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'''  L'Oratoire Saint Georges''' (à gauche sur la photo)
*  À l'origine construite pour être la chapelle funéraire pour la famille du marquis Lupi di Soregna, elle fut achevée en 1377. L'intérieur a été décoré de fresques par Altichiero da Zevio en 1384. <br>
 
'''Scoletta''' (ou École du Saint)
*  C'est le siège de l'Archiconfrérie de Saint Antoine. La partie inférieure du bâtiment date de 1430 et la partie supérieure de 1504. La salle du prieur, datant du XVI{{e}} siècle, abrite 18 peintures représentant des épisodes de la vie et des miracles de saint Antoine. Trois de ces peintures sont du Titien (1511) : ''Saint Antoine fait parler un nouveau-né'', ''le mari jaloux qui poignarde sa femme'', ''saint Antoine rattache le pied à un jeune homme''. <br>
 
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Version actuelle datée du 7 décembre 2020 à 11:44


Padova
Informations
Pays Drapeau Italien    Italie
Région Vénétie (Veneto)
Province Padoue (Padova)
Capitale provinciale Padoue (Padova)
Code postal
Population 212 961 hab. (31/12/2019))
Superficie 9 303 km²
Densité 2 289,13 hab./km²
Altitude 12 m m
Point culminant
m
Nom des habitants
Coordonnées (long/lat) 45.406389° / 11.877778° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation


  • Padoue (anciennement Patavium, Padova en italien) est une ville d'Italie du nord, chef lieu de la province du même nom, sur la Bacchiglione et sur un canal qui débouche dans la Brenta, à 37 km au nord de Venise.
  • La décadence de Venise en a fait la cité la plus vivante et la plus riche de la Vénétie. Par le développement de ses banques, de son commerce, elle est devenue le centre économique entre les provinces comprises entre les Alpes, le Pô et le Mincio, grâce également au point de croisement des lignes de chemins de fer la reliant à Bologne, à Milan, à Venise. Elle est depuis longtemps un centre intellectuel, son Université fondée en 1222 est la plus ancienne d'Italie et l'une des plus fréquentées.



Histoire.png Histoire de la commune

Tombeau d'Antenor fondateur de Padoue
  • Padoue est l'une des villes les plus anciennes d'Italie du Nord. Selon la légende elle aurait été fondée par le Troyen Anténor. D'après l'histoire, elle appartint d'abord à la confédération étrusque du Nord, puis aux Vénètes ; elle pouvait mettre en ligne 20 000 hommes et défit en 302 avant J.C. le roi Sparte Cléonyme. Elle accepta la domination romaine et devint un municipe vers 215. Enrichie par le commerce, c'est la plus opulente ville d'Italie du Nord, illustrée par Tite-Live qui y naquit en 59 avant J.C. Ses habitants passaient pour lourds, mais on louait leurs mœurs ; le latin qu'on parlait à Padoue n'était pas très pur et on accusait Tite-Live lui-même de patavinité.
  • Saccagée successivement par Alaric en 413, par Attila en 452, et par Tolita, abandonnée par une grande partie de ses habitants qui se réfugièrent au milieu de la lagune dans l'île de Rialto (Venise), elle fut reconstruite par Narsès, puis prise et brûlée après une longue résistance par les lombards d'Agiluf (610).
  • Occupée ensuite par Charlemagne, puis par les Hongrois, elle acquit son autonomie municipale, confirmée par Otton I, et se gouverna sous la direction de deux consuls annuels. En 1164, elle entra dans la ligue lombarde, accéda à la trêve de Venise (1177).
  • Les podestats[1] qu'elle avait mis à la tête de la commune en 1475 menacèrent bientôt ses libertés : choisis dans la maison de Romano, ils devinrent de véritables seigneurs ; le plus illustre d'entre eux Ezzelino da Romano exerça de 1237 à 1256 une terrible tyrannie. Après sa chute et la victoire des Guelfes, les dissensions entre le peuple et la noblesse obligèrent à recourir de nouveau à un podestat qui fut choisi dans la famille da Carrara.
  • En 1311, la cité se donna à l'empereur Henri VII qui y établit Gérard d'Isola, mais l'année suivante elle le chassa et rappela Niccolo et Obizzo de Carrare. Après une sanglante guerre avec Vicence, Jacopo de Carrare fut proclamé capitaine général (1318). Sa famille conserva la principauté de Padoue jusqu'en 1405. Francesco I, allié de Jean-Galéas de Milan contre les Vénitiens fut trahi par son allié qui l'emprisonna et le fit mourir (1393). Son fils Francesco II fut dépouillé par les Vénitiens de ses possessions et en dernier lieu de Padoue (1405), puis étranglé avec ses deux fils (1406).
  • La ville fut annexée au territoire vénitien et, en 1509, c'est la résistance qu'elle opposa à l'empereur Maximilien qui fit échouer l'entreprise de la ligue de Cambrai contre la République de Venise. Elle y resta annexée jusqu'en 1797 ; occupée le 28 avril par les Français, elle fut cédée à l'Autriche le 17 octobre par le traité de Campio-Formo. Le traité de Presbourg (28 décembre 1805 la donna à Napoléon I qui l'adjoignit au royaume d'Italie où elle fut le chef-lieu du département de la Brenta. Le traité de Paris du 30 mai 1814 et les traités de Vienne la rendirent à l'Autriche. Le 8 février 1848 elle s'insurgea sans succès. Le traité de Vienne du 3 octobre 1866 la rétrocéda à Napoléon III et par son intermédiaire à l'Italie.


