Paris - Église Notre-Dame-de-l'Assomption
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Église Notre-Dame-de-l'Assomption | |
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Contact | |
Adresse : | 263 bis rue Saint Honoré |
Code Postal - Ville : | 75001 Paris |
Heures d'ouverture : | |
photo | |
Histoire
Cette ancienne église des Filles de l'assomption, dont le couvent fut supprimé en 1793 devint église paroissiale à partir de 1802 sous le vocable de Sainte-Madeleine. On y célébra les funérailles de La Fayette en 1834 et de Stendhal en 1842.
Depuis 1850, l'église est la paroisse des Polonais de Paris.
- Le couvent des Dames de l'Assomption, ou Nouvelles Haudriettes, fut donné en 1622 par le cardinal de La Rochefoucauld, Grand Aumonier, par transformation de l'institution des vieilles Haudriettes, remontant au 13e siècle. Il s'installa rue Saint-Honoré et fut aux 17e et 18e siècles, une des maisons de retraite et d'éducation à la mode. La chapelle fut reconstruite en 1670, sur les plans de Charles Errard, premier directeur de l'Académie de France à Rome, et sous la direction effective de l'entrepreneur Chéret, elle fut consacrée le 14 août 1676 par Michel Poncet, évêque de Bourges.
- Sous la Révolution, le couvent fut loti et l'église utilisée comme magasin de décors. L'Empire en fit la paroisse du 1er arrondissement, en remplacement de La Madeleine de la Ville-L'évêque, dont elle prit le vocable, après l'achèvement en 1842 de la nouvelle église de la Madeleine, elle en devint la chapelle des catéchismes.
- En 1844, Mgr Affre, archevêque de Paris, attribue l'église Notre Dame de l'Assomption aux polonais.
Patrimoine
Outre la fresque de la coupole, l'Assomption par Charles de Lafosse qui date de 1676, l'église possède plusieurs tableaux de grande valeur.
- Elle se compose d'une rotonde de 24 mètres de diamètre, surmontée d'un dôme et précédée d'un porche qui imite celui de la Sorbonne, formé de huit colonnes corinthiennes, également espacées, portant une corniche et un fronton triangulaire. La partie inférieure de la coupole est épaulée par des bâtiments renfermant la sacristie et ses dépendances.
- Au bas du tambour une première corniche est décorée de guirlandes de fleurs et de fruits. Au-dessus, les fenêtres hautes sont séparées par des niches ornées de pilastres et de moulures et surmontées d'un entablement dont la frise porte des rinceaux et dont la corniche est soutenue par des consoles. La coupole couverte en ardoise est sillonnée de nervures saillantes en plomb et couronnée d'un campanile en bois que portent huit consoles renversées. Disproportionnée pour sa destination, elle fut qualifiée par les contemporains de Sot Dôme.
- L'intérieur est divisé en huit travées par pilastres corinthiens accouplés, portant un entablement avec corniche à modillons. Huit fenêtres hautes, rectangulaires, sont encadrées de chambranles à crossettes et séparées par des panneaux de stuc moulurés. Une seconde corniche, ornée de perles d'oves et de denticules, soutient une coupole décorée de caissons dorés, au centre de laquelle une calotte de dix mètres de diamètre porte une fresque de Charles Delafosse représentant l'Assomption.
(Source : Panneau d'information)
Orgue Cavaillé-Coll fin 19e[1]
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Aleksander JELOWICKI | 1850-1876 | |
Vladyslaw WITKOWSKI | 1876-1893 | |
Vladyslaw BAKANOWSKI | -1893 | |
Karol GRABOWSKI | 1893-1896 | |
Vladyslaw OPISZEWSKI | 1896-1903 | |
Leon PODSTAWKA | 1903-1922 | |
Wilhelm SZYMBOR | 1922-1929 | |
Leon LAGODA | 1929-1934 | |
Witold PAULUS | 1934-1937 | |
Franciszek CEGIELKA | 1937-1947 | |
Kazimierz KWASNY | 1947-1972 | |
Zöigniew BERNACKI | 1972-1985 | |
Stanislaw JEZ | 1985- |
Notes et références
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