Société de Secours aux Blessés Militaires


Présentation

Durant la Première Guerre mondiale, il y a eu trois sociétés d'infirmières qui sont intervenues aux soins des blessés de guerre et qui ont mobilisées 68 000 infirmières qu'elles ont formées :

  • La Sociétés de Secours aux Blessés Militaires S.S.B.M. (1864)
  • L'Association des Dames Françaises A.D.F. (1879)
  • L'Union des Femmes de France U.F.F. (1881)

En 1914 on trouve deux types d'hôpital :

  • Hôpital militaire géré par le service de santé des armées
  • Hôpital civil géré soit par le ministère de la santé ou par le privé.

L'affluence des blessés, oblige à créer des hôpitaux temporaires :

  • Hôpitaux complémentaires gérés par le service de santé des armées
  • Hôpitaux auxiliaires (H.A.) contrôlés par la Croix-Rouge
  • Hôpitaux bénévoles d'initiative privée

C'est le 7 août 1940 qu'elles fusionnent en une association unique : la Croix-Rouge française.

Bâtiments gérés par la Croix-Rouge française

Hôpitaux auxiliaires dans le Nord

  • Comité d'Amiens
  • Hôpital n° 1, installé dans l'École Normale des Instituteurs
  • Comité de Montdidier
  • Hôpital n° 1 bis, installé dans l'école libre, rue Bertin, comprenait 60 lits
  • Comité d'Abbeville
  • Hôpital n° 2, installé dans l'école libre Saint-Joseph, comprenait 100 lits
  • Comité Saint-Valery-sur-Somme
  • Hôpital n° 2 bis, installé dans l'école libre de fille, comprenait 30 lits
  • Comité de Beauvais
  • Hôpital n° 3, installé dans l'école du Saint-Esprit, comprenait 95 lits
  • Hôpital n° 10, installé dans les locaux de l'Institut Agricole, jusqu'en 1916

Hôpitaux et ambulances d'Épernay

  • Hôpital Mixte Auban-Moët - (20/09/1914 au 23/02/1915)
  • Hôpital d'Orientation et d'Évacuation n° 39 - (28/09/1914 au 07/10/1915) voie de chemin de fer de l'Est
  • Hôpital d'Orientation et d'Évacuation n° 1/37 route de Cumières
  • Hôpital temporaire n° 29 (collège de jeunes filles) - SSBM - 110 lits
  • Hôpital auxiliaire n° 4 (école communale des filles) rue Eugène Mercier - SSBM - (7/08/1914 au ...) - 110 lits - Dirigée par la Vicomtesse DE GASTINNES, chef d'équipe à partir de 1916
  • Hôpital auxiliaire n° 4 (annexe Bayard) - SSBM - 40 lits - 110 lits avec l'Hôpital Notre-Dame
  • Hôpital auxiliaire n° 102 (Collège de filles, Place des Fusilliers) - UFF - (2/08/1914 au 31/01/1915)
  • Hôpital temporaire Notre-Dame - (3/07/1917 au 30/05/1918)
  • Hôpital temporaire n° 30 (quartier Rolland) - (30/06/1917 au 31/05/1918)
  • Hôpital temporaire n° n° 4/38 (quartier Margueritte)
  • Hôpital complémentaire n° 33 - (10/08/1917 au 1/06/1918)
  • Hôpital complémentaire n° 24 (quartier Margueritte) - (3/07/1917 au 1/06/1918) - 997 lits
  • Ambulances 12/17 - (8/10/1914 au 19/11/1915)
  • Ambulances 13/17 - (8/01/1915 au 17/11/1916)
  • Ambulances n° 39

Autres régions

  • Hôpital auxiliaire n° 62 à Grenoble
  • Hôpitaux auxiliaires n° 35 et n° 46 à Paris
  • Hôpital auxiliaire n° 3 à Montpellier
  • Hôpital flottant le "Charles-Roux"
  • Hôpital flottant le "Lafayette"

Bâtiments prêtés à la Croix-Rouge française pendant la Première Guerre mondiale

  • Château de Jean d'Heurs
  • Transformé en hôpital en août 1914, par Madame Achille FOULD (née Marie Louise HEINE), propriétaire de ce château, de L'Isle-en-Rigault dans la Meuse, 130 lits y furent installés.
  • Château de Dulamon
  • Mme Joseph LOUIT, née Marie Charlotte Yvonne DE MONTAIGUT, propriétaire du château de Dulamon, acheté en 1908, situé à Blanquefort dans la Gironde, transformé en hôpital du 20 septembre 1914 au 31 décembre 1914, 100 lits au sein duquel elle officie comme infirmière.
  • Château d'Annel
  • Mme Julia Hunt TAUFFLIEB, née CATLIN, Infirmière S.S.B.M. a, pendant toute la guerre consacré sa fortune, son dévouement et son activité aux soins des blessés. Dès 1914, elle installe à proximité du front dans sa propriété du Château d'Annel à Longueil-Annel dans l'Oise, une ambulance de 40 lits qui est portée bientôt à 300 lits. En 1918, son ambulance continue à fonctionner à Plessis-Villette, puis à Saint Quentin jusqu'au 25 décembre. En même temps Mme TAUFFLIEB organisait et armait à ses frais une péniche pour le transport des blessés par voie fluviale.
  • Château des Horgues
  • Mme Jeanne Marie Louise Amélie SIMON, née CHOPPIN D'ARNOUVILLE, à Yport (Seine-Maritime). A consacrée dès le 26 août 1914 son château des Horgues à Froberville, à l'installation d'un l'hôpital. Directrice de l'hôpital auxiliaire n° 24 en dirige effectivement tous les services.
  • Château d'Armainvilliers
  • Le Baron et la Baronne Edmond De ROTHSCHILD, propriétaire du château d'Armainvilliers, en Seine-et-Marne, édifié en 1884 par la famille de Rothschild transformé et entretenu en hôpital n° 309, 50 lits.
  • Château de Villarceaux
  • Le Comte et la Comtesse De VILLEFRANCHE, propriétaire du Château de Villarceaux à Bray-et-Lû, dans le Val-d'Oise transformé et entretenu en hôpital n° 305, 32 lits.
  • Château de Coutances
  • Mme la marquise De GANAY, propriétaire du Château de Coutances en Essonne, transformé et entretenu en hôpital auxiliaire n° 21, 80 lits de la S.S.B.M. (passé le 1er avril 1916 à la 10e Région).
  • Sanatorium de Champrosay
  • Les Religieuses de Marie Auxiliatrice ont constituées dans leur Sanatorium de Champrosay en Essonne, un hôpital auxiliaire n° 9, 100 lits. (Plusieurs religieuses infirmières citées sur cette page).
  • Château Louis Viellard
  • Depuis le début de la guerre, un hôpital auxiliaire n° 31, de 60 lits, a été créé à Morvillars, sur le Territoire de Belfort. Cette « ambulance du vieux château », ne reçoit que des blessés. Ce centre chirurgical à été établi dans le château Louis Viellard, la propriété de M. et Mme Louis Viellard, vice président et vice présidente d'honneur de la S.S.B.M., qui en assument tous les frais et y ont réalisé tous les perfectionnements de la science moderne. Mme Louise VIELLARD, née LE COUTEUX DU MOLAY, officie comme infirmière-major, directrice, bienfaitrice, dès août 1914.

Cartes postales


Corps médical de la Croix-Rouge française

Médecins

  • Dr Paul BISCH, médecin-chef de l'hôpital auxiliaire n° 62 de Grenoble. Médaille d'or des épidémies en 1916
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  • Dr Paul Henri BOSC, médecin aide major à l'Hôpital d'Évacuation n° 39 de la 5ème Armée à Épernay le 15 octobre 1914 au 10 octobre 1915. L'hôpital d'évacuation n° 2 à l'Armée d'Orient en Serbie et Salonique le 10 octobre 1915. Médecin-chef de l'ambulance 4/3 de la 6ème Armée le 12 janvier 1919. Hôpital complémentaire n° 18 au centre de Neurologie à Bordeaux le 21 février 1919. Chevalier de la Légion d'honneur le 30 juin 1938 - Croix de Guerre avec 1 citation Ordre 6e Armée le 15 février 1918 - Médaille de bronze de la Croix Rouge Française le 19 juin 1954.
    Citation Ordre du Service de Santé du 15/02/1917: " Médecin du plus grand dévouement qui a rendu les meilleurs services, dans des circonstances souvent difficiles et périlleuses, tant en Serbie et en Macédoine, que sur le front français. S'est fait remarquer par son sang-froid au cours des bombardements de sa formation, les 16 octobre 1916, 13 juillet et 1er octobre 1917. "
  • Dr Victor BOSSUET, médecin-chef S.S.B.M. du dispensaire école de la Croix-Rouge à Bordeaux. Citation n° 403 à l'Ordre du Service de Santé du 11 décembre 1917
  • Dr BRISSAUD, médecin à l'hôpital auxiliaire n° 1 à Salonique. Médaille d'argent des épidémies en 1917
  • Dr BURDET, médecin à l'hôpital d'évacuation n° 39 à Épernay en 1914
  • Dr CHAMBA, médecin à hôpital d'évacuation n° 39 à Épernay en 1914
  • Dr CRÉRET, médecin à l'hôpital auxiliaire n° 1 à Salonique. Médaille d'argent des épidémies 1917
  • Dr CURTIL, médecin à l'hôpital d'évacuation n° 39 à Épernay en 1914
  • Dr Alexandre DIEL, chirurgien S.S.B.M. des hôpitaux auxiliaires n° 35 et n° 46 à Paris. Chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet 1916
  • Dr Dominique DUMAS, médecin-aide major de 2e classe à la mission militaire française en Serbie. Médaille d'honneur des Épidémies, médaille d'argent (J.O. 27/10/1915)
  • Dr Maxime MÉNARD, directeur du service de radiologie S.S.B.M. (Gouvernement militaire à Paris). Médaille d'or des épidémies en 1916
  • Dr METRAS, médecin à l'hôpital d'évacuation n° 39 à Épernay en 1914
  • Dr VAYANO, médecin à l'hôpital auxiliaire n° 1 à Salonique. Médaille d'argent des épidémies en 1917
  • Dr VIGNÉ, médecin à l'hôpital d'évacuation n° 39 à Épernay en 1914

Infirmières

  • Mme Marguerite Charlotte Joséphine BOIRY, née BONDIN, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire N° 203, Les Andelys (Eure), d'août 1914 à juin 1915. Infirmière-chef U.F.F., hôpital auxiliaire N° 117, Les Andelys (Eure) en 1918. Médaille d'argent de Reconnaissance Française (JO. du 20/02/1919) - Médaille d'honneur des épidémies, en argent JO. du 2/06/1918.
    Citation: " Présidente du comité de l'Union des Dames de France; Infirmière-major a contribué à fonder et à entretenir en provoquant par ses efforts soutenus de nombreuses libéralités; a fait preuve dans son service, du dévouement le plus constant bien qu'atteinte à deux reprises de maladies contagieuses. "
  • Mlle Mathilde CASTELNAU, infirmière de l'hôpital auxiliaire n° 3 à Montpellier, médaille des épidémies en vermeil le 14 octobre 1916 (J.O. 1/01/1916)
  • Mme DE FOUCAUD, née DE VANOISE, infirmière de la S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire N° 24 à Épernay (51). Médaille d'honneur des Épidémies, médaille d'argent (J.O. 29/10/1917)
  • Mlle Jeanne Marguerite Germaine DE LA VALETTE MONBRUN, infirmière S.S.B.M. à l'Ambulance Chirurgicale Automobile N° 2 de Courlandon (51) et attachée au Commissariat Général à l'Information et à la Propagande rue François 1er à Paris. Tuée sur le Front de la Marne le 19 octobre 1918, âge 41 ans. Alors qu’elle venait de quitter son véhicule, elle posa le pied sur une grenade d’origine allemande qui n’avait pas éclaté. S’ensuivit l’inévitable explosion au cours d'une mission. Croix de Guerre le 12 février 1919. Elle sera enfin reconnue officiellement « Morte pour la France » le 12 octobre 2018 - Photo
  • Mlle Marie-Louise Ghislaine Clotilde DOUVILLE De FRANSSU, infirmière bénévole chef de salle, successivement affectée à l'ambulance S 62 à Doullens. Hôpital auxiliaire n° 2 de Troyes. Hôpital temporaire n° 78 à Amiens. Hôpital temporaire n° 21 à Compiègne. Ambulance 2/69 à Mont-Notre-Dame. Hôpital de l'École polytechnique à Paris. En 1918 à été assez grièvement brulée par une explosion d'une lampe. S'est distinguée par son sang-froid pendant les bombardements ennemis. Médaille d'argent de la Reconnaissance française (JO. 29/05/1921)
  • Mme Rosalie Marie Augustine GALLICE, née ONIZIL, Présidente de la S.S.B.M., à Épernay, infirmière de la S.S.B.M. à l'hôpital temporaire n° 34 à Épernay (51). Médaille d'honneur des Épidémies, médaille d'argent
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  • Mlle Anne Marie "Paulette" GRÉVIN, infirmière de la S.S.B.M. pendant toute la durée de la guerre 1914-1918 à l'H.O.E. n° 39 de la 5e Armée à Épernay (51). Voie de chemin de fer de l'Est. Médaille d'honneur des épidémies, médaille d'argent (J.O. 27/10/1915).
  • Mlle Aline Joséphine JEFFERY, infirmière-major de la Croix Rouge Française sur le front. Croix de guerre 14-18 avec étoile de bronze (1919). Médaillée d'or du Souvenir Français et Médaille de Reconnaissance de la ville de la Garenne-Colombes.