Démographie.png Démographie

Patrimoine

Les portes

  • La cité médiévale était ceinturée par onze kilomètres de remparts, dix neuf bastions et sept portes. Il subsiste encore des vestiges de la muraille.

La Porte Altinate

Porte Altinate Photo : C.Angsthelm
Padoue - Alvise Pisani 114 ème Doge de la République de Venise 1664-1741.jpg
  • La porte datant de 1256, est l'une des quatre portes qui subsistent. Une plaque placée sous l'arcade rappelle le triomphe des troupes guelfes sur le tyran de Padoue Ezzelino III da Romano le 20 juin 1256. On peut apercevoir des vestiges des remparts près du Pont Romain et le long de la rivière Tite-Live.
  • Sous le porche, le buste d'Alvise Pisani, (1664-1741) qui fut le 114e doge de Venise de 1735 à 1741 après avoir été Ambassadeur en France, en Autriche et en Espagne.
  • Monument de style baroque commandé par le Collegia degli Studienti Artisti.


La Porte du Pont Molino

  • Elle possède un grand arc ogival, et était l'accès principal au centre historique nord. Grâce à sa haute tour fortifiée, elle dominait l'ensemble des trente moulins disposés en aval du pont jusqu'en 1884.

Porte Savonarola

  • La porte, dédiée à Antonio Savonarola qui battit Ezzelino da Romana à Arlesega, est l'œuvre de Giovanni Maria Falconetto, réalisée en 1530. Très beau bâtiment qui joue sur les contrastes chromatiques entre la pierre d'Istrie et le trachyte gris.

Porte de Portello

  • Appelée également Porte Venezia ou Porte Ognissanti, réalisée en 1518 sur un projet de Guglielmo Grizi. C'est un arc de triomphe en pierre d'Istrie, composé de huit colonnes surmontées d'une petite tour avec une horloge. La porte n'était pas à usage militaire mais commercial et civil. Elle était le point de départ d'un petit port fluvial qui reliait Padoue et sa province avec la lagune de Venise par les fleuves et voies navigables.

Porte Pontecorvo

  • C'est l'ancienne porte sud de la ville, et la mieux conservée. La porte tire son nom du pont de Pontecorvo, un bâtiment romain à trois arches de 130 av.J.C. qui s'appelait pont curvus pour sa courbe accentuée.

Appelée également Porte Liviana en l'honneur du capitaine général de la Sérénissime Bartolomeo Liviano d'Alviano,

Porte San Giovanni

  • Également réalisée par Giovanni Maria Falconetto.

Porte Santa Croce

  • Réalisée en 1527. Elle porte les statues de saint Prosdocimo et de saint Jérôme.


