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== {{Histoire}} ==
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Au Ier siècle avant notre ère, les Daces créent un Etat dans l’ouest de l’actuelle Roumanie. Devenu une menace pour l’Empire romain, il est conquis en 106 par Trajan qui érige la Dacie en province romaine. En dépit des invasions successives de peuples venus de l’Est à partir du IIIe siècle, les traditions et la langue néo-latine des Daces se perpétuent au fil des siècles. Du Xe au XIIIe siècle, les principautés de Valachie et de Moldavie se constituent, la Transylvanie passant sous domination hongroise.
A partir du XVe siècle, la région est progressivement conquise par les Turcs et devient vassale de l’Empire ottoman, dont la tutelle se renforce au XVIIIe siècle face aux résistances et au développement du sentiment national, entretenu par l’Eglise orthodoxe. A partir du XVIIe siècle, le pays roumain est partagé et dominé par les trois grandes puissances voisines, l’Empire ottoman, l’Autriche et la Russie.
Les principautés de Moldavie et de Valachie, sous contrôle russo-turc, se soulèvent en 1848-49 et sont de nouveau occupées par la Russie en 1853, provoquant la guerre de Crimée (1854-55). La Russie, vaincue par les Turcs et l’alliance franco-britannique, doit céder des territoires et revoir le statut des deux principautés, désormais sous protection européenne. En 1859, l’élection d’un même prince roumain par leurs assemblées respectives aboutit à leur union politique de fait. En 1866, le nom de Roumanie est officialisé. En 1878, au congrès de Berlin, la Roumanie gagne son indépendance.
La deuxième guerre balkanique (1913) et le jeu des alliances lors de la Première guerre mondiale permettent à la Roumanie, rangée aux côtés des Alliés en 1916, de récupérer les territoires roumains appartenant aux puissances vaincues, notamment la Transylvanie austro-hongroise. Démocratie parlementaire jusqu’en 1938, la Roumanie doit faire face à la question des minorités, aux difficultés économiques et à la crise politique, marquée par la montée de mouvements d’inspiration fasciste.
En juin 1940, la Roumanie est occupée à l’est par l’URSS et doit rendre, sous la pression de l'Allemagne nazie, une partie des territoires acquis en 1918. Le général Ion Antonescu, appelé au pouvoir, s’allie à l’Allemagne contre l’URSS en 1941. En août 1944, l’armée soviétique entre en Roumanie; un coup d’Etat renverse Antonescu et porte au pouvoir le roi Michel, qui s’allie à l’URSS. Les armées roumaines combattent aux côtés des Soviétiques en Hongrie et en Slovaquie. La Roumanie récupère une partie de son territoire à la fin de la guerre, les régions annexées par l’URSS en 1940, comme la Moldavie, demeurant soviétiques.
L’armistice de septembre 1944 place la Roumanie sous l’influence de l’URSS, puissance occupante. En décembre 1947, le roi Michel est contraint d’abdiquer et la république populaire proclamée, alignant la Roumanie sur Moscou. Nicolae Ceausescu, au pouvoir en 1965, s’écarte de l’orbite soviétique mais instaure un régime dictatorial qui ne résistera pas aux bouleversements politiques de la fin 1989 en Europe de l’Est.
En décembre 1989, une violente insurrection éclate. Le 22, le régime est renversé et trois jours plus tard, le couple Ceausescu est exécuté. Le 26 décembre, le Conseil du Front du salut national choisit Ion Iliescu comme président et Petre Roman dirige le gouvernement. Les premières élections libres sont organisées en mai 1990, entamant une période de transition vers la démocratie. En février 2000, la Roumanie a ouvert les négociations de son adhésion à l’Union européenne et devrait l’intégrer en 2007.
== {{Repères géographiques}} ==
 
