« Paris - Église Saint-Jean-Baptiste de Grenelle » : différence entre les versions
Aller à la navigation
Aller à la recherche
Ligne 135 : | Ligne 135 : | ||
<gallery> | <gallery> | ||
St_jean_Baptiste_de_Grenelle_Paroissiens_morts_en_1914-1918_(1).JPG|<center>Paroissiens morts en 1914-1918</center> | |||
</gallery> | </gallery> | ||
Version du 24 mars 2019 à 18:16
Place Etienne Pernet
Historique
- La vaste plaine de Grenelle, habitée dès la préhistoire comme en témoignent les vestiges découverts en 1866 dans une sablière, tenait son nom de la nature même de ce sol sablonneux, propice aux terriers de lapins. Par déformations successives, le nom de garenne devait devenir grenelle.
- Le territoire dépendait à l'origine de l'abbaye Sainte Geneviève du Mont. Pendant de nombreux siècles il connut bien des vicissitudes, tour à tour terrain de promenade, d'exercices militaires, ou de cultures (où Parmentier planta sa première pomme de terre). Avec la Révolution, la vie de l'illustre abbaye se termine, la plaine de Grenelle et ses propriétés de près de 100 hectares comprises entre Vaugirard et la Seine, Issy et Paris, deviennent biens nationaux.
- Acheté en 1796 M.César Ginoux afferme le terrain à Monsieur de Frémicourt qui le revend le 15 mai 1824 à Monsieur Jean-Baptiste Léonard Violet, conseiller municipal de Vaugirard. Ce dernier s'associe à M. Letellier pour créer le lotissement de Beaugrenelle avec tout ce qui est nécessaire à un nouveau village, à l'exception d'une église.
- En 1825, Saint Lambert de Vaugirard ne suffisant plus à accueillir le nombre croissant de paroissiens, le conseil municipal de Vaugirard décide d'en construire une dans le hameau de Grenelle érigé en commune par ordonnance du roi Louis Philippe le 23 octobre 1830.
- Monsieur Jean-Baptiste Violet propose de financer les travaux en contrepartie de l'autorisation d'ouvrir un marché dont les profits iront à sa société. L'église, qui porte l'un de ses prénoms, sera bâtie en 1827 sous la direction de l'architecte Bontat.
- Le jour de la pose de la première pierre, en septembre 1827, le quartier est en pleine construction, le sol parsemé de fondrières, des planches doivent être posées pour permettre le passage du cortège des personnes royales et des autorités civiles et religieuses. l'archevêque de Paris, Monseigneur de Quélen, bénit la pierre, Madame le Duchesse d'Angoulême, accompagnée de sa nièce, Mademoiselle la scelle.
- Achevée en 1829, l'église ne sera ouverte au culte qu'en 1831, faute de mobilier liturgique suffisant. Devenue chapelle vicariale en 1835, elle ne sera érigée en paroisse autonome qu'en 1837.
(Source : Introduction de la brochure de la paroisse Saint Jean-Baptiste de Grenelle)
Église construite sous Charles X par l'architecte Bontat, pour remplacer la veille église de Vaugirard et desservir le nouveau quartier de Beaugrenelle créé par lotissements dans la pleine de Grenelle par J-B Violet. Agrandie en 1926, elle comporte en particulier des fresques de Nozais et un autel en partie récupéré de Notre-Dame de Paris lors des travaux de Viollet le Duc.
Patrimoine bâti
- L'église Saint Jean-Baptiste de Grenelle a le style d'une basilique romaine, très à la mode sous la Restauration. Des agrandissements furent exécutés en 1924 puis en 1930, dans le cadre des Chantiers du Cardinal.
- Les peintures à l'huile murales, des transepts, à la voûte de la croisée puis dans la chapelle axiale sont de Henri Nozais, 1929.
- Le maître-autel provient des fragments d'un autel de Notre Dame de Paris, construit à la demande de Louis XIV pour honorer le vœu de son père, consacrant son royaume à la Vierge et la remercier de lui avoir donné un fils.
Chapelle axiale
- Les peintures à l'huile sont l'oeuvre de Henri Nozais, illustrant la vie de Jean-Baptiste : sa naissance, sa prédication, sa montée au ciel et Salomé portant à sa mère la tête de Jean Baptiste. Elles ont été exécutées entre 1928 et 1930.
Les Vitraux
- plusieurs types de vitraux : ceux des Ateliers Jeniaud en 1930 ; des Arts Déco, des contemporains, ainsi que les deux plus anciens de l'église Le Christ en Croix et l'Assomption de la Vierge
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
MAYEUX | 1857-1869 | |
Césaire Charles BLANC | 1869-1872 | |
Jacques LAMARCHE | 1872-1878 | |
Auguste BERGÈS | 1878-1881 | |
Jules BONHOMME | 1881-1889 | |
Denis MILLET | 1890-1896 | |
Louis CAUSANEL | 1896-1904 | |
TOUZÉ | - 1930 | |
Abbé TRONSON | 1930-1944 | |
Abbé BLANCHOT | 1944-1960 | |
Jean-BOYER-CHAMMARD | 1960-1967 | |
André MATHÉ | 1967-1976 | |
Jean LOUVEAU | 1976-1984 | |
Michel GUYARD | 1984-1990 | |
Paul RAMBAUD | 1990-1996 | |
Hervé GÉNITEAU | 2011- |
En photos
|
|