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'''2) La Maréchaussée'''.
'''2) La Maréchaussée'''.


Qui dit justice, dit '''Maréchaussée.''' La maréchaussée fut instituée par '''François 1{{er}}.''' C'était une troupe de quatre cavaliers commandée par un sous officier, celle-ci fut nommée '''Brigade.''' L'édit de mars 1720, le constituait comme un dispositifs militaire, et à partir de 1778, ce dispositif, comprenait 800 brigades sur le territoire français. Ces brigades avait pour rôle de constater et poursuivre les cas prévôtaux; c'est-à-dire, les délits et crimes perpétrés par des gens de guerre et les vagabonds, ainsi que les voleurs de grands chemins, et tout ce qui concerne le maintien de l'ordre. L'efficacité de ces brigades étant des plus réduites, plusieurs paroisses du Duché de La Vallière réclamaient une augmentation du service de la maréchaussée, en proposant notamment d'établir en chaque gros bourg et à 2 lieues de distance, 2 invalides (devaient être probablement d'anciens gens de guerre) ou plus, qui feraient fonctions de cavaliers de Maréchaussée, sous la responsabilité des paroisses, pour le maintien de l'ordre, lesquels invalides seraient logés aux dépens des paroisses et commodément.
* La maréchaussée fut instituée par '''François 1{{er}}'''. C'était une troupe de quatre cavaliers commandée par un sous officier, et nommée '''Brigade.''' L'édit de mars 1720 le constituait comme un dispositif militaire, et à partir de [[1778]], il comprenait 800 brigades sur le territoire français. Elles avaient pour rôle de <u>constater et poursuivre les cas prévôtaux</u>, c'est-à-dire les délits et crimes perpétrés par des gens de guerre et vagabonds ou voleurs de grands chemins, et de <u>maintenir  l'ordre</u>. L'efficacité de ces brigades étant des plus réduites, plusieurs paroisses du Duché de La Vallière réclamaient une augmentation du service de la maréchaussée, en proposant notamment d'établir en chaque gros bourg et à deux  lieues de distance, deux personnes invalides ou plus (probablement d'anciens gens de guerre), qui feraient fonction de cavaliers de la maréchaussée, pour le maintien de l'ordre. Sous la responsabilité des paroisses, ces invalides y seraient logés commodément, aux dépens de celles-ci.
 
* '''La chambre d'audience de Marçon''' n'est en réalité qu'une annexe du bailliage de Saint-Christophe s'étendant sur trois paroisses. Il n'existait pas de véritable palais de justice et de prison digne de ce nom. Entre [[1669]] et 1688, ces '''plaids'''<ref>[http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/plaid/61308 Plaids]</ref> de justice ordinaire ont lieu dans deux chambres d'une maison appartenant à une Marçonnaise. Cette dernière recevait 20 livres pour louer ces deux pièces. En 1691 elle ne reçut que 69 livres sur les 380 prévues. Elle adresse donc une demande auprès du Conseil de la Princesse de Conti (à la séance du 23 juin 1691) où il fut décidé de lui accorder 300 livres<ref>[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/Document Fabrice Mauclair, page 179]</ref>. Cette somme étant prélevée sur les amendes prononcées par le juge de Saint-Christophe, tenu d'aller tous les mercredis à Marçon pour y rendre la justice, à partir de février [[1689]], les juges décident de ne plus se rendre à Marçon. Mais un arrêté de la cour d'appel du parlemen (daté du 17 juin 1705) enjoignit le juge de Saint-Christophe à tenir à nouveau les audiences dans le bourg de Marçon, comme avant 1689.
 
* Le 25 juin 1705, les officiers s'installent dans la seconde chambre basse de la maison des '''Trois-fers''', située sur la grand-route ou place publique de Marçon (à l'angle, coté Ouest, de la route de Château-du-Loir à La Chartre-sur-le-Loir et de la rue qui mène au village du Port-Gauthier <ref>Voir la notice de l'abbé Chaudron (Histoire civile de Marçon)</ref>). Après [[1705]], une autre chambre est louée par Pierre Fermé qui reçoit 8 livres par an de location. À la fin du XVIII{{e}} siècle un loyer de 10 livres est toujours acquitté pour la chambre d'audience de Marçon.<br>
: En [[1778]], les officiers de Marçon dénonçèrent l'aspect rudimentaire cette chambre d'audience et le peu de solidité des prisons marçonnaises. Ils obtinrent alors du parlement de [[75056 - Paris|Paris]], (arrêt du 30 mars 1778<ref>[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclerc page 180]</ref>), le droit d'emprunter l'auditoire et les prisons de Saint-Christophe pour procéder au jugement du nommé Leperon.
 
* Les coutumes d'Anjou, Maine et Touraine accordaient aux barons le droit de posséder des '''fourches patibulaires'''<ref> [https://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/16925/fourches-patibulaires/]]</ref>, afin d'exposer les corps des condamnés à mort. Vers 1788, Château-la-Vallière et Saint-Christophe, entretenaient des '''piloris''', du même type qu'au début des coutumes. À cette époque, Marçon possédait cette installation sur sa place<ref>[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclair]</ref>.
 
