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Quelques peintres verriers ou maître verrier ayant exercés sur le département du Rhône

Alexandre Mauvernay est un peintre verrier né en 1810 à Montromant et mort en 1898.

Biographie Elève du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres, Alexandre Mauvernay installe son atelier de peintre verrier à Saint-Galmier en 1839.

Pour réaliser ses vitraux-tableaux, d'inspiration religieuse ou profane, il s'entoura de nombreux artistes, dont Raymond Balze.

Sa manufacture compta jusqu'à 30 ouvriers et fut dirigée à sa mort et jusqu'en 1909 par son fils, Barthélémy, puis jusqu'en 1917 par ses filles. Les ateliers Mauvernay ont travaillé pour de nombreuses églises, surtout dans la Loire et le Rhône (Rhône-Alpes) mais aussi dans l'Hérault.

Quelques vitraux des ateliers Mauvernay Chapelle du Château de Bouthéon et église de Bouthéon à Andrézieux-Bouthéon (Loire) Eglise Saint Maurice à Annecy (Haute-Savoie) Eglise Saint-Clair à Brignais (Rhône) Eglise Saint-Polycarpe à Bully (Rhône) Eglise Saint-Etienne à Castries (Hérault) Eglise de Chevinay (Rhône) Eglise Sainte-Marie à Lauroux (Hérault) Eglise Notre-Dame à Leigneux (Loire) Cathédrale Saint-Fulcran de Lodève (Hérault) Collégiale Notre-Dame d'Espérance à Montbrison (Loire) Eglise Saint-Etienne à Saint-Étienne-le-Molard (Loire) Eglise de Saint-Félix-de-Lodez (Hérault) Eglise de Sainte-Foy-l'Argentière (Rhône) Eglise de Saint-Galmier (Loire) Collégiale Notre Dame de Grâce à Sérignan (Hérault) Eglise Saint-Martin de Vieussan (Hérault) Eglise Saint-Laurent (Villars) (Loire) Eglise Notre-Dame-des-Marais à Villefranche-sur-Saône (Rhône) Eglise de Vourles (Rhône)

  • Jean COQUET

Jean Coquet est né le 9 octobre 1907 à Lyon. A l’âge de 15 ans, il entre à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon où il collectionnera prix et médailles tout au long de sa formation. Son professeur de peinture, Georges Décôte (1870-1951) lui-même élève de Gustave Moreau, très inspiré par la peinture de Gauguin et les idées de Maurice Denis, aura une grande influence sur son élève. Jean Coquet conservera de son maître le goût des grandes scènes composées, ordonnées selon une rigoureuse symétrie. Georges Décôte l’initiera notamment à la confection de cartons pour la réalisation de vitraux et l’associera aux derniers décors de Fourvière à Lyon (vitraux et mosaïques de la basilique Notre-Dame de Fourvière). Passionné par tous les moyens d’expression plastique, Jean Coquet fait des stages de formation chez des professionnels, entre autres chez des maîtres verriers lyonnais qui l’initient à l’exécution des vitraux (ateliers C. Blanchon, et ateliers Nicod qui deviendront les ateliers de Joséphine Lamy-Paillet à partir de 1937). En 1930, il réalise ses premiers cartons de vitraux et participe à la fabrication de ceux-ci dans l’atelier de C. Blanchon pour l’église paroissiale de Chazelles-sur-Lyon. Il cré son propre atelier de dessin et devient le décorateur privilégié des architectes Georges Curtelin et Louis Mortamet. En 1933, il est nommé professeur de décoration générale à l’ENSBA de Lyon et marquera des générations d’étudiants jusqu’en 1955. En 1945, il crée son atelier pour la réalisation de vitraux. A partir de cette date, les vitraux seront entièrement conçus et réalisés dans cet atelier avec l’aide de quelques collaborateurs. De 1952 à 1975, il assure la direction de l’ENSBA de Lyon et de l’Ecole régionale d’architecture. En association avec des architectes départementaux, il participe à la reconstruction ou à l’aménagement ainsi qu’à la décoration des bâtiments de congrégations religieuses. Ses qualités artistiques s’expriment aussi bien dans des aménagements d’ensemble que dans la composition décorative ou d’objets d’art : ferronnerie, orfèvrerie, lustrerie, mosaïques, bas-reliefs, fresques et vitraux . Décorateur autant que peintre, Jean Coquet formule lui-même sa profession de foi « […] il importe au peintre comme au vitrailliste de ne s’isoler du monument ni par la couleur, ni par le dessin et de sympathiser dans la mesure du possible avec l’architecte ». De 1975 jusqu’à la fin de sa vie en 1990, il poursuit sans relâche son travail d’artiste et laisse derrière lui une oeuvre considérable de décorateur et de maître verrier dont une part importante est liée à l’art sacré.

