse Emile WOHRLY, né le 02/10/1861 à Aboukir (Oran), employé, demeurant (05/1888) à Perrégaux. Ils auront cinq enfants. Voir fiche :
TESTORIS Françoise Euphrosine, née le 06/09/1840 à Biot, décédée après 1884 en Algérie, fille de Pierre Joseph (+ ap. 09/1884), jardinier à Philippeville (Constantine), et de Anna DEVAYE (+ 04/05/1880 Philippeville).
Elle épouse :
1° avant 1871, Joseph ESCUDIE, + 06/06/1871 à Philippeville.
2° le 06/09/1884 à Philippeville, Ignace KURTZ, né le 05/06/1834 à Wittisheim (Bas-Rhin), gardien du phare du Cap-de-Fer à Skikda (Philippeville), fils de Blaise (o ca. 1779, + ap. 06/1834) cultivateur à Wittisheim, et de Barbe HILZ (o ca. 1792, + ap. 06/1834). Pas de postérité établie à ce jour.