* Étant indépendant, le greffe de Marçon était soumis depuis 1668, à un '''engagement''' de rachat perpétuel ''(Les acquéreurs n'étant jamais propriétaire)''. La valeur de cet engagement était à cette date de 4 000 livres <ref>[http://www.fontaine-fourches.com/653.Village.Miscellanees33.le.cout.de.la.vie.valeur.monnaies.metal.html] et [http://www.histoirepassion.eu/? Conversion des monnaies d'avant la Révolution en valeur actuelle]</ref>, et l'estimation de la Ferme était de 200 livres ''(la livre tournoi de 1668 valait en 2006 au dessus de 2 euros)''. En comparaison, le greffe de Château-la-Vallière : valeur à l'engagement de 4400 livres, estimation de la ferme de 200 livres ; et pour Saint-Christophe, respectivement 5155 livres et 200 livres.
 
* Les greffes engagés de Saint-Christophe et Marçon, concédés à Pierre Marchesné en [[1652]], appartenaient depuis 1667 à Damien Grandhomme époux de Catherine Marchesné (héritière de son père Pierre Marchesné). Ils passent entre les mains de Pierre Grandhomme, fils du précédent propriétaire, qui exerce ses fonctions de 1678 à 1680. Michel Ferrand, greffier depuis 1685, rachète le greffe en 1687 pour 4 200 livres.
 


La chambre d'audience de Marçon, n'est en réalité qu'une annexe du bailliage de Saint-Christophe s'étendant sur 3 paroisses. Il n'existait pas de véritable palais de justice et de prisons digne de ce nom. Entre 1669 et 1688, ces '''plaids'''(http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/plaid/61308) de justice ordinaire ont lieu dans 2 chambres, d'une maison appartenant à une habitante du bourg de Marçon. Cette dernière recevait 20livres pour la location (louage) de ces 2 pièces, en 1691 elle ne reçut que 69 livres sur les 380 prévues. Elle adresse donc une demande auprès du Conseil de la Princesse de Conti, à la séance du 23 juin 1691 il fut décidé de lui accorder 300 livres[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclair page 179]. Cette somme étant prélevée sur les amendes prononcées par le juge de Saint-Christophe, qui est tenu d'aller tous les mercredis à Marçon pour rendre la justice. À partir de février 1689, les juges de Saint-christophe décident de ne plus se rendre à Marçon, mais un arrêté de la cour d'appel du parlement, daté du 17 juin 1705 enjoignait au juge de Saint-Christophe de tenir à nouveau les audiences dans le bourg de Marçon, comme avant 1689.


Le 25 juin 1705, les officiers s'installent, dans la seconde chambre basse de la maison des'''Trois-fers,''' située sur la grand-route ou place publique de Marçon ( en situation, à l'angle, coté Ouest, de la route de Château-du-Loir à La Chartre-sur-le-Loir et de la rue qui mène au village du Port-Gauthier), voir la notice de l'abbé Chaudron (Histoire civile de Marçon). Après '''1705,''' une autre chambre,est loué par Pierre Fermé qui reçoit 8 livres par an de louage (location). À la fin du XVIII{{e}} siècle un loyer  de 10 livres est toujours acquittée pour la chambre d'audience de Marçon. En '''1778''', les officiers de Marçon dénonçaient: l'aspect rudimentaire de la chambre d'audience et du peu de solidité des prisons de Marçon, et ont dû obtenir du parlement de Paris (arrêt du 30 mars 1778[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclerc page 180], le droit d'emprunter l'auditoire et les prisons de Saint-Christophe pour procéder au jugement du nommé Leperon.


Les coutumes d'Anjou, Maine et Touraine accordaient aux barons le droit de posséder des fourches patibulaires http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/16925/fourches-patibulaires/,afin d'exposer les corps des condamnés à mort. Vers 1788, Château-la-Vallière, Saint-Christophe, entretenaient des piloris, toujours du  type qu'au début des coutumes . Marçon possédait cette installation sur sa place, à la même époque[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclair].


Le greffe de '''MARÇON,''' étant indépendant, était soumis depuis 1668, à un '''engagement''' de rachat perpétuel(Les acquéreurs n'étant jamais propriétaire). La valeur de l'engagement du greffe de Marçon était à cette date de 4 000 livres http://www.fontaine-fourches.com/653.Village.Miscellanees33.le.cout.de.la.vie.valeur.monnaies.metal.html; http://www.histoirepassion.eu/?Conversion-des-monnaies-d-avant-la-Revolution-en-valeur-actuelle, et l'estimation de la Ferme de 200 livres (la livre tournoi de 1668 valait en 2006 au dessus de 2 euros). En comparaison, le greffe de Château-la-Vallière, avait une valeur à l'engagement de 4400 livres, et l'estimation de la ferme de 200 livres. Le greffe de Saint-Christophe, avait une valeur de 5155 livres et la ferme de 200 livres.


