Édifices religieux de Lille
La ville de Lille possède un riche patrimoine religieux : églises, monastères, couvents, congrégations religieuses et autres statues d'angle de rues. Cette liste classe les édifices religieux par arrondissement et les bâtiments par type.
Note : cette liste n'est pas exhaustive.
Église Saint-André
Eglise du XVIIIe siècle. Ancienne église des Carmes.
Les curés de Saint-André
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Jean Baptiste Victor DELANNOY | 1866 - | |
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Église Sainte-Etienne


L'origine de l'église Saint-Etienne remonte à 1606. C'était la chapelle des jésuites. Détruite en 1740 par un incendie. La reconstruction fut faite dans le style renaissance (Architecte : Gombert et Delesalle). La nouvelle chapelle des Jésuites fut consacrée en 1750 par l’évêque de Tournai.
Elle fut successivement chapelle des Jésuites (1765) puis chapelle du collège communal (1783) puis Chapelle Saint-Louis puis église paroissiale Saint-Etienne en 1796 (après la disparition lors du siège de Lille en 1792 de l'église Saint-Etienne située sur la grand place). L'église mesure 61 mètres de longueur sur 29 mètres de hauteur.
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La chaire de François RUDE, classée aux monuments historiques
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Orgue
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Le coeur
Monument aux morts
Église Sainte-Catherine


L'église Sainte-Catherine, d'abord hors-les-murs, est attestée en 1273, année où elle figure pour des réparations sur les compte de Saint-Pierre. La fondation pourrait datée du milieu du XIIIe siècle.
L'édifice actuel a été élevé à partir de la fin du XVe ou au début du XVIe siècle sur l'emplacement de l'église primitive.
Le style adopté est celui des l'" églises-halle" (hallekerque ) flamande à trois vaisseaux d'égale hauteur.
La façade occidentale est flanquée d'une tour porche en pierre blanche en saillie du mur de façade datant probablement de 1504.
Les nefs actuelles dateraient du du XVe ou au début du XVIe siècle et les nefs latérales ont été prolongées entre 1723 et 1727. Elles se terminent par des chapelles à pignon .
Le 17 janvier 1795, Chappe installe son télégraphe optique au sommet de la tour. Il y restera jusqu'en 1846.
Enfin la tour a servi de vigie au guetteur au feu jusqu'en 1891.
Pendant la révolution le mobilier d'église ainsi que les boiseries qui recouvraient les murs ont été vendu. Les grilles qui fermaient le chœur ont disparu à cette époque. L'église a été transformée en grange. Elle est redevenue lieu de culte en 1797.
Le porche principale situé sous la tour carrée couronnée d'une balustrade du XVIIIe.
Les confessionnaux datent de la fin du XIXe siècle et sont l'oeuvre des ateliers Buisine-Rigot.
Classée aux M.H en 1991. [1]
Source : dépliant de l'église.
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J-P GALICHON
Porche -
Vue de l'église d'après une lithographie montrant le télégraphe CHAPPE
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J. GALICHON
La nef -
J. GALICHON
La chaire -
J. GALICHON
Confessionnal -
détail des stalles -
J. GALICHON
Monument funéraire de P. Machon -
Monument aux Curés, Façade sud. -
Monument aux morts de 1914-1918, Façade sud.
Les curés de Sainte-Catherine
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Charles Louis Joseph ARNOULD | 1845 - | Ex curé de Cassel et de Lannoy |
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Louis Honoré DURIEZ | 1873 - | Ex curé de Cassel |
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Église Saint-Maurice

L'histoire de l'église s'échelonne sur plusieurs siècles : du XIVe au XIXe siècle. Les marques de ces différentes époques sont visibles sur l'architecture du bâtiment.
Lors de la révolution l'église a été transformée en temple de la raison : le mobilier est dispersé ou détruit, les sculptures et statues sont mutilées, reliquaires et objets précieux pillés.
Le mauvais état de l'édifice et le développement de la ville, conduisirent à la restauration et l'agrandissement de l'église par Philippe CANISSIE (1799-1877), architecte.
En 1840, l'église est classée monument historique [2].
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J. GALICHON
Vitrail
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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André Joseph LECONTE | 1847 - | |
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Église Saint-Sauveur
Les curés de Saint-Sauveur
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Louis François HONORE | 1841 - | |
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Cathédrale Notre Dame de la Treille


