Église Saint-Symphorien de Trévoux
Localisation
- Place de la Terrasse
Historique
Une première église avait été édifiée à Trévoux au XIVe siècle. Elle avait été érigée en collégiale en 1523, sous le vocable de Saint-Symphorien.
En raison de l’ampleur que prenait la ville, elle s’était avérée totalement inadaptée.
En 1890, après en avoir été chargé, Louis Antoine Maurice BRESSON [1] , architecte lyonnais, fournit plans et devis, mais mourut en 1893. Son gendre, Antoine François BOURDON dit Tony BOURBON [2] , prit la succession.
Les travaux débutèrent en mars 1899. Ils furent confiés à des artisans locaux, Auguste CHAMBON et Baptiste FAUGERON.
La 1ère pierre fut posée le 8 avril 1900.
Les bâtiments, incluant la maison des chanoines, situés à l’Ouest de la collégiale, furent rasés. Des difficultés avaient été rencontrées dans la construction car le chœur devait être soutenu par une crypte haute.
Afin d’atténuer les coût et durée des travaux, le clocher prévu en façade n’a pas été édifié mais substitué par un clocher provisoire en bois au Sud, dans le presbytère.
De même, la décoration intérieure a été inachevée et les chapiteaux de certaines colonnes n’ont pas été sculptés.
L’inauguration eut lieu le 30 octobre 1904.
L’édifice est inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1997 [3].
Patrimoine bâti
Extérieur
Sud-Est J-P GALICHON
Nord C. PIEMINOT
Portail C. PIEMINOT
Tympan C. PIEMINOT
- Plaque commémorative murale
Visible à droite de la façade principale, elle est consacrée au Saint Curé d'Ars « Jean Marie VIANNEY », détaillant certaines de ses actions.
Intérieur
Nef et Choeur
La nef J-P GALICHON
Nef C. PIEMINOT depuis l'entrée
Nef C. PIEMINOT depuis le Chœur
Choeur C. PIEMINOT
Maître-autel C. PIEMINOT
- Chapiteaux
Sur les 68 grandes colonnes, c'est un total de 30 chapiteaux qui n'avaient pas été sculptés, restés à l'état brut. Ces chapiteaux, de style « corinthien », sont tous différents sauf sur certains piliers jumelés dans le chœur.
Un moulage en plâtre qui a servi de modèle à un chapiteau est exposé (à l'envers) dans l'église.
Arcades Nord C. PIEMINOT
Arcades Sud C. PIEMINOT
Collatéral Nord
Collatéral Nord C. PIEMINOT
Chapelle des Fonts baptismaux
Statues
Notre-Dame de Fatima (1) C. PIEMINOT
Saints Francisco et Jacinta C. PIEMINOT
Sainte Thérèse (2) C. PIEMINOT
- (1) - Notre-Dame de Fatima : Du 13 mai au 13 octobre 1917, la Vierge Marie est apparue six fois à trois enfants, Lucie, Jacinthe et François. Elle annonce les drames et les ravages d’une humanité sans Dieu invitant tout le monde à la prière…
- (2) - Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et la Sainte Face (1873 - 1897).
Collatéral Sud
Collatéral Sud C. PIEMINOT
Chapelle de Saint-Symphorien
Plaque commémorative
Oeuvre du sculpteur lyonnais Georges POLI.
Consulter la page consacrée aux « Enfants de Trévoux morts aux guerres »
Chapelles du Transept
Chapelle de la Vierge
(Bras Sud du Transept)
La Vierge à l'Enfant C. PIEMINOT
- Vitraux
- Vitraux
Vitrail du centre en Bas: La visitation.
Vitrail du centre en haut: l'Assomption de Marie.
Vitrail de droite: L'ange Gabriel fut envoyé à Marie.
Vitrail de gauche: la fuite en Égypte;
Les quatre motifs cerclés évoquent les Litanie de la Vierge : « Rose mystique », « Fleur du Carmel », « Fontaine de la grâce » et « Tour de David ».
Chapelle du Sacré-Coeur
(Bras Nord du Transept)
Bien que du Sacré-Coeur, cette chapelle est dédié au Saint Curé d'Ars « Jean Marie VIANNEY » dont la statue, oeuvre du sculpteur lyonnais Georges POLI, est présente au dessus de l'autel.
Transcription de l’ « Acte d’amour du St Curé d’Ars » C. PIEMINOT
- Vitraux
- Vitraux
Vitrail de centre en bas: apparition de jésus à Sainte Marie Marguerite à Paray-le Monial.
Vitrail du centre en haut: Jésus en croix le garde lui perce le côté.
Vitrail de droite: la dernière cène .
Vitrail de gauche: Épisode des disciples d'Emmaüs.
Les quatre motifs cerclés illustrent : En haut, « Les instruments de la Passion » et en bas, « La Chapelle de la Visitation à Paray-le-Monial » ainsi que « La Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris ».
Orgue
Vers 1845, les ateliers CALLINET réalisent un orgue pour la chapelle du collège de Thoissey. En 1916 l'orgue est démonté et réinstallé sur la tribune de l'église Saint-Symphorien.
En 1920 la manufacture des orgues MERKLIN-KUHN transforme l'orgue. Six jeux neufs sont ajoutés.
En 1980 Lucien SIMON facteur d'orgue à Caluire restaure celui ci.
Par suite d'un projet coordonné par le Père Michel-Jean PILLET, il a entièrement été restauré entre 2017 et mai 2019 par les organiers Michel GAILLARD et Christophe CAILLEUX mandatés par la Manufacture d'Orgues Bernard AUBERTIN.
Autres vitraux
Signé Nicod et Jubin J-P GALICHON
Sainte Jeanne d'Arc
Daté du 18 avril 1909C. PIEMINOT
Sources
- Feuilles informatives et liens ci-dessous.
En photos
Cartes postales
Notables
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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PASQUIER | 1823 - 1828 | |
Jean-François JOLIBOIS [4] | 1828 - 1875 | Né à Voiteur (39) le 30 mai 1794 et décédé à Trévoux le 26 avril 1875 |
Jean Victor COLLET | 1875 - 1886 | Ex curé de Pont-de-Vaux |
? | 1886 - 1888 | |
MOREL | 1888 - 1906 | |
Auguste Frédéric SALOMON | 1906 - 1908 | Ex curé de Meximieux |
SAVARIN | 1908 - 1945 | |
POBEL | 1945 - 1951 | |
TARGE | 1951 - 1955 | |
Paul GRIVAT | 1955 - 1966 | |
Jules GUILLERMINET | 1966 - 1997 | Ex Vicaire à Montluel, à Virieu-le-Petit |
Fadi MESSALLEM | 1997 -1999 | |
Emmanuel FAURE | 1999 - 2001 | |
Jacques CHANVERIAT | 2001 - | |
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Michel-Jean PILLET | 2017 - | Curé - Groupement paroissial de Trévoux-Jassans |
Raphaël RIGAUD | 2019 - | Vicaire - Groupement paroissial de Trévoux-Jassans |
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Source : Paroisse
Bibliographie
Trévoux
Canton de Trévoux en Dombes
Le Parlement de Dombes à Trévoux
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- L'église Saint Symphorien de Trévoux sur le site « La Dombes, une terre historique »
- Eglise Paroissiale Saint-Symphorien sur le site « La Région Auvergne-Rhône-Alpes »
Notes et références
- ↑ Louis Antoine Maurice BRESSON sur le site « Wikipédia »
- ↑ Antoine François BOURDON sur le site « Wikipédia »
- ↑ Fiche Base Mérimée
- ↑ Jean-François JOLIBOIS sur le site « Wikipédia »