« Publier sa généalogie » : différence entre les versions

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== Les formats de publication ==
== Les formats de publication ==



Version du 7 août 2005 à 08:06


Les formats de publication

Quelle différence entre une branche et un arbre ?

  • L'arbre

L'arbre est une figure dont les ramifications montrent la filiation des diverses branches d'une même famille (Petit Robert).
Ainsi on peut définir l'arbre généalogique comme une représentation graphique d'une généalogie - aussi bien ascendante que descendante.

  • La Branche

Les branches d'un arbre généalogique, soit d'une famille, proviennent d'une souche commune. Ce sont donc les descendants d'une personne qui, généralement, donne son nom à la dite branche.

Quelle différence entre un dépouillement, une liste d'ascendance simplifiée et une liste éclair?

  • Le dépouillement

Il consiste en la sélection d'informations lues dans des actes BMS/NMD/ou autres.
Il est le plus souvent restitué sous forme d'une table alphabétique "par époux" (voire parfois, dans certaines tables de mariages, accompagnée d'une table alphabétique souvent non filiative "par épouses").
Celui-ci a un double usage :

  • servir d' *instrument de recherche* lorsqu'on reconstitue un squelette d'ascendance ou de descendance
  • servir de référence *partielle* pour ceux qui n'ont pas encore récupéré de copie intégrale ou de photocopie de l'acte.

Pour une table de mariages, les informations généralement retenues se limitent (avec des variantes) à :

  • La date de l'acte
  • Les noms et prénoms des époux
  • L'âge des époux
  • Les prénoms des pères et l'identité des mères des époux
  • L'identité des précédents conjoints et mention éventuelle du "rang de veuvage" (ex: MARTIN Jeanne Vf 2°, DURAND Jean Vve...)
  • Le lieu de provenance ou lieu de naissance
  • Plus notes éventuelles

Selon moi, le dépouillement doit restituer les informations telles qu'elles sont données dans les actes et le dépouilleur doit éventuellement préciser en note, mais là seulement, que les orthographes "LIEVRE" et "HOUSSOIS" relevées dans l'acte concernent des personnes généralement appelées "LELIEVRE" et "LAHOUSSOIS". Libre après au généalogiste de faire dans son logiciel (ou seulement sur papier...) les reconstitutions qui s'imposent et de les étayer par des raisonnements.

  • La liste d'ascendance simplifiée

Comme la liste éclair, elle sert notamment au généalogiste qui recherche des cousinages.
Par exemple, le cousin Tartempion qui lira dans le bulletin que M. Duschmoll a dans son ascendance le couple : 4912 POPHILLAT Charles/ 4913 MASSON Anne x 1631 Moulon, 45 saura immédiatement que le déposant de cette liste lui est lointainement apparenté. Par la grâce des numéros sosa il pourra immédiatement s'atteler à la confection d'un tableau de cousinage, ce que la liste éclair ne permet pas, même si on peut souvent deviner où se trouve le point de jonction entre les branches.

  • La Liste éclair (ou bouteille à la mer)

Elle n'est pas destinée à une personne en particulier mais à être publiée pour être lue par qui voudra. De fait, son but premier est la recherche de concordances de noms, de lieux et d'époques. Elle représente donc le minimum d'informations nécessaires, mais suffisantes, pour déterminer si une recherche plus approfondie est justifiée.



Publication Internet statique(classique)

En la publiant sur le réseau Internet, la généalogie, créée et gérée avec un logiciel de généalogie, peut être rendue accessible à tous.
Ce mode de publication est possible chez tous les hébergeurs de site et convient pour une base qui évolue peu.
On effectue une mise en forme, soit avec le logiciel de généalogie, soit avec des logiciels de publication exploitant le fichier 'GedCom exporté par le logiciel de généalogie, Le résultat étant ensuite téléchargé sur le site.
Attention: ces deux opérations doivent être répétés à chaque mise à jour de la base.

L'intérêt d'utiliser un logiciel de publication séparé vient de ce que chacun de ces logiciels a son style propre et des facultés de personnalisation plus étendues. Enfin, il n'est pas nécessaire d'acquérir une version plus récente du logiciel de généalogie pour améliorer un détail de présentation. 

Les pages ainsi préparées se retrouvent tôt ou tard indexées par les moteurs de recherche, comme par exemple Google. Celles-ci sont statiques dans le sens où toute l'information affichée est contenue dans le code source de la page.

Ce qui signifie que toute modification nécessite une nouvelle version du code source HTML, et par voie de conséquence une mise à jour des fichiers hébergés sur le site de publication. 

Concrètement (et en l'état actuel des capacités offertes par les logiciels généalogiques) une modification des données d'une généalogie impose une regénération complète des fichiers HTML et une mise à jour non moins complète du répertoire concerné sur le site hébergeant ces données.

Outils

  • Ged2wwwf : Logiciel libre (Doswindows) par Leslie Howard.
Langues: de, dk, en, es, fr, nl, sv. Exemple: Protestants de Lyon
  • Genatoile : Logiciel libre (Java) dérivé de Ged2www. Windows 98, 2000, NT, XP; Linux par Jean-Baptiste Fahy & Benoît Mamet.
Langues: de, en, es, fr, it, nl. Exemple: Les pasteurs de l'ERF
  • Gedail : Logiciel libre, écrit en Perl (Windows 98, 2000, NT, XP; Linux) par Jean-François Baquet. :Exemple: Généalogie Monod.



Publication Internet dynamique Ce mode de publication n'est possible que chez certains hébergeurs, en particulier Geneanet, dont c'est la vocation.
En général, il suffit de télécharger sur le site d'hébergement le fichier GedCom exporté par le logiciel de généalogie(Les utilisateurs de Geneweb peuvent aussi télécharger sur le site un fichier en format interne Geneweb).
Ce téléchargement est beaucoup plus léger que celui des pages HTML générées dans le cas de publication statique. Les moteurs de recherche n'ont accès qu'à la page d'entête et à quelques pages qui en dépendent directement. La personne qui consulte formule une requête, et ne voit alors que la fiche correspondant à celle-ci. Cette fiche peut englober davantage de détails, note et témoins. Elle a aussi la possibilité de demander l'ascendance et la descendance d'une personne sur le nombre de générations choisi, ou de rechercher une parenté entre deux individus. Cette possibilité de focaliser sur un individu choisi est un apport appréciable de la Publication dynamique.

Implémentations de Geneweb Geneweb Geneweb est un logiciel de généalogie, avec une architecture client-serveur, où la partie "client" est le navigateur (Internet Explorer, Netscape, Mozilla, Opera, ...) habituellement utilisé. Geneweb est conçu pour gérér complètement la base de données généalogique, mais peut être aisémént limité à la seule publication dynamique sur Internet. Geneweb est un logiciel libre. Geneweb a des possibilités très étendues de paramétrage, de personnalisation de la disposition et du choix des informations affichées. Geneweb n'est utilisable que sur des serveurs privés. Exemple: Généalogie des différentes branches Pasteur.

  • Geneanet

Geneanet est un serveur spécialisé dans la généalogie, qui a pour objet d'héberger et d'indexer un grand nombre de généalogies. Geneanet utilise Geneweb, mais limite les possibilités de paramétrage, certains paramètres et la mise en page étant communs à toutes les généalogies hébergées sur Généanet.

Exemple de fiche: René Péan, notaire à Paris. Exemple de descendance: Jean DUFOUR
  • Geneastar

Geneastar affiche également des pages dynamiques, mais en fait, ces pages sont obtenues par redirection sur d'autres serveurs, la plupart utilisant Geneweb. La valeur ajoutée de Geneastar réside dans son indexation des célébrités, et son classement par catégories.
Exemple: Jacques Chirac

  • Autre outil : phpgedcom

Hébergeur offrant ces possibilités. Free est à ce titre l'exemple le plus connu, et qui plus est gratuit.

PhP avec MySQL Le PHP est un langage de script interprété par le serveur Web. Avec l'extension MySQL, le PHP permet la connexion à une base de donnée MySQL et son interrogation. Actuellement peu d'applications généalogiques ont été développées. On peut cependant en citer une: PHP Gedcom Viewer. Le couple PHP/MySQL est disponible sur l'hébergement gratuit Free, et sur la plupart des hébergements payants.