Pays d’Europe orientale de 238 391 km², comparable à celui de la Grande Bretagne, elle se place dans le monde au 80 rang et au 12éme en Europe.
La Roumanie a une forme ovale, allant plus de 735 km ouest à l'est et 530 km du Nord au Sud. La Roumanie est frontalière de l’Ukraine (531 km) et de la Moldavie (450 km) au nord-est, de la Bulgarie au sud (608 km), de la Serbie (476 km) et de la Hongrie (443 km) à l’ouest. Elle possède un accès à la mer Noire sur 245 km.
Située sur la chaîne des Carpates, la Roumanie est montagneuse sur un tiers de son territoire, culminant à 2544 m.
Aire de répartition : territoire arables (39,2 %), forêt (28 %), de prairies et de la rivière fâneţe (20,5 %), vii et vergers (2,3 %), bâtiments, de routes et de routes (4 %), de l'eau et d'étangs (3,7 %), les autres domaines (1,8 %).
Le Danube, est le deuxième fleuve en longueur d'Europe (2860 km, dont 88 km sur le territoire de la Roumanie), se jette dans la mer Noire par trois affluents (Chilia, Sulina et Sfântu Gheorghe), en formant un delta.
Les principales rivières sont : Mureş (761 km), Prout (742 km sur le territoire de la Roumanie), Olt (615 km), Siret (559 km), Ialomiţa (417 km), Someş (376 km) et Arges (350 km).
Il existe environ 3500 lacs, mais seulement 0,9 % d'entre eux ont une superficie supérieure à 1 km2. Les plus importants sont les lacs sur la côte de la mer Noire (Razim 425 km2, Sinoe 171 km2) et les lacs le long des rives du Danube (Oltenia 22 km2, Brates 21 km2).
== Institutions politiques ==
[[Fichier:roumanie president.jpg|80px|left|'''Train BASESCU''']]
:République, démocratie parlementaire. Constitution du 21 novembre 1991.
:'''Le Président''', chef de l’Etat, est élu pour 4 ans au suffrage universel. '''Train BASESCU''' ''(né le 4 novembre 1941)'' est actuellement le Président de la Roumanie depuis le 20 décembre 2004, réélu le 6 décembre 2009.
:Le Premier ministre, nommé par le président, est '''Emil BOC''' qui a été nommé premier ministre le 17 décembre 2009
:Le Parlement bicaméral est composé de l’Assemblée (346 membres) et du Sénat (143 membres), élus pour 4 ans au suffrage universel (scrutin proportionnel). Dernières élections législatives: novembre 2000.
:Fête nationale: 1er décembre (union de tous les Roumains en un seul Etat en 1918).


== Divisions administratives ==
== Divisions administratives ==
L'administration en Roumanie est assez centralisée et les divisions administratives s'en trouvent de ce fait simplifiées. La Roumanie est divisée en huit régions de développement (qui ne sont pas des régions administratives en soi, mais qui existent pour coordonner le développement régional).
L'administration en Roumanie est assez centralisée et les divisions administratives s'en trouvent de ce fait simplifiées. La Roumanie est divisée en huit régions de développement (qui ne sont pas des régions administratives en soi, mais qui existent pour coordonner le développement régional).
   
   
Ces régions englobent les départements et ne sont pas vraiment représentatives de structures spatiales fonctionnelles. Elles représentent tout au plus une certaine homogénéité socio-économique. Les huit régions manquent par ailleurs de cohérence interne et ne permettent pas de bien encadrer la diversité régionale du territoire en regard surtout des pôles urbains et leur zone d’influence.


La Roumanie est organisée en 41 départements et le municipe de [[Judeţe (municipalité) de Roumanie - Bucarest|Bucarest]] (Bucureşti en roumain), la capitale du pays. Dans le cadre des départements, les unités administratives de base sont les villes et les communes (formées de plusieurs villages). Le réseau des localités est formé de 263 villes, dont 80 municipes, et de 2.685 communes comprenant 13.285 villages.
La Roumanie est organisée en 41 départements ou Judet et [[Judeţe (municipalité) de Roumanie - Bucarest|Bucarest]] (Bucureşti en roumain), la capitale du pays. Dans le cadre des départements, les unités administratives de base sont les villes et les communes (formées de plusieurs villages). Le réseau des localités est formé de 263 villes, dont 80 municipalités, et de 2.685 communes comprenant 13.285 villages.
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Outre Bucarest, ville de presque 2.100.000 habitants, il y a 17 villes de plus de 100.000 habitants, dont 7 ont dépassé les 300.000 habitants.
Outre Bucarest, ville de presque 2.100.000 habitants, il y a 17 villes de plus de 100.000 habitants, dont 7 ont dépassé les 300.000 habitants.
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== Langue officielle ==
== Langue officielle ==
: roumain, langue de 91 % de la population du pays. Les minorités ethniques sont libres d'utiliser leur langue maternelle dans les écoles, administration, judiciaire, presse, etc.. Langue hongroise est parlée par la plus grande minorité ethnique et la minorité germanophone allemand (Transylvanie Saxons et şvabi). Les principales langues étrangères circulant actuellement en Roumanie sont français, anglais et allemand.
== La monnaie nationale ==
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La monnaie officielle est en Roumanie le leu, lei au pluriel.
 
