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== Marie-Edmé-Patrice-Maurice de MAC-MAHON ==
<big>'''Duc de Magenta, maréchal de France''' '''Président de la République française'''</big>
 
== Origines ==
 
Né le 13 juillet [[1808]] au château de [[71530 - Sully|Sully]] (Saône-et-Loire), décédé le 8 octobre [[1893]] au château de la Forest, à [[45212 - Montcresson|Montcresson]] (Loiret).
 
Du champ de bataille au front parlementaire, les brillants états de service du comte de MAC MAHON le propulsent rapidement au premier rang de l'armée française.
 
À quarante-trois ans, il est déjà général de division, à quarante-cinq ans, après Sébastopol, il est fait grand-croix de la Légion d'honneur.
 
Nommé par Napoléon III au Sénat en [[1856]], il siège peu et poursuit une infatigable activité de soldat et d'administrateur militaire, notamment en [[Algérie]], dont il devient gouverneur général en [[1864]].
 
Grièvement blessé à la fin de la guerre de [[1870]], le maréchal de MAC MAHON (Napoléon III l'a fait maréchal de France au lendemain de la victoire de [[Guerres et batailles#M|Magenta]], en [[1859]] est interné quelques mois en Allemagne.
 
À son retour en France en mars [[1871]], il accepte d'[[Adolphe THIERS]] le commandement de l'armée dite ''versaillaise'' chargée de reprendre Paris aux Communards.
   
   
<big>'''Duc de Magenta, Maréchal de France'''<br> 
En [[1873]], alors que les monarchistes semblent près d'aboutir à une Restauration qui placerait le comte de CHAMBORD sur le trône, MAC MAHON est élu '''président de la République française''', fonction qu'il occupa du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879.
'''Président de la République française'''</big>


=== Origines ===
Monarchiste convaincu, il accepte le fauteuil, espérant sans doute une évolution favorable de l'opinion. Mais il se heurte très vite à une majorité républicaine hostile qui l'accule à une épreuve de force, restée dans les annales de l'histoire parlementaire. Pour [[Léon GAMBETTA]], leader républicain, MAC MAHON doit « se soumettre ou se démettre » . Les républicains l'emportent, obligeant BROGLIE, ministre de MAC MAHON, à la démission.
le 13 juillet [[1808]] au château de [[71530 - Sully|Sully]] (Saône et Loire) - mort le 8 octobre [[1893]] au château de la Forest, à [[45212 - Montcresson|Montcresson]] (Loiret)


Du champ de bataille au front parlementaire, les brillants états de service du comte de MAC-MAHON le propulsent rapidement au premier rang de l’armée française.
MAC MAHON lui-même saisira le premier prétexte pour se retirer de la présidence deux ans plus tard et rentrer dans la vie civile.


À quarante-trois ans, il est déjà Général de division, à quarante-cinq ans, après Sébastopol, il est fait grand-croix de la Légion d’honneur.
== Hommage ==


Nommé par Napoléon III au Sénat en [[1856]], il siège peu et poursuit une infatigable activité de soldat et d’administrateur militaire, notamment en [[Algérie]], dont il devient gouverneur général en [[1864]].
[[Image:Mac-Mahon_Statue_Alger.jpg|right|200px||Statue du maréchal de MAC MAHON]]
<br>
MAC-MAHON fait partie de l’expédition en Algérie de 1830. Il y conquit ses galons et fut promu général en 1848.


Grièvement blessé à la fin de la guerre de [[1870]], le maréchal MAC-MAHON (Napoléon III l’a fait Maréchal de France au lendemain de la victoire de Magenta, en [[1859]] est interné quelques mois en Allemagne.
* La localité Aïn-Touta commune-mixte a porté le nom de [[Algérie - Mac-Mahon|Mac-Mahon]], dans le Constantinois, en hommage au maréchal de France.


À son retour en France en mars [[1871]], il accepte de [[THIERS Adolphe|THIERS]] le commandement de l’Armée “versaillaise” chargée de reprendre Paris aux Communards.
* A [[Algérie - Alger|Alger]], une statue a été érigée.
 
En [[1873]], alors que les monarchistes semblent près d’aboutir à une Restauration qui placerait le comte de CHAMBORD sur le trône, MAC-MAHON est élu '''Président de la République''' française, fonction qu'il occupa du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879.
{{Clr}}
 
== {{Voir aussi}} ==
 
 
== {{Liens utiles}} ==
 
* [https://www.geneanet.org/archives/registres/view/472291 Souvenirs du Maréchal de Mac Mahon, Duc de Magneta. Tome 1]. 1808 - 1854 ([https://fr.geneawiki.com/images/divers/pdf/rambuteau/BIBLIO.144_souvenirs_mac_mahon_t1_1808_1854.pdf Version pdf])
 
