« Preuves pour l'ordre de Malte » : différence entre les versions

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* indexer tous les noms de famille contenus dans les dossiers de preuves.
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* relier le chevalier à [[Preuves pour Malte - généalogie|sa généalogie]].
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== Introduction ==
 
Selon Michel André, Cours alphabétique et méthodique de droit canon dans les rapports avec le droit Ecclesiastique, 1859 page 409 :
L'ordre de Malte, ou de Saint-Jean de Jérusalem, comprend trois états : le premier est celui des chevaliers, le second celui des chapelains, le troisième celui des servants d'armes. 11 y a des prêtres d'obédience qui desservent dans les églises, des frères servants d'office ou serviteurs, et des donnés ou demi-croix, mais ils ne sont pas proprement du corps de l'ordre, qui ne renferme que les trois premiers états ou rangs. Cette division fut faite en 1130 par le grand maître Raymond Dupuy, et a toujours subsisté depuis.
 
Les chevaliers sont nobles de quatre races, du côté paternel et maternel, et portent les armes. On a vu souvent des fils de roi, et des princes honorés ce rang. Les chapelains sont nobles ou du moins de famille considérable. Les dignités ecclésiastiques, comme l'évêché de Malte, le prieuré de l'église de Saint-Jean, et autres prieurés de l'ordre leur sont affectés, et il y en a eu de ce rang qui sont ensuite parvenus au cardinalat. Les servants sont nobles ou du moins issus d'une famille élevée au-dessus du commun.
 
Les nations différentes qui composent l'ordre de Malte sont appelées langues. Il y en avait huit, savoir: Provence, Auvergne, France, Italie, Aragon, Allemagne, Castille et Angleterre. Les chefs de ces langues résidaient à Malte et formaient le conseil du grand maître. A chaque langue était aussi perpétuellement affectée une des huit dignités supérieures de l'ordre. Chaque langue se subdivisait en prieurés, et ceux-ci en bailliages comprenant les maisons et biens, lesquels étaient conférés aux chevaliers en commende, à l'instar des bénéfices ecclésiastiques. Lors de la réforme, au seizième siècle, la langue anglaise défaillit; en 1781, on lui substitua la langue bavaroise. La langue teutonique, qui autrefois s'étendait aux prieurés mêmes de Danemark et de Hongrie, ne renfermait plus à la fin que ceux de Bohême et de Germanie.
 
Les chevaliers de Malte sont reçus dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en faisant toutes les preuves requises par les statuts, ou avec quelque dispense. La dispense s'obtient du pape par un bref, ou du chapitre général de l'ordre, et est ensuite entérinée au sacré conseil. Les chevaliers sont reçus d'âge ou de minorité, ou pages de Son Éminence le grand maître. Celui-ci a seize chevaliers-pages qui le servent depuis douze ans jusqu'à quinze. L'âge ordinaire pour la profession, est le même par les statuts de l'ordre (Art. 5, de Recept. fratr.) qu'il a été réglé par le concile de Trente, pour tous les ordres religieux. Celui qui souhaite d'être ainsi reçu d'âge dans l'ordre, doit se présenter en personne au chapitre ou à l'assemblée provinciale du grand prieuré, dans l'étendue duquel il est né. Ceux qui se présentent en minorité, c'est-à-dire, au-dessus de seize ans, sont reçus en vertu d'une bulle du grand maître qu'il leur accorde suivant le pouvoir qui lui en est donné par le pape, ou par le chapitre général.
 
Selon [http://www.infobretagne.com/ordre-hopital-bretagne.htm Infobretagne] :
Tous les chevaliers portaient les armes et devaient être nobles de quatre générations, tant du côté paternel que du coté maternel. Les chapelains ou prêtres conventuels, indépendants des Ordinaires, devaient appartenir à une famille considérée si elle n'était pas noble ; ils desservaient les églises de l'Ordre et faisaient fonction d'aumôniers sur les vaisseaux armés contre les Turcs. Les servants se distinguaient en servants d'armes et servants d'église, selon qu'ils étaient employés à combattre sous les ordres des chevaliers ou à faire le service des églises et des hôpitaux, sous la direction des chapelains ; ils devaient eux-mêmes être issus de familles au-dessus du commun. Les servants d'armes pouvaient parfois devenir chevaliers, soit à la suite d'une action d'éclat, soit par grâce du grand maître. Centrée dans l'Ordre était subordonnée pour tous les membres, mais à des conditions diverses, à la production de preuves dont l'examen donnait lieu à une enquête appelée procès (De la Ville Leroulx, op. cit., I introduction p. XIII, .
 
Selon l'inventaire sommaire des Archives des Bouches du Rhône page 9 :
Les membres de l'Ordre étaient de plusieurs catégories, savoir: les chevaliers, les chapelains conventuels et les diacots, les frères servants d'armes, les donats, et les chapelains d'obédiences.

Version du 12 avril 2015 à 16:20

Les preuves pour l'ordre de Malte sont précieuses pour les généalogistes : il fallait pour les chevaliers de Malte, les servants d'armes et les frères chapelains (non nobles) prouver l'ensemble de leurs quartiers, tant paternels que maternels. Sur la structure des preuves, on peut consulter l'Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem par l'abbé de Vertot (1742), ou lire ce chapitre d'Éric Thiou.
Les preuves ne concernaient pas que les familles de la noblesse ; il existait dans l'Ordre d'autres fonctions exigeant des preuves pour des familles non nobles : c'était par exemple le cas des servants d'armes et les frères chapelains, d'origine bourgeoise.

Le projet vise à rendre accessible ces preuves ; pour ceux qui y participent, cela consiste à :

  • identifier les dépôts contenant des procès-verbaux de preuves pour l'ordre de Malte, ainsi que les ouvrages de tableaux de preuves
  • numériser ces archives, principalement en France sur Marseille, Nancy, Reims, Toulouse, Grenoble, Paris (on recherche des volontaires !)
  • acheter des bobines de microfilm de la Bibliothèque de Malte afin de les numériser
  • répertorier les chevaliers et servants, avec un lien direct vers les procès-verbaux
  • indexer tous les noms de famille contenus dans les dossiers de preuves.
  • relier le chevalier à sa généalogie.