Les greffes engagés de Saint-Christophe-Marçon, avait été concédé à Pierre Marchesné en 1652. En 1667, ils appartenaient à Damien Grandhomme époux de Catherine Marchesné (qui a hérité de son père Pierre Marchesné). Ils passent entre les mains de Pierre Grandhomme, fils du précédent propriétaire, qui exerce ses fonctions de 1678 à 1680. En 1687, Michel Ferrand exerce la fonction de greffier depuis 1685, et en 1687 il achète le greffe pour 4 200 livres.


En '''1690''', la Princess de Conti décide de mettre un terme à l'engagement de façon provisoire. Laurent Morillon à offert ces services pour fournir le financement afin de rembourser le greffe à Michel Ferrand, soit 4 200 livres. La Princesse de Conti est contrainte à la suite à la suite d'un arrêt de la cour du Parlement de Paris, le '''18 juillet 1690''', de verser 5 145 livres à Michel Ferrand, pour le dit remboursement (4 200 livres plus les intérêts[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclair]). Peu après, pour 5 318 livres, un nouvel engagement fut concédé à Laurent Morillon l'aîné. A l'occasion de son mariage, Laurent Morillon le jeune, hérite de son père du greffe de Saint-Christophe le '''31 mars 1720'''[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclair page 195-196]. A la mort de Laurent Morillon, le greffe de Saint-Christophe passe entre les mains de sa fille Christine Morillon, qui a épousé Jean Gendron, lieutenant général du siège Ducal, après 1720. En '''1730''', Jean Gendron et Christine Morillon vendaient le greffe à Hilaire Bodin le jeune, notaire royal, pour 3 000 livres. En '''1742''', Hilaire Bodin et sa femme Jeanne Leprince, vendaient le greffe à François Boudet, notaire royal, et a Marie Carreau, pour 3 000 livres. En '''1762''', les enfants Boudet, vendaient le greffe à François Bigot, notaire royal, pour 3 000 livres. En '''1783,''' Marie Marguerite Bigot, veuve de Jean Charles Dufillon(maître chirurgien), vendait le greffe à Denis Brisset, huissier royal, et à Jacqueline Rangeard, pour 4 000 livres.
En '''1690''', la Princess de Conti décide de mettre un terme à l'engagement de façon provisoire. Laurent Morillon à offert ces services pour fournir le financement afin de rembourser le greffe à Michel Ferrand, soit 4 200 livres. La Princesse de Conti est contrainte à la suite à la suite d'un arrêt de la cour du Parlement de Paris, le '''18 juillet 1690''', de verser 5 145 livres à Michel Ferrand, pour le dit remboursement (4 200 livres plus les intérêts[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclair]). Peu après, pour 5 318 livres, un nouvel engagement fut concédé à Laurent Morillon l'aîné. A l'occasion de son mariage, Laurent Morillon le jeune, hérite de son père du greffe de Saint-Christophe le '''31 mars 1720'''[https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document Fabrice Mauclair page 195-196]. A la mort de Laurent Morillon, le greffe de Saint-Christophe passe entre les mains de sa fille Christine Morillon, qui a épousé Jean Gendron, lieutenant général du siège Ducal, après 1720. En '''1730''', Jean Gendron et Christine Morillon vendaient le greffe à Hilaire Bodin le jeune, notaire royal, pour 3 000 livres. En '''1742''', Hilaire Bodin et sa femme Jeanne Leprince, vendaient le greffe à François Boudet, notaire royal, et a Marie Carreau, pour 3 000 livres. En '''1762''', les enfants Boudet, vendaient le greffe à François Bigot, notaire royal, pour 3 000 livres. En '''1783,''' Marie Marguerite Bigot, veuve de Jean Charles Dufillon(maître chirurgien), vendait le greffe à Denis Brisset, huissier royal, et à Jacqueline Rangeard, pour 4 000 livres.

Version du 18 octobre 2017 à 13:29

TITRE DE SOUS-PAGE  : 72183 - Marçon - Histoire féodale

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Les Capétiens à Marçon

Nous sommes à MARÇON [3], en 900 : des pirates danois autres que les compagnons de Rollon remontent La Loire et ses affluents et dévastent régulièrement Le Maine, jusqu'à ce que Raoul, Duc de Bourgogne, sacré[1] roi en 923, les combatte. Plus tard, lorsque Charles (fils de Louis d'Outremer), s'apprête à monter sur le trône, c'est Hugues Capet que l'on appelle.

