Saint Pothin

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.


Vitrail représentant Saint-Pothin

Saint-Pothin

Saint-Pothin est né en Phrygie, en Asie Mineure. Son nom signifie « aimable » en grec.

Polycarpe, évêque de Smyrne, l’aurait envoyé à Lyon pour accompagner les colons et les marchands à Lyon.
Il y serait arrivé vers l’an 150.

Personnage central de la naissance du christianisme en Gaule, Pothin fut le 1er évêque de Lyon et des Trois Gaules.
Très âgé lors des persécutions de 177, il mourut en prison à la suite de mauvais traitements le 2 juin, date retenue pour le fêter.
Son cachot, toujours visible, est situé à l’intérieur de l’ancien hôpital de l’Antiquaille, où un musée du Christianisme lyonnais a vu le jour courant 2013.

Son successeur fut saint Irénée 69123 - Lyon - 5ème arrdt - L Antiquaille - Tableau icônes saints martyrs Lyon - Saint Irénée - 2023.JPG , né lui aussi en Asie Mineure, à Smyrne, sur la côte ouest de l’actuelle Turquie.

Saint-Pothin est également connu comme ayant introduit à Lyon la dévotion à la Vierge Marie, en présentant aux fidèles une icône de la Mère de Dieu, en digne successeur de saint Jean qui "prit chez lui Marie, sa mère" [1] .

Le « Cachot de Saint-Pothin »

69123 - Lyon - 5ème arrdt - L Antiquaille - Cachot Saint Pothin - 2023 04.JPG
69123 - Lyon - 5ème arrdt - L Antiquaille - Cachot Saint Pothin - 2023 05.JPG
69123 - Lyon - 5ème arrdt - L Antiquaille - Cachot Saint Pothin - 2023 06.JPG

En 1630, les religieuses de la Visitation s’installent à l’Antiquaille.
Elles enterraient leurs sœurs défuntes dans une pièce souterraine, qui fut, lors du siècle précédent, une simple cave ou « salle de fraîcheur ».

Certaines nonnes établirent, un peu hâtivement, un rapprochement entre les anfractuosités de la salle basse pouvant correspondre à d’antiques prisons car, selon la tradition, le palais du légat était situé à proximité.
Des chrétiens arrêtés pour être jugés dans un prétoire proche, auraient donc été enfermés en ce lieu.

Cette hypothèse fut fragilisée par l’absence de découverte de trace archéologique du palais.

Toutefois, à cette époque, la conviction des sœurs était profonde. Elles firent le siège de leur supérieure, la mère des Riants, pour que cette thèse soit accréditée.
En 1689, cette vénérable religieuse avait une grande réputation de mystique. Elle fit part à ses compagnes d’un message reçu en songe dans lequel Pothin accordait « sa protection pour ceux qui l’invoqueraient là ».

C’est ainsi que débuta la tradition du « Cachot de Saint-Pothin ».

Plutôt qu’une présence non avérée de ce martyr en ces lieux, c’est la mémoire des dizaines de milliers de pèlerins venus prier dans cette salle qui lui donne une valeur particulière.

Cet espace fut restauré et classé par les Monuments Historiques en 2004 [2] .


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Arrivée de Saint-Pothin à Lyon

Quelques représentations de Saint-Pothin et lieux...

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références

  1. Source : Qui était saint Pothin sur le site des « Paroisses Immaculée Conception et Saint Pothin »
  2. Source : Panneau informatif