* [https://www.geneanet.org/archives/registres/view/472292 Souvenirs du Maréchal de Mac Mahon, Duc de Magneta. Tome 2]. 1854 - 1865 ([https://fr.geneawiki.com/images/divers/pdf/rambuteau/BIBLIO.144_souvenirs_mac_mahon_t1_1808_1854.pdf Version pdf])
 
* [https://www.geneanet.org/archives/registres/view/472293 Souvenirs du Maréchal de Mac Mahon, Duc de Magneta. Tome 3]. 1865 - 1870 ([https://fr.geneawiki.com/images/divers/pdf/rambuteau/BIBLIO.146_souvenirs_mac_mahon_t3_1865_1870.pdf Version pdf])


Monarchiste convaincu, il accepte le fauteuil, espérant sans doute une évolution favorable de l’opinion. Mais il se heurte très vite à une majorité républicaine hostile qui l’accule à une épreuve de force, restée dans les annales de l’histoire parlementaire. Pour [[Léon GAMBETTA]], leader républicain, MAC-MAHON doit “se soumettre ou se démettre”. Les républicains l’emportent, obligeant BROGLIE, ministre de MAC-MAHON, à la démission.
* [https://www.geneanet.org/archives/registres/view/472294 Souvenirs du Maréchal de Mac Mahon, Duc de Magneta. Tome 4]. 1870 - 1873 ([https://fr.geneawiki.com/images/divers/pdf/rambuteau/BIBLIO.147_souvenirs_mac_mahon_t4_1870_1873.pdf Version pdf])


MAC-MAHON lui-même saisira le premier prétexte pour se retirer de la présidence deux ans plus tard et rentrer dans la vie civile.
* [https://www.geneanet.org/archives/registres/view/472295 Souvenirs du Maréchal de Mac Mahon, Duc de Magneta. Tome 5]. 1873 - 1879 ([https://fr.geneawiki.com/images/divers/pdf/rambuteau/BIBLIO.148_souvenirs_mac_mahon_t5_1873_1879.pdf Version pdf])


=== Hommage ===
* [https://www.geneanet.org/archives/registres/view/456537 Souvenirs de la Grande Guerre 1914-1918] - Général de Mac Mahon Duc de Magenta ([https://fr.geneawiki.com/images/divers/pdf/rambuteau/mac_mahon_1914-1918.pdf Version pdf])


* Une commune de l'Algérie française portera son nom : [[Algérie - Mac-Mahon|Mac-Mahon]] dans le Constantinois.
== {{Notes et références}} ==
* [[Algérie - Alger|Alger]] Statue érigée
{{Références}}
<center><gallery>
Image:Mac-Mahon_Statue_Alger.jpg|Statue du <br>Maréchal MAC-MAHON
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Patrice de MAC MAHON
Président de la République

Duc de Magenta, maréchal de France Président de la République française

Origines

Né le 13 juillet 1808 au château de Sully (Saône-et-Loire), décédé le 8 octobre 1893 au château de la Forest, à Montcresson (Loiret).

Du champ de bataille au front parlementaire, les brillants états de service du comte de MAC MAHON le propulsent rapidement au premier rang de l'armée française.

À quarante-trois ans, il est déjà général de division, à quarante-cinq ans, après Sébastopol, il est fait grand-croix de la Légion d'honneur.

Nommé par Napoléon III au Sénat en 1856, il siège peu et poursuit une infatigable activité de soldat et d'administrateur militaire, notamment en Algérie, dont il devient gouverneur général en 1864.

Grièvement blessé à la fin de la guerre de 1870, le maréchal de MAC MAHON (Napoléon III l'a fait maréchal de France au lendemain de la victoire de Magenta, en 1859 est interné quelques mois en Allemagne.

À son retour en France en mars 1871, il accepte d'Adolphe THIERS le commandement de l'armée dite versaillaise chargée de reprendre Paris aux Communards.

En 1873, alors que les monarchistes semblent près d'aboutir à une Restauration qui placerait le comte de CHAMBORD sur le trône, MAC MAHON est élu président de la République française, fonction qu'il occupa du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879.

Monarchiste convaincu, il accepte le fauteuil, espérant sans doute une évolution favorable de l'opinion. Mais il se heurte très vite à une majorité républicaine hostile qui l'accule à une épreuve de force, restée dans les annales de l'histoire parlementaire. Pour Léon GAMBETTA, leader républicain, MAC MAHON doit « se soumettre ou se démettre » . Les républicains l'emportent, obligeant BROGLIE, ministre de MAC MAHON, à la démission.

MAC MAHON lui-même saisira le premier prétexte pour se retirer de la présidence deux ans plus tard et rentrer dans la vie civile.

Hommage

Statue du maréchal de MAC MAHON


MAC-MAHON fait partie de l’expédition en Algérie de 1830. Il y conquit ses galons et fut promu général en 1848.

  • La localité Aïn-Touta commune-mixte a porté le nom de Mac-Mahon, dans le Constantinois, en hommage au maréchal de France.
  • A Alger, une statue a été érigée.


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