  • En 922, le trône de France est devenu électif et une alternance s'est instaurée entre Robertiens et Carolingiens, ceci jusqu'au couronnement de Hugues Capet en 987 à Noyon. Pendant cette période les grands féodaux transforment leur délégation en pouvoir héréditaire ; une grande rivalité s'installe alors ente la maison de Blois et celle d'Anjou, chacune ayant d'ailleurs son drapeau. Deux personnages angevins hauts en couleur Goeffroy Grisonelle et son fils Foulques Nerra (Mathilde de Château-du-Loir), soutenant Hugues Capet, livrent bataille à Marçon à Eudes Rufin, allié des derniers Carolingiens (maison de Blois). Or Hugues Capet, voulant consolider ses alliances, vient à Marçon : il a en effet une dette de reconnaissance vis à vis de Grisonelle qui l'avait bravement aidé à organiser la résistance de Paris (menacé par Otton, empereur d'Allemagne).
  • Mais Hugues Capet doit quitter Marçon pour se rendre à Senlis où il est élu Roi. Il est couronné le 3 juillet 987 à Noyon, en l'absence de Grisonelle.
Il meurt le 21 juillet à Marçon et est inhumé à Saint-Martin-de-Tours (où il était abbé laïc).
En 1005 son fils Foulques Nerra rencontrera Hubert de Vendôme à La Chartre-sur-le-Loir et y scellera l'alliance entre l'Anjou et le Vendômois.

Tels sont les faits sur lesquels les historiens s'accordent. Restent des versions diverses sur d'autres aspects de cette bataille...

1) le lieu exact : certains pensent qu'il s'agit de la plaine des Varennes et que le château assiégé était sur l'île de Gânnes, château fort sans doute construit par les Normands ; d'autres pensent qu'il s'agit d'une des Mottes Féodales de Marçon.
2) À qui appartient la victoire ? : certains pensent que ce fut à Foulques Nerra qui prit le relais de son père Geoffrey Grisonelle, d'autres pensent qu'Eudes Rufin resta maître de la situation.
  • Cette plaine des Varennes, avec à une extrémité le donjon de l'île de Gânnes et à l'autre Saint-Lézin où s'installèrent des moines au Ve siècle, est sans doute le point de départ de la commune de Marçon (l'accès se faisant par la rivière). À l'époque, les rivières étaient les principales voies de communication dans un pays couvert de forêts, et le royaume de France en termes de pouvoir réel couvrait moins du dixième du territoire métropolitain actuel.
(Monsieur Armand de Malherbe cite les sources suivantes : Archives Historiques du Maine, page 45. Publication des Abbés Busson et Ledru. Commentaires de la liasse 13F793 des Archives Départementales de la Sarthe par MM. LAMBERT et RIOUFREYT du Centre de Documentation archéologique de Sablé. Archives Nationales).
(Autre source : [2])

La seigneurie de Marçon

  • La seigneurie de Marçon (annexée à la terre de Gastineau) [3], était un membre de la baronnie de Saint-Christophe-sur-le-Nais, paroisse voisine, située en Touraine. Avec celles de la Châtellerie-de-La Vallière, Château-du-Loir et Vaujours, les quatre baronnies appartenaient à la famille de la BAUME le BLANC, et furent érigées en duché-pairie par Louis XIV, en 1667[4], en faveur de Louise Françoise de La BAUME le BLANC (sa maîtresse, connue sous le nom de Mademoiselle de La VALLIERE) et de la fille qu'il en eût, Marie Anne, légitimée de France. Cette dernière épousa Louis-Armand de CONTI. Louis XIV ayant accordé à cette princesse, en 1698, la faculté de disposer par donation entre vifs, du duché de La Vallière, en faveur de son cousin germain, Charles-François le BLANC de la BAUME, celle-ci lui en fit donation dès la même année.

En attente d'une CPA commandée : portrait de Melle de La Vallière

La terre de Marçon, ainsi que les fiefs et arrière-fiefs qui en dépendaient, fut régie par la coutume de Touraine jusqu'en 993. Le fief de la Jaille, dans la paroisse de Chahaignes, relevait de celui de Marçon.

  • En 1212, Guillermius de Marçon assiste aux obsèques du Sénéchal des Roches [5], dans l'abbaye de Bonlieu [6] à laquelle, lors de la cérémonie, il fait don d'un septier [7] provenant de sa terre de Déciseau. Gaufridus de la Jaille (de Chahaignes), vassal de Marçon, assista aux mêmes obsèques et fit également un don à l'abbaye de Bonlieu, comme tous les gentilshommes présents : celui d'un demi-arpent [8] de pré, sis près de Marçon.

Par le mariage de Pierre POUSSIN, fils de Gervais POUSSIN, seigneur de Juigné dans le XIIIe siècle, avec Jeanne, Dame de La Chartre-sur-le-Loir et de Marçon, ces deux terres étaient alors unies.

  • En 1510, François Ier du Bois, sieur du Bois et de Maquillé, épouse Catherine de Quatre-Barbes, Dame de Marçon, fille de Guillaume et Guillemette de Rossignol, Dame de Chanevas. Et en 1606, Gilles de la Dufferie, seigneur de la Dufferie, s'allie avec Anne, Dame de Marçon, fille de François II du Bois de Maquillé, qui fut député de la noblesse du Maine aux États de Blois, en 1588, et de Suzanne de Courtavel [9].
On trouve dans le rôle des nobles et sujets contribuables au ban et arrière-ban [10] dressé pour la province du Maine, en février 1639, "pour convertir la cavalerye en infanterye", inscrit sous le numéro 573, « François de Segrais, écuyer, sieur de Saint-Laurent, paroisse de Marson (Marçon) ».
(Source : [11])


La justice seigneuriale à Marçon, au XVIIe siècle

1) Le siège ordinaire de justice à Marçon.

