06004 - Antibes
Antibes | |
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![]() Blason d'Antibes Juan-les-Pins | |
Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Arrondissement | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]() ![]() ![]() ![]() Anciens cantons : |
Code INSEE | 06004 |
Code postal | 06160 et 06600 |
Population | 72 915 habitants (2018) |
Nom des habitants | Antibois, Antiboises
Antipolitains, Antipolitaines |
Superficie | 2 648 hectares |
Densité | 2753.59 hab./km² |
Altitude | Mini : 0 m |
Point culminant | 163 m |
Coordonnées géographiques |
43.580834° / 7.123889° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
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Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Bref historique
L'histoire d'Antibes (appelé aussi Antibes Juan-les-Pins) remonte à environs 2 400 ans.
Antibes aurait été fondée au Ve siècle av. J.-C. par des Phocéens. Mais c'est vers 148 avant J.-C. qu'on trouve la mention Antipolis. Ce nom pourrait se traduire par « ville d'en face » ou « contre-ville » (sous-entendu de Nice), affirmation que la géographie de la côte rend sujette à caution et affirmation complètement erronée dans la mesure où Nikaia a été fondée après Antipolis.
Antipolis pourrait signifier « ville d'en face » (sous entendu de la Corse), les Grecs ayant emprunté la voie maritime passant par la Corse.
Antibes fut durant plusieurs siècles une des colonies dont les phocéens couvrirent la méditerranée. Pour se protéger contre les Oxybiens et les Décéates établis dans l'Estérel, Antibes dut demander la protection de Rome. Antibes devient Antiboul avec l'arrivée des romains, la ville fut un des lieux privilégiés de commerce et de passage du Bassin Méditerranéen.
Après l'Empire, Antibes connaîtra les invasions des Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths et enfin les Francs. Antibes connut ainsi des siècles de guerre. La cité fut saccagée par les lombards à la fin du VIe siècle.
C'est Pépin le Bref, roi des Francs qui après la guerre de 755 contre les Lombards donna la seigneurie d'Antibes à Nicholas GRIMALDI pour l'aide que ce dernier lui avait apporté. Les GRIMALDI (nobles de Gênes) restèrent seigneurs d'Antibes jusqu'en 966, date à laquelle la cité fut érigée en baronnie au bénéfice des évêques de cette ville.
Devenue cité féodale, Antibes voit au XIe siècle de lourds navires s'élancer de son port vers la terre sainte avec dans leurs voiles le pavillon bleu à croix blanche qui est à l'origine des armes de la ville.
Antibes fut siège d'un évêché depuis le IVe siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse.
La ville d'Antibes fut remise en 1383 par le pape d'Avignon (Grand Schisme) aux GRIMALDI de Cagnes. Famille génoise alliée des Angevins et qui était de ce fait massivement présente en Provence orientale. Parmi ceux-ci, Luc et Marc GRIMALDI, fils d'Antoine, avait avancé des fonds au pape d'Avignon qui ne put ensuite rembourser sa dette. Par conséquent, les frères GRIMALDI reçurent le fief d'Antibes - le plus beau port de la région - et y firent souche en 1384.
La guerre de Cent Ans amorce le début de la vocation militaire de la cité. La tour Saint-Laurent, bastionnée sous Henri III, deviendra le Fort Carré. Durant les rivalités entre Francois Ier et Charles Quint, les efforts de fortifications prirent de l'ampleur et furent poursuivis jusqu'à la fin du règne d'Henri IV. Ce dernier avait racheté la ville en 1608 aux GRIMALDI d'Antibes, qui s'installèrent alors au château de Cagnes-sur-Mer jusqu'à la Révolution française. Cette branche est aujourd'hui éteinte, cependant un rameau collatéral, les GRIMALDI de Puget, leur survit. La place forte sera inachevée jusqu'en 1710 où le marquis de VAUBAN termine les remparts et les fortifications emmurant totalement la ville ainsi que le Fort dominant l'anse Saint-Roch.
En 1707, pendant la guerre de Succession d'Espagne, nouvelle invasion de la Provence par le duc de Savoie et le prince Eugène. Mais la cité fut négligée.
