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Biographie

Pierre CAMBRONNE

Pierre Jacques Étienne CAMBRONNE est né le 26 décembre 1770 à Nantes, décédé 29 janvier 1842 à Nantes.

Pierre Jacques Étienne CAMBRONNE[1], baron, maréchal de camp fut d'abord destiné au commerce, mais la mort de son père l'ayant laissé libre il entra dans la légion nantaise qui marchait contre les Vendéens.
Il y devint bientôt capitaine, et se montra constamment aussi modéré que brave. Il laissa échapper plusieurs rebelles, cacha pendant deux mois un curé chez sa mère, et sauva, à la catastrophe de Quiberon, une foule d'émigrés, pris les armes à la main.

La Vendée pacifiée, il s'embarqua pour l'expédition d'Irlande, passa au retour à armée des Alpes, puis à celle d'Helvétie, il combattit à Zurich, où il enleva une batterie russe.
Chargé l'année suivante, par la cavalerie autrichienne, il vit périr à Oberhausen le brave Latour d'Auvergne et fut salué du titre de premier grenadier de France, que portait le veillant homme qui venait d'expirer à ses yeux.
CAMBRONNE refusa ce titre, continua de se distinguer, fut fait chef de bataillon, puis colonel, et eut le commandement du 5e régiment de tirailleurs de la garde, qu'il conduisit, en Espagne. Après deux ans d'une guerre de montagnes, il conduisit son régiment en Russie, le ramena en Saxe, et combattit aux affaires de Lutzen, de Bautzen, de Dresde, de Leipzig et de Hanau.

Promu au grade de général de brigade, il assista à presque toutes les affaires qui eurent lieu pendant la campagne de 1814, fut blessé à la bataille de Craonne, à celle de Paris, et suivit encore tout sanglant l'empereur à l'île d'Elbe.

Il revint en France avec Napoléon BONAPARTE en 1815, commanda son avant-garde s'empara de Grasse, de Lyon, et entra le 20 mars à Paris.

Nommé grand officier de la Légion d'honneur, comte de l'empire, pair de France, lieutenant général, il refusa ce dernier titre pour ne pas éveiller la jalousie de ses compagnons d'armes. Il fit la campagne de Belgique à la tête du premier régiment de la vieille garde vainqueur à Fleurus, vaincu à Waterloo[2], où ce corps fut presque entièrement détruit. Ce fut alors que manquant de munitions, CAMBRONNE sommé de se rendre fit une réponse très énergique, que nous, ne pouvons reproduire ici, mais ne prononça pas ces mots qu'on lui attribue généralement : « La garde meurt, mais elle ne se rend pas ».

Il fut trouvé gisant au milieu de ses soldats, relevé et conduit en Angleterre. Après l'abdication de Napoléon, il désirait revoir sa famille et embrasser sa vieille mère, il en fit la demande à Louis XVIII. Il avait à peine expédié sa lettre, qu'il apprit que son nom figurait parmi ceux des généraux qui devaient être traduits devant un conseil de guerre pour avoir attaqué le gouvernement à main armée. Il écrivit sur le champ au ministère de la guerre, qu'il se présenterait devant ses juges, dès qu'il serait en liberté. Il arriva en effet peu de temps après à Calais, se rendit chez le commandant de place, fut conduit sous escorte à Paris, livré à une commission militaire et acquitté. Il fut depuis remis en activité, reçut le commandement de la place de Lille qu'il a conservé longtemps. Après avoir été mis à la retraite, CAMBRONNE se retira à Nantes, où il est mort dans la nuit du 28 au 29 janvier 1842.

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