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=== Informations sur les archives ===
=== Informations sur les archives ===


En [[1962]], les archives de souveraineté des trois dépôts départementaux d’[[Algérie - Alger|Alger]], [[Algérie - Constantine|Constantine]] et [[Algérie - Oran|Oran]] de l'ex Algérie française ont été transférées en France, les archives administratives restant sur place.<br>
Avant 1830 les actes d'état civil des français établis en Algérie étaient enregistrés par le consulats. Ces archives sont consultables à la direction des archives du Ministère des Affaires étrangères (La Courneuve).


Les registres d’état civil se trouvant dans ces dépôts ont été naturellement transportés en France et stockés à Nantes, avant que le gouvernement du général de Gaulle ne décide en catimini de les renvoyer Algérie.<br>
Avant le 3 juillet 1962, l'Algérie était considérée comme un département français, mais l'état civil était quand même géré de deux façons différentes dans des registres distincts : des registres "européens" pour la population d'origine européenne, et d'autres registres pour la population autochtone. Tous sont restés sur place après l'indépendance.


2 phases de micro-filmage ont étés entreprises.  
En [[1962]], seules les archives de souveraineté des trois dépôts départementaux d’[[Algérie - Alger|Alger]], [[Algérie - Constantine|Constantine]] et [[Algérie - Oran|Oran]] de l'ex Algérie française ont été transférées en France, les archives administratives restant sur place (universitaires, hospitalières, notariales, etc.).


Une grande partie des registres sont désormais accessibles sur le site des ''[[Archives nationales d'outre-mer|Archives nationales d'outre-mer (ANOM)]]''. Il en manque un tiers.
Les registres d’état civil se trouvant dans ces dépôts ont été naturellement transportés en France et stockés à Nantes, avant que le gouvernement du général de Gaulle ne décide en catimini de les renvoyer Algérie.


Archives de l'église catholique d'Algérie.
2 phases de micro-filmage ont été entreprises en 1967 et 1972, ce qui  permet aujourd'hui de consulter les deux tiers des actes d'état civil au Service Central de l'état civil de Nantes.
 
Les actes de plus de 100 ans ont été transférés aux  ''[[Archives nationales d'outre-mer|Archives nationales d'outre-mer (ANOM)]]'' et sont désormais accessibles sur leur site internet. Toutefois de nombreuses lacunes demeurent.  


=== Rapatriement des archives de l'église catholique d'Algérie ===
=== Rapatriement des archives de l'église catholique d'Algérie ===
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Les trois évêques d’Algérie (Alger, Oran et Constantine), ont rapatrié les archives de catholicité (baptêmes, confirmations, mariages, obsèques, etc.).
Les trois évêques d’Algérie (Alger, Oran et Constantine), ont rapatrié les archives de catholicité (baptêmes, confirmations, mariages, obsèques, etc.).


Ces archives ont été rassemblées dans trois monastères de religieuses, près de Valence, à Aix et à Nîmes.
Ces archives ont été rassemblées dans trois monastères de religieuses, près de Valence, à Tarascon et à Nîmes.


Adresses où consulter les archives :
Adresses où consulter les archives :
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'''Pour le diocèse de Constantine''' :
'''Pour le diocèse de Constantine''' :
Monastère des Clarisses - 16, avenue Paul Cézanne - 13090 AIX-EN-PROVENCE - Tél. 04 42 23 08 17
Monastère de la Visitation - Archives de Constantine - 1, boulevard Joseph Desanat - 13150 TARASCON - mail : [email protected]- Archives de 1840 à 1962.


'''Pour l’Archidiocèse d’Alger''' :
'''Pour l’Archidiocèse d’Alger''' :
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Pour le sud algérien : M. le secrétaire de l’Évêché, BP 94, 03000 Laghouat  
Pour le sud algérien : M. le secrétaire de l’Évêché, BP 94, 03000 Laghouat  


'''Rapatriés en France'''
''Alger''<br>Un double des archives du diocèse d'Alger est entreposé chez les Sœurs Clarisses, en effet après l’indépendance les registres paroissiaux furent transportés à l’archevêché d’[[Algérie - Alger|Alger]] puis confiés aux Sœurs Clarisses de Notre Dame d’Afrique. Quand ces dernières quittèrent, en janvier [[1995]], leur monastère, elles les emportèrent au Monastère des Clarisses de [[30189 - Nîmes|Nîmes]] où elles trouvèrent refuge. (34 rue de Brunswick - 30000 – NÎMES)- La réponse est assurée.
 
