« François Ier de France » : différence entre les versions

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=== Politique intérieure ===
=== Politique intérieure ===
[[Image:Corneille de Lyon 001.jpg|thumb|190px|right|peinture|Le jeune prince [[Henri II de France|Henri]] forme à la cour de son père un parti d'opposition contre la maîtresse en titre, Anne de Pisseleu
 
[[Image:Corneille de Lyon 001.jpg|thumb|190px|right]] Le jeune prince [[Henri II de France|Henri]] forme à la cour de son père un parti d'opposition contre la maîtresse en titre, Anne de Pisseleu
Alors que le roi érige en France de fabuleux châteaux, il déséquilibre sérieusement le budget du royaume. À la fin de son règne [[Louis XII]] s'inquiétait d'un François très dispendieux. Le beau-père du roi avait laissé une France en bonne santé économique avec une monarchie au pouvoir renforcée sur le pouvoir des féodaux. François Ier continue de renforcer l'emprise de la couronne sur le pays mais dans le même temps il détériore la situation économique de la nation. Les constructions se révèlent être un gouffre financier alors que l'effort de guerre contre les Habsbourg mobilise des sommes énormes. Pour faire face le roi augmente les taxes : la ''taille'', impôt payé par les paysans, est plus que doublée, et la ''gabelle,'' l'impôt sur le sel, est triplée. François Ier utilise aussi de nouveaux moyens pour lever des fonds. Il se sépare de pierres précieuses appartenant à la couronne et aliène des territoires royaux qui lui ramènent les fonds nécessaires pour financer sa politique. Le roi innove en vendant les charges et offices pour obtenir des liquidités. Bien qu'il n'abuse pas de ce dernier moyen, c'est certainement le début d'un phénomène qui ira en s'amplifiant et qui affaiblira plus tard l'administration du pays malgré un pouvoir de plus en plus centralisé et efficace.
Alors que le roi érige en France de fabuleux châteaux, il déséquilibre sérieusement le budget du royaume. À la fin de son règne [[Louis XII]] s'inquiétait d'un François très dispendieux. Le beau-père du roi avait laissé une France en bonne santé économique avec une monarchie au pouvoir renforcée sur le pouvoir des féodaux. François Ier continue de renforcer l'emprise de la couronne sur le pays mais dans le même temps il détériore la situation économique de la nation. Les constructions se révèlent être un gouffre financier alors que l'effort de guerre contre les Habsbourg mobilise des sommes énormes. Pour faire face le roi augmente les taxes : la ''taille'', impôt payé par les paysans, est plus que doublée, et la ''gabelle,'' l'impôt sur le sel, est triplée. François Ier utilise aussi de nouveaux moyens pour lever des fonds. Il se sépare de pierres précieuses appartenant à la couronne et aliène des territoires royaux qui lui ramènent les fonds nécessaires pour financer sa politique. Le roi innove en vendant les charges et offices pour obtenir des liquidités. Bien qu'il n'abuse pas de ce dernier moyen, c'est certainement le début d'un phénomène qui ira en s'amplifiant et qui affaiblira plus tard l'administration du pays malgré un pouvoir de plus en plus centralisé et efficace.


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