En 1746 et 1747 pendant la guerre de Succession d'Autriche, les Anglais et les Austro-Sardes assiégèrent Antibes. Une brèche fut ouverte dans les remparts pour permettre l'arrivée du maréchal de Belle-Isle, lequel força l'ennemi à se retirer.
En 1894, la ville se développe de l’intérieur des terres et commence le démantèlement de ses remparts. La station balnéaire de Juan-les-Pins est créée en 1882.
La ville ne cesse de croître après la Première Guerre mondiale. Très appréciée d’artistes comme Jacques PRÉVERT, Jacques AUDIBERTI, Graham GREENE, Pablo PICASSO ou Claude MONET.
Héraldique
« D'azur, à une croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lis d'or, au lambel à trois pendants de gueules, brochant sur la croix, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or. »
La bannière Fidei servandae exemplum 1815 donné par Louis XVIII en 1817 à la ville pour avoir refusé le débarquement sur ses plages de Napoléon BONAPARTE à son retour de l'île d'Elbe en mars 1815.
Histoire administrative
- Département - 1801-1860 : Var, 1860-2023 : Alpes-Maritimes
- Arrondissement - 1801-2023 : Grasse
- Canton - 1801-1973 : Antibes, 1973-1985 : Antibes-Sud et Antibes-Nord, 1985-2015 : Antibes-Centre, Antibes-Biot et Vallauris-Antibes-Ouest, 2015-2023 : Antibes-1, Antibes-2, Antibes-3 et Valbonne
- Commune - 1801-2023 : Antibes
Résumé chronologique :
- 1801-.... : Cton de , Arrt. de , Dép. de
- Antibes faisait partie du département du Var, jusqu'en 1860 où la ville a été détachée du département du Var pour former, avec le comté de Nice (cédé à la France par le roi de Sardaigne au cours de l'unification italienne), le département des Alpes-Maritimes : ceci explique pourquoi le département du Var est le seul département français portant le nom d'un cours d'eau qui ne le traverse pas.
Repères géographiques
- Antibes est située au bord de la Méditerranée, à 205 km à l'est de Marseille (chef-lieu de région), 23 km au sud-ouest de Nice (chef-lieu de département), 15 km au sud-est de Grasse (chef-lieu d'arrondissement) et environ 10 km à l'est de Cannes.
Patrimoine bâti
Stèle funéraire de l'enfant Septentrion
Comme la plupart des villes romaines, Antipolis possédait des bâtiments de spectacles et divertissements.
Un théâtre romain est attesté par la stèle funéraire de l'enfant Septentrion.
L'inscription indique, qu'il dansa et fut très apprécié sur la scène du théâtre d'Antipolis.
Le château Grimaldi ou Musée Picasso
Ce castrum romain fut la demeure du seigneur Évêque jusqu'en 1244, puis maison du gouverneur de la ville.
Luc et Marc de GRIMALDI, capitaines d’arbalétriers au service de la reine Jeanne, reçoivent en fief le domaine par acte du 27 mai 1383. Le château devint ainsi la résidence de la famille monégasque à partir de 1385 et le resta jusqu'en 1608 ou Henri IV et SULLY rachètent à Alexandre de GRIMALDI le château, la seigneurie, les terres, la ville et le port d’Antibes au profit de la couronne de France.
Pendant la Première Guerre mondiale, il sert de dépôt de troupes.
Vers 1925, le château Grimaldi est abandonné par l'État. Le peintre Pablo PICASSO songe alors à l'acheter.
En 1925, le château est racheté à l'État pour y établir un Musée d'Histoire locale.
En 1946, Pablo PICASSO qui réside à Vallauris suit la proposition du conservateur du musée qui met à disposition de l'artiste une partie du château comme atelier. L'artiste exécutera de nombreuses œuvres durant son séjour de deux mois.
À son départ, l'artiste laissera en dépôt divers peintures et dessins qui permettrons l'ouverture en 1947 d'une salle dédiée à l'artiste.
Classement au MH par décret du 29 avril 1928[1].
Site en ligne : Histoire du Musée Picasso (site mairie)
Tour Sarrasine
La construction remonte aux XIe et début du XIIe siècle, c'est l'une des deux tours d'Antibes, celle de la cathédrale (ci-contre) abrite les cloches de cette dernière.
L'aménagement en clocher de la tour sarrasine date du XVIIIe siècle.
