Thomas Robert BUGEAUD

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Thomas Robert BUGEAUD dit le maréchal BUGEAUD - Marquis de la Piconnerie, duc d'Isly

  • Baton de Maréchal.JPG
    Bâton du Maréchal de France
Thomas Robert BUGEAUD

Maréchal de France né à Limoges le 17 octobre 1784, fils de Messire Ambroise BUGEAUD, chevalier de la Piconnerie, marquis de la Rybolerie et de Françoise Sutton de Clouard
- mort le 10 juin 1849 à Paris (victime de la grande épidémie de choléra de 1849), inhumé aux Invalides à Paris 1849.

Peu populaire en France à cause de son attitude à l'égard de la duchesse de Berry dont il avait été le gardien au fort de Blaye, et de sa cruauté dans la répression de l'insurrection d'avril 1834.

Il contribua puissamment à la consolidation de la conquête en Afrique, fut nommé gouverneur de l'Algérie de 1840 à 1847, se montra un administrateur intelligent et éclairé et mérita, par sa sollicitude pour ses compagnons d'armes, le nom de « Père Bugeaud ».

L'action la plus réussie par le maréchal BUGEAUD fut d'employer l'armée dans l'édification de l'Algérie, la mise en valeur des terres incultes, l'irrigation et le forage de puits, et la plantation d'arbres en attendant l'arrivée des colons.

La préoccupation constante de BUGEAUD fut d'associer l'armée à la colonisation : « Elle seule a conquis le sol, elle seule le fécondera par la culture et pourra par les grands travaux publics le préparer à recevoir une nombreuse population civile. ».
Il confie à l'armée la construction des routes, les plantations; il fait constituer, à côté de chacun des camps permanents, une exploitation agricole entretenue par la troupe.
Bientôt le système est généralisé; c'est la main-d'œuvre militaire qui installera désormais les villages et ils ne seront remis à la direction de l'intérieur qu'une fois construits et plantés.
« Dans les loisirs que lui fait la situation de l'Algérie, disait BUGEAUD, l'armée doit être appelée à prendre une grande part à l'œuvre de la colonisation. Les routes qu'elle ouvre, les camps qu'elle bâtit, les défrichements et les cultures qu'elle opère, en justifiant complètement l'emploi des troupes aux travaux publics, signalent l'armée comme un des agents les plus énergiques de la colonisation. Ce labeur lui-même, loin de nuire au soldat, lui est favorable tant au physique qu'au moral. Il entretient sa santé et sa vigueur, le préserve de la nostalgie, de l'ennui que produit le désœuvrement. »

À son époque, l'émigration européenne vers l'Algérie s'était intensifiée. Au cours de la seule année 1843, 14 137 immigrants arrivèrent parmi lesquels 12 006 Français et le reste composé d'Allemands, d'Irlandais et de Suisses. En 1844 seulement, le nombre de colonies a atteint 28 dans la Mitidja et le Sahel et en 1845, environ 46 mille immigrants arrivèrent en Algérie, ce qui entraîna l'expansion vers l'Ouest et l'Est, de ce pays à l'abandon sous la Régence turque depuis 300 ans, alors que les Romains avaient déjà fait de la Berbérie une magnifique colonisation tombée en ruines.


Il gagna sur les Marocains (1844) la bataille d'Isly.

Il avait pris pour devise de son œuvre de colonisation ces mots latins : Ense et aratro, « Par l'épée et par la charrue ».

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