Cartes postales et photos


Médailles d'honneur des épidémies Ministère de la guerre 1914

  • Mme Marguerite ANDRÉ, née MEYER, infirmière laïque à l'hôpital militaire Michel Lévy à Marseille. 15e C.A. Médaille de bronze
  • Mme DAVID née Marie Louise Adélaïde FIGUÈRE, infirmière de la Croix Rouge à l'hôpital militaire de Chambéry, 14e C.A. Médaille de bronze
  • Mlle Gasparine FRANCALLET, infirmière de la Croix-Rouge de l'Union des Femmes de France à l'hôpital militaire de Villemanzy, 14e C.A. Médaille de bronze
  • Mme Jeanne MÉNARD, née RUBIN, infirmière de la S.S.B.M. à l'hôpital militaire Ambroise-Paré à Rennes. 10e C.A. Médaille de bronze
  • Mlle Anne MOUGIN, infirmière laïque à l'hôpital militaire Michel Lévy à Marseille. 15e C.A. Médaille de bronze
  • Mlle Louise RAVIN, infirmière de la S.S.B.M. à l'hôpital militaire Michel Lévy à Marseille. 15e C.A. Médaille de bronze

Médailles d'honneur des épidémies Ministère de la guerre 1915

  • Mlle BURLIN, infirmière de l'Union des Femmes de France. Hôpital auxiliaire n° 108 à Commercy; a été atteinte d'une piqure anatomique ayant nécessité deux interventions chirurgicales. Médaille d'argent le 6/02/1915
  • Sœur COLETTE, née Antoinette VEZANT, des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Versailles. Infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 250 à Juvisy. Née le 5 février 1879 à Azolles (71). Décédée le 1er mars 1919, à la suite d'une maladie contractée près des blessés.
    Médaille d'or le 13 mars 1915 (J.O. Le 17/03/1915).
    Le diplôme porte " A contracté un érysipèle grave en donnant ses soins aux militaires malades. "
    Insigne spécial Service de Santé - Médaille commémorative 1914-1918
  • Mlle Alexandrine Anne Joseph Marie DE REVIERS DE MAUNY, infirmière diplômée de la S.S.B.M. Médaille d'argent
  • Mme HORVAIS, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire de Saint-Pied-de-Port. Médaille d'or
  • Mme Clara Murial KIPLIN, infirmière à l'hôpital américain de Paris (ambulance du lycée Pasteur) de Neuilly-sur-Seine. Médaille d'or
  • Mlle Angèle MÉRY, infirmière volontaire à Vannes. Médaille d'argent
  • Mlle Berthe Jeanne ROYER, infirmière de la S.S.B.M. pendant toute la durée de la guerre 1914-1918 à l'H.O.E. n° 39 de la 5e Armée à Épernay (51). Voie de chemin de fer de l'Est. Médaille d'argent (J.O. 27/10/1915)
  • Mlle Alice STEPHENS, infirmière anglaise à l'hôpital temporaire N° 23 à Houlgate. Médaille d'argent
  • Mme VOISIN, infirmière à l'hôpital complémentaire n° 93 à Antrain (35). Médaille d'argent

Médailles d'honneur des épidémies Ministère de la guerre 1916

  • Mme veuve Anne-Eugénie Marie ABRAND, née RAMÉ, infirmière-major S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 12 et 30 à Rennes. Médaille d'argent (JO. Le 25/11/1916). Médaille de la Reconnaissance Française, argent (JO. le 13/01/1920)
  • Mme Suzanne DE BARRAU DE MURATEL, infirmière-major à l'hôpital d'évacuation 2/31. Médaille d'argent
  • Mme Marie Berthe BIGOT, née BOURBONNE, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 29 à Flers. Médaille d'argent
  • Mme Aline Laure BELIN, née GOURGUILLON, infirmière à l'hôpital auxiliaire de la salle des fêtes n° 13 à Vitry-le-François. Médaille d'argent
  • Mlle Marguerite COMBAZ, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 36 à Armainvilliers. Médaille d'argent
  • Mlle Marie CREVEAU, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 51 à Fontainebleau. Médaille d'argent
  • Mlle Hortense COMMARD, infirmière à l'hôpital temporaire n° 71 " Lycée Carnot " à Dijon. Médaille d'argent
  • Mme Gabrielle CARTERON, infirmière à l'hôpital de Malo-les-Bains. Médaille d'argent
  • Mme Marcelle DAROUTIÈRE, née SÉRIS, infirmière à l'hôpital temporaire n° 71 " Lycée Carnot " à Dijon. Médaille d'argent
  • Mlle Marie Thérèse Jeanne DE CATERS, infirmière-major S.B.M. à l'hôpital militaire d'Épinal 3 août 1914 au 4 octobre 1915. Hôpital militaire Saint Joseph de Bar-le-Duc octobre 1915 à décembre 1917. Médaille d'argent - Médaille de vermeil (JO. le 29/10/1917) - Médaille d'argent de la Reconnaissance Française (JO. le 20/02/1919) - Chevalier de la Légion d'honneur le 30 juin 1921
  • Mme la Comtesse Alice Marie DE FRANCE DE TERSANT, née PERUY, infirmière bénévole à l'hôpital temporaire Necker à Paris de août 1914 à juillet 1917. Directrice de l'hôpital aux Sables-d'Olonne 1917-1920. Médaille d'argent (JO. le 29/12/1916) - Médaille de Reconnaissance française an avril 1921
  • Mme Anne Marie Thérèse DELAINE, née AMBLAD, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 13 à Vitry-le-François. Médaille d'argent
  • Mme Marie Philomène Josephine DESCHODT, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 9 à Dunkerque. Médaille d'argent
  • Mme Louise DE LA FOURNIÈRE, née De LA HAMAYDE, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire, hôpital mixte à Vitry-le-François. Médaille d'argent. Médaille de la Reconnaissance Française, bronze (JO. le 20/02/1919)
  • Mme Marie Louise DE FREYCINET, née DE JAMES, infirmière S.S.B.M., surveillante générale et Organisatrice à l'hôpital auxiliaire n° 5 à Orléans. Médaille d'argent. Médaille de la Reconnaissance Française, bronze (JO. le 20/02/1919)
  • Mme Élisabeth DE LA MOTTE, née DE JAMES, infirmière à l'hôpital temporaire n° 15 des Sablons à Compiègne. Médaille d'argent
  • Mlle Hélène DE LAMOLÈRE, infirmière à l'hôpital temporaire n° 77 à Dijon. Médaille d'argent
  • Mlle Marie DE LAULANIÉ DE SAINTE CROIX, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 14 à Bordeaux. Médaille d'argent
  • Mlle DE MAROLLES, infirmière à l'hôpital militaire Sainte Anne à Toulon-sur-Mer. Médaille d'argent
  • Mme la Comtesse DE SAINTE-CROIX, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 8 à Mâcon. Médaille d'argent (JO. le 1/10/1916)
  • Mme la Comtesse DE VIRY, infirmière-major à l'hôpital complémentaire au Creusot. Médaille d'argent (JO. Le 25/11/1916)
  • Mlle Marie Louise Lucie DUNAN PIVOT, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 2 à Troyes. Médaille d'argent. (JO. le 29/12/1916)
  • Mlle Henriette Marie DUTOURNIER, infirmière-major à l'hôpital militaire de Bayonne. Médaille d'argent. Médaille de la Reconnaissance Française, bronze (JO. le 30/09/1919)
  • Mlle Marguerite Marie Joséphine FOURNEREAU, infirmière-major bénévole: mai 1908 à Casablanca - 1909 hôpital militaire Desgenettes à Lyon - 1912 hôpital militaire de Fez - 1913 hôpital militaire Desgenettes à Lyon - 1915 Surveillante générale à l'hôpital militaire n° 63 à Saint-Genis-Laval à Lyon. Médaille d'argent (JO. le 1/10/1916)
  • Mme GARDAVOT, infirmière à Épernay. Médaille de bronze
  • Mlle Marie GIROIRE, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent (JO. le 28/11/1916)
  • Mme Anne Marie Aline GRIMAULT, infirmière-major à l'hôpital Achilleion à Corfou (Grèce). Médaille d'argent (JO. le 25/11/1916)
  • Mme LEROUGE, infirmière à l'hôpital militaire de Saint-Mandrier à Toulon-sur-Mer. Médaille d'argent
  • Sœur MARIA PIA, née Germaine GAUSSERAND, des Sœurs Dominicaines Gardes-Malades, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 10 à Mont-de-Marsan. Médaille d'argent le 7/10/1916
  • Sœur MARIE, née Honorine Mélanie LECOUTEUR, des Sœurs de la Compassion de Rouen, infirmière à l'annexe Saint-Michel de l'hôpital auxiliaire n° 19 à Bolbec. Médaille d'argent 5/04/1916
    Le diplôme porte " A soigné pendant quatorze mois des malades contagieux. N'a interrompu son service qu'atteinte elle-même par la maladie."
  • Mère MARIE AMÉDÉE, née Marie LASNE, des Sœurs de Marie-Auxiliatrice, Surveillante générale à l'hôpital auxiliaire n° 9 à Champrosay. Médaille d'argent le 27/12/1916
  • Sœur MARIE, née JOLIET,(en religion), infirmière à l'hôpital auxiliaire n ° 1 à Dijon. Médaille d'argent (JO. Le 25/11/1916)
  • Mère MARIE GERMAINE, née Marie BRÉARD, des Sœurs de Marie-Auxiliatrice, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 9 à Champrosay. Médaille d'argent le 27/12/1916
  • Mère MARIE LAURENT, née Louise LEMANS, des Sœurs de Marie-Auxiliatrice, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 9 à Champrosay. Médaille d'argent le 27/12/1916 - Médaille commémorative 1914-1918
  • Mlle Charlotte Renée LOBEREAU, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 10 à Bretigny. Médaille d'argent (JO. le 29/12/1916)
  • Mlle Marie Eugénie Georgette MARRONEAU, infirmière à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce. Médaille d'argent
  • Mlle Jeanne MULLER, infirmière au centre hospitalier de Gérardmer. Médaille d'argent (JO. le 29/12/1916)
  • Mme Henriette Anne Hélène PICHONNEAU DE COURDOUX, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent (J.O. 18/11/1916). Médaille de la Reconnaissance Française, bronze (JO. le 4/12/1919)
  • Mme Marie Glossinde Jeanne PALYART, née PANOU DE FAYMOREAU, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 53 (Gouvernement militaire de Paris). Médaille de vermeil
  • Mme Madeleine Marie QUEMIN, infirmière à l'hôpital Achilleion à Corfou (Grèce). Médaille d'argent (JO. le 25/11/1916)
  • Mlle Marie ROCHAS, infirmière à l'hôpital militaire Desgenettes à Lyon. Médaille d'argent (JO. le 29/12/1916)
  • Mlle Marcelle SEDILOT, infirmière-major S.S.B.M. à l'hôpital mixte à Abbeville. Médaille d'argent (JO. le 29/12/1916)
  • Mlle Louise Marie Léontine SIMON, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 2 à Troyes. Médaille d'argent (JO. le 29/12/1916)
  • Mlle Marie Thérèse THOMASSIN, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 2 à Troyes. Médaille d'argent

Médailles d'honneur des épidémies Ministère de la guerre 1917

  • Sœur CLÉMENT, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 16 à Deauville. Médaille d'argent
  • Mme DE CHABOT, infirmière à l'hôpital complémentaire n° 24 à Épernay. Médaille de bronze
  • Mlle Hélène DAIREAUX DE BÉCOURT, infirmière-major S.S.B.M. à l'hôpital Achilleion à Corfou (Grèce). Médaille d'argent - La croix de la Miséricorde de Serbie le 1er juillet 1916
  • Mlle Marguerite DARMAUD, infirmière à l'hôpital complémentaire n° 30 à Aubusson. Médaille d'argent
  • Mlle Charlotte DE BARANDIARAN, infirmière à l'hôpital des Sablons, annexe de l'hôpital temporaire n° 15 à Compiègne. Médaille d'argent
  • Mlle Anne DE BONNAND, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital militaire de Bayonne. Médaille d'argent
  • Mme DE FOUCAUD, née DE VANOISE, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 24 à Épernay. Médaille d'argent
  • Mlle Jeanne DENIS, infirmière à l'hôpital militaire de Marseille. Médaille d'argent
  • Mlle DE SEGONZAC, infirmière à l'hôpital des Sablons à Compiègne, annexe de l'hôpital temporaire n° 15. Médaille d'argent
  • Mme la Comtesse DE VÉSIN, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 44 à Berck-Plage. Médaille d'argent
  • Mme LARRIBAUD, née PUIFFOULOUX, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital temporaire n° 80 à Abbeville. Médaille d'argent
  • Sœur MARIE de l'Annonciation, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 16 à Deauville. Médaille d'argent
  • Mère MARIE FÉLIX, née Joséphine PAGNOUD, des Sœurs de Marie-Auxiliatrice, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 9 à Champrosay (2/08/1914 - 1/09/1919). Médaille d'argent le 27/12/1916.
    Le diplôme porte " N'a cessé de faire preuve d'un dévouement inlassable et d'une abnégation absolue. " - Médaille commémorative 1914-1918
  • Mlle Lucie Marie MATIGNON, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital Achilleion à Corfou (Grèce). Médaille d'argent
  • Sœur SAINTE SUZANNE, née Marie Eugénie MULSANT, Sœurs de la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph, infirmière à l'hôpital militaire n° 63 à Saint-Genis-Laval à Lyon. Médaille de vermeil de la Reconnaissance française avec palme le 16/10/1917 - Insigne spécial Service de Santé le 8/10/1918 - Médaille S.S.B.M. 1919 - Médaille commémorative 1914-1918 - Médaille de bronze, 7/10/1916 (J.O. du 15/10/1916)
    Le diplôme porte " N'a cessé de faire preuve auprès des malades contagieux d'un dévouement absolu et d'une rare abnégation. "
  • Mlle Marie Madeleine SOLVIJNS, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 7 à Cannes. Médaille d'argent

