« Edouard Tirel de La Martinière » : différence entre les versions

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Fit {{refl|1}} ses études de droit à Paris, fut, en 1870, lauréat de la faculté, et au moment de la guerre, s’engagea dans les gardes mobiles de la Manche où il fut nommé capitaine. Docteur en droit après la guerre, il entra au Conseil d’Etat en février 1873, ayant été reçu auditeur au concours, le 6° sur 20. Nommé deux mois après (avril), chef du cabinet du sous-secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, il passa bientôt chef-adjoint du cabinet du Ministre, chargé de la direction du personnel, et échangea ces fonctions, le 16 avril 1874, contre celles de chef de cabinet du vice-président du Conseil des Ministres. Rentré au Conseil d’Etat en mars 1875, il devint en 1877, substitut du procureur de la république près le tribunal de la Seine, jusqu’à sa révocation (juillet 1879). Nommé peu après, maire de Vindefontaine (Manche), puis président du Comice agricole de La Haye-du-Puits et de Lessay, il se porta candidat à la députation aux élections du 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Manche, et fut élu, le 2° sur 8, par 58 067 sur 109 795 votants et 139 724 inscrits. Il prit place au centre droit, combattit la politique intérieure et extérieure des ministres républicains, se prononça contre l’expulsion des princes, et dans la dernière session, contre le rétablissement du scrutin d’arrondissement (11 février 1889 pour l’ajournement indéfini de la révision de la constitution, contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre les poursuites, contre le général Boulanger.
Fit<ref>Adolphe ROBERT, Edgar BOURLOTON et Gaston COUGNY, Sous la direction de, "''Dictionnaire des Parlementaires français de 1789 à 1889''", 1889.</ref> ses études de droit à Paris, fut, en 1870, lauréat de la faculté, et au moment de la guerre, s’engagea dans les gardes mobiles de la Manche où il fut nommé capitaine. Docteur en droit après la guerre, il entra au Conseil d’Etat en février 1873, ayant été reçu auditeur au concours, le 6° sur 20. Nommé deux mois après (avril), chef du cabinet du sous-secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, il passa bientôt chef-adjoint du cabinet du Ministre, chargé de la direction du personnel, et échangea ces fonctions, le 16 avril 1874, contre celles de chef de cabinet du vice-président du Conseil des Ministres. Rentré au Conseil d’Etat en mars 1875, il devint en 1877, substitut du procureur de la république près le tribunal de la Seine, jusqu’à sa révocation (juillet 1879). Nommé peu après, maire de Vindefontaine (Manche), puis président du Comice agricole de La Haye-du-Puits et de Lessay, il se porta candidat à la députation aux élections du 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Manche, et fut élu, le 2° sur 8, par 58 067 sur 109 795 votants et 139 724 inscrits. Il prit place au centre droit, combattit la politique intérieure et extérieure des ministres républicains, se prononça contre l’expulsion des princes, et dans la dernière session, contre le rétablissement du scrutin d’arrondissement (11 février 1889 pour l’ajournement indéfini de la révision de la constitution, contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre les poursuites, contre le général Boulanger.


Réélu {{refl|2}} dans la 2° circonscription de Coutances en 1889 par 6230 voix contre 5591 à son concurrent Regnault, il continua à siéger au centre droit, participa aux travaux de diverses commissions notamment celles qui étudièrent les textes sur la réglementation des Halles centrales, le remboursement des valeurs mobilières, l’ouverture d’un crédit pour la compagnie du Canal de Panama.
Réélu<ref>Jean JOLLY, sous la direction de,  Dictionnaire des parlementaires français; notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, PUF, 1960-1977.</ref> dans la 2° circonscription de Coutances en 1889 par 6230 voix contre 5591 à son concurrent Regnault, il continua à siéger au centre droit, participa aux travaux de diverses commissions notamment celles qui étudièrent les textes sur la réglementation des Halles centrales, le remboursement des valeurs mobilières, l’ouverture d’un crédit pour la compagnie du Canal de Panama.


En 1892, il fut élu président de la commission d’intérêt local. Pendant toute cette législature son activité se développa principalement dans les directions qu’il avait indiquées dans sa profession de foi : défense des intérêts agricoles et rétablissement de l’équilibre budgétaire.
En 1892, il fut élu président de la commission d’intérêt local. Pendant toute cette législature son activité se développa principalement dans les directions qu’il avait indiquées dans sa profession de foi : défense des intérêts agricoles et rétablissement de l’équilibre budgétaire.
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== La Presse de la Manche {{refl|3}}==
== La Presse de la Manche<ref>La Presse de La Manche du 21 juillet 2000.</ref>==
Vindefontaine est une petite commune rurale située dans le canton de La Haye-du-Puits. Elle est très connue, entre autres, pour son célèbre pèlerinage annuel de La Salette, en septembre. La commune eut, au cours de XIXe siècle, un personnage éminent qui mérite que l'on rappelle son existence et son parcours civil et politique.
Vindefontaine est une petite commune rurale située dans le canton de La Haye-du-Puits. Elle est très connue, entre autres, pour son célèbre pèlerinage annuel de La Salette, en septembre. La commune eut, au cours de XIXe siècle, un personnage éminent qui mérite que l'on rappelle son existence et son parcours civil et politique.


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== Sources et notes==
== Sources et notes==
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{{refa|1}} Adolphe ROBERT, Edgar BOURLOTON et Gaston COUGNY, Sous la direction de, "''Dictionnaire des Parlementaires français de 1789 à 1889''", 1889.
{{Références}}  
 
{{refa|2}} Jean JOLLY, sous la direction de,  Dictionnaire des parlementaires français; notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, PUF, 1960-1977
 
{{refa|3}} La Presse de La Manche du 21 juillet 2000
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