Palais de la Raison (Palazzo della Ragione)

Photo C.Angsthelm
  • Le Magnum Palacium qui sépare la Place aux herbes et la Place aux fruits, comporte deux étages.
Bâtiment symbole, cet énorme palais fut édifié en 1218. Padoue venait de se libérer du joug de l'empereur Frédéric en s'alliant à la première ligue lombarde et la commune allait lentement surgir. Il est l'ancien siège de l'administration de la Justice et était déjà le lieu de rencontre de toute la vie privée et civile de l'époque, où on rendait la justice, et où on se rencontrait pour échanger des marchandises et des opinions..
Projet initial
  • Construit en 1218, le rez-de-chaussée du palais était dédié aux activités commerciales, et le premier étage dédié au Tribunal de la Commune de Padoue.
En 1306 l'architecte frère Giovanni degli Eremitani ajouta les galeries donnant sur les deux places, il suréleva également les murs d'origine et les recouvrit d'un toit en forme de carène de bateau.
Les piliers et les murs furent abattus, supprimant trois pièces, pour en faire probablement la plus grande salle suspendue d'Europe : 92 mètres de long, 27 mètres de large et 27 mètres de haut.



  • Giotto avait peint au XIVe siècle plus de 600 mètres de fresques qui malheureusement ont été détruites lors d'un incendie en 1420, il n'en reste que quelques unes attribuées à Giusto de Menuabuoi, élève de Giotto. Les fresques montraient la vie sociale et civile au Moyen-Âge, (conditionnée par les influences physiques du ciel) à partir de l'astrologie empirique-naturaliste de Pietro d'Abano.
  • Aujourd'hui, le cycle qui recouvre entièrement les murs de la grande salle comprend 333 fresques. Les considérables dimensions de la salle la rendent particulièrement suggestive et solennelle : magie, science et religieux s'interpénètrent, en essayant d'expliquer à l'Homme le sens de sa propre existence.
  • Les fresques sont divisées par un schéma de deux ordres : le premier (supérieur) décrit les images du ciel astronomique ; le second ordre (inférieur) décrit les caractéristiques des influences que ces images provoquent sur la vie de l'Homme. Le cycle est articulé en douze compartiments qui commencent avec le mois de mars (bélier), et se terminent avec février (verseau) ; chaque compartiment est divisé en trois bandes de neuf panneaux où figurent : l'apôtre qui ouvre le mois, la représentation allégorique du mois, le signe zodiacal, la planète, les occupations, les métiers, les constellations et les caractères humains articulés selon les 360 degrés ascendants au moment de la naissance de chaque individu dans le zodiaque.
  • La pierre du déshonneur est conservée dans un coin de la salle : les débiteurs insolvables devaient s'asseoir sur cette pierre, en chemise et caleçon, et ils étaient obligés de répéter trois fois en présence de cent personnes l'engagement cedo bonis (je renonce aux biens) avant d'être expulsés de la ville. Cette forme de condamnation commença en 1231, après que la Commune de Padoue, accédant à une prière de saint Antoine, supprima la prison pour les débiteurs et la remplaça par le pilon.
  • Un grand cheval de bois, attribué par erreur à Donatello, réalisé en 1566 pour une joute historique, a été donné en 1837 par la famille Capodilista à la Ville de Padoue.




L'hôtel de ville (Palazzo del comune) (Palazzo del Podestà puis Palazzo Moroni)

Palais del Podestà
Cour reliant les trois palais
  • L'hôtel de ville de Padoue est composé de l'adjonction de plusieurs bâtiments au cours des années :
- le palais Moroni (anciennement Palazzo del Podestà, bâtiment Renaissance du XVIe siècle entièrement rénové par l'architecte Andrea Moroni, dont il porte le nom) qui surplombe la piazza del Erbe et rejoint le Palais de la Raison
- le Palazzo del Consiglio medieval
- le palazzo degli Anziani (des anciens) réuni par la tour restante
- enfin l'aile Moretti-Scarpari construite entre les deux guerres pour devenir le siège des nouveaux bureaux de la Mairie.



Les Arènes

Vestiges
  • Les arènes sont l'un des témoignages les plus importants de la Patavium (Padoue) romaine.
Elles sont également appelées l'Amphithéâtre, construit en 70 après J.C.
Aujourd'hui il ne reste que quelques arcades sur les 80 d'origine du mur elliptique, à l'intérieur duquel se tenait un autre mur soutenu par une voûte en berceau.
  • Au début du XIVe siècle, la famille Scrovegni acheta le terrain pour bâtir la chapelle éponyme.


