Vincent AURIOL

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Vincent AURIOL
Président de la République
(1947 - 1954)

Jules Vincent AURIOL (1884-1966)

Président de la République (1947-1954)

Biographie

  • 27 août 1884 : naissance de Jules, Vincent AURIOL à Revel (Haute-Garonne).
  • 1887 : il a perdu un œil à trois ans en jouant avec un pistolet à amorces.
  • 1905 : licencié en droit, il s'inscrit au barreau de Toulouse.
  • 1er juin 1912 : il épouse Michelle AUCOUTURIER.
  • 10 mai 1914 : élu député socialiste de l'arrondissement de Muret en Haute-Garonne, il est réélu sans interruption jusqu'en 1936
  • 1925 : élu maire de Muret puis conseiller général de Haute-Garonne, arrondissement de Carbonne (1928), il conserve ces mandats jusqu'au lendemain de son élection à la présidence de la République.
  • 10 mai 1932 :
    • Albert LEBRUN est élu à la présidence de la République.
    • Durant le gouvernement du Front populaire, Vincent AURIOL détient successivement trois portefeuilles ministériels
      • 4 juin 1936-21 juin 1937 : celui des Finances,
      • 22 juin 1937-14 janvier 1938 : de la Justice,
      • 15 janvier-8 avril 1938 : puis de la Coordination des services ministériels à la présidence du Conseil.
  • 10 juillet 1940 : il est l'un des quatre-vingts parlementaires à refuser de voter les pleins pouvoirs au maréchal PÉTAIN. Il refuse également de s'embarquer sur le Massilia.
  • 25 septembre 1940 - 13 mars 1941 :
    • Il subit un internement administratif à l'hôtel Notre-Dame de Pellevoisin, dans l'Indre, est transféré à Vals-les-Bains le 1er janvier 1941 puis à l'hôpital d'Aubenas le 9 mars 1941.
    • Jusqu'en octobre 1942, il vit en résidence surveillée à Muret. Octobre 1941 - 11 avril 1942

Inquiété au moment du procès de Riom, il est traduit devant le tribunal civil de Muret qui prononce un non-lieu.

  • Octobre 1942 - octobre 1943 : il vit en clandestinité dans les montagnes de l'Aveyron et les Causses du Tarn où il rédige pour l'essentiel son livre Hier-Demain. Il participe activement à la Résistance en zone sud.
  • Octobre 1943 :
    • Il rejoint la Résistance extérieure à Londres, puis part pour Alger où il devient, jusqu'au 25 juillet 1944, membre de l'Assemblée consultative provisoire dont il préside la Commission des Affaires étrangères.
    • Il appartient aussi à la Commission de législation et de réforme de l'État. 1er - 22 juillet 1944
    • Il représente la France à la Conférence monétaire et financière de Bretton Woods.
  • 7 novembre 1944 - 3 août 1945 : il est membre de l'Assemblée consultative provisoire de Paris.
  • 17 mai 1945 : réélu maire de Muret, il est également réélu conseiller général de Haute-Garonne, le 23 septembre 1945.
  • 21 octobre 1945 : il est élu membre de la première Assemblée nationale constituante.
  • 21 novembre 1945 - 2 janvier 1946 : il est ministre d'État dans le gouvernement De GAULLE.
  • Janvier 1946 : il préside la délégation française à la première assemblée de l'ONU et du Conseil de sécurité, à Londres.
  • 3 - 23 janvier 1946 : il assure l'intérim de chef du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), entre le départ du général De GAULLE et l'investiture de Félix GOUIN, puis il devient président de la première Assemblée constituante du 31 janvier au 19 avril 1946. Un premier projet de constitution est élaboré.
  • 2 juin 1946 : il est également président de la seconde Assemblée nationale constituante.
  • 27 octobre 1946 : il est promulguée la Constitution de la IVe République.
  • 10 novembre 1946 : Vincent AURIOL est député de l'Assemblée nationale.
  • 3 décembre 1946 : élu président de l'Assemblée, il détient provisoirement les pouvoirs de chef de l'État.
  • 16 janvier 1947 : Vincent AURIOL est élu président de la République et de l'Union française, au premier tour de scrutin, par le Parlement réuni en congrès à Versailles. Il a soixante-deux ans. Il commence à tenir le journal de son septennat dès le début de son mandat.
  • 1947 : Voyage à Oradour-sur-Glane.
  • 29 mai - 5 juin 1949 : voyage en Algérie
  • 7 au 10 mars 1950 : voyage en Grande-Bretagne.
  • 20 mars au 8 avril 1951 : voyage aux États-Unis et au Canada.
  • 23 décembre 1953 : élection de son successeur, le président René COTY.
  • 1954-1958 : activité journalistique, notamment à France-Soir, où il publie des articles de caractère politique.
  • 1er décembre 1954 : Vincent AURIOL est élu président d'honneur de la Fédération mondiale des Anciens Combattants (FMAC)
  • 31 mars - 4 avril 1955 : il est Président de la Conférence internationale des Nations unies contre les préjugés et la discrimination, réunie à Genève.
  • 20 avril - 5 mai 1958 : il effectue un voyage en Israël pour le 10e anniversaire de l'État hébreu.
  • 2 octobre 1958 : il préconise publiquement le « non » au référendum sur la Constitution.
  • 15 décembre 1958 : il démissionne de la SFIO.
  • Le 25 mai 1960, il démissionne du Conseil constitutionnel dont il est membre de droit selon la constitution de la Ve République.
  • 1965 : il organise l'édition du Journal du Septennat dont le premier volume - l'année 1947 - paraît en 1970. Il soutient la candidature de François MITTERRAND à la Présidence de la République.
  • Le 1er janvier 1966, il meurt des suites d'une fracture du col du fémur dans son appartement de fonction du quai Branly à Paris VIIe. Son corps est inhumé au cimetière de Muret.

