02327 - Foreste
Foreste | |
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Croix de guerre 1914-1918 | |
Informations | |
Pays | France |
Département | Aisne |
Métropole | - |
Canton | 02-13 Saint-Quentin-1
02-33 Vermand (Ancien canton) |
Code INSEE | 02327 |
Code postal | 02590 |
Population | 164 habitants (2018) |
Nom des habitants | |
Superficie | 494 hectares |
Densité | 33.2 hab./km² |
Altitude | Mini : 63 m |
Point culminant | 91 m |
Coordonnées géographiques |
49.808888° / 3.098611° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Entre 1600 et 1843, la commune est nommée Herouel ou Hérouël.
Hameaux et écarts : Auroir.
Anciennes dénominations : Hérouel, Iéruès en 1160, Herouez ou Héroouée
HÉROUEL, IÉRUÈS en 1160, HEROUEZ ou HEROUÉE, aujourd'hui FORESTE. — Village de l'ancien Vermandois, bâti à la jonction de deux ruisseaux, à 56 km au Nord-Ouest de Laon et 16 km au Sud-Ouest de St-Quentin, autrefois de la généralité d'Amiens, des bailliage, élection et diocèse de St-Quentin, diocèse de Noyon.
Patron : saint Quentin.
Population : en 1698 : 116 h
Auroir
AUROIR, OROER en ll35 ; Oratorium villula en 901, Oratorium, Oratorii.
Village de l'ancien Vermandois, situé sur le bord d'un ruisseau, à 56 km au Nord-0uest de Laon et 16 km au Sud-Ouest de St-Quentin, autrefois de l'intendance d'Amiens, des bailliage et élection de St-Quentin, du diocèse de Noyon.
Patron : saint Médard.
Population : en 1698, sans Aubigny , 40 h. ; 1760 : 53 feux .
Dépendances en 1864 : Aubigny, la Guinguette (hameaux).
Le village d'Auroir portait primitivement un autre nom ; mais ayant été donné vers l'année 900 par un chevalier nommé Hubert, au chapitre de Noyon, sous la condition que les chanoines réciteraient perpétuellement des prières pour le salut de son âme, ce village prit dès lors, en mémoire de cette donation, le nom d'Auroir, du mot latin orare, prier. D'un autre côté, une charte de 1249, dont nous donnons ci-dessous le curieux texte, constate qu'un certain Jean de Pontruet vendit cette année à l'abbaye de St-Éloi la seigneurie d'Auroir avec ses dépendances pour le prix de 170 liv. par. Il devint dès lors bien difficile de comprendre comment St-Éloi a pu acheter en 1249 une propriété qui, selon Colliette, lui appartenait depuis plus de trois siècles. — Ce village ne parait pas d'ailleurs avoir eu des seigneurs laïques.
Vente de la terre d'Auroir à l'abbaye de St-Éloi de Noyon
Héraldique
- D'argent à trois arbres coupés de sinople ; au chef d'azur chargé de trois étoiles de six rais d'argent [1]
- Article détaillé : Voir la page du blason de Foreste ...
Histoire Administrative
- Département - 1801-2024 : Aisne
- Arrondissement - 1801-2024 : Saint-Quentin
- Canton - 1801-2015 : Vermand, 2015-2024 : Saint-Quentin-1
- Commune - 1801-1843 : (Herouel) Herouël, 1843-2024 : Foreste
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
- Foreste absorbe Auroir en 1843 qui avait fusionné avec Aubigny aux Kaisnes en 1790.