Médailles d'honneur des épidémies Ministère de la guerre 1918

  • Mme Anne Françoise Marie Josèphe ARCHDEACON, née De ROCQUIGNY DU FAYEL, infirmière H.O.E. 13 de Courlandon. Médaille d'argent
  • Mlle Louise Aimée AUBRÉE, infirmière S.B.M. à l'hôpital militaire Ambroise-Paré à Rennes. Médaille d'argent
  • Mlle Germaine BASTIN, infirmière S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 17 à Dreux. Médaille d'argent
  • Mlle Anastasie Joséphine Irma BELLOCQ, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 61 à Paris. Médaille d'argent
  • Mlle Marthe BERNARDBEIG, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 40 de Bordeaux. Médaille d'argent
  • Mlle Yvonne Édith Marie-Françoise BERTRAND DE BROUSSILLON, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 11 au Mans. Médaille d'argent. Médaille d'argent de la Reconnaissance française le 3 juin 1920
  • Mme BESNARD, née PASSAVENT, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent (JO. le 14/10/1918) puis de vermeil (JO. le 30/09/1919)
  • Mme Juliette Marguerite Marie Aimée BORÉ, née BEAUTÉ, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 11 au Mans. Médaille d'argent
  • Mlle Georgette Laure Léonie BRIOIS, infirmière à l'hôpital auxiliaire N° 1 au Mans. Médaille d'argent
  • Mlle Jeanne Julie Charlotte BRIOIS, infirmière à l'hôpital auxiliaire N° 1 au Mans. Médaille d'argent
  • Mme Hélène BOULIN, infirmière S.B.M. à l'ambulance Saint-Paul. Médaille d'argent. Médaille d'argent de la Reconnaissance française le 3 juin 1920
  • Mme CLAUZEL, née DELCUSSOT, infirmière-major à l'hôpital n° 24 à Épernay. Médaille de vermeil
  • Mme Marguerite Gabrielle Marie DE BANVILLE, née RÉMY DE CAMPEAU, infirmière-major à l'hôpital complémentaire n° 37 à Laval. Médaille d'argent
  • Mlle Rosalie Marguerite Charlotte DE BONNEVAL, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 14 à Fontainebleau. Médaille d'argent
  • Mlle Marie Thérèse DE BONNEVAL, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 8 à Fontainebleau. Médaille d'argent
  • Mlle Antoinette Lucienne Marie DE COURSON VILLENEUVE, infirmière à l'hôpital n° 5 à Orléans. Médaille d'argent
  • Mlle Marie Anne Gabrielle Françoise Judith DE GONTAUT BIRON, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 24 à Issy-les-Moulineaux. Médaille d'argent
  • Mlle Thérèse DE LA CHAPELLE, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 8 à Limoges. Médaille d'argent
  • Mlle Josèphe Claire Marie Thérèse DELACROIX, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 5 à Orléans. Médaille d'argent
  • Mlle Cécile DE MONTBEILLARD, infirmière à Meaux. Médaille d'argent
  • Mlle Odette Matie Charlotte Irma Marguerite DE MONTAIGUT, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 80. A fait preuve du plus grand dévouement, du 2 août 1914 au 15 mai 1918. Médaille d'argent. Médaille d'argent de la Reconnaissance française le 3 juin 1920. Sœur de Mme Marie Charlotte Yvonne (Joseph) LOUIT
  • Mlle Jeanne Joséphine Marthe Marguerite DE SAINT-EXUPÉRY, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent
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  • Mme Andrée Louise "Marie" DE SAINT-EXUPÉRY, née BOYER DE FONSCOLOMBE la MOLE, infirmière-major, puis Directrice à Ambérieu-en-Bugey. Médaille d'argent (mère d'Antoine )
  • Mme Marie Marguerite Thérèse Comtesse DE WARREN, née DE CHASTELLUX, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 303 à Paris. Médaille d'argent (oct. 1917) - Brisques d'or du Service de Santé (nove. 1918) - Médaille d'argent de la Reconnaissance Française (1919) - Médaille 1914-1918 avec palmes d'or S.S.B.M. (1919) - Chevalier de la Légion d'honneur (1921)
  • Mlle Antoinette DEZIGRAND, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 6 à Saint-Étienne. Médaille d'argent
  • Mlle Marthe DIEU, infirmière à l'hôpital militaire Saint Anne à Toulon-sur-Mer. Médaille d'argent (JO. le 25/02/1919)
  • Mme DOULGUÉROFF, née DUMAS, infirmière à l'hôpital n° 34 bis. Médaille d'argent
  • Mlle Andrée Du PASQUIER, infirmière ambulance n° 3 - 4/10. Médaille d'argent
  • Mlle Germaine Du PASQUIER, infirmière ambulance n° 3 - 4/10. Médaille d'argent
  • Mlle Marie Blanche FENNETTE, infirmière à l'hôpital complémentaire n° 36 à Chenonceaux. Médaille d'argent
  • Mme FIRINO, née HOECKEREN, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 5 à Cognac. Médaille d'argent
  • Mme Isabelle GAMBLE, née SMITH, infirmière-major. Médaille d'argent
  • Mme la Générale GRILLOT, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 18 à Bordeaux. Médaille d'argent
  • Mme Thérèse GUILLOIS, infirmière à l'hôpital n° 84 à Auxerre. Médaille d'argent
  • Mlle Marie Jeanne Marthe GUY, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent
  • Mme Marie Louise HARDY, née RENE, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent
  • Mlle Blanche HERAULT, infirmière à l'ambulance chirurgicale auto 12. Médaille d'argent
  • Mlle Suzanne Yvonne HEURTEAU, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 5 à Orléans. Médaille d'argent
  • Mlle Jeanne Marie Nicolle JOUSSELIN, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 23 à Fleury-Meudon. Médaille d'argent
  • Mlle Marie Blanche Hentiette Constance LAVALLE, infirmière-major. Médaille d'argent
  • Mme LE BRET, née HARDY DE PIERREBOURG, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 95 à Paris. Médaille d'argent
  • Mme la Baronne LEJEUNE, née MURAT, infirmière à l'hôpital de Chambly. Médaille d'argent
  • Mlle Amandine Rosalie Josèphe LEROY, infirmière-major à l'hôpital mixte de Saint-Valéry-sur-Somme. Médaille d'argent
  • Mlle Yvonne LONCHAMPT, infirmière H.O.E. de Courlandon. Médaille d'argent
  • Mlle MADELINE, infirmière H.O.E. N° 20. Médaille d'argent
  • Sœur MARIE-MADELEINE, née Marie Louise Thérèse SEVIN, des Sœurs de Saint Aignant à Bruxelles, infirmière-major et surveillante générale à l'hôpital auxiliaire n° 5 à La Rochelle. Blessée dans l'exercice de ses fonctions. Médaille de vermeil le 2/10/1918. Le diplôme porte " A fait preuve du plus grand dévouement, a été victime au cours de son service d'une piqure septique qui a nécessité l'amputation d'un doigt. "
    Médaille de la Reconnaissance Française en bronze 2/12/1919 " Infirmière-major et surveillante générale à l'hôpital auxiliaire n° 5 à La Rochelle du mois d'août 1914 au 5 mai 1919. S'est consacrée jour et nuit au service des malades et a assuré la marche parfaite de l'hôpital par son dévouement et une surveillance de tous les instants. Blessés dans l'exercice de ses fonctions. "
    Insigne spécial Service de Santé en 1919 - Médaille commémorative 1914-1918
  • Mlle Francine MAZUER, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 23 au Château de Vaux-le-Vicomten. Médaille d'argent
  • Mme Jeanne MENNESSON, infirmière-major à l'ambulance 1/15. Médaille d'argent
  • Mlle Marie Madeleine Henriette Joséphine MORDRET, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent
  • Mme Élisabeth MORTIER, infirmière-major à l'hôpital temporaire militaire à Épinal. Médaille d'argent
  • Mlle Édith NEULOT, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent
  • Mme OGIER DE BAULNY, née AMYOT D'INVILLE, infirmière-major S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille de vermeil
  • Mme Marguerite PAGÈS, infirmière-major à l'hôpital de Meaux. Médaille d'argent
  • Mlle Clémentine RAGUIN, infirmière-major à l'hôpital mixte de Saumur. Décédée en soignant un blessé le 9 octobre 1918. Médaille d'argent
  • Mme RETEAUD, née CASSARGUE, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 47 à Paris. Médaille d'argent
  • Mme RODIER, née DELAUNAY, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent
  • Mlle Françoise ROGELET, infirmière ambulance chirurgicale auto 12. Médaille d'argent
  • Mlle Juliette Marie RONDIN, infirmière-major à Nuits-sous-Ravières. Médaille d'argent
  • Mlle Marie Josèphe Paule Émilienne ROUSSEAU, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 1 au Mans. Médaille d'argent
  • Mme Jeanne ROUSSIN, née LESSIAU, infirmière bénévole à l'hôpital auxiliaire n° 15 à Lisieux. Médaille d'argent
  • Sœur SAINT ANDRÉ, (religieuse Franciscaine de Marie), Infirmière S.B.M. Attachée au service des fiévreux de l'ambulance 2/8, Caserne Oudinot à Commercy. Médaille de vermeil
  • Sœur SAINT DOMINIQUE, née Marie Angèle TURGIS, des Sœurs de la Providence de Lisieux. Infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 15 de Lisieux. Médaille d'argent le 2/10/1918 ( J.O. du 14/10/1918).
    Le diplôme porte " Depuis le début des hostilités n'a cessé de faire preuve d'un zèle et d'un dévouement remarquables auprès des malades contagieux et des blessés infectés. "
  • Mme THOMAS, née LAGRANGE, infirmière bénévole à l'hôpital auxiliaire n° 80 à Paris. Médaille d'argent
  • Mme Marie Fanny Caroline SANVIER, infirmière bénévole à l'hôpital auxiliaire n° 81 à Paris. Médaille d'argent
  • Mme Daisy SCHLOESING, infirmière-major à l'ambulance chirurgicale auto 12. Médaille d'argent
  • Mlle Élisabeth SEVENET, infirmière à l'ambulance n° 3 - 4/10. Médaille d'argent
  • Mlle Geneviève SEVENET, infirmière à l'ambulance n° 3 - 4/10. Médaille d'argent
  • Mme Marie Thérèse SYROT, infirmière à l'hôpital n° 34bis. Médaille d'argent
  • Mme Hélène VERGNEAULT, née SAGEBIEN, infirmière à l'hôpital complémentaire n° 39 à Poitiers. Médaille d'argent