La différence entre données et affichage. Les données sont stockées de manière indépendante du code générant l'affichage des informations.

Un des exemples le plus connu de cette approche est basé sur le couple PHP/MySQL.

MySQL est une base de données relationnelles (SGBDR) gratuite et très stable, qui dans notre cas de figure peut être utilisée pour stocker les différentes informations généalogiques (on peut aisément imaginer des tables de patronymes, lieux, événements, sources, notes, voire médias, ...). L'avantage très évident de stocker les données dans une base est la possibilité de lancer n'importe quel type de requête comme bon vous semble (à fin de statistiques, de recherche précise, de regroupements par critères, ...).
La base de données n'a qu'une fonction de stockage des informations. Encore faudrait-il pouvoir les afficher... A cet effet, on peut utiliser le langage PHP (également gratuit), qui est un langage de script.
La principale particularité de cette approche réside dans le fait que les pages HTML ne sont créées qu'à l'exécution du script : vous n'avez pas de multitude de fichiers HTML sur votre site. Ainsi, pour afficher successivement les informations d'un individu ainsi que celles de ses 5 ascendants agnatiques, vous n'aurez pas besoin de faire appel à 6 fichiers html successifs, mais au même et unique script PHP qui ira "piocher" dans la base de données les informations relatives à ces individus. PHP se charge de générer un code HTML affichable sur votre navigateur préféré, en fonction des consignes d'affichage que vous aurez indiqué dans le script (données à afficher, post-traitement, tags de mise en forme, ...).
Ainsi, lorsque vous mettez à jour une données, vous n'avez à modifier QUE l'information concernée dans la base, et non le ou les fichiers HTML permettant leur affichage. Le script PHP se charge de récupérer l'information.
Principal reproche : il n'existe à ce jour aucun outil basé sur PHP/MySQL offrant une offre complète d'administration des données généalogiques suffisamment compréhensible et adapté pour un non-initié.

Poplar Gedcom Viewer Développé jusqu'à lors par Nicolas de Vulpian repose sur PHP/MySQL.
Nicolas n'a pas le temps de s'occuper de ce script, et cherche d'ailleurs un repreneur... Ce script est loin d'être opérationnel pour répondre aux exigences des généalogistes, de par le fait notamment qu'il contient quelques bugs et ne récupère qu'un nombre limité de données du Gedcom source. Je m'emploie actuellement à essayer de le modifier, mais la tâche est de longue haleine...

PHP Gedcom Viewer PHP Gedcom Viewer est un projet encore très jeune (première version publique: 1.0.5 du 2002/7/25), et ne traite pas encore toutes les balises du fichier Gedcom. Mais cela fonctionne, et devient plus complet à chaque version, actuellement version 1.2.2.
Exemple: Deux bases généalogiques [Sancerre, Dufour]
Exemple : http://poplar.sourceforge.net/pop2/ (clic sur le petit drapeau français)
phpgedview http://phpgedview.sourceforge.net/
PhpGedView exploite les fichiers GEDCOM 5.5 pour les présenter de façon attractive sur Internet.
John Finlay, fondateur de PhpGedView : "J'ai décidé de développer PhpGedView parce que je voulais gérer ma généalogie de façon dynamique avec un convertisseur GEDCOM-HTML. J'examinai plusieurs programmes, mais je fus cruellement déçu par les résultats. Cela me conduisit à créer mon propre outil. Dès juin 2002, je déposai la première version sur SourceForge. PhpGedView a été un des projets à plus forte croissance sur SourceForge.En juin 2003, après seulement un an d'existence, il figurait dans les 10 premiers."
Site en anglais mais le logiciel est entièrement francisé. Le logiciel fournit une généalogie en-ligne et dynamique. Il est modifiable donc peut être considéré comme un presque logiciel complet de généalogie.



Explication : publication Internet dynamique / statique Un fichier gedcom, c'est un moyen de communication simple entre logiciels de généalogie. Ca sert à faire passer par exemple une généalogie du logiciel X à un cousin possèdant le logiciel Y. S'il faut passer par un gedcom, c'est parce que chaque logiciel de généalogie stocke ses données à sa manière, sans tenir compte de la façon dont font les autres. Ils sont donc incapables de se comprendre.

Les logiciels de généalogie stockent leurs informations dans une base de données. On peut se représenter une base de données comme un grand tableau : on y trouve une colonne avec le nom, une autre avec le prénom, une troisième avec la date de naissance, etc. Et chaque ligne du tableau, c'est un individu de la généalogie.

Allons voir maintenant du côté d'Internet. Nos logiciels de généalogie savent de plus en plus traduire leurs informations en fichiers HTML pour les publier sur Internet. Ca se fait un peu comme une traduction en gedcom. Le logiciel crée alors une page pour chaque individu, chaque famille, crée une page avec la liste d'ascendance du de cujus, etc. Une page, donc un fichier HTML, par information à publier générée une fois pour toutes lors de la "traduction". On appelle ça un site statique.

On connait tous Généanet. Sur ce site, on peut trouver un individu quelconque et demander sa liste d'ascendance par exemple à 7 générations. Si Généanet était un site statique, il aurait fallu que ses créateurs aient produit, pour CET individu, un fichier avec sa liste d'ascendance à 7 générations. Et un autre avec la liste à 8 générations, un autre à 9, à 6 etc. Et idem pour chacun des dizaines de millions d'individus stockés chez eux. Impossible !

Donc Généanet fonctionne autrement : avec une base de données. Et avec un logiciel qui comprend que vous, visiteur du site, voulez avoir la liste d'ascendance à 12 générations de Marcel Tartempion, qui va chercher ces informations dans sa base de données, qui va ensuite créer un fichier HTML qui les affiche comme il faut sur votre écran et qui enfin vous envoie ce fichier. C'est ce qu'on appelle un site dynamique. Les pages ne sont pas créées au préalable, mais sont composées à la demande.

On peut nous aussi créer des sites dynamiques pour nos propres généalogies. L'intérêt ? Offrir à nos visiteurs les mêmes possibilités que celles que l'on trouve sur Généanet et qui sont bien utiles : rechercher un individu, éditer ses listes d'ascendance ou de descendance, sa fiche familiale, etc. sans avoir à créer toutes les pages. Comment ? En ayant nous aussi, "derrière" notre site, une base de données et un programme informatique capable de faire le travail de recherche et de publication. Nul besoin d'une grosse machine comme Généanet : on n'a pas des dizaines de millions d'individus dans nos généalogies.

Ces programmes, comme tous les programmes, sont écrits (développés) dans un langage informatique, qui peut être PHP, bien adapté pour ça mais ce n'est pas le seul. Faire soi-même un tel programme n'est pas à la portée du débutant. Heureusement il en existe de tous faits, gratuits ou payants. Je n'en citerai aucun pour rester correct ;-)

Pour remplir la base de données de notre site dynamique, on pourrait imaginer de créer une page du site pour saisir dans les champs d'un formulaire les informations sur chacun de nos ancêtres, comme on le fait dans notre logiciel de généalogie. Mais ce travail de saisie a déjà été fait et il serait fastidieux de recommencer. Or on connait déjà un moyen de faire passer les informations de la base de données de notre logiciel de généalogie à une autre base de données : le gedcom !

Et hop, la boucle est bouclée ! Le programme du site sait comprendre le gedcom et ranger les informations trouvées dans sa base de données de façon à les retrouver facilement. Il suffit donc de télécharger le gedcom sur le site et de lui demander de faire cette traduction, aussi souvent que notre généalogie est modifiée ou complétée dans notre logiciel de généalogie. Le gedcom n'est pas modifié par l'opération, il reste sur le site et on peut même le mettre à disposition de ses visiteurs pour qu'ils puissent le récupérer et l'intégrer à leur propre base de données.

Autre sujet à traiter : comment on fait en PHP pour traduire le gedcom en base de données.

Comment faire une liste éclair

Une liste éclair donne succinctement les patronymes étudiés avec localisation et périodes couvertes.

