Sully PRUDHOMME

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Sully PRUDHOMME

Sully PRUDHOMME (1839 - 1907)

René François Armand PRUDHOMME dit Sully PRUDHOMME est le fils de René François PRUDHOMME et de Jeanne Clotilde CAILLAT, il est né à Paris (Seine) le 16 mars 1839.

Célibataire, il mourut le 6 septembre 1907 à Châtenay (Seine), de nos jours Châtenay-Malabry, dans le département des Hauts-de-Seine.

Biographie

Il naît en 1839 dans une famille de riches commerçants.

Malgré deux expériences professionnelles, l’une au Creusot comme ingénieur, l’autre chez un notaire, il trouve sa vocation dans la littérature.

Son premier recueil « Stances et Poèmes », en 1865, est loué par Sainte-Beuve[1] . C’est le lancement de sa carrière.
Il renferme son poème le plus célèbre, « Le Vase brisé », excellente métaphore du cœur brisé par un chagrin d’amour.

Par la suite, il se détourne progressivement du genre sentimental pour se tourner vers un style plus personnel qui lui ouvre les portes du Parnasse. Ce mouvement littéraire est une réaction aux excès sentimentaux du romantisme.

En 1866, il participe à l’écriture du « Parnasse contemporain » de Leconte de Lisle.

Lors de la grande guerre de 1870, il est enrôlé dans la garde mobile. Durant ce conflit, il subit des attaques de paralysie et sa santé est ébranlée.

Pourtant, il poursuit sa carrière avec des poèmes marqués par son ambition philosophique tels que « La Justice » en 1878 ou « Le Bonheur » en 1888.

Ensuite, il se détourne de la poésie pour s’intéresser uniquement à l’esthétique et à la philosophie. Il est ainsi l’auteur de nombreux essais sur l’esthétique et d’articles sur Blaise Pascal dans la « Revue des Deux Mondes » en 1890.

Il est élu à l’Académie française le 8 décembre 1881. Il est le premier auteur à recevoir le 10 décembre 1901 le Prix Nobel de Littérature venant de voir le jour.
Avec la somme reçue à cette occasion, il fonde un prix de poésie décerné par la Société des Gens de Lettres. Pour l’information, ce prix permet encore de nos jours à un jeune auteur de publier ses poèmes.

La même année 1901, alors domicilié à Lyon (Rhône), il fonde la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France.

En 1902, il crée également la Société des Poètes Français avec José Maria de Heredia.

C’est affaibli par la maladie qu’il meurt subitement en 1907.

Œuvres

Quelques unes de ses principales œuvres :

  • Stances et Poèmes
  • Les Épreuves
  • Traduction en vers du premier livre de Lucrèce, avec une préface
  • Les Solitudes
  • La France
  • Les Destins
  • La Révolte des Fleurs
  • Les Vaines Tendresses
  • Les Écuries d’Augias, le Zénith (dans la collection du Parnasse)
  • Croquis Italiens, Impressions de la Guerre et poésies diverses (dans la Revue des Deux Mondes)

Légion d'honneur

Il est successivement nommé :

Chevalier le 6 février 1878,
Officier le 13 juillet 1888,
Commandeur le 31 décembre 1895,
pour être finalement élevé à la dignité de Grand Officier par décret du 14 décembre 1900[2].

Titres

- Membre de l’Académie Française,
- Membre de l’Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Lyon,
- Membre de l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique,
- Membre Correspondant de l’Académie Hongroise des Sciences,
- Membre du Conseil de l’Ordre de la Légion d’honneur,
- Grand Officier de la Légion d’honneur,
- Officier de l’Instruction Publique,
- Chevalier de 1re classe de l’Ordre Impérial et Royal de Stanislas de Russie,
- Commandeur de l’Ordre Royal de la Couronne de Roumanie.

Après sa mort

Suite à des obsèques célébrées en l’église de la Madeleine le mardi 10 septembre 1907, il a été inhumé au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Statue

Une statue édifiée place Bellevue, sur les pentes de la Croix Rousse, dans le 1er arrondissement de Lyon (Rhône), lui rend hommage car il a vécu dans la Rue Thévenet, toute proche, en 1901 lors de sa fondation de la Société de Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France.
Sous son buste, un monument piédestal est orné d’une muse.


Timbre poste

Sully Prudhomme Timbre 2007.png


Pour l’honorer, un timbre, œuvre de Yves BEAUJARD, a été émis par « La Poste » le 15 septembre 2007[3].

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