Patrimoine bâti
La ligne de chemin de fer Ham à Saint-Quentin
La section Ham - Francilly-Dallon (ligne de Ham à Saint-Quentin, voir Francilly-Dallon - Saint-Quentin) faisait partie du réseau secondaire du nord de la France. Elle a été établie à voie unique, non electrifiée. Déclarée d'utilité publique en 1906 et concédée aux CDA (Chemins de fer Départementaux de l'Aisne), elle a été ouverte en trois étapes : le 1er juillet 1910 de Francilly-Dallon à Douchy, le 1er décembre suivant de Douchy à Villers-Aubigny et le 5 mars 1912 de Villers-Aubigny à Ham. Elle a été fermée au trafic voyageurs le 14 février 1955 ; la section Ham - Villers-Aubigny a été déclassée et déposée dès la fin des années 50 (fermée à tous trafics dès le 14 février 1955). La section Villers-Aubigny - Francilly-Dallon a été utilisée, surtout pour le fret agricole, jusqu'à son déclassement le 11 février 1993 ; la section Villers-Aubigny-Foreste a été déposée vers 1985 et le dernier tronçon est aujourd'hui déposé.
La ligne quittait Ham vers le nord et traversait la Somme sur un pont détruit au cours des deux guerres mondiales. Elle traversait ensuite le plateau du Vermandois, desservant de petites localités à vocation agricole ou agro-alimentaire (sucreries, râperies). Elle rejoignait à Francilly-Dallon la ligne secondaire Roisel - Saint-Quentin.
Foreste possédait une gare, aujourd'hui maison d'habitation mais il reste tout le décorum même le petit château d'eau, à quelques pas de cette ancienne gare sont apparues après débroussaillage des rails dans leur jus, témoins oubliés d'une activité pas aussi lointaine que ça.
Source : Site de M. Pichon
Église Saint-Quentin
Repères géographiques
- Foreste fait partie de la communauté de communes du vermandois.
Démographie
le pic maximal
le pic minimal
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | 150 | 144 | 162 | 173 | 242 | 304 | 270 | 358 | 361 | 390 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 402 | 335 | 369 | 409 | 419 | 384 | 374 | 363 | 359 | 310 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 304 | 280 | 232 | 196 | 184 | 209 | 240 | 175 | 170 | 163 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 199 | 165 | 143 | 175 | 180 | 169 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.
En photos
Auroir
-
La chapelle du château -
Le château -
Une tour de l'enceinte du château style, post Première Guerre mondiale, peut être un ancien transformateur -
Le calvaire
Foreste
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Sépulture imposante des Fouquier d'Herouel -
Blason de la sépulture Fouquier d'Herouel -
Prés de la sépulture des seigneurs du pays une petite tombe d'un patronyme mondialement connu -
Carte Cassini 1750
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Hugues PAVIE | 2001 - 2020 | |
Jean-Baptiste FOUQUIER-d'HÉROUËL | 2020 - (2026) | |
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Cf. : MairesGenWeb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les titulaires de la Légion d'honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
Charles Louis FEUILLETTE | 16/04/1856 | - | Dossier sur le site Leonore | |
Antoine Eloi Jean Baptiste FOUQUIER D'HEROUEL | 30/03/1784 | 17/06/1852 | Dossier sur le site Leonore | |
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Autres personnalités
Antoine Quentin Fouquier est né le 12 juin 1746 à Hérouel (Aisne), entre Saint-Quentin et Ham (après s’être appelée ainsi jusqu’en 1843, Hérouel est devenue la commune de Foreste). Il est le cadet d’une nombreuse famille de petite noblesse picarde, apparentée à celle de Camille Desmoulins, et qui possède quelques terres, dont celle de Tinville, dont il hérite du nom : Fouquier de Tinville, plus communément Fouquier-Tinville. Après avoir fait ses études au collège de Noyon, il devient, en 1765, clerc d’un procureur au Châtelet, dont il achète la charge le 28 janvier 1774, devenant ainsi procureur postulant au Châtelet et siège présidial de Paris. Au mois d’octobre 1775, il épouse sa cousine germaine, Geneviève Saugnier, dont la dot lui permet désormais de vivre dans une certaine aisance, mais qui meurt en 1782, après lui avoir donné cinq enfants. Il se remarie quelques mois plus tard avec la fille d’un colon de Saint-Domingue. Mais ses affaires périclitent, et au mois de novembre 1783 il cède sa charge de procureur. Pressé par le besoin et écrasé de dettes, il erre à travers Paris d’appartement en appartement : en 1792, il habite rue Saint-Honoré.