C'est destiné à : - Des listes de diffusion régionales [attention : l'envoi de listes éclair est parfois assez mal vécu sur les listes de discussions généalogiques] - Une publication sur les bulletins des cercles généalogiques [chaque cercle a son format] - Un correspondant privé ou des statistiques via un tableur. - Geneanet, CousinsGenWeb ou un site privé

La liste éclair (en anglais Tiny Tafel) aide à déterminer des présomptions de relations entre ses propres données et celles d'un autre généalogiste. Elle permet de détecter rapidement d'éventuels cousinages et ainsi d'amorcer un échange d'informations plus complet, permettant de confirmer ou d'infirmer le cousinage présumé. C'est un outil de premier contact. La liste éclair contient de une ligne à plusieurs centaines de lignes. Elle concerne tout le fichier ou l'ascendance ou la descendance ou une région ou un mixte de cela. L'informatique permet de générer une liste éclair à chaque instant, en fonction de critères choisis et selon les destinataires.




Quel format utiliser ?

a) Pays (en option, inutile à préciser si c'est évident)
b) N°_département/Région (en option inutile à préciser si c'est évident)
c) Patronyme (par ordre alphabétique croissant)
d) Commune (par ordre alphabétique croissant)
e) Année_début - Année_fin

Exemple :

Canada
Québec :
LAURANGE Québec 1805 1846
LIENARD Québec 1781 1864
LORANGE Batiscan 1640 1883
LORANGE Québec 1722 1902
LORENGE Québec 1823 1823

France
54 :
LORANGE Favières 1802 1905

88 :
BAILLY Remiremont 1782 1873
LORANGE Attigny 1765 1899
LORANGE Mattaincourt 1785 1896

Le plus courant sur une région/département donné est : <Patronyme> <Commune> <Année_début> <Année_fin>

Pour une liste de discussion concernant plusieurs régions/départements :
<N°_departement> <Patronyme> <Commune> <Année_début> <Année_fin>
ou
<N°_departement> :
<Patronyme> <Commune> <Année_début> <Année_fin>
<Patronyme> <Commune> <Année_début> <Année_fin>
<...>

Pour une liste éclair globale :
<Pays> <N°_departement/Region> <Patronyme> <Commune> <Année_début><Année_fin>
ou
<Pays> <N°_departement/Region> :
<Patronyme> <Commune> <Année_début> <Année_fin>
<Patronyme> <Commune> <Année_début> <Année_fin>
<...>

Le fait d'utiliser cette forme permet de faire un copier/coller que d'une partie, en fonction des besoins. Le regroupement par région (ou département) et/ou pays permet au lecteur d'accéder à l'information qui l'intéresse, optimisant ainsi son temps de lecture, en fonction de ses intérêts. Mais ensuite, à l'intérieur d'une région (ou département) il est préférable de privilégier un classement par patronyme plutôt que par commune.
Variantes patronymiques sur des lignes séparées
Une ligne par variante patronymique. [donc avec leur propre "entrée"]
En effet pour les variantes commençant par une autre lettre c'est mieux.
Ex : Goux et Legoux sont deux variantes. Sur une même ligne "Legoux" deviendra " invisible ".
Si le concepteur de la liste éclair a rencontré des variantes, ce n'est peut-être pas le cas du lecteur.
A ce sujet lire aussi la page du site sur les patronymes.
[L'autre option est de mettre le patronyme et ses variantes sur une même ligne]

Suggestion : pour chaque patronyme le n° Sosa de l'ancêtre le plus récent ayant porté ce nom. Permet de détecter avec une quasi certitude des cousinages et de reconstituer la généalogie entière.

Dates Pour chaque couple <Patronyme> <Commune>, dates extrêmes d'étude (minimum & maximum). Valable quelque soit la nature des événements rencontrés : naissance, baptême, contrat de mariage, mariage, décès, inhumation (ou crémation). Les actes concernés peuvent être de toute nature, mais ils doivent identifier l'individu avec certitude ou quasi certitude. Les dates doivent correspondre à un acte qui a été vérifié.

Inutile de détailler la liste éclair par type d'événement ou en précisant le nombre évènements rencontrés. Une liste éclair doit rester "éclair" et rapide à lire. Les dates sans lieu ne sont pas intéressantes.




Technique Pour des raisons pratiques de compatibilité (PC Windows, Mac, Linux, Unix) et une utilisation sur des groupes de discussion je privilégie le format texte (txt) inséré (par 'copier/coller') dans le corps du message au format texte brut. Bannir les pièces jointes, le format HTML et les autres formats évolués. Ils donnent parfois des résultats illisibles sur les systèmes de éventuels lecteurs. Utiliser la tabulation, ou à défaut le ';' (point virgule).

L'usage de TAB ne permet pas toujours une grande rigueur de traitement informatique des champs vides (double TAB) car la personne qui saisit une liste peut être amenée à utiliser le double TAB à des fins de cadrage. le point-virgule ";" n'incite pas à cela (mais est moins lisble "par l'homme").

Le texte ASCII séparé par des tabulations est lisible par tous sans outil spécifique dans le corps d'un message ou un fichier (au besoin selon le destinataire utiliser aussi csv ou le html). Attention : quelque soit l'ordre (alphabétique ou département puis alphabétique) l'important est que ce soit ordonné et lisible avec les espaces et les retours à la ligne qui vont bien. Sur une liste de discussion, malgré des affichages évolués trompeur en html, la conversion peux rendre la liste illisible.

Format Geneanet Nom;Commentaire;DateMin;DateMax;Nbre;°;x;+;Lieu;SousRégion;Région;Pays;Type ALAGONOTTE,LAGONOTTE;;1628;1809;7;2;6;4;Orsennes,36146;F36;CEN;FRA;L ALAGONOTTE,LAGONOTTE;;1721;1721;1;0;1;0;Montchevrier,36126;F36;CEN;FRA;L HENTEN;;1636;1636;1;1;0;0;Wulveringhem, 38025;;WVL;BEL;L HENTEN;;1656;1656;1;0;1;0;Hondschoote, 59309;F59;NPC;FRA;L

CousinGenWeb (CGW) : permet des regroupements par patronymes triés par lieu pour un généalogiste donné. L'intérêt est de visualiser les généalogistes faisant les même recherches. Pas de date sur les sites. Il existe plusieurs outils de publication des sites CGW. L'auteur du logiciel dynCGW, s'interroge sur la possibilité d'offrir un accès directement aux variantes d'un même patronyme. La difficulté tient dans la nécessaire bonne connaissance de la patronymie d'une région, ce qui n'est pas automatisable et ne fait pas forcement partie des connaissances du gestionnaire du site CousinGenWeb.

Comparaison systématique des listes par logiciel ? Pourquoi ne pas envisager la création d'un format ASCII précis et conventionnel, avec une extension conventionnelle de fichiers ('.leg' pour Liste Eclair Généalogique, ou '.gle' pour Genealogie Liste Eclair).

Exemple d'une liste générée avec Heredis Options : tri par lieu ou tri par patronyme, limitation aux Sosa ou non, regroupement des lieux rattachés ou non, regroupement des patronymes rattachés ou non, limitation à une ville (ou à un département, un code lieu, un pays ou une région), exclusion ou non des individus sans liens (témoins) Lieu Dépt. Patronymes N B U D Début Fin Marcolès 15117 Brunhes 2 1 2 3 1680 1757 15117 Cazes 1 2 1 3 1602 1684 15117 Donzac 0 0 0 1 1848 1848

Création d'un CD-ROM

Pour démarrer un CD automatiquement sous windows Par Loïc Fejoz

il faut créer un fichier autorun.inf à mettre dans la racine du CD avec comme contenu : [autorun] open=autorun/shelexec mon_repertoire\ma_page.html Icon=mon_icone.ico

Ainsi lorsque l'on met le CD, la page web ma_page.html va s'ouvrir avec le navigateur par défaut. De plus le CD aura l'icone mon_icone.ico dans l'explorateur et le poste de travail...





Solution toute prête Il existe une solution toute prête à utiliser, des explications et un fichier loader.exe, à télécharger et à utiliser [Fichier AutoRun.zip ( 32 ko )] Disponibles sur le site de B.Brolis : http://id-net.fr/~brolis/info/autorun.html

Il suffit alors d'indiquer le chemin à suivre dans le fichier Brolis.txt, "Cible=autorun\Page.html " en remplaçant "autorun" par le nom de votre dossier et "page.html" par le nom de votre page.