Façade
Quelques dates

- 1er juillet 1854 : bénédiction de la 1ère pierre
- 9 juin 1856 : début des travaux de la construction
- 1869 : inauguration du cœur
- 1874 : Construction du campanile Saint-Nicolas
- 7 octobre 1904 : Bref de Pie X faisant de l'église Notre Dame de la Treille une basilique mineure
- 1908 : achèvement des chapelles rayonnantes
- 1908-1913 : Construction de la sacristie, aujourd'hui chapelle capitulaire
- 25 octobre 1913 : érection du diocèse de Lille. La basilique devient cathédrale
- 1922-1928 : construction du transept nord et décoration du portail Saint-Joseph
- 1928-1938 : construction du transept sud et décoration du portail Saint-Eubert
- 1941-1947 : Construction de la nef (à hauteur du triforium) et bénédiction le 1er juin 1947 par Mgr Roncalli, nonce apostolique et futur Jean XXIII
- 1953 : Modification du projet initial : diminution de la hauteur des voûtes entraînant la suppression des fenêtres hautes et des rosaces du transept
- 1973 : Achèvement des voûtes
- 1991-1999 : conception et réalisation de la façade
- 19 décembre 1999 : inauguration de la façade par Mgr Gérard Defois
- Avril 2008 : le diocèse de Lille devient archidiocèse et la cathédrale devient métropolitaine
- 1er juin 2008 : bénédiction du grand orgue.
Source : dépliant de l'église
Édifice classée aux M.H en 2009 [3].
Patrimoine bâti
Le Retable
La structure néo-gothique en bois doré est de la fin du XIXe siècle. Elle intègre des panneaux en bois espagnols peint au XVe et XVIe siècle.
D'après Didier MARTENS de l'Université de Bruxelles il doit y avoir "trois mains" pour la réalisation des tableaux.
- "La vierge à l'enfant trônant" entourées par huit figures de Saints date d'environ 1450.
- "La représentation du Calvaire sur fond de paysage" située juste au dessus de l'autel date d'environ 1500.
- Enfin une série de panneaux représentant "Notre dame du Rosaire" daté de la seconde moitié du XVIe siècle .
Chapelle Saint-Joseph
Chapelle achevée en 1908. Elle comporte une mosaïque murale qui représente le pape Pie XI avec à sa droite le cardinal Régnier, archevêque de Cambrai, parmi d'autres ecclésiastiques et les doyens des cinq facultés catholiques de Lille et à sa gauche le comte de Chambord, héritier du trône de France, suivi de représentants de divers corps de métier.
La table de l'autel repose sur trois colonnes.
Le bas de l’autel porte les outils du charpentier dans un premier médaillon et les attributs de la royauté (la couronne, le glaive, le sceptre et le bâton de justice) dans un second, Joseph descendant du roi David.
Le tabernacle porte trois médaillons illustrant les vertus théologales (la Foi, symbolisée par le serpent d'airain ; l’Espérance, symbolisée par l'ancre ; la Charité, symbolisée par le pélican). De part et d’autre du tabernacle, sont représentés le quotidien de la Sainte Famille et la mort de Joseph.
Autres vues
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J. GALICHON
Verrière de la sainte Chapelle -
J. GALICHON
Les galeries -
J. GALICHON
L'orgue -
J. GALICHON
Rosace -
J. GALICHON
Le retable -
J. GALICHON
Le retable -
J. GALICHON
Le campanile -
J. GALICHON
La porte Nord -
Chapelle Saint-Joseph -
Chapelle Saint-Joseph -
Lutrin