Porte de l'Orme
La porte de l'Orme appartient aux remparts du Moyen-Age qui protégeaient la ville avant l'édification de la seconde enceinte. Les bases des deux tours sont romaines et la porte d'origine a été rétrécis pour une meilleur défense. L'enceinte médiévale comporte six tours. La construction de l'hôtel de ville en 1828 entraîna la disparition de la porte Blanchard.
Église de l'Immaculée Conception ou ancienne cathédrale
Ancienne cathédrale des évêques d'Antibes jusqu'à leur départ pour Grasse en 1244.
La cathédrale actuelle avec trois nefs date de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècle. Le plan de la cathédrale romane est similaire aux églises de l'ordre de Chalais, et en particulier celle de Valbonne. Comme de nombreuses églises, elle a évolué au fil des siècles en fonction des besoins, des modes de l'époque ou des destructions liées aux guerres. La construction des quatre travées de la nef, des bas-côtés et de la façade actuels date du XVIIIe siècle. La façade a été modifiée grâce au colonel GAZAN en 1867.
Le retable "La vierge du Rosaire" réalisé en 1515 est attribué au peintre niçois Ludovic BRÉA (né vers 1450, décédé en 1523) par le dessin des plis du manteau de l'empereur. Retable classé aux Monuments Historiques [2]
Tableau de grande dimension 2,5 m par 2,2 m réalisé sur des panneaux de bois.
La panneau principal représente la Vierge du Rosaire tenant l'Enfant Jésus sur son bras droit.
La chaire à prêcher en chêne doré du début du XIXe siècle. L'abat-voix est surmonté de l'ange du jugement dernier. Sur les quatre panneaux de la cuve sont sculptés les quatre évangélistes. Une restauration de la chaire a été achevée en 2001. Classée aux Monuments Historiques [3].
L'orgue date de 1860.
Les fonts baptismaux de forme ovoïde réalisé en marbre avec un couvercle en bronze est daté de 1722 et les grilles en fer forgées sont du XIXe siècle. L'ensemble est classé aux Monuments Historiques [4].
Porte de la cathédrale sculptée par Joseph DOLLE vers 1710. Chaque vantail évoque les patrons de la ville : saint Roch et saint Sébastien.
Site en ligne : Pour en connaître les principales dates ...
Autres édifices religieux
Article détaillé : Autres édifices religieux d'Antibes
Le Fort Carré
Il fut construit au milieu du XVIe siècle sous Henri II et développé fin XVIIe siècle sous Louis XIV par VAUBAN. Classé au titre des monuments historiques depuis 1906[5].
Site en ligne : Histoire du Fort Carré (site mairie)
Le phare de la Garoupe
Phare dominant le cap à 78 m d'altitude.
La construction du premier phare fut réalisée en 1837, c'était une tour ronde en maçonnerie avec un soubassement de 24 m de hauteur. Le phare fut allumé le 1er juillet 1837 par une lampe à pétrole.
La tour a été détruite partiellement le 11 août 1944 par les allemands lors de leur départ. Sa reconstruction a été réalisée sur le même soubassement rénové en 1948 dans le style des tours sarrasines, c'est à dire carrée.
Pour accéder à la lanterne il faut gravir 116 marches. Le sommet du phare s'élève à 103,70 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Son intensité lumineuse a une portée de près de 60 km en mer et près de 100 km pour l'aviation civile. Il est encore équipé de son optique d’origine avec une lentille de Fresnel. Ce système qui pèse près de 2,5 tonnes, peut être orienté manuellement sans effort grâce à un système composé d'un petit moteur électrique, et d’un bain de 60 litres de mercure. <bt>
Après avoir été propriété du conservatoire du littoral, il est devenu propriété de la commune.
Inscrit à l'inventaire des phares depuis 2003[6].
Colonne commémorative de la ville d'Antibes
C'est en reconnaissance à Louis XVIII que la ville d'Antibes avait souhaité ériger cette colonne commémorative, en marbre blanc de Carrare.
Sur sont fût est gravé :
« En août et septembre 1815, la place d'Antibes étant entourée de troupes étrangères, les habitants quoique abandonnés à eux-mêmes et sans le concours d'aucune garnison, jugèrent de la défense jusqu'à la dernière extrémité. Leur patriotisme et leur courage sauvèrent cette ville de la honte d'une occupation. ».