-Avec Heredis 7 : il existe directement une publication sur CD-Rom. -Avec Genweb : "J'utilise genweb comme un complément, une prolongation de mon logiciel pour créer des listes d'ascendances, descendances, arbres indentés, arbres de parentés; etc..(Heredis mais c'est tout autant valable avec un autre) La création d'un CD Rom à partir de genweb nécessite de la personne qui va le recevoir, qu'elle dispose d'une machine ayant suffisamment de mémoire et de place sur son DD pour son utilisation. C'est le DD de la machine qui sert de serveur web. On ne peut évidemment pas modifier les données enregistrées, mais la navigation permet les mêmes recherches que sur le serveur généanet.

L'avantage c'est que sur le CD, on enregistre également la version complète de Genweb, qui est gratuite, donc pas de problème de droit. La personne qui reçoit ce CD peut, si elle ne possède pas de logiciel de généalogie, installer genweb sur sa machine, transférer la base sur son DD et par la suite si elle le désire modifier et compléter les fiches des individus du fichier."

J'ai crée un CD Rom sur ce principe pour une personne qui m'a confié la saisie de ses travaux (papiers) et qui n'a pas l'intention d'investir dans un logiciel. J'ai installé une version GenWeb et une version htlm Heredis, ce qui lui laisse le choix de lecture des informations. les deux version étant accessibles à partir d'un page d'accueil html.

Comme il y a de la place sur le CD, dans un fichier, je place le gedcom original ayant servi à la création du fichier htlm et dans un autre quelques utilitaires comme visuged, codissimo (codes postaux) , franciade (convertiseur de dates), etc... "

avril 2002




Lire sa base sur n'importe quel PC Permet de transporter sa base GeneWeb et de l'interroger à partir de n'importe quel PC (Article de Generanet)

J'ai la version 4.01 installée sur mon PC dans le répertoire C:geneweb, et ma base dans le répertoire C:genewebgw_ase.gwd. Pour créer un CD, j'ai utilisé le logiciel Adaptec Direct CD Wizard pour copier sur un CD vierge le contenu du répertoire C:geneweb. Sur le répertoire racine du CD, j'ai ajouté un fichier batch (base.bat) pour lancer GeneWeb et ouvrir ma base directement sur le CD-ROM. J'ai également ajouté un fichier auto-exécutable (autorun.inf) pour faire démarrer le CD-ROM automatiquement à l'insertion du CD dans le lecteur.

Le fichier 'base.bat' est un fichier texte créé avec Notepad. Il définit le répertoire par défaut sur le CD-ROM (gw) et lance le programme 'gwd.exe'.

Le programme 'gwd.exe' ayant besoin de modifier des fichiers de contrôle pour pouvoir fonctionner et le CD-ROM étant par définition non inscriptible, la variable -wd indique au programme d'utiliser le répertoire temporaire par défaut (C:TEMP) du disque dur.

La commande 'start' est une commande DOS reconnue par toutes les versions Windows (95/98/ME/NT/2000). La variable /m[inimized] indique au programme 'gwd' de tourner en tâche de fond et la commande 'close' ferme le fichier 'base.bat' une fois que le programme 'gwd' est lancé et que la base est accessible dans le navigateur. La syntaxe du fichier 'base.bat' est la suivante :

cd gw start /m gwd -wd %TEMP% start http://localhost:2317/base close Le fichier 'autorun.inf' est un petit fichier qui s'auto-exécute à l'insertion du CD-ROM dans le lecteur (à condition d'avoir un lecteur relativement récent et de tourner sous Windows 98/ME/NT/2000). La commande 'open=file' permet de lancer automatiquement un programme, le fichier 'base.bat' en l'occurence. La syntaxe du fichier 'autorun.inf' est la suivante :

[autorun] open = base.bat A l'insertion du CD-ROM, le fichier 'autorun.inf' lance le programme 'base.bat' qui à son tour lance le programme 'gwd.exe' et ouvre le navigateur par défaut et la base geneweb. Je l'ai testé avec succès sur toutes les versions Windows (95/98/ME/NT/2000).

Bien sûr, il n'est pas possible de modifier/effacer/ajouter une fiche de sa base directement sur le CD, mais on peut utiliser le CD pour transférer sa base + le programme GeneWeb sur n'importe quel PC.

Si le programme ne démarre pas automatiquement à l'insertion du CD dans le lecteur, c'est que le fichier 'autorun.inf' n'est pas reconnu par le système et l'on doit alors lancer soi-même le programme. Pour cela, il suffit de cliquer sur le bouton 'Start' (Démarrer) de Windows, puis sur 'Run' (Exécuter) et de taper la commande D:BASE.BAT (D étant la lettre attribuée au lecteur de CD).

  • Compléments d'informations

Si vous avez plusieurs bases, il est possible de programmer la page d'accueil pour accéder à vos différentes bases.

1) La solution la plus simple consiste à modifier le fichier "base.bat" en remplaçant http://localhost:2317/base par http://localhost:2317/ (supprime simplement le nom de la base à la fin de l'URL). On est alors dirigé automatiquement vers une page d'accueil de Geneweb avec un formulaire dans lequel on tape le nom de la base que l'on veut consulter.

2) Une autre solution consiste à modifier cette page d'accueil pour afficher la liste des bases disponibles sur le CD-Rom. Il suffit alors de cliquer sur le nom de la base pour l'ouvrir.

Voici comment procéder.

Ouvrir le fichier ..\gw\etc\index.txt avec un éditeur de texte (NotePad) et repérer les lignes suivantes :

  • <form method=get action="%k"> <input name=b size=40> => <input type=submit value="Ok">

Juste après , insérer les lignes suivantes :

on peut insérer autant de lignes

  • que nécessaire (une ligne par base). Ne pas oublier de remplacer "base1", "base2", "base3",etc par les noms des déférentes bases mises à disposition sur le CD-ROM. Note : Il est toujours conseillé de faire une copie de sauvegarde avant de modifier un fichier.

    Confidentialité

    La finalité d'une généalogie est d'être publiée. Pour les informations antérieures à 100 ans, cela ne pose aucun problème. Mais quelles sont les règles de communication des informations contemporaines ?

    Notre recommandation est de supprimer de votre publication (imprimé, site Internet, fichier transmis à un tiers ou CD-Rom) toutes les personnes vivantes ou nées depuis moins de 100 ans. Vous vous éviterez des soucis et éviterez surtout de nuire à quiconque involontairement.

    Pour en savoir plus : Charte du généalogiste amateur. Les législateurs divergent c'est pourquoi un Code de Conduite européen permettrait de savoir à quoi s'en tenir.

    Sinon voici quelques détails sur ce sujet

    1) Demander l'autorisation à la personne concernée, par écrit, après avoir soumis les données que l'on souhaite publier. 2) Retirer les informations concernant une personne vivante sur simple demande. 3) Attention à ce qui pourrait blesser /géner des vivants. Le mieux est de conserver les informations sensibles à part.

    Directive 95/46/CE (transcription dans le droit français http://www.cnil.fr/ ) L'information que nous pouvons publier/communiquer doit être obtenue en conformité avec les lois nationales. La loyauté consiste à citer nos sources (références, auteur, intermédiaire) pour la traçabilité des informations. Devoir d'informer les personnes vivantes quand leurs données personnelles entrent dans notre fichier (art.31) et elles ont le droit de s'y opposer (art.38). C'est pourquoi chaque généalogiste qui est responsable d'un traitement de données personnelles de personnes vivantes doit déclarer son activité à son autorité nationale (CNIL en France, Commission de protection de la vie privée en Belgique, etc.). Et de toute façon aucune information sur les moeurs, les opinions ou la religion ne devra s'y trouver. Un fichier généalogique est privé si on n'en communique aucune donnée. Autant dire que ca n'arrive jamais. En cas d'échanges il y a obligation de se déclarer à la CNIL ou autres autorités nationales.


    • Belgique

    la Commission de la vie privée estime que le généalogistes manipulent les vivants et les morts et qu'il n'est pas possible, dans un fichier, de distinguer les deux et de leur appliquer des législations différentes donc qu'il faut appliquer aux généalogistes la loi la plus contraignante. Ces recommandations ne font pas office de Loi. Pour la filiation les modifications du 22 juillet 1999.