Né à l’hôtel-Dieu de Lyon le 9 octobre 1907, Jean Coquet se destine dès l’âge de 15 ans à une carrière artistique. Élève à l’École des beaux-arts de Lyon, il est très tôt remarqué par ses professeurs dont le célèbre Georges Décôte, son professeur de peinture, qui l’associera aux derniers décors de la basilique de Fourvière. Il puise son expérience dans un long voyage en Italie dont il rapporte une formation classique et un goût marqué pour les primitifs italiens. Ses pôles d’intérêts sont multiples : dessins publicitaires, imageries, illustrations de livre, affiches. Il devient le décorateur attitré des architectes Louis Mortamet et Georges Curtelin. Ce dernier dessine sa propre maison à Sainte-Foy-lès- Lyon, 9 rue Paul Huvelin, qui renferme un atelier sur deux niveaux, lui permettant la réalisation des grandes compositions. De 1933 à 1955, il est professeur de décoration générale à l’École des beaux-arts de Lyon, très apprécié de ses élèves, qui furent nombreux à louer sa gentillesse et sa simplicité. Son influence sur ceux-ci a permis à beaucoup d’entre eux de manifester le rayonnement de l’école lyonnaise. Artiste très fécond, il exécute un nombre impressionnant de décors de fresques, de peintures, de tapisseries et de vitraux. Il touche à tous les domaines des arts plastiques et dessine aussi bien du mobilier que des céramiques ou des ferronneries. En 1945, il crée son propre atelier à son domicile pour la réalisation de vitraux entièrement conçus avec l’aide de quelques collaborateurs. En janvier 1955, il est nommé directeur de l’École des beaux-arts de Lyon, de l’École régionale d’architecture et des Écoles municipales de dessins. Travailleur acharné, enseignant apprécié, sa renommée n’a pas pourtant été assurée en dehors du milieu artistique, même dans la région lyonnaise, où il a laissé une oeuvre immense en particulier de nombreux vitraux des églises de Lyon et des environs. Citons ceux de l’église paroissiale du bourg de Sainte Foy-lès-Lyon (1948), les remarquables vitraux-dalle de l’église de Saint-Charles-de-Serin (1951-1952) où il existe également un Christ en bois sculpté de Jean et Yves Coquet, ceux de l’église Saint-Pierre-de-Vaise (1953). Plusieurs dizaines d’édifices religieux de la région lyonnaise sont décorés de vitraux fins ou en dalle de verre, mais il a également exécuté des vitraux en Saône-et- Loire pour la chapelle du monastère de Bethléem à Paray-le-Monial (1933), dans le Var à Toulon pour la cathédrale Sainte-Marie (1946-1948), pour l’église arménienne de Saint-Nichan de Charvieu-Chavagnieu (1982), en Isère à Saint-Hilaire-Cusson-la- Valmitte (1984), les églises de la Loire à Salt-en-Donzy (1985) par exemple. Les travaux de Jean Coquet n’ont pas encore été tous répertoriés par sa famille et s’échelonnent des années 1930 aux années 1980. LES PEINTURES MURALES DE JEAN COQUET DE L’HÔPITAL DESGENETTES À LYON 2

  • Georges Décôte


  • Bibliographie :

Le vitrail dans l'Ouest Lyonnais Groupe de recherche sur l'histoire de l'Ouest Lyonnais l'ARAIRE Bulletin N°90 1992 69X9 Vit

Quelques réalisations de :

  • Lucien LOBIN de Tours : Ensemble des vitraux de l'église de Saint-Germain sur l'Arbresle en 1873 ; De l'église de Nuelles en 1879 ; Ceux de la nef de L'église de l'Arbresle et quelques baies à Savigny.