Extrait de la thèse soutenue par Fabrice MAUCLAIR, pour obtenir le grade de Docteur de l'Université de Tours, discipline "Histoire"[12].

La justice seigneuriale du Duché-Pairie de La VALLIÈRE, comprenait : Château-la-Vallière, Saint-Christophe-sur-le-Nais et Marçon.

  • Le 13 mai 1667[13], Françoise Louise de La Baume Le Blanc, dite Louise de La Vallière, achète les baronnies de Château-la-Vallière-Vaujours et de Saint-Christophe-sur-le-Nais. Elle était la maîtresse du roi Louis XIV, qui s'apprête à partir pour mener la guerre en Hollande, et assure la situation financière de sa favorite [14]. Avant son départ, le 12 mai 1667, le roi rédige des lettres patentes pour que Melle de La vallière devienne elle-même officiellement propriétaire des deux baronnies en question.
Notons qu'à cette période MARÇON dépendait du Duché-Pairie de Château-la-Vallière, la justice seigneuriale faisant partie des coutumes d'Anjou-Maine et Touraine au XVIIe siècle.
  • La mise en place des Sièges de justice seigneuriale fut établie lors d'une délibération du 8 janvier 1668. Le siège principal se trouvant à Château-la-Vallière, il fut décidé que Saint-Christophe serait un siège secondaire, tenu par un lieutenant dépendant du bailli de Château-la-Vallière. Pierre Dunoyer, bailli de Saint-Christophe, conteste cette décision, demandant que le siège principal soit établi sur son domaine. Le conseil décide de maintenir le siège ducal à Château-la-Vallière et ces décisions aboutissent finalement à la création de 3 tribunaux distinct : Château-la-Vallière, Saint-Christophe-sur-le-Nais et Marçon, ces deux derniers devenant des tribunaux de justice "ordinaires" ou dits "inférieurs", ayant chacun leur propre autonomie. Château-la-Vallière devient le siège de la cour d'appel ou tribunal "supérieur" du Duché-Pairie.
La justice à MARÇON, qui se trouve être une justice séparée, va dépendre su siège de Saint-Christophe.
  • Tous les mercredis, le juge et le procureur fiscal de Saint-Christophe sont tenus de se rendre dans le bourg de Marçon pour rendre la justice au nom des seigneurs de La Vallière (les greffes des deux bourgs étant distincts). La création de ces tribunaux occasionne des degrés supplémentaires de juridiction pour les justiciables de Saint-Christophe et de Marçon.
  • Le 8 janvier 1668, le conseil de Louise de La Vallière fixe la composition desdits tribunaux :
- Château-la-Vallière : un bailli ou sénéchal ducal, un lieutenant particulier, un procureur général fiscal, un greffier, un huissier audiencier, 2 huissiers ordinaires, 8 procureurs et 2 notaires.
- Saint-Christophe et Marçon : un lieutenant du sénéchal ducal, un procureur fiscal, un greffier, un huissier audiencier, 2 huissiers, 4 procureurs et 2 notaires.
- Et pour chaque paroisse : un notaire et un huissier ou sergent.
Le territoire de juridiction du duché s'étend sur 31 paroisses. Le siège de justice de la paroisse de Marçon a en charge : la paroisse de Chahaignes, la paroisse de Saint-Pierre-du-Lorouër et deux fiefs dans la paroisse de Beaumont-La Chartre.


-----------------arrêt ici mercredi 18 matin -------------


2) La Maréchaussée.