    En Belgique, dans les journaux nationaux tel que le Soir ou la Libre Belgique, il y a la page necrologique annonçant les deces de jour. Pour le Libre Belgique, tous les mardis, il y a la page reprenant les naissances de la semaine, les annonces de fiançailles et les dates de mariage. Alors d'autre part, il y a des livres reprenant toutes les informations tels que NOM, Prenoms, dates de naissances, de mariages et de deces des membres des divers Familles. Ce que je ne mets pas dans une genealogie, c'est le metier,(sauf avis contraire), adresses ou d'autres détails privés. Michel Roberti de Terbiest

    • France

    Guide des archives par Gildas Bernard : http://perso.wanadoo.fr/jean-luc.monnet/SOMMAIRE.HTM Loi de 1979 sur les archives : http://www.legifrance.gouv.fr/html/index.html Décret de 1962 : http://www.elunet.org/textof/decret/1962/62921.htm Décret de 1997 qui modifie le précédent : http://gatinais.free.fr/BMSetatcivil/decret1997.html Loi "Informatique et libertés" : http://www.cnil.fr/textes/docs/loi78-17.pdf Projet de loi de 2002 sur la protection des personnes : http://www.cnil.fr/textes/docs/petite_loi.pdf

    Les actes de plus ou moins de 100 ans ne ressortent pas des mêmes textes. La loi n'interdit rien de façon explicite sinon la diffamation. La loi N°79-18 du 03-01-1979 définit un délai de cent ans avant que les actes de l'état civil soient rendus publics. En deçà, l'accès est réglementé et nous aurions le droit de communiquer. - l'état civil complet d'une personne vivante âgée de plus de cent ans; - l'état civil complet d'une personne décédée qui aurait moins de cent ans, son acte de décès est public et contient des renseignements filiatifs ; - l'état civil sans la filiation d'une personne vivante non centenaire. Loi du 3 janvier 1979 : les archives publiques sont communicables après trente ans. Délai plus élevé pour certains documents : 1° Dossiers médicaux : cent cinquante ans à compter de la date de naissance. 2° Dossiers de personnel : cent vingt ans à compter de la date de naissance. 3° Justice : cent ans à compter de la date de l'acte ou de la clôture du dossier. 4° Notaires : cent ans pour les minutes et répertoires. 5° Etat civil : cent ans. 6° Enregistrement : cent ans 7° Recensements et enquêtes : cent ans à compter de la date du recensement ou de l'enquête. 8° Vie privée : soixante ans à compter de la date de l'acte pour les documents mettant en cause la vie privée. 9° Sûreté de l'Etat : soixante ans à compte de la date de l'acte. 10° Présidence de la République et Premier ministre : soixante ans. 11° Dommages de guerre : soixante ans.

    Reste à définir : publicité / publication, donnée publique ou personnelle (où ranger la filiation ?).

    Je pense qu'il qu'il ne faut pas réduire le terme de public à ce qui est "donné en pâture" à tout un chacun. Je m'explique : la législation permet d'obtenir des extraits d'actes mais l'ensemble du registre est public. Ce sont les règles de publicité qui en restreignent l'accès. La filiation ne serait pas privée contrairement aux opinions religieuses ou politiques (par exemple) ; elle ne relève pas de l'article 2 de la loi "informatique et libertés". Dans ces derniers cas on notera que la loi prévoit explicitement qui et comment collecte, stocke et traite ces données (article 15 et suivants). Dans le cas spécifique de la généalogie, reconnaître un risque d'atteinte à la vie privée dans le cas de diffusion de l'information ferait sortir cette activité du cadre de l'article 17-1 et du régime de la déclaration simplifiée auprès de la CNIL. Tout cela pour dire qu'il faut distinguer information publique et privée. En première approximation : - Privée : ce qui ne concerne que les opinions individuelles de la personne, ses préférences, inclinations... les informations protégées par la loi. En gros l'usage ou la mention de ces informations peut être sanctionné. - Publique : le reste ! Patrice Brancourt

    Il est légalement interdit de donner, sans son consentement, la filiation naturelle d'une personne légalement adoptée. Tous les extraits d'actes non filiatifs peuvent être obtenus : il n'y a pas de loi des cents-ans. (Presque?) Toutes les publications (de mariage, Etat-Civil des journaux) ne sont pas filiatives. Par contre : - la célébration de mariage est publique : n'importe qui peut y assister et avoir la lecture de l'acte intégrale. - les faire-part de décès sont filiatifs et même publics lorsqu'ils sont publiés dans les journaux ou affichés à la porte d'un magasin. Personnellement, je m'en tiens à ne publier que (avec toutes les dates) : les décédes (sauf certains trop récents), mon ascendances, ceux qui me le demandent. (un script Perl, disponible sur mon site, pour nettoyer mon gedcom. CFTW exporte correctement 1 DEAT Y quand il y a ni date, ni lieu.) Publier un baptème avec la paroisse, c'est donner une opinion religieuse. Tous nos fichiers seraient illégaux. Patrick Texier

    Domaine public: accessible à tout le monde, sans restriction. Page du Web est dans le domaine public car n'importe qui peut aller la lire. Domaine privé: pas accessible à tout le monde.Pour ce qui est de la filiation, en Belgique, le Code civil est clair: Toute personne peut se faire délivrer par les dépositaires [le texte parle des communes] des registres de l'état civil des extraits des actes inscrits dans ces registres. Ces extraits ne mentionnent pas la filiation des personnes que ces actes concernent. Seules les autorités publiques, la personne que l'acte concerne, son conjoint ou son conjoint survivant, son représentant légal, ses ascendants, ses descendants, ses héritiers, leur notaire et leur avocat peuvent obtenir une copie conforme d'un acte de l'état civil de moins de cent ans, ou un extrait de cet acte mentionnant la filiation des personnes que l'acte concerne (art. 45, §1er du Code Civil). c'est privé! Olivier Roufosse

    La « loi des 100 ans » n'existe pas. Ce délai ne concerne que les dépositaires d'archives publiques auquels il est fait défense habituelle de communiquer certains types d'archives publiques (état civil, minutes notariales, enregistrement, etc.). Il n'a légalement aucun rapport avec la publication par une personne privée de données nominatives concernant une personne vivante. La référence légale est l'Article 27 (loi de 1978 sur l'informatique et les libertés) Les personnes auprès desquelles sont recueillies des informations nominatives doivent être informées :

    • du caractère obligatoire ou facultatif des réponses ;
    • des conséquences à leur égard d'un défaut de réponse ;
    • des personnes physiques ou morales destinataires des informations ;
    • de l'existence d'un droit d'accès et de rectification.

    Lorsque de telles informations sont recueillies par voie de questionnaires, ceux-ci doivent porter mention de ces prescriptions. Cet article impose déjà, implicitement, une demande préalable de la part de la personne mettant en oeuvre le traitement automatisé. Par ailleurs, en vertu de quoi la filiation d'une personne, bien qu'elle soit énoncée publiquement lors de diverses cérémonies ou dévénements (mariages, audiences pénales) ne pourrait être considérée comme faisant partie de la sphère privée (1), et donc susceptible de faire l'objet d'une action judiciaire de la part d'une personne dont on dévoile la filiation (même légitime et parfaitement "honorable") contre son gré.(1) Les deux textes dont relève cette "sphère privée" : Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (article 8) : « Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale [...] » Code civil, article 9, 1er alinéa : « Chacun a droit au respect de sa vie privée. » Une prudence extrême s'impose dans ce domaine. Si l'on veut intégrer ses "cousins" dans un fichier généalogique, à plus forte raison si celui-ci est destiné à avoir une version publique, il y faut l'agrément complet et préalable des "cousins" en question. Sortir de ce principe risque un jour d'exposer le « contrevenant » à de cruelles surprises. Jean Roger Tixier-Toutain (alias Jerotito).