À compter du 1er juillet 2005, a été mis en service de nouveau Leu, obtenue en coupant les quatre zéros dans la queue du vieux leu (leu nouveau 1 = 10 000). En outre, le leu a été réintroduits subdivision-flip résultats.
Il existe des pièces de 1, 5, 10 et 50 de l'argent et des billets de 1, 5, 10, 50, 100 et 500 de Lei.
 
Tous les billets sont imprimés en relief pour pouvoir être différenciés aussi par les non-voyants. 
   
Les subdivisions du Leu lourd sont les bani, émis en pièces d’un ban, 5, 10 et 50 bani.
Les bani présenteront la valeur, les armes de la Roumanie et l’inscription "Roumanie 2005".
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''Au dos du billet d’un Leu est imprimé le portrait de l’historien '''Nicolae Iorga''', sur celui de 5 Lei, le portrait du compositeur '''George Enescu''', sur celui de 10 Lei, le portrait du peintre '''Nicolae Grigorescu''', sur celui 50 Lei, le portrait de l’ingénieur '''Aurel Vlaicu''', et sur celui de 100 Lei, le portrait de l’écrivain Ion '''Luca Caragiale'''. Le billet de 500 Lei présente le portrait du poète '''Mihai Eminescu'''.''
== L'hymne national de la Roumanie ==
Les paroles de l’hymne national appartiennent a Andrei Mureºanu (1816-1863), poete romantique, journaliste, traducteur, tribun de la Révolution de 1848. La musique a été composée par Anton Pann (1796-1854), poete et ethnographe érudit, chanteur et auteur de manuels de musique. La poésie "Un rãsunet" (Un écho) d’Andrei Mureºanu, écrite et publiée pendant la Révolution de 1848, a été chantée pour la premiere fois le 29 juin 1848, a Râmnicu Vâlcea, peu apres le début de la révolution de Valachie (11 juin).<br>
La poésie est devenue un hymne, sous le titre "Deºteaptã-te române" (Éveille-toi Roumain) et a vite conquis les âmes par son énergique message mobilisateur. A partir de 1848, "Éveille-toi Roumain" a été l’hymne préféré des Roumains, leur chant de combat durant la Guerre d’Indépendance (1877-1878), ainsi que pendant la Premiere et la Seconde Guerres mondiales.<br>
Aux moments de crise d’apres le 23 aout 1944 (quand, apres le coup d’Etat, la Roumanie a retourné les armes contre l’Allemagne d’Hitler, participant a la guerre dans le camp des alliés), cet hymne a jailli spontanément des poitrines et a été transmis par la radio nationale, mobilisant le pays entier.<br>
La même chose s’est passée le 22 décembre 1989, lors de la révolution anticommuniste: l’hymne était chanté dans les rues et les boulevards par des foules immenses, chassant la peur et faisant vibrer les âmes du peuple tout entier. Il est donc devenu hymne national tout naturellement, sous la pression des manifestants.
== {{Bibliographie}} ==
*''Central and South-Eastern Europe 2003'', Europa Publications.
*Jacques Barrat (dir.), ''Géopolitique de la Roumanie: regards croisés'', Alvik, 2003.
*Lucian Boia, ''La Roumanie: un pays à la frontière de l'Europe,'' Les Belles Lettres, 2003.
*Le Courrier des Pays de l’Est: Europe centrale et orientale 2001-2002, La Documentation française, 2002.
*André Sellier, Jean Sellier, ''Atlas des peuples d’Europe centrale,'' La Découverte, 2002.
*Edith Lhomel, ''L’Europe centrale et orientale: dix ans de transformations,'' La Documentation française, 2000.
*Jean-Yves Potel, ''Les 100 portes de l’Europe centrale et orientale,'' Editions de l’Atelier, 1998.
*Nicolas Pélissier (dir.), ''La Roumanie contemporaine: approches de la «transition»,'' L’Harmattan, 1996.