À Louis XVIII le désiré :
Père de la patrie rendu 2 fois aux vœux des Français ANTIBES toujours fidèle qui étant mise au rang des « Bonnes villes » a consacré ce monument à la reconnaissance.
La colonne a été érigée le 31 mai 1818.
Son excellence M. Henri LAINE, ministre de l'intérieur,
Son excellence le Maréchal Marquis GOUVION de SAINT-CY, pair de France, ministre de la guerre,
J.B. SIMEON, Préfet du département,
M. Jean-François TOURRE , maire de la ville.
Le 1er mars 1815, Napoléon BONAPARTE de retour de l'Ile d'Elbe, débarque à Golfe Juan, les portes de la ville d'Antibes restent closes et celle ci se rallie aux Bourbon. Le 20 mars 1816, Louis XVIII élèvera la ville au rang des bonnes villes du royaume, après avoir aidé, sur ses deniers personnels, la ville à se réparer.
Site en ligne : Histoire de la colonne commémorative
Bastion Saint-André
Situé à l'extrémité sud des remparts, c'est le dernier survivant, avec le fort-Carré des ouvrages militaires ayant accueilli les troupes françaises à partir du XVIIe siècle.
Sur les plans de VAUBAN, le bastion était le point le plus enchâssé dans la mer.
Le bastion a été successivement :
La boulangerie, avec un four à pain construit dans l'épaisseur du mur, la terrasse recueillait l'eau de pluie dans une citerne creusée sous le bâtiment,
puis le bastion est devenu « école de pointage »,
puis entrepôt et écurie,
puis dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale pour les occupants.
Villa El Djézaïr
Villa construite entre 1921 et 1922 pour monsieur et madame Camille CHRÉTIEN par l'architecte cannois Ernest TRUCH. La villa surprend par son architecture néo-mauresque qui n'est plus à la mode au moment où elle est construite. Son propriétaire l'a nommée El Djézaïr (nom arabe de l'Algérie) en souvenir de ses séjours dans ce pays.
Le médecin Suisse de Zurich monsieur HÉRY, achète la villa en 1936, il fait ajouter une aile sur côté est. Aujourd'hui, la villa située 1, boulevard Charles-Guillaumont à Juan-les-Pins est coincée entre la voie ferrée et la route de bord de mer ouverte après 1945.
La villa a été inscrite au titre des monuments historiques le 1er septembre 1999[7].
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 4 135 | 5 270 | 4 792 | 5 095 | 5 565 | 5 939 | 5 615 | 5 976 | 6 163 | 6 657 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 6 829 | 6 064 | 6 843 | 6 752 | 5 923 | 6 461 | 7 401 | 9 329 | 10 947 | 11 753 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 12 198 | 12 768 | 20 456 | 26 071 | 25 014 | 23 574 | 27 064 | 35 439 | 47 547 | 55 960 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 62 859 | 70 005 | 72 412 | 75 820 | 75 176 | 73 798 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
En photos
Galerie de photographies
Galerie de cartes postales
Article détaillé : Consulter la page consacrée aux cartes postales ...
Dans la peinture
Nota: Claude MONET a peint 39 toiles à Antibes quand il y a posé son chevalet durant quelques mois en 1888. À Monaco, le Grimaldi Forum lui consacre cet été 2023 une grande exposition "Monet en pleine lumière", où six de ses toiles antiboises sont montrées ensemble pour la première fois [8].