    Les données d'état civil (au moins en France) telles que figurant sur les actes : -peuvent être diffusées sans restriction si les événements ont plus de cent ans, même si les personnes auxquelles ils se rapportent vivent toujours (ça c'est pas prévu par les législateurs) ; -dans le cas où elles sont plus récentes, la "censure" relève de l'appréciation personnelle mais aucun texte n'interdit de diffuser la filiation de quiconque (sauf dans le cas de filiation adoptive). En ce qui concerne la façon de recueillir les données, à mon avis il importe peu qu'on les obtienne dans le journal local (données publiques donc diffusables) et/ou qu'on recoupe les sources entre elles, ou qu'on passe par l'intermédiaire de l'officier d'état civil (les actes récents sont publics mais leur publicité est réglementée). De toute façon les données d'état civil n'appartiennent pas au domaine de la vie privée (l'article 226 du code pénal ne s'applique pas). Il faut d'ailleurs cesser de penser que les actes ne sont pas publics parce que nous ne pouvons pas les consulter librement. Il n'en est évidemment pas de même d'autres données comme la religion (et encore, j'ai vu des actes où elle figure), de la race (qui apparaît pourtant sur les cartes d'identité de certains territoires)... mais ces limitations sont limitativement énoncées dans les textes. De même les photos doivent être diffusées avec précaution en raison du droit à l'image de chacun d'entre nous ; les écoles demandent même actuellement l'autorisation écrite des parents pour réaliser des photos individuelles. Incidemment ce n'est pas le cas pour les photos de groupe. Le sujet serait à creuser.


    Maintenant rest le problème du tort fait à autrui. Je n'ai toujours pas vu d'exemples concrets : on évoque le cas des personnes nées hors mariage ou originaires de pays étrangers ... mais où est le préjudice ? Dans l'opinion que se forge le consultant des données. Et alors ? Les notions de honte, de racisme,.... sont très fluctuantes et je me vois mal gérer un fichier généalogique à l'aune de mes préjugés et tabous ; cela dit si j'ai connaissance qu'une naissance est adultérine, je n'irai bien sûr pas le diffuser ni sur internet ni même dans mon quartier. Quant à prêter attention à la possibilité que des personnes seraient fragiles ou pourraient éventuellement être fragilisées psychologiquement à la consultation de données généalogiques, alors il ne faut rien mettre sur internet et même l'échange de personne à personne devient risqué.

    Pour ce qui est de déclarer son site à la CNIL il faut se rapporter à la Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 telle que modifiée par la loi 2004-801 du 6 Août 2004 (Journal Officiel du 7 Aôut 2004) [cf http://anne.raffray.free.fr/reformecnil.htm] : Article 2 La présente loi s'applique aux traitements automatisés de données à caractère personnel, ainsi qu'aux traitements non automatisés de données à caractère personnel contenues ou appelées à figurer dans des fichiers, à l'exception des traitements mis en oeuvre pour l'exercice d'activités exclusivement personnelles, lorsque leur responsable remplit les conditions prévues à l'article 5. Article 5 I. - Sont soumis à la présente loi les traitements de données à caractère personnel : 1° Dont le responsable est établi sur le territoire français. Le responsable d'un traitement qui exerce une activité sur le territoire français dans le cadre d'une installation, quelle que soit sa forme juridique, y est considéré comme établi ; On constate qu'un fichier généalogique personnel n'a pas à être déclaré (activité exclusivement personnelle) pas plus qu'un site (on ne peut pas considérer que la gestion de site généalogique dans le cadre d'un loisir soit une activité du gestionnaire du site au sens où il n'est pas rétribué pour cela). Mais il convient d'éviter sur un site les données "indésirables" (voir article 8 de la loi de 78). Patrice Brancourt (octobre 2004)

    1) Une donnée d'état civil dans un journal local ... est locale. Si on diffuse cette donnée sur le net, elle devient visible au monde entier. Et recoupée avec d'autres informations, il n'y a plus aucun controle sur une utilisation par une personne extérieure. Il faut adopter un principe de précaution pour la diffusion sur le net. 2) Le recoupement des informations fait que l'on peut, sans y prendre garde, devenir franchement indiscret. (or c'est justement ce recoupement que les généalogistes cherchent à faire). Renaud Anzieu

    Délai de communication des actes de décès en France. Ils sont librement communicables. Décret 62-921 du 03 Août 1962 - article 9. Il faut fournir la date exacte, en principe. "Les copies d'actes de décès peuvent être délivrées à toute personne."

    Arbres et tableaux

    Trois types de représentation fréquents en généalogie ascendante

    - représentation de bas en haut : probant est en bas au milieu et ses ancêtres en haut - représentation gauche-droite : probant est au centre à gauche, ses ancêtres paternels en haut à gauche, ses ancêtres maternels en bas à droite - arbre rond : succession de cercles, à raison d'un pour chaque génération et divisés en autant d'ancêtres qu'il y en a dans chaque génération.



    Introduction "L'une des difficultés qui se présente au généalogiste est de concevoir la description graphique de l'ensemble de ses recherches.

    Tenter d'exposer toutes les composantes filiatives soulève le problème de l'espace à accorder pour cette présentation. Certains chercheurs n'hésitent pas à utiliser des rouleaux de papier à dessin de plusieurs mètres de long pour développer les résultats de leurs travaux. D'autres préfèrent se contenter d'un arbre peint sur un tableau de format réduit où chaque lignée est illustrée par une branche maîtresse ou secondaire.

    Il faut bien reconnaître que ces réalisations sont spectaculaires ; il est dommage qu'elles restent peu pratiquées. Sans perdre de vue que l'un des mérites de la généalogie consiste à recenser tous les descendants, ou tous les ascendants - sans exception - d'un personnage, la figuration d'un arbre généalogique doit être limitée à de justes proportions, si l'on veut que sa compréhension en soit facilitée.

    La liberté créatrice et l'utilisation de toutes les combinaisons sont permises en fonction de chaque cas concret qui peut se présenter au chercheur. Néanmoins, parmi d'autres, deux conceptions s'imposent : le tableau d'ascendance et l'arbre à feuilles."




    Le tableau d'ascendance

    "II ne recense que les personnages de votre filiation directe et ne considère pas les frères et les sours de chacun de vos ancêtres. Il rassemble toutes les caractéristiques héréditaires de votre sang, qu'elle soient visibles ou cachées. Employé depuis le Moyen Age, vous pouvez l'inscrire dans un arbre dessiné. Le probans est alors inscrit sur le tronc, deux branches maîtresses incarnent la filiation parentale Quatre branches secondaires sont affectées aux grands parents, et ainsi de suite Ce type de tableau n'est pas un arbre généalogique à proprement parler.

    Le tableau d'ascendance est également appelé tableau de quartiers. Il peut ne présenter que deux ou trois générations

    Un tableau de quartiers peut s'arrêter à la génération de vos arrière-grands-parents, c'est un tableau de huit quartiers, ou encore ne considérer que les cinq premières générations, celles de vos trisaïeuls, vous obtenez alors un tableau de seize quartiers.

    Véritable schéma de votre héritage filiatif, vous y trouverez l'ensemble de vos ancêtres directs, hommes et femmes, chaque branche de cet arbre portant un patronyme différent. Chaque génération comptera la moitié des ancêtres de la génération suivante et le double de la précédente puisque le probans possède deux parents, quatre grands parents, etc.

    Chaque personnage sera mentionné par - son nom (en lettres majuscules), - ses prénoms (le prénom usuel étant souligné), - ses jour, mois et année de naissance, de mariage, de décès, - ses lieux de naissance, de mariage, de décès, - ses titres et/ou professions

    Nous distinguons quatre types de tableaux : le vertical, l'horizontal, le circulaire et l'écrit. Les généalogistes les utilisent indifféremment Pour eux, comme pour vous, c'est une question de goût. Vous pouvez même vous les procurer pré-imprimés dans certaines librairies comme dans certains centres ou certaines associations.

    • Le tableau vertical :

    II s'inspire de l'arbre généalogique. La différence essentielle étant que, dans un arbre, l'ancêtre le plus éloigné trouve sa place dans les racines, donc en bas du dessin, alors que dans un tableau d'ascendance vertical, ce même ancêtre est placé au sommet. II y a là un non-sens graphique évident, mais qui ne porte pas à conséquence dans la lecture et la bonne compréhension du travail présenté.