  • La maréchaussée fut instituée par François 1er. C'était une troupe de quatre cavaliers commandée par un sous officier, et nommée Brigade. L'édit de mars 1720 le constituait comme un dispositif militaire, et à partir de 1778, il comprenait 800 brigades sur le territoire français. Elles avaient pour rôle de constater et poursuivre les cas prévôtaux, c'est-à-dire les délits et crimes perpétrés par des gens de guerre et vagabonds ou voleurs de grands chemins, et de maintenir l'ordre. L'efficacité de ces brigades étant des plus réduites, plusieurs paroisses du Duché de La Vallière réclamaient une augmentation du service de la maréchaussée, en proposant notamment d'établir en chaque gros bourg et à deux lieues de distance, deux personnes invalides ou plus (probablement d'anciens gens de guerre), qui feraient fonction de cavaliers de la maréchaussée, pour le maintien de l'ordre. Sous la responsabilité des paroisses, ces invalides y seraient logés commodément, aux dépens de celles-ci.
  • La chambre d'audience de Marçon n'est en réalité qu'une annexe du bailliage de Saint-Christophe s'étendant sur trois paroisses. Il n'existait pas de véritable palais de justice et de prison digne de ce nom. Entre 1669 et 1688, ces plaids[15] de justice ordinaire ont lieu dans deux chambres d'une maison appartenant à une Marçonnaise. Cette dernière recevait 20 livres pour louer ces deux pièces. En 1691 elle ne reçut que 69 livres sur les 380 prévues. Elle adresse donc une demande auprès du Conseil de la Princesse de Conti (à la séance du 23 juin 1691) où il fut décidé de lui accorder 300 livres[16]. Cette somme étant prélevée sur les amendes prononcées par le juge de Saint-Christophe, tenu d'aller tous les mercredis à Marçon pour y rendre la justice, à partir de février 1689, les juges décident de ne plus se rendre à Marçon. Mais un arrêté de la cour d'appel du parlemen (daté du 17 juin 1705) enjoignit le juge de Saint-Christophe à tenir à nouveau les audiences dans le bourg de Marçon, comme avant 1689.
  • Le 25 juin 1705, les officiers s'installent dans la seconde chambre basse de la maison des Trois-fers, située sur la grand-route ou place publique de Marçon (à l'angle, coté Ouest, de la route de Château-du-Loir à La Chartre-sur-le-Loir et de la rue qui mène au village du Port-Gauthier [17]). Après 1705, une autre chambre est louée par Pierre Fermé qui reçoit 8 livres par an de location. À la fin du XVIIIe siècle un loyer de 10 livres est toujours acquitté pour la chambre d'audience de Marçon.
En 1778, les officiers de Marçon dénonçèrent l'aspect rudimentaire cette chambre d'audience et le peu de solidité des prisons marçonnaises. Ils obtinrent alors du parlement de Paris, (arrêt du 30 mars 1778[18]), le droit d'emprunter l'auditoire et les prisons de Saint-Christophe pour procéder au jugement du nommé Leperon.
  • Les coutumes d'Anjou, Maine et Touraine accordaient aux barons le droit de posséder des fourches patibulaires[19], afin d'exposer les corps des condamnés à mort. Vers 1788, Château-la-Vallière et Saint-Christophe, entretenaient des piloris, du même type qu'au début des coutumes. À cette époque, Marçon possédait cette installation sur sa place[20].
  • Étant indépendant, le greffe de Marçon était soumis depuis 1668, à un engagement de rachat perpétuel (Les acquéreurs n'étant jamais propriétaire). La valeur de cet engagement était à cette date de 4 000 livres [21], et l'estimation de la Ferme était de 200 livres (la livre tournoi de 1668 valait en 2006 au dessus de 2 euros). En comparaison, le greffe de Château-la-Vallière : valeur à l'engagement de 4400 livres, estimation de la ferme de 200 livres ; et pour Saint-Christophe, respectivement 5155 livres et 200 livres.
  • Les greffes engagés de Saint-Christophe et Marçon, concédés à Pierre Marchesné en 1652, appartenaient depuis 1667 à Damien Grandhomme époux de Catherine Marchesné (héritière de son père Pierre Marchesné). Ils passent entre les mains de Pierre Grandhomme, fils du précédent propriétaire, qui exerce ses fonctions de 1678 à 1680. Michel Ferrand, greffier depuis 1685, rachète le greffe en 1687 pour 4 200 livres.




En 1690, la Princess de Conti décide de mettre un terme à l'engagement de façon provisoire. Laurent Morillon à offert ces services pour fournir le financement afin de rembourser le greffe à Michel Ferrand, soit 4 200 livres. La Princesse de Conti est contrainte à la suite à la suite d'un arrêt de la cour du Parlement de Paris, le 18 juillet 1690, de verser 5 145 livres à Michel Ferrand, pour le dit remboursement (4 200 livres plus les intérêtsFabrice Mauclair). Peu après, pour 5 318 livres, un nouvel engagement fut concédé à Laurent Morillon l'aîné. A l'occasion de son mariage, Laurent Morillon le jeune, hérite de son père du greffe de Saint-Christophe le 31 mars 1720Fabrice Mauclair page 195-196. A la mort de Laurent Morillon, le greffe de Saint-Christophe passe entre les mains de sa fille Christine Morillon, qui a épousé Jean Gendron, lieutenant général du siège Ducal, après 1720. En 1730, Jean Gendron et Christine Morillon vendaient le greffe à Hilaire Bodin le jeune, notaire royal, pour 3 000 livres. En 1742, Hilaire Bodin et sa femme Jeanne Leprince, vendaient le greffe à François Boudet, notaire royal, et a Marie Carreau, pour 3 000 livres. En 1762, les enfants Boudet, vendaient le greffe à François Bigot, notaire royal, pour 3 000 livres. En 1783, Marie Marguerite Bigot, veuve de Jean Charles Dufillon(maître chirurgien), vendait le greffe à Denis Brisset, huissier royal, et à Jacqueline Rangeard, pour 4 000 livres.

Dans l'annexe de la justice de Marçon, réunie à Saint-Christophe, il existe un greffe particulier, qui semble appartenir à la seigneurie de La Chartre-sur-le-Loir. En 1668, le baron de La Chartre-sur-le-Loir concède une partie de la propriété du greffe tant civil que criminel de la seigneurie de La Chartre-sur-le-loir, haute justice de Marçon, Chahaignes et Saint-Pierre-du-Lorouër(Le Lorouër), à Jacques Pasquier, marchand, pour 300 livres, le 14 juin 1668(Ad de l'Indre et Loire). La même année, Mathurin Moreau se déclare opposant au décret du Duché pour la propriété du greffe de la baronnie de De Château-Saint-Christophe, pour les paroisses de Marçon, Chahaignes et Le Lorouër.Fabrice Mauclair page 198-199.

