On trouve trace en l'an 850 au concile de Pavie de Calamonte. En 1097, on retrouve le nom écrit « Calamont » dans une charte de l'abbaye de Cluny.
En 1241, on trouve le nom de « Calamonte » (Cartule de Saint-Vincent de Macon, n° 511).
Dans un acte notarié de 1471, il apparaît sous le nom de « Calomontis », puis dans un écrit du diocèse de Lyon daté de 1671 sous le vocable « Coelomontis ».
Suivant les époques il s'est aussi écrit Calomons, Castelmont, Chalamon, Chalamont.
Parmi les hypothèses émises concernant le nom de « Chalamont », l'une proviendrait des noms latins : Calamus Mons signifiant mont des roseaux et l'autre de Cala (abri) joint à Mons (montagne).
Les seigneurs de Chalamont qui ont précédé Alard II sont :
- Étienne II de Chalamont
- Étienne Ier de Chalamont
- Berlion de Chalamont vers 1149
- Arthaud de Chalamont vers 1097
- Alard I de Chalamont
À partir de 1212, Alard II de Chalamont vend à Guichard IV de Beaujeu sa seigneurie. Guichard IV développe Chalamont en transformant cette ville en châtellenie. La châtellenie était chargée de faire la police et était le gérant du château. De plus toute « châtellenie » avait un tribunal.
En 1260, Guichard VII de Beaujeu accorde aux habitants de Chalamont une charte de franchise. Cette dernière fut confirmée à divers époques par ses successeurs.
De 1260 à 1400, Chalamont était au mains des seigneurs de Beaujeu. En 1400, Edouard II qui n'avait pas d'enfant légua au seigneur Louis II de Bourbon ses seigneuries, ainsi Chalamont et la Dombes passe sous la protection de la famille de Bourbon.
Les seigneurs de la famille de Beaujeu qui ont précédé Edouard II sont :
- Antoine de Beaujeu : 1351 - 1374
- Edouard I de Beaujeu : 1331 - 1351
- Guichard VI de Beaujeu : 1327 - 1331
- Guichard VI de Beaujeu : 1290 - 1326
- Louis de Forez : 1273 - 1290
- Isabelle, sœur de Guichard V de Beaujeu : 1265 - 1273
- Guichard V de Beaujeu : 1250 - 1265
- Humbert IV : 1216 - 1250
- Guichard IV de Beaujeu : 1212 - 1216
Durant la période de Pâques 1326 au 24 novembre 1327 Chalamont était placé sous l'autorité de Guigue VI, dauphin de Viennois en guise de rançon suite à la bataille de Varey ou Guichard VI de Beaujeu dit Guichard VI le grand fût fait prisonnier.
De 1400 à 1529, Chalamont est sous administration de la famille de Bourbon. En 1529 Louise de Savoie (mère de François Ier) donne Chalamont à François GRUFFY et ceci malgré la vente de la ville à Laurent de GORVENOD. Ainsi de 1529 à 1681, la ville connu une période d'instabilité.
En 1681, la ville fut vendu au prince de Dombes. En 1698, Chalamont est devenu le siège d'un baillage.
En 1762, Un échange entre le prince de Dombes et le roi de France permit à la ville de passer dans les domaines du roi de France. À cette date la châtellenie comprenait outre Chalamont les communes de Saint-Martin de Chalamont ; Dompierre ; Ronzuel ; Chatenay ; Saint-Nizier-le-Désert ; Versailleux ; Le Plantay ; Rignieu-le-Franc ; Crans et Samans.
La Révolution ne laisse pas de trace importante dans la vie de la commune.
Construction de la première école publique, en 1881, près de l'hôpital, aujourd'hui école de musique.
En 1892, construction d'une mairie-école à sa place actuelle. En 2014, la mairie est transférée dans le village moyenâgeux, libérant ainsi des locaux a usages scolaires.