Palais Bo - Université

Padoue - Palazzo Bo Façade.jpg
  • La ville comptait de nombreuses écoles de Droit, mais les véritables fondateurs de l'université de Padoue en 1222 furent les professeurs et les étudiants qui avaient quitté l'université de Bologne.
  • On appelle ce palais Palazzo Bo ou il Bo car il fut occupé par un boucher qui fournit la ville pendant le siège de Padoue. En remerciement il reçut en 1405 le palais par François 1er de Carrare, seigneur de Padoue. Ce boucher avait ouvert une auberge hospitium Bovis (ayant une enseigne avec un crâne de boeuf), qui est la partie la plus ancienne du palais et fut intégrée en 1493 à l'université. À l'origine, le palais formé de trois maisons appartenait à la famille Papafava.
Padoue - Palazzo BO Galerie.jpg
  • De nombreuses transformations eurent lieu dès 1492 et au XVIIe siècle. L'ancienne cour fait partie des plus beaux monuments de la Renaissance, sa construction a débuté en 1546. Les murs et les voûtes de la galerie portent les armoiries des recteurs des universités de Droit et des Arts entre 1592 et 1688, puis il fut interdit par la République de Venise d'en rajouter de nouvelles afin de préserver les anciennes.
  • En 1889 ont débuté les travaux les plus récents à la demande du président de l'université Carlo Anti. Entre 1939 et 1942, l'architecte Ettore Fagiuoli donna au palais son style actuel et créa la nouvelle cour.
  • Dans la salle des quarante on peut voir le portrait de 40 étudiants célèbres venus étudier à Padoue, peints en 1942 par Giangiacomo deal Forno. On y voit la chaire de Galilée qui enseigna à l'université de 1592 à 1610.
  • Un théâtre anatomique existe depuis 1594 à la demande du professeur d'anatomie Gerolamo d'Acquapendente, c'est le plus ancien que l'on puisse encore voir conservé dans le monde, avec une structure en bois et une forme de cône ellipsoïdal renversé. Il dispose de six rangées de gradins et fut utilisé jusqu'en 1872.
  • La salle de médecine est l'une des plus anciennes salles du palais. À l'origine c'était la salle dédiée au cours d'anatomie. Actuellement elle accueille les étudiants en médecine ainsi que ceux des autres universités venus soutenir leur thèse.
  • La statue d'Éléna Lucrezia Cornaro Piscopia, première femme licenciée au monde, ayant reçu le titre de docteur en philosophie de l'université de Padoue en 1678, se trouve au pied de l'un des deux grands escaliers du palais.



Loge de la Grande Garde (Loggia del Consiglio)

Loggia della Grand Guardia
  • Située sur la piazza dei Signori, (Place des Seigneurs), un élégant bâtiment Renaissance de style lombard conçu par Annibale Maggi da Bassano, grand architecte qui dominait Padoue au XVe siècle. C'est dans ce bâtiment que s'est réuni le plus grand conseil de la ville après l'incendie du Salone en 1420. Il est également nommé Gran Guardia car il fut utilisé comme siège du commandement militaire pendant la domination autrichienne.
  • Commencés en 1496 par Maggi, les travaux furent interrompus par la guerre, puis ils reprirent en 1516 par Biago del Bigio de Ferrare, et plus tard en 1530 par Giovanni Mario Falconetto qui, avec ses travaux sur la Tour de l'Horloge, procéda à l'aménagement de la Place des Seigneurs.
  • Un grand escalier mène à la Loggia del Consiglio, portant sept arches en façade et deux sur les côtés sur de fines colonnes. Dans la galerie, avec poutres apparentes, de nombreuses armoiries et décorations en marbre sur les murs.
  • Un grand escalier mène à la grande salle avec plafond et murs peints de fresques de Giovanni Paolo de Venise et de Girolamo dal Santo. Des fresques illustrant les épisodes légendaires et historiques de Padoue, notamment la fondation de la ville par Anténor, la victoire de Padoue sur la flotte du roi spartiate Cleonimo.... réalisées par Pier Antonio Torri en 1667.
  • Une œuvre de Domenico Campagnola de 1537 qui ornait un mur de la grande salle a été transférée au Musée Civique.