Charles LORIN de Chartres quelques vitraux pour : Grézieu la Varenne en 1880 ;

  • Charles Maréchal de Metz : Quelques baies de Bessenay 1865 ; Mornant (1851)
  • Alexandre MAUVERNAY de Saint-Galmier  né à Montromant: Quelques vitraux à Brignais ; Rontalon et Chevinay.
  • Les ateliers Lyonnais :

C'est vers 1820 / 30 que LESOURD constitua le premier atelier Lyonnais. Sa signature apparaît en 1833 sur une verrière de Saint-Irénée

En 1852 Jean Baptiste BARRELON (18/10/1818 – 31/09/1885) créa un atelier à Grigny, élève de MAUVERNAY il s'associa avant 1860 à Antoine BESSAC et Joséphus VEYRAT. Il réalisa l'ensemble des baies de Vaugneray (1864-1865) , travailla pour Brindas (1871);Bully, Saint-Genis Laval, Saint-Maurice sur Dargoire (1856)

Georges DUFÊTRE qui fut un des premiers ouvrier de BARRELON lui succéda en 1885. Il signe pourtant en 1877 l'ensemble des vitraux de Messimy.. De même pour les vitraux d'Orlienas en 1875. A partir de 1885 il peint les vitraux de Saint-Laurent de Vaux ; Ceux de la chapelle Querbes à Vourles ; ceux de Beaunant (disparu) et quelques baies à Sarcey. DUFËTRE arrive à une période ou les commandes deviennent plus rare car les grands chantiers religieux sont déjà lancés. Il quitte Grigny pour s'installer au 122 rue saint-Georges à Lyon. Cet atelier sera repris par P. NICOD en 1898.. De 1901 à 1918 il sera associé avec Jean JUBIN. Certains vitraux des églises de Chaponost, charbonnières, saint-Genis Laval, Riverie, Saint-Bel et Yzeron sont signés de leurs noms.

Vers 1936 l'atelier de P. NICOD sera repris par Joséphine LAMY PAILLET. On lui doit une partie de Saint-Bonaventure, Saint-Bel ; Sarcey ; Saint-Pierre La Palud.

Quelques autres Maître Verrier/

Pierre NICIOL Atelier créer en 1866 à Lyon. Il a été élève des beaux Arts de Lyon ; Deuxième prix de Rome en 1858 ; Premier prix de l'Académie en 1860. Il a signé une partie de vitraux de Marcy L'Etoile (2 baies)

Joanny PASQUIER SARASSIN succède a NICIOL ont lui doit Taluyer ; Saint-Claude de Tassin ; JOSEPH ELLèS prend sa suite il sera installé à Lyon puis à Champagne au Mont d'OR.

Les églises de Mornant, Saint-Didier sous riverie, Sarcey, Bessenay, Lentilly, Sourcieux les mînes possèdent des verrières signées PAGNON ou PAGNON DESCHELETTE. Émile Benoît Marie PAGNON a travaillé avec MAUVERNAY. Il reprend l'atelier A. BARON en 1856. Il prendra le Nom PAGNON DESCHELETTE après son mariage avec la peintre verrier Marie DESCHELETTE

Atelier SAURIS avec comme successeurs PAYET-ROY ; GUBIAN-ROY ; ROY On trouve du PAYET-ROY à Grézieu la Varenne, à Thurins c'est du ROY. Atelier repris par Pierre CAMPAGNE qui a fourni Courzieu (Totalité de l'église 1896) ; les baies du Choeur de Sourcieux les Mines (1904) l et celles de Saint-Genis-Les-Ollières (1898).

Paulin Campagne : ?? Son fils Paul CAMPAGNE lui succède . A sa mort son Beau-Père lui succède Henri ROBERT qui dessine ses propres vitraux on le trouve à Orliénas et Mornant.

Signalons enfin Emile ADLER qui collabore avec paul Campagne. On lui doit plusieurs vitraux de Chaponost suivant des cartons de Georges Décôte. Décôte fournit les cartons de Fourvière  et une réalisation de ADER; de Saint-Bel réalisés par Nicod

Lucien BéGULES en 1875, on lui doit Bessenay ; Grésieu la Varenne ; Pollionnay ; sain Bel ; La tour de Salvagny en autre.