Médailles de la Reconnaissance française Ministère de la guerre 1919

  • Mme veuve Anne-Eugénie Marie ABRAND, née RAMÉ, infirmière-major S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 12 et 30 à Rennes. Médaille d'argent (J.O. Le 13/01/1920)
  • Mlle Marie Émile BAUDOIN, à Bar-le-Duc. Infirmière de la S.S.B.M., affectée dans l'hôpital central de Bar-le-Duc depuis février 1917 en dépit de bombardements violents et répétés. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Aline Laure BELIN, née GOURGUILLON, à Vitry-le-François. Infirmière bénévole de la S.S.B.M., affectée dans l'hôpital de Vitry-le-François en toutes circonstances d'une compétence et d'un dévouement remarquables. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Louise BIDAUD, à Paris. Infirmière de la S.S.B.M., affectée dans l'hôpital 39 de Bar-le-Duc depuis le 20 octobre 1914, ville soumise à de fréquents et nombreux bombardements. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Jeanne BIZOT, née ABRAND, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 28 à Commercy. Médaille d'argent (J.O. du 3/06/1920)
  • Mlle Aglaée Valéry Jeanne BLOCH, Infirmière apte à diriger un service général d'une salle d'opérations au front, même sous les plus sévères bombardements. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Agnès Marie Joséphine COMBESCURE, à Bar-le-Duc. Infirmière de la S.S.B.M., affectée à l'hôpital central de Bar-le-Duc depuis février 1915 demeurant fidèle à son poste malgré des bombardements violents et répétés. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Marie Zélie Jeanne CORNILLE, née DINET, à Héricy (Seine-et-Marne). Surveillante générale de l'hôpital 17 (5e Région) et 312 (G.M.P. dès août 1914) à Héricy, dirige depuis le début de la guerre avec une formation de 140 lits rend les plus grands services à la 5e Région. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Marguerite Fanny Augusta COULON, à Bar-le-Duc. Infirmière de la S.S.B.M. Affectée dans l'hôpital 39 de Bar-le-Duc depuis le 24 novembre 1914, ville soumise à de fréquents et nombreux bombardements violents. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Marie Jeanne DE CATERS, à Paris. Infirmière de la S.S.B.M., affectée dans l'hôpital 39 de Bar-le-Duc depuis le 4 octobre 1915, ville soumise à de fréquents et nombreux bombardements. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Victorine Élise Alexandrine CUNY, née POIROT, à Commercy. Vice-présidente du Comité des dames de la S.S.B.M. de Commercy. Infirmière depuis le début des hostilités à l'hôpital n° 28 pendant la bataille de la Marne, les attaques des Hauts-de-Meuse et les bombardements dans la ville. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Alice Marguerite Marie DAVID, à Hazebrouck. Infirmière-major de la S.S.B.M. de l'hôpital auxiliaire n° 6 à Hazebrouck. A présidée l'enseignement et la formation des infirmières. N'a pas hésité à se rendre, la nuit, sous un bombardement aérien pour soigner les blessés à la gare d'Hazebrouck. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Marie Louise Élisabeth DE PRAT, née HOREZ, à Fontainebleau. Infirmière-major de l'hôpital 51 à Fontainebleau. S'est signalée par ses services rendus lors de la bataille de la Marne. A contractée la fièvre typhoïde en service. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Marie Joséphine Jeanne DE METZ, née LEULIER DE LA FRANCE DU CHÉ, à Châlons-sur-Marne, Infirmière-major S.B.M. aux hôpitaux de Bar-le-Duc, et de Châlons-sur-Marne, s'est montrée, dans toutes les formations sanitaires où elle a été envoyée, une organisatrice remarquable. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
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  • Mme Andrée Louise "Marie" DE SAINT-EXUPÉRY, née BOYER DE FONSCOLOMBE la MOLE, infirmière-major, puis Directrice à Ambérieu-en-Bugey. Médaille des Épidémies, argent. Médaille de la Reconnaissance Française, bronze le (JO. le 21/11/1920). (mère d'Antoine )
  • Mme Marie Victor DE VALENCE DE MINARDIÈRE, à Paris. Secrétaire général de la S.S.B.M. Depuis 1904, à apporté au service de santé militaire un concours le plus précieux. S'est déjà signalée pour son activité de bienfaisance en Chine et au Maroc, allant jusqu'à Salonique et aux Dardanelles. Médaille de vermeil (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Madeleine Marie Élisabeth D'ARRAS, à Dunkerque. Infirmière diplômée de la S.S.B.M., affectée dans l'hôpital auxiliaire n° 9 de Dunkerque, hôpital des Franciscaines à Versailles, hôpital sanitaire de Château-Thierry en décembre 1916. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Jeanne Cécile Charlotte Odette DESCHELLERINS, née BLANCHON, à Orléans. Infirmière-major à l'hôpital n° 5 d'Orléans, puis aux formations de Verdun et d'Épernay, a rempli ces fonctions depuis trois ans. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Cécile Marie DUMEZ, à Paris. Infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 71 depuis mai 1915, assurant ainsi, de jour et de nuit, les soins les plus empressés aux 125 blessés ou malades soignés dans cette établissement. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme veuve Andrée Marie Thérèse Élisabeth DUPONT, née POUPART, à Amiens. Présidente de la S.S.B.M. à Amiens, a organisée l'hôpital n° 1 de cette ville avec un dévouement incomparable, du 2 août 1914 au 10 octobre 1917, date de sa fermeture. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Sœur EDMOND-de-la-Sainte-Famille, née Marie Jeanne Charlotte LAPELLÈTIERE, des Sœurs de Saint Joseph de Cluny. Aide de l'infirmière-major de l'hôpital n° 11 à Senlis, a fait preuve de beaucoup de courage et de sang-froid pendant les bombardements. Insigne spécial Service de Santé or en 1918. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Rosalie Marie Augustine GALLICE, née OUIZILLE, à Épernay. Présidente de la S.S.B.M., à Épernay, très attachée à cette oeuvre depuis trente ans. Dirige les infirmières placées sous ses ordres à l'hôpital Notre-Dame. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Sœur SAINTE HÉRECTINE, née Marie Pauline HOFFELÉ, des Sœurs de Saint Joseph de Cluny. Directrice de l'Ambulance de Brest en 1914. Infirmière-major à l'hôpital n° 11 à Senlis. A rendue les plus éminents services tant aux médecins qu'aux chirurgiens quelle a secondés de jour et de nuit. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Sœur Supérieure Berthe HOUILLON, des Filles de la Charité à Bully-les-Mines. Infirmière-major à l'hôpital n° 47 à Bully-les-Mines, a payé de sa personne dans les moments les plus critiques sous le bombardements les plus intenses avec un courage au-dessus de tout éloge. Insigne spécial Service de Santé or. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Anne Marie Joseph Augustine LE MAIGNAN DE L'ECORCE, à Bar-le-Duc. Infirmière S.B.M. à l'hôpital 39 à Bar-le-Duc depuis le 12 août 1915, soumise à de fréquents et violents bombardements. A contractée dans l'exercice de ses fonctions une fièvre typhoïde grave. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Sœur LOUISE, née Hélène DUBOIS, Sœurs des Filles de la Charité, à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais). Infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 47 de Bully-les-Mines depuis le 25 août 1914, a montré un mépris absolu du danger sous les plus violents et incessants bombardements. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Sœur MARGUERITE-MARIE, née Élise Thérèse Julie HIDOUX, les Sœurs, des Filles de la Charité à Bully-les-Mines. Infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 47, a montré le plus grand sang-froid sous les incessants bombardements qui ont particulièrement éprouvé l'importante cité ouvrière de Bully-les-Mines. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Eugénie Marthe Marie NICOLAS, à Orléans. infirmière-major dirige bénévolement depuis trois ans, à Orléans un service de grand blessés. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Marie Antoinette Jeanne Mathilde PERQUER, née CURNIER, au Havre. Présidente du comité havrais de la S.S.B.M. En formant, puis soutenant de son habile direction un corps d'infirmières dont la discipline et le dévouement sont particulièrement remarqués. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Lucienne Marie Josephine PETIT, née BASCHUNG, à Paris. Infirmière-major S.S.B.M., affectée depuis le début des hostilités à l'hôpital auxiliaire N° 6 de Châlons-sur-Marne. A assuré son service avec courage et un sang-froid remarquables. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Léonide Eugénie Célina PETIT, née BELTANTE, à Château-Thierry. Infirmière de la S.S.B.M., a organisé les ambulances de Fismes dès le 2 août 1914 pendant l'occupation allemande que sous les bombardements par avions ou par pièces à longue portées. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Antoinette Marguerite Sophie Juliette Mathilde POIROT, à Sainte- Menehould. Infirmière, dès le début de la guerre, a assurée son service jusqu'en novembre 1917 sans interruption à l'hôpital Saint Charles de Sainte-Menehould. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Alice Mathilde Berthe POULAIN, à Compiègne. Infirmière de la S.B.M., affectée depuis le début des hostilités aux hôpitaux de Compiègne. D'une compétence et d'un courage auprès des malades atteints d'aliénation mentale. A été blessé par un malade dans son service. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Marie Odile RÉGNIÉ, née RICHARD, à Bar-le-Duc. Infirmière de la S.B.M., affectée le 17 août 1915 à une division important des grands typhiques de l'hôpital 99 de Bar-le-Duc. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Élisabeth Louise Anne RENOU, à la Flèche. Infirmière a évacué son poste à Verdun que sur l'ordre de ses chefs, et après avoir assuré le service sous des bombardements violents et répétés. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Jeanne Anna SIMON, à Châlons-sur-Marne. Infirmière de la S.B.M., affectée depuis les premiers jours de la mobilisation aux hôpitaux de Châlons-sur-Marne. A été atteinte dans son service d'une infection provoquée par une piqure anatomique. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Jeanne Marie Louise "Amélie" SIMON, née CHOPPIN D'ARNOUVILLE, à Yport (76). A consacré dès le 26 août 1914 son château des Horgues à Froberville, à l'installation d'un l'hôpital. Directrice de l'hôpital auxiliaire 24 en dirige effectivement tous les services depuis lors avec un dévouement absolu, allié a la compétence la plus certaine, exerçant notamment sur les soins à donner aux blessés et malades, une vigilance continue et personnelle. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mlle Madeleine Marguerite THIERRY, à Ancy-le-Franc (Yonne). Infirmière bénévole de la S.S.B.M., affectée depuis le 1er septembre 1914, à l'hôpital d'Ancy-le-Franc. A contracté dans son service une méningite-cérébro-spinale. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Marguerite Henriette Rosalie VENDROUX, née FOREST, à Calais. Infirmière en chef de la S.S.B.M., attachée depuis le 1er octobre 1914 à l'hôpital militaire de Calais, remplit ses fonctions avec beaucoup d'autorité et un dévouement exemplaires. A assuré les services sous les trois cents bombardement qu'à eus à subir la place de Calais. Médaille d'argent (J.O. du 20/02/1919)
  • Mme Louise Marie Geneviève VIELLARD, née LE COUTEUX DU MOLAY, à Belfort. Infirmière-major, directrice, bienfaitrice, dès août 1914, a créée et installé dans sa propre demeure, l'hôpital auxiliaire n° 31, à Morvillars, une ambulance avec ses services de chirurgie. Médaille de vermeil (J.O. du 20/02/1919) et croix de guerre 1914-1918.

Cartes postales


Décorations étrangères

Croix de Guerre Hellénique

  • Mme Nina TROUSSEAU, infirmière-major à l'hôpital militaire d'Athènes. Médaille des Épidémies, argent. Décoration étrangère: Croix de guerre (Grèce)
    Citation à l'Ordre n° 85 de la Direction du Service de Santé des Armées Alliées avec Croix de guerre le 14 juillet 1917 " Soit auprès des blessés, soit auprès des malades, a toujours prodigué les soins les plus dévoués avec l'activité la plus grande et un zèle infatigable. "

Ordre de la Couronne du Royaume de Belgique

  • Mlle Marie Madeleine SOLVYNS, infirmière-major à l'hôpital auxiliaire n° 7 Saint-Jean à Cannes. Médaille des Épidémies, argent. Chevalier de l'Ordre de la Couronne, par S.M. le roi des Belges, en reconnaissance de son dévouement aux blessés belges soignés dans cette formation en 1916

Croix de chevalier de l'Ordre de Léopold II

  • Mme Marie Madeleine D'OCAGNE, née THORAULLET, nommée le 12 décembre 1914, infirmière-major de la S.S.B.M. à l'hôpital Élisabeth à Calais 1916. Hôpital offert à la reine des Belges et une installation de radiographie, aménagé dans les locaux scolaires gracieusement offerts par la ville de Calais (100 lits). Médaille de la Reconnaissance française J.O. 15 septembre 1920
  • Mme LELEU, infirmière à l'hôpital Élisabeth à Calais en 1916
  • Mme VAN DER LICKEN, infirmière à l'hôpital Élisabeth à Calais en 1916
  • Mlle VICKHAM, infirmière à l'hôpital Élisabeth à Calais en 1916
  • Mlle BAUDOUY, infirmière à l'hôpital Élisabeth à Calais en 1916
  • Mlle BLAISE LEFEBVRE, infirmière à l'hôpital Élisabeth à Calais en 1916
  • Mlle D'OCAGNE, infirmière à l'hôpital Élisabeth à Calais en 1916
  • Mme BLAISE LEFEBVRE, infirmière à l'hôpital Élisabeth à Calais en 1917

Médaille d'honneur Croix-Rouge Russe

  • Mme Marie Charlotte Yvonne (Joseph) LOUIT, née DE MONTAIGUT, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 40 à Blanquefort. Elle prête son château de DULAMON dans la commune de Blanquefort, acheté en 1908, pour permettre l'installation d'un l'hôpital de 100 lits au sein duquel elle officie comme infirmière. L'hôpital Russe fonctionne du 20 septembre 1914 au 31 décembre 1914. S. M. L'impératrice Marie FÉDOROVNA décerne la Médaille de la croix-Rouge Russe, bienfaitrice de l'hôpital Russe en France. Médaille et brevet en date du 8 juin 1916. Médaille en argent d'honneur des épidémies J.O. le 27 septembre 1917 - Photo

Décorations du mérite Russe

  • Armée d'Orient
  • Mme Héléna Giovanna Concerta BOUBÉE, née DE ROXAS, infirmière, ambulance de Verria (Grèce). Médaille d'argent d'honneur des épidémies en juillet 1916
  • Mlle Clotilde BOURGUIGNOT, infirmière, ambulance de Verria (Grèce)
  • Mlle Marie CRESSON, , infirmière, ambulance de Verria (Grèce)
  • Mlle Aimée HORTER, infirmière, ambulance de Verria (Grèce)
  • Mlle Anne-Marie-Pauline-Marguerite JARDIN, infirmière, ambulance de Verria (Grèce)
  • Mme Marie LAPORTE, infirmière, ambulance de Verria (Grèce)
  • Mme DE VALLÉE, infirmière, ambulance 10/10 de Verria (Grèce)

Citation collective " Ont rendu les plus excellents services et les soins les plus dévoués aux soldats russes malades en traitement à l'ambulance de Verria. "

Croix de guerre Grecque

  • Mme Lydie SAILLENS, infirmière à l'hôpital temporaire n° 2 à Salonique. Pour sa conduite lors d'un torpillage en 1918. (1ère croix de guerre grecque décernée à une femme)

Croix Serbe de Saint-Sava

  • Mlle Suzanne DE LA FARGUE, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 2 Armée d'Orient en août 1917
  • Mme Hélène PAQUETTE, née LACHARTROULLE, infirmière Armée d'Orient en août 1917
  • Mlle Marguerite ROUSTAN, infirmière S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 1 Armée d'Orient en août 1917. Médaille d'argent d'honneur des épidémies le 13 juillet 1917

Médaille militaire Roumaine

  • Mlle Élisabeth Marie Henriette REBOULET, infirmière S.B.M. à la Maison de convalescence militaire française Régina Marie à Petra Mala et à l'hôpital des contagieux à GALA (épidémie de Typhus et de choléra). Médaille en argent d'honneur des épidémies le 24 avril 1917
Infirmières de la Red Cross.jpg

Médaille de la Royal Red Cross

  • Mlle Yolande OBERKAMPF, infirmière-major à l'hôpital temporaire n° 7 à Salonique, et antérieurement au Maroc 1907, 1911, 1913, 1918 dans les hôpitaux voisins du front. Médaille de 2e classe Royal Red Cross. Déjà titulaire d'une médaille de 1ère classe Médaille de la Croix-Rouge anglaise.
    Citation à l'Ordre n° 85 de la Direction du Service de Santé des Armées Alliées avec Croix de guerre le 19 octobre 1916 " Infirmière dont le long passé de dévouement s'est couronné par un effort méritoire à Salonique, au Maroc en 1907, 1911, 1913, dans les hôpitaux voisins du front depuis le début et cinq mois à Moudros. "

Médaille de la Royal Red Cross

  • Pour les soins donnés aux Anglais en 1916 à l'Achilléion à Salonique. Croix remises à bord du navire-hôpital français "Amiral Magon" par un capitaine de frégate anglais
  • Mlle GRIMAULT, infirmière à l'hôpital n° 7 à Salonique. Citation à l'Ordre du Service de Santé en 1917
  • Mlle Germaine LACAZE, infirmière à l'hôpital n° 7 à Salonique. Médaille d'argent d'honneur des épidémies en 1917. Citation à l'Ordre du Service de Santé le 14/07/1917
  • Mlle Yolande OBERKAMPF, infirmière-major à l'hôpital temporaire n° 7 à Salonique. Citation à l'Ordre du Service de Santé des armées alliées avec Croix de guerre le 19/10/1916

Juste parmi les nations

Membre de famille royale

S.M. Elisabeth reine des Belges.jpg
  • Élisabeth Gabrielle Valérie Marie de WITTELSBACH, duchesse en Bavière, Reine des belges, dite « Reine Infirmière » prit l'habitude d'y passer quelques heures plusieurs fois par semaine pour aider aux soins à l'ambulance de l'Océan de de La Panne et dans les autres hôpitaux de campagne. Elle y portait une blouse d'infirmière et assistait le Dr Depage lors des opérations chirurgicales.