Il lui faut attendre le mois d’août de cette année pour sortir de l’ornière, grâce à son cousin Desmoulins qui, promu secrétaire général du ministère de la Justice, le fait nommer directeur du jury d’accusation au tribunal qui vient d’être créé pour juger les royalistes arrêtés au lendemain de la prise des Tuileries ; sa première victime est le poète Jacques Cazotte, qu’il envoie à la guillotine. Le 1er décembre 1792, le tribunal dit « du 17 août » cesse ses fonctions, mais Fouquier-Tinville ne reste pas longtemps sans emploi, puisque dès le mois de janvier suivant il est nommé substitut de l’accusateur public du tribunal criminel de Paris. Le 13 mars suivant, au moment de la création du Tribunal criminel extraordinaire (bientôt surnommé Tribunal révolutionnaire), il est désigné avec Lescot-Fleuriot comme l’un des trois substituts de l’accusateur public Louis-Joseph Faure, mais celui-ci ayant décliné son élection, Fouquier-Tinville est nommé à sa place.
- Naissance le 30 mars 1784 de Antoine, Eloi, Jean-Baptiste FOUQUIER D'HÉROUEL député de l'Aisne de 1849 à 1851 ; sénateur de l'Aisne 1852 (✞ le 17 juin 1852 dans la commune)
représentant en 1849, sénateur du second Empire, né à Hérouël (Aisne) le 30 mars 1784, mort à Hérouël le 17 juin 1852, fils d'Eloi Fouquier d'Hérouël, servit quelque temps, sous la Restauration, en qualité d'officier supérieur de cavalerie attaché a la maison du roi, et donna sa démission pour se livrer à l'agriculture et à l'industrie. Il fonda dans l'Aisne une sucrerie indigène qui prospéra, fut nommé, en 1833, conseiller général de ce département, chargé, en 1842, de l'inspection du haras départemental, et devint président du comité agricole de Saint-Quentin et membre du conseil général de l'agriculture et du commerce. En 1846, le congrès agricole d'Amiens, à la formation duquel il avait contribué, le choisit pour son président. D'opinions conservatrices, il fut, avec l'appui du comité politique de la rue de Poitiers, élu, le 13 mai 1849, le 7e sur 12, par 59,837 voix (112,795 votants, 160,698 inscrits) représentant de l'Aisne à l'Assemblée législative. Il siégea à droite, vota pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc., et, partisan du gouvernement présidentiel, adhéra un des premiers à l'acte du 2 décembre. L.-N. Bonaparte le nomma membre de la Commission consultative, et, le 26 janvier 1852, l'appela à siéger au Sénat. M. Fouquier d'Hérouël mourut peu de mois après.
Source : assemblée nationale
Monument aux morts
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- État civil (1798-1798)
- État civil (1693-1790)
- État civil (1865-1882)
- État civil (1883-1890)
- État civil (1791-1817)
- État civil (1847-1864)
- État civil (1891-1905)
- État civil (1818-1846)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - | 11h - 12h | - | - | - | - | - |
Après-midi | - | - | - | - | 17h30 - 19h | - | - |
Mairie |
Adresse : 1, place de la Mairie - 02590 FORESTE
Tél : 03 23 68 82 91 - Fax : 03 23 68 82 91 Courriel : Contact Site internet : GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : L'annuaire Service Public & Communauté de Communes du Pays du Vermandois (Octobre 2016) |
Dépouillements des registres paroissiaux
Dépouillements des registres d'état civil
- Généalogie Aisne au 27/12/2011
- Mariages
- Foreste : 1791-1904
- Foret-herouel : 1701 - 1843
- Recensements Herouel : an IV
Archives notariales
Patronymes
- Patronymes : du monument aux morts sur le site Mémorial GenWeb
- Patronymes de foreste sur le site Geneanet
Remarques
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Morts aux guerres Monuments aux morts et liste du cimetière militaire du Commonwealth
Liens utiles (externes)
- Communauté de Communes du Pays du Vermandois
- Site personnel sur la commune de René HOURDRY
- Site de Généalogie Aisne
Notes et références