Alger<br>
un double des archives du diocèse d'Alger est entreposé chez les Sœurs Clarisses, en effet :
 
Après l’indépendance les registres paroissiaux furent transportés à l’archevêché d’[[Algérie - Alger|Alger]] puis confiés aux Sœurs Clarisses de Notre Dame d’Afrique. Quand ces dernières quittèrent, en janvier [[1995]], leur monastère, elles les emportèrent au Monastère des Clarisses de [[30189 - Nîmes|Nîmes]] où elles trouvèrent refuge. (34 rue de Brunswick - 30000 – NIMES)- La réponse est assurée.


Pour les Juifs séfarades et les protestants, rien n'a été fait.
''Constantine''<br>Un double des archives du diocèse de [[Algérie - Constantine|Constantine]] est, grâce aux démarches de [[Généalogie Algérie-Maroc-Tunisie|l'association Algérie Maroc Tunisie (G.A.M.T]]), entreposé au Monastère de la Visitation à Tarascon. Vous pouvez demander les actes par mail ou par courrier postal (joindre une lettre affranchie à votre adresse). Une participation aux frais vous sera demandée.


Constantine<br>
=== Archives protestantes et israélites ===
un double des archives du diocèse de [[Algérie - Constantine|Constantine]] est, grâce aux démarches de [[Généalogie Algérie-Maroc-Tunisie|G.A.M.T]], entreposé au couvent des Sœurs Clarisses-Capucines - 16 avenue Paul Cézanne - 13100 - Aix-en-Provence.
Les archives protestantes antérieures à l'indépendance ont été confiées à la Fédération Protestante de France, 37 rue de Clichy, 75311 Paris Cedex 09.


Vous pouvez donc d'ores et déjà demander les actes de baptêmes, mariages et sépultures établis par les paroisses pendant la période française, en écrivant uniquement (car c'est un ordre cloîtré qui ne reçoit pas).<br>
Les archives israélites ont été confiés aux Archives du Consistoire israélite de France et d'Algérie, 17 rue Georges, 75009 Paris, ou consulter le Cercle de Généalogie Juive, 16 rue de l’Échiquier, 15010 Paris qui dispose d'une section "Afrique du Nord".
Joindre un chèque de 8 € par acte à l'ordre de la Communauté des Clarisses Capucines, ainsi qu'une enveloppe timbrée à votre adresse.


=== État civil ===
=== État civil ===


Les archives de [[Algérie|Algérie française]] ont été constituées par microfilmage de deux tiers des registres tenus dans les départements avant l'indépendance :
Les archives de [[Algérie|Algérie française]] ont été constituées par microfilmage de deux tiers des registres tenus dans les départements avant l'indépendance :
* Pour les actes microfilmés de moins de 100 ans, l'état civil se trouve au Ministère des Affaires Étrangères 44491-Nantes et sur [https://pastel.diplomatie.gouv.fr/Dali/index2.html internet] Il faut connaître le nom, le prénom et la date exacte de l'évènement pour pouvoir faire une demande. Le délai de réponse est très variable pour les pieds noirs.
* Pour les actes microfilmés de moins de 100 ans, l'état civil se trouve au Ministère des Affaires Étrangères 44491-Nantes et sur [https://pastel.diplomatie.gouv.fr/dali/index2.html internet] Il faut connaître le nom, le prénom et la date exacte de l'évènement pour pouvoir faire une demande exclusivement par internet. Le délai de réponse est très variable.


* Pour les actes non microfilmés, restés en Algérie il faut écrire à Monsieur le Directeur de l'APC (Assemblée Populaire Communale) de la commune, sans oublier de joindre le coupon réponse international pour la réponse. Consultez la page [[Nom actuel des communes de l'Algérie française|suivante]] pour connaître le changement de nom de certaines communes françaises et la page [[Algérie|Communes d'Algérie française]]
* Pour les actes non microfilmés, restés en Algérie il faut écrire à Monsieur le Directeur de l'APC (Assemblée Populaire Communale) de la commune, sans oublier de joindre le coupon réponse international pour la réponse. Consultez la page [[Nom actuel des communes de l'Algérie française|suivante]] pour connaître le changement de nom de certaines communes françaises et la page [[Algérie|Communes d'Algérie française]]