    • Le tableau horizontal :

    Utilisé dès le XVIIe siècle, il est apprécié par certains chercheurs, pour des raisons pratiques de lecture. Cela, surtout lorsqu'il s'agit d'inclure un tableau d ascendance dans un cahier, un classeur, un album ou un ouvrage relié. Chaque personnage figure dans la colonne réservée à sa génération. C'est un tableau vertical qui a pivoté d'un quart de tour à droite. Ainsi, vous ne lisez plus de bas en haut, mais de gauche à droite, l'ancêtre le plus éloigné étant situé sur votre droite. La présentation horizontale d'un tableau offre un avantage non négligeable, celui de permettre l'emploi de la machine à écrire pour remplir les espaces affectés à chacun de vos ancêtres.

    • Le tableau circulaire :

    Imaginez le tronc d'un arbre sectionné. Le nombre de cercles concentriques visibles sur la section permet d'évaluer son âge. Gardant ce principe des cercles, et chacun d'eux étant affecté à une génération, le tableau circulaire met en évidence l'ampleur des recherches effectuées. Vous vous situez au centre du cercle et les générations les plus anciennes en forment la périphérie. Vous voici donc entouré de vos ancêtres. Une règle évidente impose de diviser en deux chaque portion ancestrale de la circonférence suivante : la première moitié est réservée à la branche paternelle, la seconde à la branche maternelle. Parfois, cette méthode est utilisée pour présenter un arbre généalogique aux nombreuses ramifications. L'indéniable esthétique et la poésie qui peuvent se dégager d'un tel tableau n'excluent malheureusement pas les difficultés de lecture ou de compréhension qui lui sont propres. En effet les branches patronymiques de votre ascendance ne sont pas clairement définies et seul un graphisme parfait accompagné d'une coloration judicieuse peut remédier à cet inconvénient.

    • Le tableau semi-circulaire :

    II a été parfois préféré parce qu'il offre l'avantage d'être moins encombrant et de pouvoir se lire plus facilement.


    • Le tableau écrit

    Moins connu, il sera surtout employé pour présenter votre filiation ancestrale dans vos dossiers. Sur des feuilles de format 21 x 29,7, il présente ligne par ligne, génération après génération, l'ensemble des informations de vos ascendants ou de vos descendants."





    L'arbre à feuilles "C'est l'arbre généalogique traditionnel ! C'est celui que l'on préfère, car il symbolise parfaitement l'esprit d'une famille attachée à son nom, comme à son histoire. II convient donc de le représenter entièrement : son tronc, ses branches, ses feuilles, certes, mais également ses racines.

    Chaque personnage trouve sa place dans chacune des parties de l'arbre en fonction de la période proche ou éloignée dans laquelle il se situe, ainsi, tout naturellement, vos enfants ou petits enfants se retrouveront au faîte de l'arbre et vos ancêtres au niveau du réseau radiculaire. Le cycle de la vie est respecté : aux Jeunes générations les Jeunes branches, qui puisent leur sève dans la richesse de la terre des générations passées. Sa lecture est d'une facilité extrême, encore faut-il veiller à ne pas dessiner trop de branches. Vous en arriveriez a ne plus pouvoir contempler qu'un buisson impénétrable.

    Si, dans les tableaux d'ascendance, vous représentez l'ensemble de vos ancêtres directs, dans l'arbre à feuilles vous ne pouvez mettre en page que vos ancêtres porteurs d'un même nom, avec toutefois l'avantage de pouvoir y adjoindre les frères et sours de vos ancêtres directs.

    C'est donc l'ensemble d'une famille qui est ainsi représenté. Quelques règles s'imposent :

    Les époux occupent une seule et même case (ou une feuille) Chaque enfant, marié, veuf, célibataire ou mort-né occupe également une case {ou une feuille) Pour une même génération, l'aîné des enfants est placé au milieu. Le cadet, le ou les puînés, le benjamin seront placés respectivement à droite et à gauche de l'aîné, suivant l'ordre chronologique des naissances Le primat sera donc situé au ras du sol et le réseau radiculaire sera laissé libre, comme pour conserver la place à ceux de vos ancêtres qui, de la préhistoire a nos Jours, font que votre famille est vieille de plus de 400 000 ans, même si un grand nombre d'entre eux n'ont pas pu vous transmettre de traces écrites nominatives Les lignes féminines par les sours sont les seules à être représentées dans l'arbre généalogique. Dans l'espace qui leur est réservé (case, feuille, etc. ), mention est faite du nom de l'époux, des date et lieu du mariage. Leur descendance n'apparaît pas sur l'arbre du patronyme de jeune fille puisqu'elle figure sur l'arbre généalogique de l'époux"



    Illustrez votre arbre

    "On peut toujours tout illustrer. Un tableau d'ascendance qui, par sa rigueur, ne semble pas laisser de place a l'image, peut néanmoins donner lieu à une illustration thématique. Puisque les générations passées, présentes ou futures sont mises en évidence dans un tel tableau, pourquoi ne pas utiliser les images caractérisant chacune de ces générations pour agrémenter un support qui, au premier abord, pourrait apparaître comme rigide. Par exemple, réservez aux personnages du XXe siècle les clichés des techniques de la communication, de la conquête spatiale ou ceux, plus douloureux, de guerres subies, accordez aux générations du XIXe siècle les cartes postales anciennes décrivant des scènes de rues et villages, et donnez aux générations des XVIIe et XVIIIe siècle les reproductions des estampes, des pastels, des sanguines ou, plus simplement, d'un tableau significatif de leur environnement social, professionnel ou géographique.

    Vous n'en distinguerez que mieux le rapport essentiel qui peut exister entre l'histoire de votre famille et la grande Histoire, celle des Arts, celle des Sciences, celle des Techniques, l'histoire politique, l'histoire sociale , l'histoire des hommes.

    Le vertige de l'illustration peut surprendre le généalogiste s'il souhaite agrémenter ce que nous appelons l'arbre à feuilles. Pour ne citer que quelques options, mentionnons les possibilités suivantes :

    Le village d'origine dessiné ou peint sur la ligne d'horizon de chaque côté du tronc (le clocher reste toujours le symbole du terroir) Les fruits et les oiseaux peuvent contribuer à faire vivre l'ensemble (ne sont-ils pas les thèmes favoris des peintres pour exprimer les joies de la nature) L'élément aérien n'est certes pas a dédaigner, mais restez prudent, si vous voulez utiliser les nuages ou les astres pour combler quelques vides inévitables Le domaine végétal vous offre des choix multiples pour placer votre famille dans un décor agreste. Restez vigilant ne choisissez pas un peuplier pour supporter des familles trop nombreuses, de même qu'un palmier superbement décoré de régimes de dattes ne conviendra pas pour illustrer une famille originaire d'Alsace. Le chêne, le hêtre, à la rigueur le bouleau gris et argenté demeurent les supports traditionnels des familles européennes. Les sapins et toutes autres sortes d'épineux sont, bien évidemment, à exclure de vos palettes. Toutes ces prouesses graphiques et picturales sont permises sur un grand nombre de supports autres que le papier. Pour mémoire, le parchemin, le tissu, le bois, le cuir, le métal vous offrent des possibilités d'exprimer votre sensibilité et vos talents. Les techniques telles que la broderie, la peinture sur soie, la tapisserie, le fer forgé, la sculpture sur bois sont également à même de satisfaire votre imagination. Une seule règle prévaut : la prudence reste l'apanage du bon goût. La richesse de votre patrimoine culturel, l'ensemble des valeurs fondamentales qui se sont transmises de père en fils dans votre famille et surtout la qualité de vos travaux méritent une réalisation simple et équilibrée c'est par elle que votre arbre généalogique obtiendra ses lettres de noblesse. "


    Extrait de "Généalogie" par Léo JOUNIAUX chez Arthaud 1991

    Typographie


    plan accueil


    La typographie française

    • Majuscules et minuscules, sigles, chiffres
    • Majuscule avec accent
    • Ponctuation

    Introduction

    Il est toujours agréable de lire des documents bien composés, sans fautes sémantiques ou syntaxiques, sans abréviations incompréhensibles, normalement accentués et ponctués. Les logiciels et matériels que nous utilisons actuellement permettent d'atteindre une qualité honorable.