Enfin : ROUX A et MAGNIN Jules ; DUBOST et SIMON (1896-1913) ; Charles BORIE du Puy en Velay (1900 – 1934) a qui on doit Saint-Julien-sur-Bibost ; Auguste LABOURET (paris) verriers de Saint-Laurent d'Agny ; Renée BURLET une baie à Mornant ; Louis PAYEN deux verrieres à Saint-Laurent de -Vaux ; Jacqui ADRIEN (Lyon) deux baies à Sainte-Consorce et sept à Beaunant ainsi que la chapelle de Chateauvieux à Yzeron ; Jean GOBBA de Tarare realise trois vitraux à Saint-Germain sous l'Arbresle et Josiane BITRAN cinq baies à Chaponost (1989)


Modeste Bornarel

Photo donnée par la Maison du patrimoine de Villefranche


Marbrier sculpteur, né à Villefranche-sur-Saône le 13 mai 1864 et décédé le 21 juin 1928. Pour l'état civil Antoine Dominique Modeste.[1] - Son père : Modeste Claude âgé de 23 ans Marbier et sa mère Jenny Dominique Mian sans profession.
Il épouse le 14 octobre 1887, Marie Adélaïde DUMONT (1864-1953) avec laquelle il aura une fille.
Il fut entre autre:

  • Élu Maire de Villefranche sur Saône (républicain modéré ) par tactique politique (son épouse étant la fille du maire louis DUMONT), son mandat sera de courte durée (17 mois) .
  • Membre puis président de la chambre de commerce de Villefranche sur Saône.
  • Président de la chambre syndicale des entrepreneurs de Villefranche sur Saône.

Ses locaux sont situés au 15 avenue de la gare à Villefranche-sur-Saône et au 5 rue de France.

Sa production identifiée

Le Coq de Morancé - Photo J-P GALICHON


  • 32 monuments aux morts réalisés sur le département du Rhône pour la guerre 1914/18 :

Ambérieux ; Bagnols ; Belleville ; Blacé ; Le Breuil ; Chamelet ; Les Chères ; Corcelles-en-Beaujolais ; Craponne ; Denicé ; Dracé ; Fleurieu-sur-Saône ; Frontenas ; Gleizé ; Jarnioux ; Lachassagne ; Lancié ; Légny ; Limas ; Limonest ; Marcy ; Montmelas-Saint-Sorlin ; Morancé ; Odenas ; Oingt ; Le Perréon ; Pouilly-le-Monial ; Rivolet ; Saint-Julien ; Ternand ; Vaux-en-Beaujolais ; Ville-sur-Jarnioux .

  • 4 monuments de la guerre de 1914/18 sur le département de l' Ain pour la guerre 1914/18 :

Misérieux ; Montmerle-sur-Saône  ; Rancé ; Trévoux.

  • 1 monument de la Guerre 1870

Villefranche-sur-Saône [2] .

  • 9 Plaques commémoratives d'église pour la guerre de 1914/18.

Le Bois-d'Oingt ; Charentay ; Denicé ; Fleurie, Grandris  ; Liergue; Pommiers ; Pouilly-le-Monial ; Sainte-Paule .

Remarques:
Certains décors ont été repris plusieurs fois: exemple le coq de Morancé est aussi présent sur: Bagnols ; Le Breuil ; Dracé ; Jarnioux ; Légny ; Vaux-en-Beaujolais pour le département du Rhône et Misérieux ; Montmerle-sur-Saône ; Rancé pour le département de l'Ain.

Monuments aux morts du Rhône - Guerre 1914/18

Monuments aux morts de l'Ain - Guerre 1914/18

Sources

  • Sa généalogie sur Généanet
  • Son mandat de maire sur 150 ans de vie Caladoise [3]

Liens utiles

Référence.png Notes et références

  1. Archives 4 E 5460 - Naissance (1864) - Acte 116
  2. e-monument
  3. 150 ans de vie Caladoise - Académie de Villefranche.