* Pour les actes microfilmés de plus de 100 ans (attention cette coupure n'est pas toujours respectée certains actes anciens sont encore à Nantes ou en Algérie...) l'état civil est aux ''[[Archives nationales d'outre-mer|Archives nationales d'outre-mer (ANOM)]]'' à Aix-en-Provence (13). Beaucoup d'actes ont été numérisés et se consultent sur place directement sur ordinateur. La recherche est beaucoup plus facile et plus rapide que sur les microfilms ! On peut également, de chez soi, consulter la liste des actes numérisés (recherche par nom, commune ...) ainsi que le fond d'archives disponible sur leur [http://caom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ecfa/search.xsp site]. D'où le sentiment d'abandon toujours ressenti par les pieds noirs.
* Pour les actes microfilmés de plus de 100 ans (attention cette coupure n'est pas toujours respectée certains actes anciens sont encore à Nantes ou en Algérie...) l'état civil est aux ''[[Archives nationales d'outre-mer|Archives nationales d'outre-mer (ANOM)]]'' à Aix-en-Provence (13). Les actes ont été numérisés et indexés, par nom et prénoms jusqu'en 1904, par année et commune à partir de 1905. Ils son consultables par Internet ainsi que le fond d'archives disponible sur leur [http://caom.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx/ecfa/search.xsp site].  


=== Service militaire ===
=== Service militaire ===
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* [http://www.ada.asso.dz/Presentation/Oran/INFORA.htm Informations pratiques Diocèse Oran] Site Suze Granger
* [http://www.ada.asso.dz/Presentation/Oran/INFORA.htm Informations pratiques Diocèse Oran] Site Suze Granger


* [http://www.genealogie-gamt.org Pour des recherches sur la période 1830-1962] Site de l'association Généalogie Algérie Maroc Tunisie
* [http://www.genealogie-gamt.org Pour des recherches sur la période 1830-1962] Site de l'association Généalogie Algérie Maroc Tunisie (22 tables de données différentes)


* [http://emigrationalgerie.centerblog.net/ Emigration vers l'Algérie des familles Alsaciennes, Lorraines et ressortissantes des provinces rhénanes]
* [http://emigrationalgerie.centerblog.net/ Emigration vers l'Algérie des familles Alsaciennes, Lorraines et ressortissantes des provinces rhénanes]

Version actuelle datée du 21 juin 2019 à 10:01


Algérie
Drapeau de l'Algérie
Informations
Capitale Alger
Population 32 277 942 hab. (2002)
Superficie 2 381 740 km²
Langue officielle ArabeTamazight(depuis2002)
Liens complémentaires
Associations généalogiques
Régionalisme
Localisation
Localisation de l'Algérie dans le monde

Particularités des recherches en Algérie

Algerie1830-1962.JPG 1830-1962. Algérie française.

Informations sur les archives

Avant 1830 les actes d'état civil des français établis en Algérie étaient enregistrés par le consulats. Ces archives sont consultables à la direction des archives du Ministère des Affaires étrangères (La Courneuve).

Avant le 3 juillet 1962, l'Algérie était considérée comme un département français, mais l'état civil était quand même géré de deux façons différentes dans des registres distincts : des registres "européens" pour la population d'origine européenne, et d'autres registres pour la population autochtone. Tous sont restés sur place après l'indépendance.

En 1962, seules les archives de souveraineté des trois dépôts départementaux d’Alger, Constantine et Oran de l'ex Algérie française ont été transférées en France, les archives administratives restant sur place (universitaires, hospitalières, notariales, etc.).

Les registres d’état civil se trouvant dans ces dépôts ont été naturellement transportés en France et stockés à Nantes, avant que le gouvernement du général de Gaulle ne décide en catimini de les renvoyer Algérie.

2 phases de micro-filmage ont été entreprises en 1967 et 1972, ce qui permet aujourd'hui de consulter les deux tiers des actes d'état civil au Service Central de l'état civil de Nantes.

Les actes de plus de 100 ans ont été transférés aux Archives nationales d'outre-mer (ANOM) et sont désormais accessibles sur leur site internet. Toutefois de nombreuses lacunes demeurent.

Rapatriement des archives de l'église catholique d'Algérie

Les trois évêques d’Algérie (Alger, Oran et Constantine), ont rapatrié les archives de catholicité (baptêmes, confirmations, mariages, obsèques, etc.).

Ces archives ont été rassemblées dans trois monastères de religieuses, près de Valence, à Tarascon et à Nîmes.