Plusieurs personnes se partagent la propriété du greffe de MARÇON, entre 1731 et 1738. Les héritiers de Laurent Berneut(Berneux), notaire de Duché-Pairie de la Vallière, en possède un quart. Les héritiers de François Chidaine en possède deux quarts. Un particulier, non cité, possède le quart restant. En 1731, ces derniers concluent un bail à ferme pour les trois quart du greffe de Marçon, pour 60 livres par an (la valeur totale étant de 80 livres).

En 1738, la veuve de Pierre Galpin, acquiert la quatrième partie du fonds et propriété du greffe de Marçon, dépendant du Duché-Pairie de La Vallière, avec tous les profits et émoluments qui lui sont attribués, pour 550 livres. La valeur totale est estimée à 2200 livres en 1738, alors qu'en 1668 elle était évaluée à 4 000 livres.

À MARÇON, il était traité, en moyenne, 12 affaires par audience entre 1691 et 1787.Fabrice Mauclair page 216

Les fiefs

Le château de Poillé

Château de Poillé

Le château de Poillé, appartenant depuis longtemps à la famille de MALHERBE, et plus anciennement à celle de la CHAPELLE, de BEAUMANOIR et de la CHASTRE, était un autre fief de la paroisse de Marçon.

Ce château, situé à l'Est-Sud-Ouest du Bourg, de construction moderne et fraîchement restauré, a remplacé l'enceinte fortifié de l'ancienne forteresse, dont il reste encore une tour. Tout auprès était La Roche de Poillé, qui en dépendait.


Pictos recherche.png Voir aussi la page dédié a l'Histoire de Poillé

La Roche de Poillé. Près du château de Poillé, était un autre manoir, anciennement fortifié, appelé La Roche de Poillé, appartient (en 1835), à Mr Joseph Charles Louis de Malherbe, qui en a hérité de Adam Pierre Bonaventure, son père, et l'a fait reconstruire de façon plus moderne, en 1804. Le fief des Roches, qui relevait de celui de Marçon, fut réuni à celui-ci par l'acquisition qu'en fit Mr de Malherbe, père du propriétaire de Poillé, Mr Salmon de Châtellier, qui le possédait alors.

Thuré

Ferme de Thuré Marçon 72.jpg

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Thuré, sur le coteau qui longe le cours de la petite rivière de La Dême, n'a rien de remarquable aujourd'hui [22].

Le Carroi - Thuré-cadastre1813.PNG

Loyré ou Loiray

Le Loiray-Marçon 72.jpg

Loyré [23], sur le même coteau, mais plus éloigné du Bourg, est actuellement une jolie maison bourgeoise, dominée par un bois. On y remarque encore une grosse tour ronde à ouverture cintrées ou romane (toujours visible de la route dite de La Vallée de La Dême).

Le Loiray, fut une seigneurie, appelée Grand et Petit Loiray au nom de Charles Claude de SALMON fils d'Urbain de SALMON et de Marie Martin dite de Villiers. Il épousa Marie Anne de GAIGNÉ le 13 février 1695 (par contrat). Il eu huit enfants, dont Honorat Joseph François Jean de SALMON[24], seigneur du Grand et Petit LOIRAY à MARÇON

Gâtineau ou Gastineau

En 1488, François d'Éschelles,sieur de Gâtineau, rend aveu à Guy de Fromentières, sieur de Beaumont[25] et de Marçon. En 1647, le fief de Gâtineau,appartenait à René de Gaigné, Père de demoiselle Marie Anne de GAIGNÉ épouse de Charles Claude de SALMON[26], écuyer, seigneur du Grand et Petit LOIRAY, à Marçon, puis de Gâtineau par son Mariage en 1695; fils d'Urbain de SALMON et de Marie MARTIN, dite de VILLIERS, ils eurent huit enfants dont Honorat Joseph François Jean de SALMON, aussi écuyer, seigneur du Grand et Petit LOIRAY, à MARÇON.


La chapelle, situé au Nord-Est du Bourg, tout près de la grande route qui conduit à La Chartre(sur-le-Loir 72), réunit à celui du Plessis : ces deux fiefs s'étendaient, en 1779, sur 120 arpents [27] de terrain. Il y avait un manoir qui n'est plus qu'une ferme actuellement (1836).Le fief de La Haute Pointe, le seigneur de ce fief avait rendu foi et hommage à la seigneurie de La Jaille dans la paroisse de Chahaignes, en 1630[4].