Sa famille

  • Ses grands parents :
    • Vincent Antoine AURIOL 1833-1897 : marié le 6 septembre 1853 à Revel, Haute Garonne,
    • Jeanne BONHOURE 1832-1863
    • François DURAND 1831-1911
    • Anna Caroline Antoinette SEGONNE 1830-1865
  • Ses parents : mariés le 27 novembre 1883 à Revel, Haute Garonne,
    • Jacques Antoine AURIOL né le 22 août 1855 à Revel, Haute Garonne et décédé le 22 janvier 1933 à Revel, Haute Garonne, à l'âge de 77 ans (Boulanger).
    • Angélique Virginie DURAND née le 12 juillet 1862 à Revel, Haute Garonne et décédée le 30 janvier 1945 à Revel, Haute Garonne, à l'âge de 82 ans.
  • Son épouse : mariée le 1er juin 1912 à Toulouse, Haute Garonne,
    • Michelle AUCOUTURIER : née le 5 mars 1896 à Carmaux, Tarn, Midi-Pyrénées et décédée le 21 janvier 1979 à Paris, Ile-de-France, à l'âge de 82 ans.
  • Son fils et sa belle fille : marié en février 1938 (Jacqueline et Paul avaient divorcé avant de se remarier des années plus tard, en 1987).
    • Paul AURIOL né le 15 septembre 1918 à Toulouse, Haute Garonne, et décédé le 26 avril 1992
    • Jacqueline DOUET née le 5 novembre 1917 à Challans, en Vendée et décédée le 11 février 2000, Jacqueline AURIOL fut la première femme pilote d'essai.
  • Ses petits fils :
    • Jean-Claude AURIOL né en 1938 a épousé Ève Marie BOUR et Manigee SCHAHMANECHE,
    • Jean-Paul AURIOL marié avec Nicole BOUDICOURT,
  • Ses arrières petits enfants :
    • Océane AURIOL (fille de Jean-Claude et d'Ève Marie BOUR)
    • Rachel AURIOL (fille de Jean-Claude et d'Ève Marie BOUR)
    • Jean-Paul AURIOL (fils de Jean-Claude et de Manigee SCHAHMANECHE)
    • Jean-François AURIOL (fils de Jean-Paul)

Ses décorations

  • Médaille de la résistance.
  • Grand officier de la Légion d'honneur.
  • Grand-croix de la Légion d'honneur (comme président).
  • Grand-croix de l'Ordre national de 32 États.
  • Croix de combattant volontaire de la Résistance
  • Docteur honoris causa des universités de Columbia (New York), de Laval (Québec), Oxford et Rio de Janeiro.

Ses œuvres

  • Hier et demain, (1944) (écrit pendant la Seconde Guerre mondiale)
  • Journal du septennat, éd. Tallandier, (2004)

Origine du nom AURIOL

Le nom est fréquent dans le Tarn et dans l'Aude, ainsi que dans les Pyrénées-Orientales.

On admet le plus souvent qu'il s'agit d'un sobriquet comparant l'individu à un loriot, soit en raison de la beauté de son chant, soit en raison de son infortune conjugale (vu la couleur de cet oiseau).

Il est cependant possible que la couleur dorée soit un symbole de majesté (dans ce cas le nom serait formé directement sur l'adjectif latin aureolus), indissociable de l'auréole.

C'est d'autant plus plausible qu'au moyen-âge il était fréquemment utilisé comme nom de baptême.

Source : GeneaStar

Source

Archives nationales

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Vincent AURIOL : le Président citoyen 1884-1966 ; Eric GHEBALI, Grasset, 1998.

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