Infirmières décorées de la Légion d’honneur

Photos

Infirmières avec Légion honneur.jpg

1) Mme la Comtesse Eugénie Marie Jeanne Madeleine DE BUCHÈRE DE L’ÉPINOIS, née DE TOUCHEBŒUF Comtesse de CLERMONT, Infirmière soignante S.S.B.M. à l’hôpital N° 12 de Vadelaincourt (55). Mortellement blessée pendant le bombardement du 4 septembre 1917. Décédée des suites de ses blessures à l'hôpital central de Bar-le-Duc le 9 septembre 1917. Chevalier de la Légion d’honneur le 7 août 1918 - Croix de guerre avec palme.
Citation à titre posthume du 28/04/1918 " Avec un remarquable courage et le plus grand calme, à été au sauvetage des blessés et leur à prodigué ses soins pendant le bombardement et l'incendie de l'hôpital, le 20 août 1917. Sa présence et son attitude au milieu du danger ont été pour le personnel un bel exemple de courage et de sang-froid. S'est de nouveau signalée pendant le bombardement du 4 septembre 1917 au cours duquel elle a été grièvement blessé. "

5) Mme Charlotte MAÎTRE, née DUITTOZ, femme du député M. MAÎTRE de la Saône-et-Loire. Infirmière-major de l'A.D.F. à l'hôpital de Louhans, puis à Rosendael près de Dunkerque. Croix de guerre - Médaille de épidémies - Insigne des blessés de guerre - Chevalier de la Légion d’honneur le 11 juillet 1916.
Citation " S'est particulièrement distinguée aux bombardements des 19, 20 et 21 mai 1916, en se portant de jour et de nuit, en dehors de son service, et pendant le bombardement, au secours des blessés auxquels elle a ensuite prodigué ses soins à l'hôpital. "

7) Mlle Renée Guillemette Georgina Marie Antoinette Yolande BERTHELOT de BAYE, (première titulaire de la L.H. avec traitement) Infirmière-major créa le Fondation Baye. Surintendante d'un groupe d'ambulances d'armée. Chauffeur du maréchal Pétain. Grièvement blessée d'un éclat d'obus à la tête à son poste sur le front de Verdun en août 1917. Croix de guerre avec palme - Chevalier de la Légion d’honneur le 27 avril 1918.
Citation " Donne depuis le début de la guerre le plus bel exemple de dévouement envers les blessés, recherche les postes les plus périlleux et y a fait preuve d'une bravoure et d'une énergie admirables. Grièvement blessée à la tête, le 19 août 1917 alors qu'elle s'employait activement à mettre ses infirmières à l'abri, pendant le bombardement de sa formation par l'artillerie ennemie. "

8) Sœur BAZILIDÈS ou BASILIDÈS, née Marie-Anne HOFFMANN, des Sœurs de la Charité de Strasbourg. Supérieure de l'hôpital de Thann. Croix de guerre - Chevalier de la Légion d’honneur le 4 février 1915 pour Services exceptionnels; décorée par le président de la République, au cours de son voyage en Alsace.
Citation Ordre de la 68e D.I. n° 124 du 3/02/1915 " Pendant les combats d'Aspach et de Steinbech du mois de décembre 1914, au mois de janvier 1915, alors qu'une ambulance fonctionnait à l'hôpital de Thann, a soigné les blessés avec le plus charitable et le plus généreux dévouement et durant le bombardement le l'hôpital les 6 et 7 janvier, a fait preuve d'un courage et d'un sang-froid héroïques, en aidant jusqu'à la limite de ses forces au transport et à l'installation des blessés à l'abri du feu. "

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9) Sœur JULIE, née Amélie RIGARD, Infirmière de la Congrégation des Soeurs de Saint-Charles de Nancy. Supérieure de l'hospice de Gerbéviller du 14 octobre 1908 au 24 février 1920. Croix de Guerre.
Citation O. de l'Armée 7/09/1914 (J.O. du 19/09/1914) " Mesdames Rigard, Maillard, Collet, Rémy, Bircker, Guertner, religieuses de Saint-Charles, qui ont, depuis le 24 août, sous un feu incessant et meurtrier, donné dans leur établissement de Gerbéviller, asile à environ 1 000 blessés en leur assurant la subsistance et les soins les plus dévoués, alors que la population civile avait complètement abandonnée la ville. Ce personnel, en outre, a accueilli, chaque jours, de très nombreux soldats de passage, auxquels il a servi tous les aliments nécessaires."
Chevalier de la Légion d’honneur le 9/01/1915 (J.O. du 21/01/1915).
Citation pour Services exceptionnels " Restée à son poste avec ses infirmières, a, par son énergique intervention, préservé de l'incendie une partie de l'hospice de Gerbéviller. A, en outre, assuré le ravitaillement de cette localité et prodigué des soins aux blessés. "

10) Mme Marie Joséphine Louise Thérèse ROCQUE, née LE BARON, Infirmière-Major de la S.S.B.M. à l'Hôpital Complémentaire N° 14. Croix de guerre avec palme - Chevalier de la Légion d’honneur le 10 mars 1918.
Citation à titres exceptionnels " Infirmière-Major d'un dévouement au-dessus de tout éloge; depuis le début des hostilités, s'est consacrée sans mesure et de la façon la plus constante aux malades et blessés confiés à ses soins. A contracté à leur chevet une grave maladie qui à déterminé la perte de l'œil gauche. "

11) Mlle Marcelle SEMMER, voir texte: 6.4 Les personnalités liées à la commune d'Éclusier-Vaux (80)

12) Mme Marguerite DISLÈRE, née LEGRAND, Infirmière-major de l'hôpital Saint-Nicolas de Verdun (1914) puis de celui de Vadelaincourt (55) en (1916). A été légèrement atteinte par un éclat d'obus. Croix de guerre - Chevalier de la Légion d’honneur le 23 décembre 1918.
Citation " Infirmière-major de tout premier ordre, d'une très haute valeur morale, d'une technique très sûre, d'un zèle inlassable. A rendu de précieux services pendant la campagne du Maroc lors de la catastrophe de Messine. Au front depuis le 1er août 1914, à Verdun où elle contracta la fièvre typhoïde au chevet des malades et où elle essuie plusieurs bombardements; à Vadelincourt, à Ressons-sur-Mats, à Noyon, dans la Somme, l'Oise et les Vosges, n'a cessé de faire preuve, sous le feu de l'ennemi, du plus beau courage et d'un mépris absolu de danger, et de se dévouer, avec ardeur infatigable, entourant les blessés et les malades de ses soins maternels, donnant à ses équipes l'exemple d'un dévouement sans limites. Une blessures. Déjà citée deux fois à l'ordre de l'armée. "

13) Mlle Anne-Marie CANTON-BACCARA, Infirmière-major à l'ambulance 12/14, près du village de Vauxbuin, au sud de Soissons. Croix de guerre en avril 1915 - Chevalier de la Légion d’honneur le 27 avril 1918.
Citation " A fait preuve, comme Infirmière-major de la Croix-Rouge, d'un dévouement inlassable pour les blessés soignés à son ambulance à montré un courage exceptionnel non seulement en séjournant pendant plusieurs mois dans une zone battue par l'artillerie allemande, mais encore en allant de sa propre initiative relever des blessés sous le feu le plus violent. A rendu, en outre, les plus grands services à la cause française étant restées à son poste pendant l'occupation allemande. Blessée par commotion violente causée par l'explosion d'un obus à côté d'elle, en accomplissant son service d'infirmière dans les conditions qu'elle savait être dangereuses. "

14) Mme Marie Adeline BEAUREGARD, née FREEMAN, Infirmière-major aux hôpitaux militaires: Algérie Oran (1907). Aïn Sefra (1908). Maroc (1908). Casablanca (1911). Meknès (1912). Infirmière U.F.F. à l'hôpital de la Charité pendant 10 ans. Directrice générale de l'Union des Femmes de France. Médaille d'or des épidémies le 4 mai 1912 - Chevalier de la Légion d’honneur le 15 février 1921
Citation " A assuré de la façon la plus admirable pendant toute la durée des hostilités la charge se Directrice du Personnel de l'U.F.F. A su se montrer dans ce poste délicat à la hauteur des tâches les plus difficiles. "

15) Mme la Vicomtesse Élisabeth Charlotte Marie BENOIST d'AZY, née De VOGÜÉ, Infirmière-major bénévole dans les ambulances du front. Médaille de vermeil des épidémies (1917) - Chevalier de la Légion d’honneur le 15 février 1921.
Citation à titres exceptionnels du 16/02/1921 " Infirmière bénévole du plus grand mérite et du rare dévouement. A servi, durant la guerre, dans les ambulances du front; a fait preuve, en maintes circonstances, des plus belles qualités d'énergie, de sang-froid et du courage. "

16) Mme la Marquise Madeleine Anne Marie De CASTELLANE, née LECLERC de JUIGNÉ, infirmière-major S.S.B.M. Ambulance de Verdun. Hôpital 228 à Paris. Hôpital auxiliaire 519 à Paris. Avait déjà donné ses soins à nos soldats en 1870. Médaille de vermeil des épidémies (1918) - Médaille d'argent de la Reconnaissance Française - Chevalier de la Légion d’honneur le 15 février 1921.
Citation à titres exceptionnels du 16/02/1921 " Modèle de devoir et d'abnégation, a rendu d'éminents services comme infirmière-major, au début de la guerre, dans une ambulance de Verdun, puis à l'hôpital 228, à Paris. Malgré son grand âge, s'est consacrée au traitement des blessés avec une autorité et un dévouement sans bornes et une remarquable compétence technique. Avait déjà donné ses soins à nos soldats en 1870. "

  • Mme la Marquise Marie Thérèse Charlotte De CLAPIERS DE COLLONGUES, née DE FORESTA, infirmière-major de l'hôpital flottant le "Charles-Roux", août entre 1915 et mars 1916. De retour en France jusqu'en juin 1919 à fait d'une façon constante le service des Bateaux Hôpitaux Français le "Lafayette" entre Toulon et l'Armée d'Orient. Présidente du Conseil des Dames de la S.S.B.M. à Marseille. Médaille en vermeil des Épidémies - Médaille militaire en Grèce - Croix de guerre - Chevalier de la Légion d'honneur le 14 février 1921. Photo
Mme Macherez devant le dispensaire de la Croix-Rouge.jpg
  • Mme Jehanne Louise Virginie MACHEREZ, née WATEAU, Infirmière-major. Présidente de l'Association des Dames Françaises et est membre de la Croix Rouge de Soissons-Braine. Directrice et Infirmière-major à l'Hôpital auxiliaire 201 qui dispose de dix ambulances. Faisant fonction de maire de Soissons en 1914. Chevalier de la Légion d'honneur en octobre 1920 - Croix de guerre (2 citations) - Palmes Académiques.
    Citation à titres exceptionnels " A montré le plus grand courage et sang-froid remarquable en toute occasion notamment dans l'organisation des hôpitaux et œuvre de secours, une activité inlassable et un grand dévouement à ses fonctions de dame visiteuse. "
  • Mme Alice Marie MAUNOURY, née THIBAULT, femme du général MAUNOURY. Vice-présidente des Foyers du soldat. Infirmière bénévole. Chevalier de la Légion d’honneur le 15 février 1921.
    Citation à titres exceptionnels du 16/02/1921 " Infirmière bénévole dès le début de la guerre, dans une formation sanitaire de l'armée. A consacré tout son temps au service des blessés et malades. S'est employé, avec une activité inlassable, à l'œuvre des Foyers du soldat tant aux armées que dans les camps isolés et sans autres ressources que celles obtenues par sa sollicitude. "
  • Mme Julia Hunt TAUFFLIEB, née CATLIN, américaine de naissance à Bennington, État du Vermont (USA), est la femme du général TAUFFLIEB, sénateur d'Alsace. Infirmière S.S.B.M. a, pendant toute la guerre consacré sa fortune, son dévouement et son activité aux soins des blessés. Dès 1914, elle installe à proximité du front dans sa propriété du Château d'Annel à Longueil-Annel (60), une ambulance de 40 lits qui est portée bientôt à 300 lits. En 1918, son ambulance continue à fonctionner à Plessis-Villette puis à Saint Quentin jusqu'au 25 décembre. En même temps Mme TAUFFLIEB organisait et armait à ses frais une péniche pour le transport des blessés par voie fluviale. Médaille d'honneur des épidémies - Croix de guerre - Chevalier de la Légion d’honneur le 24 février 1921.
    Citation à titres exceptionnels du 16/02/1921 " A pendant la guerre, consacré sa fortune, son dévouement et son activité au soins des blessés. Dès 1914, a installé dans sa propriété à proximité du front, un hôpital bénévole important où elle a continué son activité d'infirmière. "
  • Mme Antoinette Alice "Blanche" TERNAUX-COMPANS, née TRUBERT, Infirmière major de la S.S.B.M. A créé dans les Ardennes en 1914 un hôpital et 5 ambulances. Pendant 4 ans est restée à Châlons-sur-Marne soignant elle-même de grands infectés et ayant subit des bombardements de Châlons par avions et pièces de longue portée. Présidente de l'œuvre "L'aide immédiate aux Ardennes" en 1919. Chevalier de la Légion d’honneur en 1921 - Croix de Guerre - Médaille d'or des épidémies.
    Citation " Infirmière-major de la Société de Secours aux Blessés Militaires, a servi, pendant toute la campagne, dans les formations sanitaires de la zone des armées, ne cessant de donner l'exemple du dévouement, du courage et de sang-froid le plus absolu. S'est particulièrement signalée au cours des bombardements de Châlons-sur-Marne. A obtenu la croix de guerre. "