    Il est très difficile dans nos diverses activités professionnelles de respecter la totalité des règles traditionnelles telles qu'elles sont exposées dans les Règles Typographiques en usage à l'Imprimerie Nationale (ISBN 2-11-081075-0) ou dans le Dictionnaire des règles typographiques de Louis Guéry, CFPJ Editions. Cependant, on peut se plier à quelques habitudes communes en matière d'abréviations, d'emploi des majuscules, d'accentuations, d'écriture des chiffres, de présentation, de ponctuation. Voici quelques règles extraites du Manuel de typographie française élémentaire d'Yves Perrousseaux applicables à l'écriture d'articles, de comptes rendus de réunions, de projets, de messages électroniques ou de pages HTML





    Majuscules et minuscules, sigles, chiffres

    • On compose avec une capitale initiale le mot qui commence une phrase ou une citation complète :
    elle lui demanda : "Avez-vous trouvé ce livre ?"
    • les patronymes, les prénoms, les surnoms.
    • les noms des peuples, les habitants des régions ou des agglomérations : les Espagnols, les Alsaciens, les Grenoblois.
    • Par contre le nom des langues commence par une minuscule : l'espagnol, le français, le russe, l'arabe, etc.
    On écrira donc : un agent de police, la commission des finances, l'état-major.

    Organismes d'État

    • l'académie de Reims mais l'Académie de médecine
    • l'université René Descartes, l'université de Toulouse
    • la préfecture de Haute-Savoie
    • le Muséum d'histoire naturelle
    • le Collège de France
    • la Commission européenne
    • les Nations unies

    Titres

    le ministre de l'Éducation nationale
    M. le professeur Morel

    Sigles [Sigle = suite de lettres (initiales de noms) que l'on prononcent (comme EDF) alors que dans un acronyme les lettres se prononcent comme un mot (ex: Assedic)]

    Les sigles ne comportent ni séparations ni points : EDF, RATP, SNCF, USA, HTML
    S'ils se prononcent aisément : Assedic, Euratom, Inserm, Unesco
    On met l'accent sur les capitales (si la machine qu'on utilise le permet !)

    Chiffres

    • La version 48 de l'EMBL contient 700 169 610 bases, 1 046 026 séquences, 181 343 sous-séquences, 114 821 références.
    • 995,55
    • Ce village, de 1245 habitants, possède 27 km de voies communales réparties sur une surface cadastrée de 25 500 ha 450 ca.
    • 1995 : 858 inscrits, 732 votants, 729 exprimés.
    • La fête sera cette année les 5, 6 et 7 août.
    • Un colloque sur l'oeuvre de Descartes est prévu le mardi 10 décembre 1996.
    • J'ai programmé l'enregistrement à 23 h 15.
    • Un moteur de 5 ampères sous 220 volts.
    • L'étain, d'une densité 7,2, fond à 232 °C et bout vers 2 250 °C.
    • On compose en chiffres romains les divisions principales d'un ouvrage, les régimes politiques, dynasties, salons, conciles ...

    [les chiffres romains majuscules doivent être du même corps que le texte (Louis XIV, an IV de la République Française), mais le corps doit être inférieur pour les siècles : XIXe siècle, "XIX" doit être en 10 points si le texte est en 12 points, en 12 points dans un texte en 14 point, ... ]

    • On compose en lettres les nombres inférieurs à 10 : ce document comprend trois parties. Il y a quatre ans et deux mois, avait lieu...
    • les nombre employés comme substantifs : entrer en sixième
    • les fractions d'heures suivant les mots midi et minuit : midi vingt, minuit dix-sept
    • certaines expressions : les années soixante, la guerre de Trente ans

    Chiffres composés

    dix-huit, quatre-vingt-dix-sept, vingt et un
    cent vingt-deux, trois cent trente et un
    mille neuf cent quatre-vingt-seize
    quatre-vingts mais quatre-vingt-un
    trois cents mais trois cent dix ou sept cent mille
    Téléphone, fax : Téléphone 01 44 50 26 18 - Fax 01 42 96 34 97

    Adresse Pour faciliter le tri postal, les adresses s'écrivent sans abréviations, sans majuscules accentuées et sans ponctuation. CEDEX' signifie Courrier d'Entreprise à Distribution EXceptionnelle.


    Majuscule avec accent On lis souvent sur les listes généalogique des patronymes de ce type " DUPRé ", avec la minuscule accentuée non transformée en majuscule car la personne ne sait pas mettre l'accent. Voici la liste des codes à taper (valable pour la grande majorité des ordinateurs) pour écrire des lettres majuscules accentuées. Les chiffres doivent être tapés sur le pavé numérique de votre clavier en maintenant la touche "Alt" enfoncée.

    Alt 142 => Ä Alt 181 => Á Alt 182 => Â Alt 183 => À Alt 199 => Ã Alt 146 => Æ Alt 144 => É Alt 210 => Ê Alt 211 => Ë Alt 212 => È Alt 140 => î Alt 153 => Ö Alt 226 => Ô Alt 154 => Ü Alt 234 => Û Alt 235 => Ù Alt 128 => Ç Alt 165 => Ñ Alt 225 => ß Alt 184 => © Alt 64 ou 320 => @ Alt 171 => ½ Alt 172 => ¼ Alt 174 => « Alt 175 => »



    Ponctuation

    • Les phrases se terminent par un point final, un point d'exclamation, un point d'interrogation ou des points de suspension.
    • La virgule sépare les parties d'une proposition ou d'une phrase à condition qu'elles ne soient pas déjà réunies par les conjonctions et, ou, ni.
    Elle sépare les énumérations.
    Elle isole les mots mis en apostrophe.
    On ne met pas de virgule avant une parenthèse, un tiret ou un crochet.
    • Le point virgule sépare différentes propositions de même nature.
    • Le deux-points introduit une explication, une citation, un discours, une énumération.
    • Les points de suspension sont toujours au nombre de trois.
    • Les guillemets "informatiques" sont si simplifiés qu'il est impossible de respecter les règles typographiques françaises traditionnelles.
    • Le point final se met avant ou après le guillemet fermant suivant le contexte, il n'est pas doublé.
    • Les parenthèses intercalent une précision dans la phrase. Une parenthèse ne doit pas être séparée par une espace des mots ou signes inclus, elle doit être séparée des autres mots "extérieurs" par une espace, elle suit les conventions typographiques courantes d'espacement avec les autres signes de ponctuation.
    Notons une exception, il n'y a pas d'espace avant la parenthèse ouvrante quand on exprime une alternative dans le genre d'un mot : seul(e) ou accompagné(e), directeur(trice), etc.
    • Les crochets indiquent une précision à l'intérieur d'une parenthèse ou une coupure dans une citation.
    • Employé seul, le tiret signale chaque terme d'une énumération ou le changement d'interlocuteur dans un dialogue.
    Employés par paires, ils s'utilisent comme les parenthèses. En fin de phrase, le second tiret est supprimé avant le point final.

    Les énumérations

    • elles sont introduites par un deux-points
    les énumérations de premier rang sont introduites par un tiret et se terminent par un point-virgule, sauf la dernière par un point final
    les énumérations de second rang sont introduites par un tiret décalé et se terminent par une virgule.

    Les titres et intertitres

    • Quand le découpage des lignes permet d'en comprendre le sens, on ne met pas de point, de virgule ou de point virgule.

    Espaces en usage avant et après les signes de ponctuation

    • Point et virgule sont suivis d'un blanc.Aucun espace ne doit les séparer du mot précédent
    • Point d'interrogation, point d'exclamation, point-virgule et deux-points sont suivis d'un blanc et précédés d'une "espace fine insécable". Ce caractère, auquel les professionnels de l'édition de texte sont justement attachés, existe dans les traitements de texte, peut être remplacé par un blanc dans les simples messages et par le caractère  

    en HTML.

    • Les guillemets ouvrants ou fermants sont, respectivement, précédés ou suivis d'un blanc.
    • Les parenthèses ou crochets ouvrants sont précédés d'un blanc.
    • Les parenthèses ou crochets fermants sont suivis d'un blanc.
    • Les apostrophes et traits d'union ne sont ni précédés ni suivis de blanc.
    • Le tiret est précédé et suivi d'un blanc.
    • Les points de suspension sont suivis d'un blanc.

    Par Jean-Paul Cornu


    Logiciels de publications de votre genealogie

    SQL Familytree http://sourceforge.net/projects/sqlfamily/

    • PhpGenealogy

    http://phpGenealogy.sourceforge.net