Adresses où consulter les archives :

Pour le diocèse d’Oran : Dominicaines de Taulignan - La Clarté Notre Dame - 26770 TAULIGNAN - Tél. 04 75 53 55 11 - Archives de 1880 à nos jours

Pour le diocèse de Constantine : Monastère de la Visitation - Archives de Constantine - 1, boulevard Joseph Desanat - 13150 TARASCON - mail : [email protected] Archives de 1840 à 1962.

Pour l’Archidiocèse d’Alger : Monastère des Clarisses - 34, rue de Brunschwick - 30000 NIMES - Tél. 04 66 26 66 76 - Archives de 1842 à nos jours

Registres paroissiaux

Pour l'Algérois : écrire à M. le secrétaire, Archevêché d'Alger, 15 rue Khelifa-Boukhalfa, 16000 Alger-Gare

Pour l'oranais : M. l'archiviste de l’Évêché ; 2 rue Saad-ben-Rabbi, 31007 Oran-el-Makkari

Pour le constantinois : M. le secrétaire de l’Évêché, 32 Bd Belouiizdad, BP 24, B Coudiat, 25002 Constantine

Pour le sud algérien : M. le secrétaire de l’Évêché, BP 94, 03000 Laghouat

Alger
Un double des archives du diocèse d'Alger est entreposé chez les Sœurs Clarisses, en effet après l’indépendance les registres paroissiaux furent transportés à l’archevêché d’Alger puis confiés aux Sœurs Clarisses de Notre Dame d’Afrique. Quand ces dernières quittèrent, en janvier 1995, leur monastère, elles les emportèrent au Monastère des Clarisses de Nîmes où elles trouvèrent refuge. (34 rue de Brunswick - 30000 – NÎMES)- La réponse est assurée.

Constantine
Un double des archives du diocèse de Constantine est, grâce aux démarches de l'association Algérie Maroc Tunisie (G.A.M.T), entreposé au Monastère de la Visitation à Tarascon. Vous pouvez demander les actes par mail ou par courrier postal (joindre une lettre affranchie à votre adresse). Une participation aux frais vous sera demandée.

Archives protestantes et israélites

Les archives protestantes antérieures à l'indépendance ont été confiées à la Fédération Protestante de France, 37 rue de Clichy, 75311 Paris Cedex 09.

Les archives israélites ont été confiés aux Archives du Consistoire israélite de France et d'Algérie, 17 rue Georges, 75009 Paris, ou consulter le Cercle de Généalogie Juive, 16 rue de l’Échiquier, 15010 Paris qui dispose d'une section "Afrique du Nord".

État civil

Les archives de Algérie française ont été constituées par microfilmage de deux tiers des registres tenus dans les départements avant l'indépendance :

  • Pour les actes microfilmés de moins de 100 ans, l'état civil se trouve au Ministère des Affaires Étrangères 44491-Nantes et sur internet Il faut connaître le nom, le prénom et la date exacte de l'évènement pour pouvoir faire une demande exclusivement par internet. Le délai de réponse est très variable.
  • Pour les actes non microfilmés, restés en Algérie il faut écrire à Monsieur le Directeur de l'APC (Assemblée Populaire Communale) de la commune, sans oublier de joindre le coupon réponse international pour la réponse. Consultez la page suivante pour connaître le changement de nom de certaines communes françaises et la page Communes d'Algérie française
  • Pour les actes microfilmés de plus de 100 ans (attention cette coupure n'est pas toujours respectée certains actes anciens sont encore à Nantes ou en Algérie...) l'état civil est aux Archives nationales d'outre-mer (ANOM) à Aix-en-Provence (13). Les actes ont été numérisés et indexés, par nom et prénoms jusqu'en 1904, par année et commune à partir de 1905. Ils son consultables par Internet ainsi que le fond d'archives disponible sur leur site.

Service militaire

Les fiches matriculaires des sous-officiers et soldats sont versées aux archives départementales 72 ans après l'incorporation de leur classe d'âge, autrement dit quand, dans la quasi-totalité des cas, l'ancien militaire a atteint (mort ou vif) l'âge de 92 ans. Au passage, cela sous-entend que ces fiches matriculaires n'ont pas été détruites par les bombardements entre 1940 et 1945 (celles des plus jeunes soldats - 18 ans en 1918 - ont été remises aux archives départementales en 1992, venant du BCAAM à Pau).

