La commune fut formée en 1942 par la réunion d'Hauteville et de Lompnès.
Hauteville-Lompnes a englobé les villages de Lacoux et de Longecombe en 1964 donnant naissance à la plus grande commune du département jusqu'en 2016 où Haut-Valromey la détrône avec ses 10 785 hectares.
La première mention de Longecombe date du XIIe siècle. En 1267, les seigneurs prennent le nom de leurs terres. Parmi les seigneurs du lieu Antoine Barthélémy de Longecombe et de Thoys est fait lieutenant général des armées de Louis XIV [2] et capitaine des armées de Philippe V roi d'Espagne.
Soin des tuberculeux
La station de Hauteville-Lomptes était l'une des principales stations sanatoriales françaises et abritait plusieurs dizaines d'établissements destinés à la lutte contre la tuberculose, qui avaient un impact considérable sur la vie économique locale. Le premier sanatorium populaire français, le sanatorium Felix Mangini, financé par l'Oeuvre lyonnaise des tuberculeux, est construit à partir de 1897. Dans les années 1950, la station comptait 2500 lits.
Héraldique
D'argent au lion de gueules accompagné de quatre mouchetures d'hermine de sable ordonnées 1, 2 et 1, au vêtement d'azur chargé de quatre soleils aussi d'argent.
Histoire administrative
Département - 1801-2018 : Ain
Arrondissement - 1801-2018 : Belley
Canton - 1801-1942 : Hauteville --> 1942-2018 : Hauteville-Lompnes
Commune - 1801-1942 : Hauteville --> 1942-2018 : Hauteville-Lompnes
Le projet de construction d'une nouvelle église date de 1810, mais les difficultés entre les conseils municipaux de Hauteville et Lompnes fit reporter le projet.
En 1822/23, le clocher nécessite une réfection. En juillet 1824, un ouragan détériore celui-ci et une nouvelle campagne de réparation est nécessaire.
En 1826 on procéda à l'adjudication des travaux entraînant la reconstruction partielle de l'édifice, seule une partie de la nef étant conservée.
Le portail d'entrée de style classique date du début du XVIIe siècle.
Église mentionnée dès 1130. L'ancienne église était située en contrebas du village actuel. L'église actuelle fut construite au début du XVIIIe siècle.
Le porche d'entrée est soutenu par des corbeaux et des piliers cintrés. Les trois fenêtres du chœur sont de type gothique.
Le bénitier octogonal en pierre est daté de 1764. La limite du chœur et de la nef est marquée par une poutre de gloire en fer forgé supportant un Christ en bois peint daté du XV ou XVIe siècle. Sur le côté gauche du chœur un hagioscope (ouverture orientée vers l'autel).
Selon la tradition, vers 1132 plusieurs religieux sous la conduite de Saint-Arthaud étaient à la recherche d'un lieu pour y établir une chartreuse. Ils s'arrêtèrent dans la forêt de Mazières, mais c'est à Arvières (commune de Lochieu) sur le flanc du Grand-Colombier que celui ci fut édifié.
La première chapelle aurait vu le jour sous l'impulsion d'Humbert III de Beaujeu qui aurait fait promettre à son épouse la réalisation d'une chapelle à cet emplacement au moment de son départ pour la seconde croisade (1147-1149).
Chapelle mentionnée en 1605 dans le compte-rendu de la visite de Saint François de Sales.
En 1878, les toitures sont refaites et le clocher construit dans sa forme actuelle.
La chapelle est de style néo-roman , elle a subi de nombreux remaniements et restaurations.
Lieu de pèlerinage .
Oratoire de Mazières
Oratoire situé sur le parking en-dessous de la chapelle. Il été réalisé en 2017-2018 par l'association "Marie et les Amis de Mazières" pour accueillir des ex-votos de la chapelle de Mazières (Haut de pèlerinage de la région).
Chapelle édifiée au pied de la motte castrale entièrement remaniée au XVIIIe et XIXe siècle. Édifice de style néo roman avec un portail ogival encadré de deux contreforts.
À l'intérieur il y a un bénitier daté de 1769 en forme de coquille. Son pied présente une clé sculptée rappelant les clefs de saint Pierre.
Les vitraux éclairant la chapelle sont du maître verrier Gérard GEISS. Ils datent de 2005.
La chapelle a été restaurée en 2008, grâce a des mécènes.
Sur la partie conique de la croix de 1870 placée devant la chapelle, les armes de la famille Angeville seigneur de Lompnes sont visibles sur la partie conique du socle.
Démographie
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
734
674
687
662
770
673
686
732
797
772
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
763
798
755
775
750
779
708
729
908
973
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
942
1 083
1 535
2 198
2 673
4 494
5 419
3 806
3 841
4 083
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
-
-
Population
3 597
3 895
3 662
4 125
3 971
3 650
-
-
-
-
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Église Notre-Dame-de-l'Assomption Photo Jean Pierre GALICHON
Notables
Famille d'ANGEVILLE, dont est issue Henriette d'ANGEVILLE dite la fiancée du Mont Blanc. Elle fut la première femme non alpiniste à escalader ce sommet.
(1811-1879) - Peintre Lyonnais - Il fut l'élève d'Augustin Thierrat à l'Ecole des Beaux-arts de Lyon. Il exposa au Salon de Lyon de 1838 ( avec une vue de Bugey) à 1867 et à celui de Paris à partir de 1839. Peintre paysagiste, son oeuvre est marquée par l'idéal chrétien qu'il partage avec Louis Janmot, Auguste Flandrin et Jean-Baptiste Frenet. - Il réalise des paysages de Lacoux, de Coitet.
Félix DUPONT
Septembre 1868-1871
César BILLION
Mai 1871-1881
-
-
Marie Antoine VUCHER
Mai 1884-1888
Henri BILLION REY
Mai 1888-1892
François MACLET
Mai 1892-1904
Achille BILLION
Mai 1904-1908
Louis MACLET
mai 1908-octobre 1947
André DUPONT
Novembre 1947-Juillet 1964
Dernier maire de Lacoux
Les notaires
Prénom(s) NOM
Période
Observations
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Les curés de Hauteville
Prénom(s) NOM
Période
Observations
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Claude QUIRIEU
1652-
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Claude BERTIN
1674 - 1708
Anthelme CHEVRIER
1708 -
Jean Pierre CARRIER
1749 -
Joseph MERMET
1789 - 1791
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Période de la révolution
François GRILLOT
1803-
Originaire de Voiteur ancien curé de Courmangoux, décédé à Hauteville à l’âge de 93 ans.