Écartelé au premier de gueules à une gerbe de blé d'or, au deuxième d'azur à un huchet d'argent virolé et lié d'or, au troisième d'azur à un poisson d'argent posé en bande, au quatrième de gueules à une grappe de raisin d'or[2]
Église érigée de 1846 à 1874 en lieu et place de la chapelle Saint-Romain sur des plans de l'architecte Louis Dupasquier. L’église a été consacrée par Mgr François-Marie-Benjamin Richard évêques de Belley le 17 mai 1874 .
Saint-Martin a été mentionnée dans un pouillé du diocèse de Lyon « Ecclesia sancti Martini » en 1250. Elle daterait donc du XIIIe siècle. Elle était le lieu de culte principal de Miribel, car la chapelle Saint-Romain n’était qu’une paroisse de 32 feux. De cette époque, il ne reste que le chœur gothique. La chapelle sud, également de style gothique, pourrait dater du XVe ou XVIe siècle.
L'église est fermée au culte en 1919[3] car en mauvais état et partiellement démolie en 1938/1939 suite à une décision du conseil municipal de 1938 , avant d’être restaurée en 1940.
L'église Saint-Martin est classée aux monuments historiques depuis le 24 novembre 1929[4]
La croix se dresse sur la petite place Henri Grobon.
La fontaine fut, à l’origine, une ancienne croix de mission, elle apparaît sur le Plan Terrier de Louis Chapuis de 1748-50.
À la suite de l’exécution du curé de Saint-Romain, Claude Joseph Martin, guillotiné sous la Révolution à Lyon, elle devint un nouveau calvaire et son nom fut gravé sur la face nord de celle-ci.
En 1832, à la suite de plusieurs années de sécheresse, la croix fut transformé en abreuvoir en y accolant un bac sur trois de ses faces.
L'ensemble réalisé en calcaire mesure 6 m de haut et comporte de nombreuses inscriptions :
Face nord:
D(eo) O(ptimo) M(aximio)
P(arrochiano)RUM.S(anc)TI.R(oma)NI
S(umpti)BUS.ERECTA
D(ominus) C.THO(mas.MARTIN.PRES(byter)
MDCCLXXXV
Face sud:
DEO CRUCE
2 DEC 1785
Elle est inscrite aux monuments historiques depuis le 25 juin 1929[5]
Chapelle édifiée en 1945 pour desservir le quartier des "Échets". Jusqu’à cette date les habitants devaient se rendre à Vancia.
La chapelle est situé à côté près du cimetière des Échets.
En 1856, les habitants du hameau du Mas Rillier décident de construire à leurs frais, l'église du Mas Rillier[3] . Dès l'obtention des autorisations préfectorale données par le préfet Louis-Charles-Emmanuel de Coëtlogon et ecclésiastique par l'évêques de Belley Monseigneur Georges Chalandon la construction commence le 6 juin 1856[3] . Elle se termine le 22 septembre 1857.
L'église est livrée au culte le 12 septembre 1858 [3] Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel sous le vocable de l'Immaculée Conception; elle devient succursale de l'église Saint-Romain en 1862 par le décret de Napoléon III[3].
L'édifice est en forme de croix latine, à nef unique avec une chapelle dans les bras de la croix. Le chevet de l'église est à l'Ouest et le portail et le clocher hexagonal à l'Est.
Vierge de Piété
Plaque commémoratives des morts aux guerre
Vitrail au dessus de la porte
Statue de Notre-Dame du Sacré-Cœur, campanile et son carillon
Statue de Notre-Dame du Sacré-Cœur, Campanile et carillon - C. PIEMINOT
Le Mas Rillier, comme Les Echets, est un hameau de la commune de Miribel.
En plus de son vaste plateau de cultures maraîchères, il se distingue par sa statue monumentale de Notre-Dame du Sacré-Cœur appelée familièrement « La Madone », le campanile et son carillon.
Ces deux édifices, propriété de la commune de Miribel depuis 1977, sont tous deux l’œuvre d’un seul homme, l’abbé Pierre THOMAS (1874 - 1952), curé du Mas Rillier de 1931 à 1952.
Ils sont édifiés sur les ruines d’un château médiéval, détruit en 1594, par les armées du Roi de France Henri IV.
Elle a été construite de 1938 à 1941 sous la direction de l’architecte lyonnais Louis MORTAMET et du sculpteur Georges SERRAZ. Elle a été inaugurée le 5 juillet 1941.
Son financement a été assuré grâce aux dons des habitants du Mas Rillier et des pèlerins qui venaient par milliers se recueillir dans la petite église du hameau.
D’une hauteur de 33 mètres, un escalier intérieur de 151 marches permet d’accéder au sommet, d’où l’on profite d’une vue magnifique.
Après la mort du père THOMAS, survenue le 9 septembre 1952, les pèlerinages sont tombés en désuétude, et le site a été cédé à la commune en 1977.
La statue est inscrite aux monuments historiques depuis le 10 mars 2020[7]
Egalement construit sous la direction de l’architecte Louis MORTAMET, il a été inauguré le 20 juillet 1947.
Le campanile abrite à son sommet un carillon de 50 cloches fondues pour la plupart en 1939 par l’entreprise PACCARD d’Annecy. La plus grosse cloche, dénommée « France » pèse 2157 kg. La plus petite pèse 10 kg.
Les cloches sont fixes, sauf les trois plus grosses qui peuvent sonner à la volée.
Le carillonneur actionne les battants depuis un clavier entièrement manuel, sans aucun dispositif électrique.
D’une hauteur de 28 mètres, un escalier de 90 marches permet d’accéder à la chambre du carillonneur.
Le carillon est classé « monument historique » depuis le 21 décembre 1992[8] .