Divers
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Lombard de ROQUEFORT | 1789 - 1790 | |
Esprit REILLE | 1790 - 1792 | |
Michel EMOND | 1792 - 1794 | |
Guillaume LAMARRE | 1794 - 1796 | |
Jean-Louis PLAUCHER | 1796 - 1797 | |
Henri GUIDE | 1797 - 1800 | |
Jacques VENTRIN | 1800 - 1809 | |
Maurice de BARQUIER | 1809 - 1815 | |
Jean TOURRE | 1815 - 1822 | |
Pierre GLANJAUD | 1822 - 1829 | |
Jean-Baptiste ROSTAND | 1830 - 1865 | |
Nicolas ARMAND | 1865 - 1870 | |
Félix REIBAUD | 1870 - 1878 | |
Frédéric Louis GAZAN | 1878 - 1878 | |
Frédéric ISNARD | 1878 - 1878 | |
Edouard OLIVIER | 1878 - 1882 | |
Claude VIDAL | 1882 - 1884 | |
Robert SOLEAU | 1884 - 1901 | |
Gustave CHANCEL | 1901 - 1914 | |
Georges POIRAULT | 1914 - 1914 | |
Baptistin ARDISSON | 1914 - 1925 | |
Charles GUILLAUMONT | 1925 - 1929 | |
Aimé BOURREAU | 1929 - 1935 | |
Jules GREC | 1935 - 1944 | |
Emile OLIVIER | 1944 - 1945 | |
Jean PASTOUR | 1945 - 1948 | |
Charles GUILLAUMONT | 1948 - 1950 | |
Henri RAMBAUD | 1950 - 1953 | |
Marc PUGNAIRE | 1953 - 1959 | |
Pierre DELMAS | 1959 - 1971 | |
Pierre MERLI | 1971 - 1995 | Né le 6 février 1920 à Arezzo (Toscane) et décédé le 2 novembre 2002 à Antibes - Député (1988-1997) [9], sénateur (1980-1988)[10] - Commandeur de la Légion d'Honneur - Médaille de la Résistance - Médaille de "Juste parmi les Nations" [11] |
Jean LEONETTI | 1995 - (2026) | Médecin cardiologue, député (1997-) - Réélu en 2001 ; 2008 ; 2014 ; 2020. |
Cf. : MairesGenWeb
Liste des maires élus
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Les curés
Au début du XXe siècle, Antibes ne comptait qu'une paroisse, celle dite de la cathédrale.
Curés de la cathédrale
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
Jean Geoffroy du ROURET | - 1835 | Curé en 1811 et 1822 - (1749-1835). |
Jean Baptiste Philémon TOCHOU | 1835 - | Ex curé de Saint-Tropez[12] |
- | - | |
Jean Baptiste François GUES | 1868 - | Ex curé de Salernes[13] |
Philippe GIRAUD | - Mai 1887 | Nomination comme vicaire général [14] |
Jean-Baptiste Marius André VENTRE | 1887 - 1919 | Source[15] |
Alexandre GIRAUD | 1919 - 1930 | Nomination vicaire général du diocèse. |
André CAUVIN | 1930 - 1933 | |
Henri DELOR | 1933 - 1953 | Chanoine honoraire en 1936 - Démission pour raison de santé. |
Léon BOREZEE | 1953 - 1963 | |
Denis GHIRALDI | 1963 - 1968 | Nommé vicaire épiscopal. |
Félix BELCKX | 1968 - ? | |
? | - | |
Pierre CARASSOU-MAILLAN | 1986 - ? | Ancien curé Saint-Joseph d'Azurville. |
- | - |
Les évêques
Article détaillé : Les évêques d'Antibes
Les titulaires de la Légion d'honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
- | - | - | ||
- | - | - | ||
- | - | - |
CF. : Voir les 170 fiches (en renseignant simplement le lieu de naissance)
Ville de naissance ou de décès de
Naissances :
- Sandrine ALEXI, actrice née le 4 janvier 1966
- Jacques AUDIBERTI, écrivain dramaturge, né le 25 mars 1899, décédé le 10 juillet 1965 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
- Christophe GANS, réalisateur producteur scénariste né le 11 mars 1960
Décès :
- José Cabrero ARNAL, dessinateur, "père" de Pif le chien, né à Barcelone (Espagne) le 6 septembre 1989, décédé le 7 septembre 1982
- Claude AUTANT-LARA, réalisateur, né à Luzarches (Val-d'Oise) le 5 août 1903, décédé le 5 février 2000
- Guy BRETON, écrivain, journaliste, historien, né à Gien (Loiret) le 6 avril 1919, décédé le 21 octobre 2008
- Jean Étienne VACHIER dit CHAMPIONNET, général de division, né à la paroisse Saint-Jean à Valence le 13 avril 1762. Général en chef de l'armée d'Italie (prise de Naples), décédé du typhus le 9 janvier 1800.
- Paul Louis-Toussaint HÉROULT, physicien né à Thury-Harcourt (Calvados) le 10 avril 1863, décédé le 9 mai 1914
- Nicolas de STAEL, né le 5 janvier 1914 à Saint-Pétersbourg (Russie), décédé le 16 mars 1955, peintre. Il a passé les dix dernières années de sa vie à Antibes.