Livres d'or des infirmières décédées en service

Année 1914

  • Sœur ALEXIS des religieuses du Saint-Enfant-Jésus de Reims, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 10 au 48 rue du Barbâtre, tuée sous le bombardement de Reims le 18 septembre 1914. Ensevelie dans une cave de l'hôpital avec les blessés et le personnel.
  • Sœur CLAIRE, née Claire Aline BARTZ, des religieuses du Saint-Enfant-Jésus de Reims, Novice, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 10 au 48 rue du Barbâtre. Ensevelie dans une cave pendant le bombardement de Reims le 18 septembre 1914; avec les blessés et le personnel, expira peu après avoir été dégagée. Age 21 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Mme Jeanne FONTAINE FAUDIER, épouse FAUDIER, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 47, ambulance Sainte-Marie Dupré au 270 avenue Laon, tuée sous le bombardement de Reims. Un obus, puis un autre presque aussitôt virent s'abattre sur le toit de l'ambulance, crevèrent le plafond et vinrent éclater dans la salle le 14 septembre 1914. Age 20 ans.
    Citation à l'Ordre n° 63 à la 6ème Région Militaire avec Croix de guerre " Se sont signalés par leur zèle et leur dévouement pendant le bombardement de Reims. Ont été tués à leur poste par un obus le 14 septembre 1914. ".
    Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au cimetière du Nord à Reims
  • Mme Jenny Louise GAY LUSSAC, née HACHETTE, infirmière à l'hôpital temporaire n° 11 à Pau. Décédée de septicémie suite à une affection contractée en soignant le 25 octobre 1914. Age 52 ans, 2 mois et 21 jours. Médaille de vermeil des épidémies. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Ordre du jour du général commandant la 18e Région. Repose au cimetière urbain à Pau (64). Zone A. Carré 1. Chapelle familiale
  • Mlle Alice Madeleine "Germaine" Claire GOSSE, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 47, ambulance Sainte-Marie Dupré au 270 avenue Laon, tuée sous le bombardement de Reims. Un obus, puis un autre presque aussitôt virent s'abattre sur le toit de l'ambulance, crevèrent le plafond et vinrent éclater dans la salle le 14 septembre 1914. Age 20 ans.
    Citation à l'Ordre n° 63 à la 6ème Région Militaire avec Croix de guerre " Se sont signalés par leur zèle et leur dévouement pendant le bombardement de Reims. Ont été tuées à leur poste par un obus le 14 septembre 1914. "
    Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Inhumée au cimetière du Nord à Reims. Ré-inhumée au cimetière de Châteauroux (36)
  • Sœur LUCIENNE, née Marie Lucienne BINET, des religieuses du Saint-Enfant-Jésus de Reims, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 10 au 48 rue du Barbâtre, tuée sous le bombardement de Reims le 18 septembre 1914. Age 18 ans. Ensevelie dans une cave de l'hôpital avec les blessés et le personnel. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Sœur MARGUERITE, née Marguerite Catherine LINSTER, des religieuses du Saint-Enfant-Jésus de Reims, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 10 au 48 rue du Barbâtre, tuée sous le bombardement de Reims le 18 septembre 1914. Age 42 ans. Ensevelie dans les caves de l'hôpital avec les blessés et le personnel. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Mme la Comtesse Anne Louise Marie O'GORMAN, née DE CHÉRISEY, infirmière à l'hôpital temporaire n° 11 à Pau. Décédée de septicémie suite à une affection contractée en soignant le 22 octobre 1914. Age 46 ans. Médaille de vermeil des épidémies. Légion d'honneur. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » - Photo
  • Sœur PAULINE, née Marie Pauline PIESEVAUX, des religieuses du Saint-Enfant-Jésus de Reims, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital N° 10 au 48 rue du Barbâtre, tuée sous le bombardement de Reims le 18 septembre 1914. Age 61 ans. Ensevelie dans les caves de l'hôpital avec les blessés et le personnel. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Mlle Marie Thérèse THIRION DE NOVILLE, infirmière de la Croix Rouge à Casablanca en septembre 1907-1908, puis deux fois à Oudjda en 1911, Fez en 1912 rentrée à Paris à la déclaration de la guerre 1914-1918, à pris son service à l'hôpital d'Issy-les-Moulineaux en août 1914. Décédée d'une fièvre typhoïde en service le 19 décembre 1914 à Paris 7e. Age 37 ans. Médaille du Maroc. Médaille d'Or des épidémies en juillet 1913. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » (Honneurs militaires rendus à ses obsèques)

Année 1915

  • Mme Pierrette Marie-Thérèse BÉTHENOD, née TRESCA, infirmière Surveillante générale à l'hôpital complémentaire n° 24 dit Marie-Auxiliatrice à Lyon. Décédée suite d'une septicémie généralisée, due à un surmenage excessif le 15 mars 1915. Age 39 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » (Honneurs militaires rendus à ses obsèques)
  • Mlle Marie Amélie Henriette "Georgette" De la MOTTE ANGO de FLERS, infirmière auxiliaire S.S.B.M. à l'hôpital complémentaire n° 24 de Valognes (50). Décédée dans cet hôpital d'une angine infectieuse contractée en soignant des blessés le 23 février 1915 à Valognes. Age 19 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au cimetière de Hémevez (50)
  • Mlle Marie "Marguerite" DE DARTEIN, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 13 de la Salle des Fêtes à Vitry-le-François. Décédée d'épuisement aux durs moments de l'offensive de Champagne en septembre 1915. Décédée suite à une infection pulmonaire le 21 novembre 1915. Age 69 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Ré-inhumée le 7 octobre 1919 à Ottrott (67)
  • Mme la Comtesse DE LAMOTTE, infirmière major S.S.B.M. à l'hôpital complémentaire n° 21 de Meaux (77). Décédée d'une infection des reins contractée au chevet des blessés et malades le 12 janvier 1915. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Mme la Générale D'ENTRAIGUES, née Élisabeth Marie Thérèse Albine DE TRINQUELAGUE DIONS, infirmière-major S.S.B.M. et surveillante à l'infirmerie de la gare de Nîmes. Décédée de surmenage le 2 février 1915. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Mme Louise Ernestine Eugénie Anne DURAND GASSELIN, infirmière major S.S.B.M. à l'hôpital temporaire n° 2 de Saintes. Décédée suite à une affection contractée au chevet des blessés le 10 avril 1915. Age 31 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au cimetière de Saintes (17). Ordre du jour du 24 avril 1915 du Général commandant la 18e Région. Croix de Guerre
    Citation Ordre du C.A. " Un nouveau deuil vient de frapper le personnel déjà éprouvé de la S.B.M. Mme DURAND-GASSELIN, infirmière à l'hôpital n° 2 de Saintes, est morte des suites de maladie contracté dans son service. Le général commandant la Région, en portant à la connaissance des troupes sous son commandement le dévouement héroïque de cette infirmière, victime du devoir, offre à la famille de la défunte, l'expression émue de ses condoléances. "
  • Mlle HORVAIS, infirmière-major S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire N° 53 de Saint-Jean-Pied-de-Port. Décédée le 12 janvier 1915 d'une fièvre typhoïde contractée au chevet des blessés. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » Médaille des épidémies en or lui a été décernée.
    Citation Ordre de la 18e Région du général LEGRAND " Sa mort ajoute une ligne glorieuse à la liste déjà longue des admirables infirmières qui s'efforcent de conserver à la Patrie ses défenseurs et succombent dans cette lutte avec le même courage que le soldat sur le champ de bataille. "
  • Mme Jeanne LAFON, née PIDOU, infirmière auxiliaire S.S.B.M. à l'hôpital n° 5 de Joinville-le-Pont (94). Décédée d'une infection causée par une piqûre le 20 octobre 1915. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Médaille d'honneur de vermeil des épidémies
  • Mlle Marie Hélène LEFEBVRE, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital temporaire de Bucaille. Décédée à Cherbourg d'une maladie infectieuse contractée en soignant des blessés. Age 20 ans le 3 mars 1915. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Sœur LÉONIE, née Marie Magdelaine FONTAN, des Soeurs de la Charité de Nevers, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire N° 1 à Bordeaux. Décédée d'épuisement le 8 juillet 1915 à Bordeaux (33). Age 66 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » (Ordre du jour du général commandant la 18e Région) en 1916
  • Sœur SAINT GEORGES, née Marie Françoise BOURDET, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital temporaire n° 35 de Saint Joseph, rue du Hâ à Bordeaux. Décédée suite à une affection contractée au chevet des blessés le 22 mars 1915. Age 73 ans
  • Sœur SAINT CHARLES, née Anne Marie HALTER, des Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Nancy, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 15 de la Malgrange à Nancy. Décédée d'une fièvre typhoïde contractée au chevet des blessés le 17 mai 1915. Age 39 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » Croix de guerre
    Citation Ordre de l'Armée le 25/06/1915 (J.O. du 22/08/1915) " S'est dépensée sans compter au chevet des malades militaires de l'hôpital auxiliaire n° 15 à Nancy. A fait preuve d'un dévouement et d'une abnégation au-dessus de tout éloge, a contracté par contagion ne fièvre typhoïde, à laquelle elle a succombé le 17 mai 1915. "
  • Sœur THÉRÈSE, née Hélène Marie Anne Constance PERRIER, des Sœurs de Saint-Aignan, infirmière à l'hôpital temporaire de l'école Fénelon à La Rochelle. Décédé suite à un un phlegmon (main et bras droite) contractée au chevet des blessés le 10 avril 1915. Age 46 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Médaille vermeil des épidémies - Médaille commémorative 1914-1918 - Diplôme d'honneur S.S.B.M.
  • Sœur SAINTE JEANNE, née Lœtitia Joséphine HOURIEZ, des Sœurs des Augustines du Précieux-Sang d'Arras, infirmière à l'ambulance du Saint-Sacrement d'Arras (1914-1920). Tuée au cours du bombardement de l'hôpital le 23 juin 1915, en coopérant à l'évacuation d'une salle effondrée par des projectiles de gros calibres. Age 44 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ».
    Croix de guerre - Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume J.O. du 31/08/1922 " N'a cessé pendant huit mois de prodiguer aux blessés les soins les plus dévoués. A trouvés la mort au cours du bombardement du 23 juin 1918 en coopérant à l'évacuation d'une salle effondrée par des projectiles de gros calibres. "
  • Sœur THÉRÈSE, née Hélène Marie Anne Constance PERRIER, des Sœurs de Saint-Aignan, infirmière à l'hôpital temporaire de l'école Fénelon à La Rochelle. Décédée suite à un un phlegmon (main et bras droite) contractée au chevet des blessés le 10 avril 1915. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » - Médaille vermeil des épidémies - Médaille commémorative 1914-1918 - Diplôme d'honneur S.S.B.M.
  • Mme TALAMAS, infirmière S.S.B.M. à Carcassonne. Après avoir fait sa quête de charité habituelle en faveur des blessés soignés et ravitaillés à la gare de Carcassonne. Tuée accidentellement en descendant du marche pied d'un train, puis en traversant la voie ferrée en même qu'un autre train arrivait puis la renverse. Son corps est trainé sur la voie a été horriblement mutilé le 1er novembre 1915
  • Sœur VÉRONIQUE, née Julie SABRE DE LAVENTIN, des Sœurs des Augustines du Précieux-Sang d'Arras, infirmière tuée lors du bombardement à Arras le 23 juillet 1915 Age 55 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »

Année 1916

  • Mlle Clémence Henriette ADER, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 11 à Sanlis. Décédée d'une grippe infectieuse le 14 mars 1916. Age 34 ans. Repose au cimetière de Senlis (60). Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Mme la Baronne Marie Anne DE FOULTRIER, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 13 de la Salle des Fêtes à Vitry-le-François et vice-présidente du Conseil des Dames du Comité de Vitry-le-François. Décédée d'épuisement aux durs moments de l'offensive de Champagne en septembre 1915. Décédé le 24 avril 1916 à Vitry-le-François (51). Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Citation " Mme la baronne de FAULTRIER infirmière à l’hôpital auxiliaire n° 13 de la Salle des fêtes à Vitry-le-François et vice-présidente du Conseil des Dames du Comité de Vitry-le-François. Morte de fatigues éprouvés dans son service depuis le début de la guerre, notamment aux durs moments de l’offensive de Champagne au mois de septembre 1915. "
  • Mlle Marie Cécile Françoise "Marcelle" Du POUGET DE NADAILLAC, infirmière. Décédée d'une fièvre typhoïde en service à l'hôpital militaire de Salonique en 1916. Infirmière de la Promotion des Peupliers. Décédé d'une fièvre typhoïde en service à l'hôpital militaire de Salonique le 5 septembre 1916. Age 35 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Sur me monument aux mort de Saint-Jean-Froidmentel (41). Repose dans le Cimetière militaire de Zeitenlik à Thessalonique (Grèce). Tombe N° 1507
  • Mlle Marie Adélaïde DOUCET, infirmière (Brevet de guerre) à l'hôpital auxiliaire n° 13 à Voiron. Décédée d'une méningite le 3 juin 1916. Age 48 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Sur la plaque commémorative dans l'église Saint Bruno à Voiron (38).
    Citation: Le 3 juin 1916 mourait à Voiron, Mlle Marie Doucet, infirmière à l’hôpital A-13 de l’École nationale :
    Mlle Doucet est une victime du devoir. Elle succombe à la tâche. Depuis vingt-deux mois, cette femme admirable, au cœur noble et généreux, se dévouait au chevet de nos blessés, le surmenage qu’elle s’est imposé et les regrets amers que lui avait causés la mort de sa mère, survenue peu de temps avant la guerre, ont eu raison de sa santé délicate. Mlle Doucet s’est éteinte le samedi matin (3 juin 1916), à l’infirmerie de l’hôpital A-13, près des blessés qu’elle a soignés jusqu’à l’extrême limite de ses forces et dont elle ne voulait pas se séparer. (Source: Croix de l'Isère le 4/06/1916)
  • Mlle DUCHAMP, infirmière-major S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 95 à Paris. Puis directrice du dispensaire des Halles. Décédée d'une pneumonie infectieuse le 29 juillet 1916. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Mme Marie Anne DE FAULTRIER, infirmière à l'hôpital de Vitry-le-François. Décédée des suites d'une infection pulmonaire le 12 avril 1916. Age 68 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Citation: " Mme la Baronne De FAULTRIER infirmière à l’hôpital auxiliaire n° 13 de la Salle des fêtes à Vitry-le-François et vice-présidente du Conseil des Dames du Comité de Vitry-le-François. Morte de fatigues éprouvés dans son service depuis le début de la guerre, notamment aux durs moments de l’offensive de Champagne au mois de septembre 1915. "
  • Mme Louise Léonie Octavie Ernestine BOISSET DE TORSIAC, née D'ARNOUX, présidente du Comité de la Croix-Rouge de Riom. Décédée de surmenage le 24 mai 1916
  • Sœur IGNACE, née Emma ROESCH, religieuse Alsacienne du Très-Saint-Sauveur de Niederbronn, infirmière tuée vers 6h du soir par un éclats obus qui lui avait tranché la carotide à Moosch, à la porte de son ambulance 3/58 en Alsace le 4 janvier 1916. Age 44 ans. Croix de guerre avec citation à l'Ordre de l'Armée le 7/01/1916 " Employée depuis sept mois à la salle d'opérations d'une ambulance de première ligne souvent encadrée par les obus, y a fait preuve d'un dévouement sans bornes et d'un sang-froid imperturbable et a rallié l'admiration de tous. Tuée à son poste le 4 janvier 1916. "
  • Mme Louise Marie Thérèse DE LACOSTE DE LAVAL, née MARGUIER D'AUBONNE, infirmière S.S.B.M.à l'hôpital complémentaire N° 2 à Saintes. Décédée d'une infection pulmonaire le 15 mars 1916. Age 50 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » (Ordre du jour du général commandant la 18e Région). Repose au cimetière de Saint-Quentin-des-Isles (27)
  • Mlle Marie Thérèse Hélène THOMASSIN, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 2 à Troyes. Décédée de paratyphoïde le 21 mai 1916. Age 22 ans. Médaille en argent des épidémies lui a été remise par le général commandant la 20e Région sur son lit. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au cimetière de Troyes (10)
  • Mlle Lucie ZEILLER, infirmière S.S.B.M. Décédée des suites de maladie en service le 1er mai 1916 à Lunéville (54). Age 37 ans

Année 1917

  • Mme la Comtesse Eugènie Marie Jeanne Madeleine DE BUCHÈRE DE L’ÉPINOIS, née de TOUCHEBŒUF Comtesse de CLERMONT, Infirmière soignante S.S.B.M. à l’hôpital N° 12 de Vadelaincourt (55). Mortellement blessée pendant le bombardement du 4 septembre 1917. Décédée des suites de ses blessures à l'hôpital central de Bar-le-Duc le 9 septembre 1917. Age 40 ans. Chevalier de la Légion d’honneur le 7 août 1918 - Croix de guerre. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au cimetière de L'Isle-en-Rigault (55)
  • Mlle Alphonsine Julie FLIPPES, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital français de Jassy (Roumanie). Décédée du typhus exanthématique le 20 mars 1917 à l’hôpital français Notre-Dame de Sion de Jassy (Roumanie). Age 31 ans. Médaille de vermeil d'honneur des épidémies - Croix de guerre avec Citation de la Mission Militaire Française en Roumanie du 16/29 mars 1917. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au Mausolée du cimetière d'Eternitatea à Lasi (Jassy) en Roumanie
  • Mlle Pauline Rose GONON, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 40 à Annonay (07). Décédée d'épuisement le 28 décembre 1917 à Lauzanne (Suisse). Age 41 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Témoignage d'Auguste, frère de la défunte
    " Mlle GONON, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 40 d'Annonay (Ardèche), a succombé le 28/12/1917, à Lausanne. Infirmière, elle l'était dans l'âme, par vocation patriotique et religieuse - Pendant les deux premières années de la guerre, elle s'est consacrée entièrement aux blessés, les soignant avec tout son cœur, tout bon dévouement et une compétence merveilleuse, ressentant elle-même leurs souffrances, comme l'aurait fait une mère. Mais, à faire ainsi le don complet de soi-même, les forces s'épuisent. Mlle GONON, bien que dans la force de l'âge, a été vaincue par la maladie. Elle a lutté pendant un an, espérant toujours avoir le bonheur de reprendre la tâche à laquelle elle s'était si généreusement vouée. Mais le mal l'a terrassée. Elle est tombée victime, elle aussi, de la guerre. "
  • Mme Jeanne Camille Marie GRATEROLLES, née COULLET, infirmière S.S.B.M. à l'ambulance de Verria (Armée d'Orient). Décédée de fièvre typhoïde le 27 septembre 1917 à Vérria (Grèce). Age 59 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». (Source: Le Figaro du 19/10/1917)
Geneviève Hennet de Goutel.jpg
  • Mlle Geneviève Anne Marie HENNET DE GOUTEL, infirmière-major S.S.B.M. à l'hôpital français à la Villa Greierul près de Jassy (Roumanie). Décédée du typhus exanthématique le 4 mars 1917. Age 31 ans. Repose au cimetière du Montparnasse Paris 14e. Division 10. Section 1. Allée principale, 2e ligne. Croix de guerre avec palme Citation à l'Ordre de l'Armée - Médaille de vermeil d'honneur des épidémies - Médaille de la Reine Maria de Roumanie.
    Citation à l'Ordre de l'Armée par le général Berthelot, chef de la mission militaire française en Roumanie " Appelée, sur sa demande, au service des contagieux de l'hôpital de Greierul, de Jassy, a donné dans ce poste d'honneur le plus bel exemple d'abnégation et d'esprit de sacrifice. S'est donnée sans réserve avec le plus grand mépris du danger, prodiguant nuit et jour ses soins aux malades les plus gravement atteints. A contracté près d'eux le typhus exanthématique et succomba, le 4 mars 1917, victime de son dévouement. "
    Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Sur la plaque commémorative, basilique Sainte-Clotilde à Paris 7 e.

Extraits de la biographie de Geneviève HENNET DE GOUTEL par Jacques de Bellaing - 1920

Une grande leçon se dégage de cette émouvante biographie. Une éducation exceptionnelle avait développé en Geneviève HENNET DE GOUTEL des dons héréditaires. Elle était petite fille de deux artistes. Aquarelliste de talent, elle exposait aux "Peintres des montagnes". Sa charité lui inspirait pour son patronage des pièces de théâtre d'un réel mérite. Avec la peinture et la musique, son repos était la lecture, repos cherché auprès d'auteurs parfois bien dangereux tel que Nietzsche, Kant, Maeterlinck. Mais il n'était pas banal de rencontrer une jeune fille capable de goûter, de discuter et d'annoter les Pensées de Pascal. Geneviève HENNET DE GOUTEL préféra le sacrifice d'elle-même. Elle mis au service du prochain toutes les ressources de sa riche nature dans les œuvres de charité d'abord, puis dans le Sillon jusqu'à sa condamnation (Le pape Pie X ayant condamné Le Sillon à la dissolution en 1910, Geneviève, déçue), et décide de suivre les cours de l'École d'infirmières des Peupliers, enfin, dès 1913, dans les hôpitaux de la Croix-Rouge. " Le repos est défendu, écrivait-elle. Marche, marche toujours, âme avide d'éternité... La vie, la connaissance,et, par elle, l'amour... La vie est bien courte. "
Victime consciente et volontaire, elle succomba aux attaques du typhus exanthématique contracté en Roumanie au service des contagieux.
Aux âmes capables de subir l'attraction du sacrifice, cette vie inspirera, comme elle l'a déjà fait, " de beaux élans et de graves vocations. "
  • Mme Marie Zélie MARTIN DECAEN, née DECAEN, infirmière surveillante générale à l'hôpital auxiliaire n° 11. Présidente du Comité de Senlis. Décédée le 23 mai 1917.Age 74 ans. Croix de guerre (1 citation). Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au cimetière de Ermenonville (60)
  • Mlle Marguerite Eugénie Jeanne Marthe MIGNIOT, infirmière-major à l'hôpital de Saint-Dizier. Décédée d'une pneumonie le 3 novembre 1917 à Saint-Dizier . Age 60 ans. Repose au cimetière de Saint-Dizier (52)
  • Mlle Conchita Eugénie PETROWSKA COUCHETÉ, infirmière S.S.B.M. de la Fondation DE BAYE, centre hospitalier de Dugny. Tuée sous le bombardement à Dugny (55) le 18 août 1917. Croix de guerre avec palme. "
    Citation " Infirmière des plus dévouées et d'un grand courage. Tuée à son poste, le 18 août 1917. Age 42 ans. Repose à la Nécropole nationale de Dugny-sur-Meuse (55). Tombe N° 249. Chevalier de la Légion d'honneur (JO du 31/08/1922) et Croix de guerre avec palme du J.O. du 17/12/1917. "
    Citation " Infirmière des plus dévouées et d'un grand courage. Tuée à son poste, le 18 août 1917, lors du bombardement de sa formation."
    Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Sœur Antoinette ROUX, religieuse des Filles de la Charité, infirmière volontaire, civile, décédée du typhus exanthématique le 23 avril 1917 à l’hôpital de contagieux de Greierul, près de Jassy (Roumanie). Age 68 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Sœur STANISLAS, née Marie Mathilde Philomène JEANRICHARD, les Sœurs de la Charité à Besançon, infirmière à l'hôpital de Nîmes. Décédée de méningite grippale le 3 avril 1917. Age 39 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Sœur STÉPHANIE, née Zoé Augustine PLUMIER, des Sœurs de la charité de Saint-Vincent de Paul, infirmière Croix Rouge Française à l'hôpital n° 17 à Montfort-l'Amaury (78). Décédée le 15 septembre 1917. Age 60 ans. Repose au cimetière parisien de Bagneux (92). 32e Division. 1ère ligne. Tombe n° 13

Nécrologie de Sœur STÉPHANIE

Depuis le début de la guerre soignait avec un dévouement inlassable les blessés de nos hôpitaux. Une affection ancienne, trop longtemps négligée, s'est aggravée subitement et l'a emportée en trois jours.
Cette sainte et courageuse femme laisse à tous ceux qui l'on connue un respectueux souvenir et au personnel de notre hôpital n° 17 de Montfort-l'Amaury - (Source: Bulletin S.S.B.M. janvier 1918)
  • Mlle Jeanne Justine Valérie VANDAMME, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital temporaire n° 12 à Vadelaincourt. Tuée sous le bombardement à Vadelaincourt le 20 août 1917. Age 40 ans. Croix de guerre avec palme.
    Citation à l'Ordre de l'armée " Infirmière des plus dévouées et d'un grand courage. Tuée à son poste, le 20 août 1917, lors du bombardement de sa formation. "
    Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France »
  • Mme Lœtitia Berthe Gabrielle VOSDEY, épouse CHEVALLIER, infirmière de la fondation De Baye, au centre hospitalier de Dugny. Tuée à son poste le 18 août 1917, lors du bombardement de sa formation. Age 26 ans. Repose au cimetière militaire de Dugny-sur Meuse (55). Tombe n° 200