Les Roches

Les Roches, autre fiefs, situé sur le sommet du même coteau. Cette maison n'a plus rien de remarquable que sa belle position, suffisamment indiqué par son nom (toujours habitée). Il résulte d'aveux [28] en 1639 et 1659, par Jacques de Courtoux, et en 1689, par Marc-Antoine, son fils, pour la baronnie de La Chartre(sur-le-Loir 72), que François II de Salmon, puis Urbain de Salmon[29], chevalier, sieurs du Chastelier et des Roches de Marçon, relevaient de la dite baronnie, qui comptait un assez grand nombre de Vassaux. Le château des roches, dont ce fiefs a été distrait, est actuellement (1835)la propriété de Charles Louis Joseph de Monthulé, a qui il est venu, par son mariage avec une héritière de la famille Salmon de Châtellier.

La Marseillière

Château de La Marcellière-Marçon 72.jpg

La Marseillière (devenue La Marcellière), situé sur la même ligne, le long du coteau qui domine La Dême et le chemin de La Chartre(sur-le-Loir) à Beaumont-La Chartre, est une maison encore fort remarquable (1836) par ses ouvertures, les unes cintrées, les autres carrées, toutes à croix ou à barres horizontales en pierre, et par la partie de mur d'enceintes du côté Sud, flanquée de deux petites tour rondes.

On remarque aussi la maison de la ferme de La Bertinière, située plus au Nord, ses ouvertures carrées à croix de pierre à filets(1836). 72183 Marçon- Armes de Berziau sur fronton de cheminée, château de La Marcelière- Photo FJA..JPG 72183 Marçon- Château de La Marcellière - Archives numérisée de La Sarthe.PNG

L'Hôpitau[30] ou Saint-Jean-des-Ruisseaux, où existait une chapelle, était situé au lieu où était un ancien fief, que ses propriétaires léguèrent,sans doute, pour cette établissement à une commanderie de l'Ordre de Malte, devenue un membre de celle d'Artins (41), située à peu de distance, dans le Bas-Vendômois, actuellement dans le Loir-et-Cher. https://fr.wikipedia.org/wiki/Commanderie

Une maison de Charité existe à Marçon, dirigée par deux sœurs de la Congrégation d'Evron(53), chargées de faire l'école aux filles, et de donner des secours, aux malades. Son revenu de 604 livres, avant la Révolution, était réduit à 350 livres en 1805.
Un décret du 19 mars 1814, autorise l'acceptation d'un legs de 300 livres fait aux sœurs de l'Hospice de Marçon, par le sieur BARBOT.
Une ordonnance du 26 avril 1826, autorise la donation, faite à la commune, d'une maison estimée "3F,84f 70c", et d'une rente perpétuelle de 100 f, faite par le sieur THOMERET. En conformité de la loi du 18 juin 1833, le conseil municipal vote le budget communal de 1834, une somme de 80 f, pour le logement d'un instituteur primaire et celle de 200 f, pour son traitement.





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Référence.png Notes et références

  1. Sacrés ou élus. FJA
  2. La gazette de Marçon, année 2001
  3. Dans l'histoire du château de Poillé, la situation de Gastineau est plutôt contraire : les terres de Gastineau seraient annexées à celle de Poillé.
  4. Duché-pairie : titre porté par les ducs et pairs. Terres d'un duc et pair
  5. Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou, du Maine et de Touraine
  6. L'abbaye de Bonlieu (territoire de Dissay-sous-Courcillon 72), abbaye cistercienne, fut fondée en 1219, par Guillaume des ROCHES.
  7. Dans cette forme : un septième de la récolte de froment.
  8. Ancienne mesure agraire de vingt à cinquante ares.
  9. Les noms suivant les prénoms des fils ou filles sont souvent devenus des noms de lieu-dit.
  10. Ban et arrière-ban = Hiérarchie médiévale de la grande et petite noblesse. [http//www.chemindelamémoire.net Chemin de la Mémoire].
  11. https://books.google.fr/books?id=ZkK4iscQ8loC&pg=PA295&lpg=PA295&dq=noyen-sur-sarthe+dans+le+dictionnaire+topographique
  12. https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document
  13. https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-00528513/document
  14. https://www.google.fr/search?q=louise+de+la+vallière&ie= (1644-1710)
  15. Plaids
  16. Fabrice Mauclair, page 179
  17. Voir la notice de l'abbé Chaudron (Histoire civile de Marçon)
  18. Fabrice Mauclerc page 180
  19. [1]]
  20. Fabrice Mauclair
  21. [2] et Conversion des monnaies d'avant la Révolution en valeur actuelle
  22. À ceci près que le corps de bâtiment fut restauré, vers 1970, et habité actuellement, en 2016.
  23. Loyré, devenu Loiray, actuellement.
  24. Famille SALMON, quatrième branche, seigneur de Loiray, degré VIII, dans cette page.
  25. Beaumont-La Chartre 72
  26. Voir Famille de Salmon, quatrième branche, degré VIII dans cette Page. fja
  27. Arpent : ancienne mesure de longueur variant suivant les régions.
  28. Aveux, s'applique à tout ce que l'on avait le dessein de cacher, bon ou mauvais.
  29. Voir Famille de Salmon dans cette Page. fja
  30. L'Hôpiteau actuellement- fja


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