- Gérard Marcel TISSERAND, chanteur classique connu sous le nom de Gérard SOUZAY, né à Angers (Maine-et-Loire) le 8 décembre 1918, décédé le 17 août 2004
Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le monument aux morts ...
Morts en déportation
Article détaillé : Consulter la liste ...
Émigration
Émigration en Algérie
Marie Joséphine GASPAR, née le 03/03/1853 à Antibes, décédée en Algérie, fille de Félix (+ ap. 11/1871), maçon à Aïn-Sultan (Blida, Alger), et de Marie JAUME (+ ap. 11/1871).
Elle épouse à Aïn-Sultan, le 14/11/1871, Joseph Sébastien ZIMMERMANN, né le 18/01/1844 à Ballersdorf (Haut-Rhin), décédé après 1871, cultivateur à Affreville (Blida, Alger), fils de Joseph (+ ap. 11/1871), journalier (1871) à Aïn-Sultan, et de Anne SCHWOB (+ ap. 11/1871).
Pas de postérité établie à l'heure actuelle.
Marie Joséphine avait un frère : Antoine GASPAR, cultivateur (1871) à Aïn-Sultan.
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1793-1938)
- Recensements (1911-1911)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- Décès (1660-1661)
- Naissances (1647-1650)
- Naissances (1938-1938)
- Naissances (1564-1566)
- Mariages & Décès (1913-1913)
- Décès (1938-1938)
- Naissances & Mariages & Décès (1737-1745)
- Naissances & Mariages & Décès (1904-1904)
- Décès (1662-1662)
- Naissances & Mariages & Décès (1863-1872)
- Naissances & Mariages & Décès (1677-1679)
- Mariages & Décès (1916-1916)
- Naissances & Mariages & Décès (1761-1771)
- Naissances & Mariages & Décès (1923-1932)
- Naissances & Mariages & Décès (1743-1746)
- Naissances & Mariages & Décès (1775-1779)
- Décès (1934-1934)
- Mariages & Décès (1921-1921)
- Mariages & Décès (1922-1922)
- Naissances & Mariages & Décès (1847-1850)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | 8 h 30 - 12 h | - | - |
Après-midi | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | - | - |
Hôtel de ville |
Adresse : 39, cours Massena - BP 2205 - 06606 ANTIBES
Tél : 04 92 90 50 00 - Fax : 04 92 90 50 01 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : 43.580834° / 7.123889° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Mairie & L'annuaire Service Public (Février 2018) |
Associations d'histoire locale
Dépouillements des registres paroissiaux
Bibliographie
Histoire d'Antibes
Antibes Juan-les-Pins de A à Z
- La France : Histoire et géographie économiques. Tome 1, de Maurice Vitrac (publié vers 1915).
- Le sanctuaire de la Garoupe, de Robert MAIRE, Gismondi éditeur.
- Chronique illustrée d'Antibes – Juan-les-Pins, par C. MEUNIER-DELORMEAU, 1986.
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Archives municipales d'Antibes
- Cimetières d'Antibes Juan-les-Pins
- Édifices religieux d'Antibes
- Carré militaire de Rabiac
- Festival Coul’heures d'Automne
Liens utiles (externes)
Page locale
- Site officiel de la commune
- Histoire du Cap d'Antibes
- Cartes postales d'Antibes au début du XXe siècle
- Histoire de la Garoupe
Page sur site généraux :
Notes et références
- ↑ Fiche Mérimée - Château Grimaldi ou Musée Picasso
- ↑ Base Palissy - Retable de Bréa
- ↑ Base Palissy - Chaire l'ancienne cathédrale
- ↑ Base Palissy - Fonts Baptismaux
- ↑ Fiche Mérimée - Le Fort Carré
- ↑ Fiche Mérimée - Phare de la Garoupe
- ↑ Fiche Mérimée - Villa El Djézaïr
- ↑ Nice Matin
- ↑ Assemblée Nationale
- ↑ Le sénat
- ↑ Nice Matin
- ↑ Archives
- ↑ Archives
- ↑ Le chapitre du diocèse de Fréjus
- ↑ Archives
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