Année 1918

  • Mme Marguerite ARNAL, née DIEDERICH, infirmière à l'hôpital auxiliaire n° 22 à Bourgoin (38), puis infirmière-major à l'hôpital bénévole N° 116bis. Décédée de maladie le 7 février 1918. Médaille en argent d'honneur des épidémies
  • Mlle Marie Lucie BARBÉ, infirmière bénévole à l'hôpital auxiliaire n° 3 à Nancy. Décédée des suites d'une grippe en service le 24 octobre 1918 à Nancy (54). Croix de guerre
    Citation à l'Ordre du Régiment " Mlle BARBÉ Lucie infirmière, Hôpital auxiliaire n° 3, Nancy, au dispensaire de la cantine de la gare, Mlle BEAUCHET, Mlle HERGOTT sont restées à leur poste pendant le bombardement par avions du 16 octobre 1917 et ont assuré avec le plus grand dévouement et un calme absolu les premiers soins à donner aux victimes apportées à la cantine de la gare. "
  • Mlle Noëlie Anne Marie BOUVET DE LA MAISONNEUVE, infirmière-major S.S.B.M. aux hôpitaux de Brest, Dunkerque, Sainte-Menehould, dans les hôpitaux de la Somme, et de Pierrefonds (60). Décédée de fièvre typhoïde à Pierrefonds le 15 janvier 1918. Age 46 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au cimetière de Saint-Renan (29)
  • Mme BOISSEAU, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital de Libourne, puis à l'hôpital n° 74 à Jonzac (17). Décédée en 24 h des suites d'une grippe infectieuse en service en 1918
  • Mlle Marie CASTEBERT, infirmière à l'hôpital auxiliaire N° 27 à Bordeaux. Décédée des suites d'une maladie infectieuse en service le 12 septembre 1918. Médaille d'honneur des Épidémies vermeil à titre posthume le 17/01/1919. Citation " Après avoir soigné jusqu'à l'extrême limite de ses forces un militaire hospitalisé atteint de grippe infectieuse, a contracté cette maladie et est morte le 12 septembre 1918."
  • Mlle Ida Louise COLLIN, infirmière à l'hôpital n° 29 à Martigny-les-Bains (88). Décédée de fièvre typhoïde en service en 1918. Age 34 ans
  • Mlle Colette DU HAMEL, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital mixte de Poitiers depuis le début de la guerre. Décédée des suites d'une grippe foudroyante en service le 26 octobre 1918. Age 27 ans. Médaille en argent d'honneur des épidémies
  • Mme la Comtesse Jean Aubert DU PETIT THOUARD, née Jacqueline Jeanne Marie Andrée LE CARON de FLEURY, infirmière S.S.B.M. Décédée à Montfrenet des suites d'une grippe pulmonaire en service le 22 octobre 1918 à Cuperly (51). Age 29 ans, 1 mois et 16 jours. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Médaille d'or d'honneur des épidémies. Sur le monument aux morts de Santenay (41). Citation à titre posthume " Après avoir, sans interruption, depuis le début de la campagne, donné la mesure de son dévouement auprès de contagieux ou de blessés, et, souvent dans des circonstances de guerre périlleuses, s'est encore dépensée auprès d'eux en septembre octobre 1918, jusqu'au delà de ses forces. A contracté, en leur donnant des soins, une maladie mortelle. "
  • Mlle Claire Marie FLATEAU, infirmière bénévole S.S.B.M. à l'hôpital auxiliaire N° 14 de Beauvais (60). Décédée d'une phlébite des sinus le 30 avril 1918. Age 31 ans. Sur la plaque commémorative de l'église d'Argenteuil (95). Médaille de vermeil d'honneur des épidémies le 2/06/1918. Sur le livres d'or 14/18 d'Argenteuil (95).

Nécrologie de Mlle FLATEAU

Comme Mme BOISSEAU, Mlle FLATEAU infirmière de la Société, a payé de sa vie son dévouement aux blessés.
Un phlegmon de l'œil gauche, contracté en soignant l'un d'eux, a entraîné une phlébite à marche foudroyante des sinus et déterminé la mort de la malheureuse jeune fille le 30 avril dernier.
Le ministre de la Guerre, en exprimant au Président de la Société ses sentiments de très douloureuse condoléance, lui a fait connaitre en même temps que la médaille de vermeil des épidémies avait été aussitôt accordée à Mlle FLATEAU - (Source: Bulletin S.S.B.M. juillet 1918)
  • Mlle Marthe DE GOUTIÈRE, infirmière-chef S.S.B.M. à l'ambulance 13/21 à Koritza (Armée d'orient). En service depuis le 10 juin 1914 au Maroc, en France, en Orient. Décédée des suites d'une grippe en service le 3 juillet 1918 à l'hôpital de Koritza (Albanie). Age 44 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France ». Repose au cimetière militaire de Bitola Macédoine du Nord. Tombe n° 2976. Sur le monument aux morts de (Saint-Servan) actuellement Saint-Malo (35) . Médaille d'or d'honneur des épidémies à titre posthume - Croix de guerre avec palme à titre posthume
    Citation Ordre de l'Armée le 17/07/1918 " En service ininterrompu aux Armées depuis le 10 juin 1914 (au Maroc, en France, en Orient), avec un long séjour dans les formations sanitaires de l'avant. Y a fait preuve sans cesse de qualités morales hors de pair, alliées à une très grande compétence technique et à une réelle autorité dans les fonctions d'infirmière-chef. A tenu à rester dans un poste dangereux et pénible au cours d'une épidémie, malgré une santé délicate et un état de fatigue manifeste, et y a contracté une maladie mortelle. "
  • Mlle Anne Marie Jeanne Yvonne FÉTIS, infirmière bénévole S.B.M. à l'hôpital auxiliaire n° 8 à Saintes (17). Décédée des suites d'une grippe infectieuse en service le 6 juillet 1918. Age 34 ans. Repose au cimetière de Montendre (17) - Photo
  • Mlle Marie Stéphanie Marguerite HALLÉ, infirmière S.B.M. à l'hôpital complémentaire du Val de Grace n° 3 (École Polytechnique) à Paris. Médaille de vermeil. Décédée des suites de grippe et de pneumonie contractées en service le 20 juin 1918. Age 23 ans. Elle sera enfin reconnue officiellement « Morte pour la France » le 6 avril 1919
  • Mlle Marie Henriette Françoise "Cécile" Jeanne GRILLET DE SERRY, infirmière S.S.B.M. à l'ambulance 4/45. Décédée des suites d'une maladie dans une ambulance 7/5 le 5 septembre 1918 à Saint-Martin-d'Ablois (51). Age 36 ans. Elle sera reconnue officiellement « Morte pour la France » Repose au cimetière communal nord à Compiègne (60). Division 26. Croix de guerre
    Citation : " Sur le front depuis plus de trois ans, elle avait été tour à tour en Artois, à Verdun, en Italie, en Champagne. Sa belle conduite, lors du bombardement de l'hôpital de Vadelaincourt. "
  • Sœur SAINT PACIFIQUE, née Maria FERCOQ, des Sœurs de Sainte-Marie de la Présentation de Broons, infirmière S.S.B.M. à l'hôpital de Broons. Décédée des suites d'une grippe pulmonaire en service à l'hôpital complémentaire 42 le 1er août 1918. Age 35 ans. Médaille de vermeil d'honneur des épidémies à titre posthume le 28 août 1922
  • Sœur LÉONIE, née Camille Marie Thérèse LOIR MONTGAZON, infirmière à H.O.E. N° 38 Auto-chirurgicale. Décédée des suites d'une grippe en service le 8 octobre 1918. Age 42 ans. Médaille de vermeil d'honneur des épidémies
  • Mlle Marcelle Edmonde LOUVAT, infirmière-major à l'ambulance de l'École Polytechnique à Paris. Décédée des suites d'une grippe en service le 13 octobre 1918. Age 31 ans. Médaille en argent d'honneur des épidémies
  • Mlle Françoise Jeanne Marie (Louise) PETIT, infirmière à l'hôpital des Forges à Saint-Étienne. Décédée des suites d'une grippe en service le 8 octobre 1918. Médaille de vermeil d'honneur des épidémies
  • Mlle Élise Célestine TINCHANT, infirmière à l'hôpital n° 29 à Martigny-les-Bains (88). Décédée des suites d'une grippe en service le 7 octobre 1918. Age 34 ans. Médaille en argent d'honneur des épidémies
  • Mlle WAGNER, infirmière auxiliaire à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris. Décédée des suites d'une grippe en service le 11 octobre 1918

Médecins de la mission militaire sanitaire en Roumanie décédés

  • Dr Joseph Emmanuel Gabriel ADAIN, MMFR, Lieutenant-médecin aide-major de 1ère classe affecté aux ambulances « Regina Maria », médecin-chef du groupe de chirurgie n° 7, organisateur de l’ambulance roumaine d’Onesti. Décédé du typhus exanthématique le 8 mai 1917 à Bacau (Roumanie). Age 33 ans. Sur la plaque commémorative du Panthéon à Paris 5e. Sur la plaque commémorative dans le hall de l'Université à Paris 6e (ex.Université Paris Descartes). Repose au cimetière du Père Lachaise à Paris 20e. Médaille d'argent des épidémies. Croix de Guerre, avec palme.
    Citation à l'Ordre d'Armée " S'est dépensé avec un dévouement et une abnégation admirable pour créer et organiser dans les conditions les plus difficiles et les plus dangereuses un hôpital modèle sur le front de la 2ème Armée à Onesti. "
    « Mort pour la France » - Photo
  • Dr Pierre Édouard Jean CLUNET, MMFR, médecin-major de 1ère classe, médecin-chef, organise et dirige pour le compte du Gouvernement Roumain, l'hôpital des maladies infectieuses de Jassy (Roumanie). Mlle Alphonsine Julie FLIPPES soigne avec dévouement, Mlle Geneviève HENNET DE GOUTEL. Les deux infirmières ont été préalablement emportées par le typhus et à son tour le Dr CLUNET tombe victime de ce typhus exanthématique à l'hôpital Villa Greierul à Bucium (Roumanie) le 3 avril 1917. Age 39 ans. Repose au cimetière Eternitatea à Jassy (Roumanie). Croix de Guerre avec palme et deux étoiles. Officier de l'Ordre royal de Saint-Sava (Serbie). Officier de la Ordre de la Couronne (Roumanie). Légion d'honneur à titre posthume
    Citation (L.H.) " S'est distingué au Maroc en donnant ses soins aux victimes de l'insurrection de Fès. Dans la guerre contre l'Allemagne, d'abord en France, puis aux Dardanelles, à Corfou, en Albanie, a donné partout l'exemple de l'abnégation et du courage. Échappé, grâce à son énergie, au torpillage du transport 'La Provence', a demandé, dès son retour en France, à repartir en mission à l'étranger. En Roumanie, a réclamé l'honneur de diriger un hôpital de contagieux auprès desquels il a contracté le typhus exanthématique. "
    « Mort pour la France »
  • Dr Eugène Joseph DUFRECHE, MMFR, médecin aide-major de 1ère classe. Décédé à l'hôpital 277 du typhus le 9 mai 1917 à Botosani (Roumanie). Age 46 ans. Repose au cimetière Eternitatea à Jassy (Roumanie). « Mort pour la France »
  • Dr Paul Louis GERMAIN, MCFR, médecin aide-major de 1ère classe, donné par Marie de Roumanie comme étant « presque continuellement sous le feu de l’ennemi ». Décédé à l'hôpital temporaire n° 193 du typhus le 26 décembre 1916 à Galatz (Roumanie). Age 39 ans. Repose au carré militaire à Galatz (Roumanie). Sur la plaque commémorative dans le hall de l'Université à Paris 6e (ex.Université Paris Descartes). « Mort pour la France »
  • Dr Ange Dominique SANTONI, MMFR, Sous-lieutenant-médecin aide-major de 2e classe affecté au service de triage de la gare de Jassy. Décédé du typhus le 21 avril 1917 à Jassy (Roumanie). Age 28 ans. Sur la plaque commémorative dans le hall de l'Université à Paris 6e (ex.Université Paris Descartes). « Mort pour la France »

Savoir.jpg À savoir

Les infirmières de la S.S.B.M., rassemblées au sein de l'Association mutuelle des infirmières (A.M.I.) que rejoindront bientôt les infirmières de l'A.D.F. et de l'U.F.F., éditent elles aussi un bulletin.
Durant la Grande guerre, il relaie notamment les témoignages d'infirmières en poste.

Logo internet.png Site en ligne : Bulletins de 1913 à 1918, sur Gallica
  • Liste des infirmières Croix-Rouge décédées en 14-18 (VND.MS-EXCEL, 111 Ko)
La Croix-Rouge française publie ce document exclusif de ses archives de la Première Guerre mondiale, en honneur aux infirmières bénévoles décédées en sauvant des vies de combattants.
  • Liste des infirmières Croix-Rouge décorées en 14-18 (VND.MS-EXCEL, 601 Ko)
La Croix-Rouge française publie ce document exclusif de ses archives de la Première Guerre mondiale, en honneur aux infirmières bénévoles ayant pris part au conflit.
Logo internet.png Site en ligne : Téléchargements sur le site de la Croix-Rouge française

Liste des abréviations utilisées

- MMFR : Mission militaire française en Roumanie
- MCFR : Mission chirurgicale française en Roumanie

Visuel sources.png Sources

  • Bulletin de la Société de Secours aux Blessés Militaires - 1916
  • Bulletin de la Société ["puis" Société française] de secours aux blessés militaires des armées de terre et de mer - 1914 à 1918
  • Photos infirmières L.H. extraites "Le Petit Journal illustré" (supplément le dimanche) page 136 & Excelsior du 15 février 1921
  • Bibliothèque Généalogique Geneanet
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