Hôpital de Chalamont
Chalamont possédait un hospice inventorié en 1613, mais ruiné et détruit ensuite par les guerres successives. Le duc de Maine, enfant naturel légitimé de Louis XIV, par lettres patentes du mois de septembre 1703 autorise la construction d'un hôpital de charité. Les véritables fondateurs de l'hôpital de Chalamont furent Antoine SIMONIN (procureur au baillage de Chalamont) et son épouse Louise. Dès cette date, ils firent divers donations à l'hôpital. Après la donation en 1731 de bâtiments faite par les époux SIMONIN, l'hôpital fût installé dans la demeure de la famille SIMONIN avec 4 lits pour hommes et femmes. La capacité fut porté à 6 lits en 1766 et à 12 en 1787. Il fallut attendre 1809 pour que les lits des hommes et les femmes soient séparés.
Dès sa création, l'hôpital avait un pharmacie, mais il fallut attendre 1771 pour que celle-ci puisse vendre au public.
À partir de 1874, l'hôpital est en parti reconstruit et agrandi, on sépare les malades et les vieillards.
Les sœurs de Saint-Joseph assurèrent le fonctionnement de l'hôpital du 11 février 1817 jusqu'à la fin des années 1970. Avant 1817, l'hôpital était desservi par les sœurs hospitalières.
À partir de 1966, l'ancien hôpital est démoli, puis remplacé par l'hôpital Rural actuel.
Héraldique
D'or à trois fasces de gueules; à la filière du même[1].
L'église actuelle a été construite en 1871 en remplacement de la « chapelle Saint Roch » qui était humide et encastrée au milieu des maisons de l'actuelle rue de l'Église ...
Depuis le Moyen Âge jusqu'en 1812, le hameau de Ronzuel est une paroisse rattachée à la commune de Chalamont.
L'église détériorée pendant la Révolution menace de ruine. En 1815, sur une requête de la paroisse, une ordonnance de Louis XVIII autorise la vente et la démolition de l'église et du cimetière.
En 1844, une chapelle est reconstruite pour permettre aux habitants des environs de suivre les offices ordinaires, à l'exception des baptêmes, mariages et enterrements.
Cette chapelle était la propriété des châtelains de la Roüe dont elle abrite les sépultures.
Elle est aujourd'hui propriété privée.
Maison à pan de bois du XVe siècle ou Maison Mingat (en 1927), située rue de l'Hôpital, partiellement inscrite aux MH (façade)[2] en 1927.
Maison Bolli
Maison Maron
Repères géographiques
Chalamont est située dans les Dombes, à 10 km au Nord de Meximieux, au croisement des routes Villefranche-sur-Saône - Ambérieu-en-Bugey et Meximieux - Bourg-en-Bresse.
La commune est assise sur le plateau des Dombes, et elle s'en proclame le point culminant.
La rivière La Toison[3] traverse la commune de Chalamont et la Veyle y prend sa source.
Démographie
Chalamont absorbe en 1812 l'ancienne commune de Rouzuel.
Année
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
Population
1 230
1 251
954
1 349
1 422
1 592
1 561
1 714
1 824
1 748
Année
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
Population
1 679
1 866
1 810
1 895
1 900
1 888
1 857
1 812
1 699
1 591
Année
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
Population
1 705
1 521
1 358
1 363
1 253
1 301
1 167
1 184
1 199
1 307
Année
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2021
-
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-
Population
1 415
1 476
1 658
2 012
2 371
2 406
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.
Le lavoir avec un toit ouvert carré à deux pans de type "impluvium" - Datation inconnue, ayant subit de nombreuses modifications au XIXe siècle
Buste d'Antoine LAJOUX
Cette muraille faisait partie des remparts construits entre 1300 et 1400 qui entourait le village.
Croix de Ronzuel érigée en juillet 1840 située face à la chapelle de Ronzuel. Au-dessous du croisillon figure une couronne de vigne et de raisins. Sur le socle, on lit "Ici repose Suzanne de Sainte-Marie, Dame de la Roüe 1783. passants priez pour elle.
Naissances :
Victor Joseph Antoine MEUNIER, est un général français mort pour la France durant la Première Guerre mondiale. Il a été gouverneur militaire de Lyon de 1911 à 1916. Il est né le 23 avril 1848 et décédé à Paris le 13 juillet 1916.