La classe est une notion administrative : elle correspond à l'année au cours de laquelle un jeune homme a 20 ans révolus. Il en découle qu'elle devient théorique en temps de guerre (appel anticipé des classes pour compléter les effectifs au combat) et en temps de paix ou de guerre du fait d'engagements volontaires anticipés (dès l'âge de 17 ans pour 1914-1918).

Les jeunes gens étaient recensés soit dans leur commune de naissance, soit dans la commune où ils résidaient lors du recensement militaire, en tout cas là où ils étaient inscrits (spontanément ou d'office). Quand les deux communes sont dans le même département, c'est sans incidence sur la recherche.. En cas de dualité il n'y a pas de règle en la matière, et on peut commencer indifféremment par l'un ou l'autre des départements. En principe, selon la loi, les mariés sur leur lieu de domicile, les célibataires (quelle que soit leur résidence) au domicile de leurs parents.

Les fiches matriculaires des conscrits recensés en Algérie avant 1913 se trouvent au Centre des archives d'Outre-Mer - 29 chemin du Moulin Detesta - 13090 Aix-en-Provence.

Accès sur internet : registres jusqu'en 1921 (au 12 octobre 2016) Registres militaires aux ANOM (ATTENTION : utilisation du navigateur "Internet Explorer" obligatoire avec le plugin JAVA installé !)

Par bureau de recrutement:

  • Alger : tables annuelles : 1 TAB et registres 1 RM
  • Constantine : tables annuelles : 2 TAB et registres 2 RM
  • Oran : tables annuelles : 3 TAB et registres 3 RM

Les règles de communicabilité sont les mêmes que dans les dépôts militaires, mais les dérogations sont accordées plus libéralement et immédiatement. Certains dépôts d'archives départementales acceptent de répondre aux demandes par correspondance.

Voir aussi les Relevés du S.H.A.T sur le site de Claude Soulier

Colonisation

Pour compléter vos recherches, vous pouvez également consulter aux A.N.O.M., les dossiers de demandes de concession de terres :

  • Département d'Alger, de Constantine et d'Oran : en séries M (par département)
  • Gouvernement général de l'Algérie : en série L (fichier nominatif)
  • ou listes de départs : série F80 (par date puis par ordre alphabétique) : inventaire FM ALG 2 et liste des personnes ayant émigré, dépouillements effectués par l'association G.A.M.T (par département d'origine) : BIB AOM 13454

Naturalisations

Aux A.N.O.M :

- Bulletins des lois, partie supplémentaire : série BIB AOM 50010
- À partir de 1900, liste des personnes ayant acquis la nationalité française : série BIB AOM 21980
- Travaux de l'Amicale Généalogie Méditerranée (AGM) : à la suite de la dissolution de cette association, décidée en date du 17 mars 2012, son dernier Conseil d’Administration a décidé de confier au Cercle Généalogique de Languedoc ses archives documentaires selon les modalités d’un contrat de cession de documents. Les relevés de naturalisation " Un siècle de naturalisations en Algérie, au Maroc et en Tunisie de 1830 à 1930 " comportant les naturalisations d'étrangers en Algérie, au Maroc et en Tunisie de 1830 à 1930, furent réalisés d'après les relevés effectués par des membres de l'association sur la base des Bulletins des Lois et du Journal Officiel.Toutes les données par ordre alphabétique
- Geneanum : une base de données accessible en ligne et affichant en plus la date et le numéro de décret. L'outil est simple d'utilisation : il suffit dans la première ligne de cases vierges d'indiquer sa recherche. Geneanum

La plus grande partie des Pieds-noirs descendants d'immigrés étrangers ne pourra pas trouver le décret de naturalisation du grand-père ou de l'arrière-grand-père, car ce décret n'a jamais existé.

Les ancêtres ont été naturalisés automatiquement, tout simplement parce qu'ils sont nés en Algérie (département français), et que, ayant atteint l'âge de vingt ou de vingt-deux ans, ils ont oublié, ou n'ont eu aucune envie d'aller voir le juge de paix de leur canton.

On peut, pour conforter cette position, invoquer le dernier alinéa de l'article 9 de cette loi du 26 juin 1889 qui stipule qu’« il deviendra également français si, ayant été porté sur le tableau de recensement, il prend part aux opérations de recrutement sans opposer son étrangéité ».

Le seul document faisant foi de leur nationalité française est donc la page qui les concerne du registre de recrutement de leur classe et de leur canton.

Les cimetières aujourd'hui

Beaucoup de cimetières juifs et chrétiens ont été soit profanés, soit détruits, soit laissés à l'abandon.

Journaux et quotidiens

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