== {{liens utiles}} ==
Le roumain, le Hongrois.
* http://fr.wikipedia.org/wiki/Roumanie Sur Wikipedia
* [http://www.util21.ro/index_french.php '''Portal International din Romania'''] Portail International en Roumanie ''(Nr. 1 d'informations utiles dans l'espace Internet roumain)''
* [http://www.presidency.ro/?lang=fr '''Site du Président de la Roumanie''']
* [http://www.cdep.ro/pls/dic/site.page?id=372 ''' Constitution de la Roumanie (1991)'''] ''(en français)''
* [http://asistenta-juridica.eu/ '''Harta Administrativa a Romaniei''']

Version du 11 juillet 2010 à 19:38

Roumanie
România
Drapeau de la Roumanie
Informations
Capitale Bucarest
Population 22 246 862 hab. (2008)
Superficie 238 391 km²
Langue officielle Roumain
Liens complémentaires

Localisation
Fichier:Localisation de la roumanie.png


Divisions administratives

L'administration en Roumanie est assez centralisée et les divisions administratives s'en trouvent de ce fait simplifiées. La Roumanie est divisée en huit régions de développement (qui ne sont pas des régions administratives en soi, mais qui existent pour coordonner le développement régional).


La Roumanie est organisée en 41 départements ou Judet et Bucarest (Bucureşti en roumain), la capitale du pays. Dans le cadre des départements, les unités administratives de base sont les villes et les communes (formées de plusieurs villages). Le réseau des localités est formé de 263 villes, dont 80 municipalités, et de 2.685 communes comprenant 13.285 villages.

Région Roumaine.jpg

Outre Bucarest, ville de presque 2.100.000 habitants, il y a 17 villes de plus de 100.000 habitants, dont 7 ont dépassé les 300.000 habitants.

8 régions de développement



Elle est aussi divisée en 8 régions historique

Roumanie région historique.jpg

La société roumaine reste très marquée par son histoire. Les références aux découpages régionaux hérités du passé trouveront leur utilité dans les questionnements à une échelle médiane. À cet égard, un zonage de la mosaïque communale permet de scruter la prégnance ou la dépendance de phénomènes divers face, par exemple ici, à huit grandes divisions héritées de l'histoire. Pour les délimiter, certains ajustements inévitables ont été imposés par le maillage communal car celui-ci se juxtapose souvent sur des provinces voisines.


La roumanie est divisée en 41 comtés ou Judeţe

Judet Roumain.jpg

La Roumanie est divisée en quarante et un comtés (judete), ainsi que la municipalité de Bucarest (Bucuresti), qui est sa propre unité administrative. Chaque comté est administré par un conseil de comté (judetean consiliu), chargé des affaires locales, ainsi comme un préfet, qui est nommé par le gouvernement central, mais ne peut pas être membre d'un parti politique. Dans l'ordre alphabétique, les comtés sont:

Alba Calarasi Ialomita Sibiu
Arad Cluj Iasi Suceava
Arges Constanta Ilfov Teleorman
Bacau Covasna Maramures Timis
Bihor Dâmbovita Mehedinti Tulcea
Bistrita-Nasaud Dolj Mures Vaslui
Botosani Galati Neamt Vâlcea
Brasov Giurgiu Olt Vrancea
Braila Gorj Prahova
Buzau Harghita Satu Mare
Caras-Severin Hunedoara Salaj
Judeţe de Roumanie


Municipalités et villes

Les comtés sont divisés en 265 municipalités et villes (pour les zones urbaines) et 2 686 communes (pour les zones rurales). A part pour la Municipalité de Bucarest, la différence entre les villes et les municipalités est que les dernières sont plus développées et plus urbanisées, et en général elles ont plus de 15.000 - 20.000 habitants. Après les niveaux communal et municipal, il n'y a plus d'autres subdivisions. Par contre, les communes sont divisées en villages (qui n'ont pas d'administration individuelle, donc qui ne sont pas des divisions administratives). Il y a 13 092 villages.

Capitale: Bucarest (2,3 millions d’habitants)
Autres villes: Iasi (348 000 hab.), Constanta (342 260 hab.), Cluj-Napoca (332 500 hab.), Galati (330 270 hab.), Timisoara (324 300 hab.), Brasov (314 220 hab.), Craiova (313 500 hab.), Ploiesti (251 350 hab.)
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Nationalités

roumains 89,5 %, hongrois (y compris les Székely) 6,6 %, Roma (Tzigane) 2,5 %, les autre 1,4 %.

Religion

86.8 % orthodoxe, Roman Catholic 4,7 %, 3,2 %, pentecôtiste reformaţi 1,5 %, les autres 3,8 %.

Langue officielle

Le roumain, le Hongrois.