5 361
modifications
Ligne 46 : | Ligne 46 : | ||
Encore une autre racine pour désigner le forgeron dans les pays de langue | Encore une autre racine pour désigner le forgeron dans les pays de langue finno-ougrienne : le verbe kovat (= forger, devenu kowac en polonais), qui pourrait se rattacher au vieux-haut-allemand houwan (= couper, tailler). C'est à lui que nous devons le polonais Kowal (= forgeron) et ses nombreux dérivés, les plus courants étant Kowalski, Kowalczyk, Kowalewski, Kowalik, Kowalczuk. Formes ukrainiennes : Koval, Kovalski, Kovalevski. Forme lithuanienne : Kalvaitis. | ||
Les formes | Les formes les plus courantes sont Kovacs, Kovats, Kovach. On retrouve le même mot (avec des variantes typographiques qu'il est impossible de reproduire ici) en République Tchèque et en Slovaquie (Kovac, Koval, Kovar), ainsi qu'en serbo-croate (Kovac, Kovic, Kovacevic). | ||
La même racine apparaît en Russie, légèrement modifiée : c'est elle qui est à l'origine du nom Kuznetsov (kuznets = forgeron) et des formes voisines Kuznitz, Kuznits, Kuznitski, Kuznicki, rencontrées également en Pologne et souvent portées par des juifs askhénazes. | La même racine apparaît en Russie, légèrement modifiée : c'est elle qui est à l'origine du nom Kuznetsov (kuznets = forgeron) et des formes voisines Kuznitz, Kuznits, Kuznitski, Kuznicki, rencontrées également en Pologne et souvent portées par des juifs askhénazes. | ||
== Forgerons latins == | == Forgerons latins == |