Tour de l'Horloge

Padoue - Tour de l'Horloge.jpg
Padoue - Palazzo di Capitaniato horloge astronomique.jpg
  • L'horloge Astrario a été réalisée en 1344 par Jacopo Dondi da Chioggia. En 1437 elle fut entièrement reconstruite par les horlogers Matteo Novello, Giovanni et Giampietro della Caldiere.
  • La tour, haute de 30 mètres, dispose de cinq étages intérieurs : les trois premiers contenant les mécanismes de l'horloge, les deux autres étages étant les appartements de l'horloger chargé d'entretenir le précieux système.
  • L'horloge représente la théorie astronomique ptolémaïque[2] d'un système géocentrique qui a placé la Terre au centre de l'Univers.
  • Le cadran mesure 5.60 mètres, et adopte une forme circulaire avec cinq cercles dont trois sont mobiles : sur le bord externe les heures sont gravées en chiffres romains, la bande interne en plomb montre les étoiles en cuivre, sur le troisième cercle figurent les signes du zodiaque, et au centre se trouve la planète Terre.
  • La flèche qui indique les heures avec le soleil est à la base, la lune apparaît sur une fenêtre circulaire.
  • Tous les signes du zodiaque sont recouverts de feuilles d'or, à l'exception du signe de la Balance qui ne figure pas alors que le signe du Scorpion occupe deux places. La légende raconte que l'artisan en charge de ce travail n'ayant pas été payé de son dû, il aurait supprimé le signe de la Balance ; or, dans l'Antiquité le signe de la Balance n'est jamais cité en Mésopotamie, il apparaît seulement en Égypte et il n'est pas rare de l'apercevoir à Rome en 46 av. J.C..


Palais El Capitaniato (Palais du Capitaine)

Palazzo di Capiniato
Padoue - Palazzo Capitaniento.jpg
  • Le palais est situé sur la place dei Signori où s'élevait le château des Carrare, seigneurs de Padoue de 1308 à 1405.
Il fait partie du complexe des Carrare qui était entouré d'une enceinte délimitée au nord par l'église saint Nicolas, à l'est par la résidence de Giacomo II, au sud par la cathédrale et à l'ouest par la palais d'Umbertino. Le complexe était une citadelle qui abritait le siège de la curie, la chancellerie et le logement des soldats.
  • Le palais El Capitaniato, qui était le logement du capitaine, est l'œuvre de Falconetto, réalisée entre 1599 et 1605. Les fresques sous la tour sont de Sebastiano Florigerio (début XVIe), élève de Martin d'Udine.


La Specola - Observatoire astronomique de Padoue

Padoue - La Specola Observatoire astronomique.jpg
  • La Specola est la plus haute des deux tours du château construit en 1242 par le tyran Ezzolino III, qui servait de prison et où il torturait ses prisonniers.
  • En 1374, les nouveaux seigneurs de Padoue, les Carrare, construisirent un nouveau château entouré de remparts défensifs.
  • Le 21 mai 1761, le Sénat de la République de Venise publia un décret établissant l'observatoire astronomique à l'Université de Padoue qui servira de lieu de formation des futurs astronomes.
  • C'est l'abbé Giuseppe Toaldo (1719-1797), professeur d'astronomie, de géographie et des météores qui proposa d'utiliser la Torlonga, (la haute tour) pour son emplacement dans la ville, qui permettait une excellente observation vers le sud ou vers le méridien céleste, point crucial pour l'étude du mouvement des étoiles. En 1777, après dix ans de travaux, la tour est devenue un observatoire astronomique (spécule astronomique selon le terme latin).
  • La salle octogonale a été peinte par Giacomo Vicenza Ciesa de sujets astronomiques réalisés par l'abbé Toaldo.
  • L'intérieur de la tour a été divisé en deux ; dans la partie inférieure on observe le méridien céleste, dans la partie supérieure, à hauteur des remparts, différents types de télescopes ont été installés. Au XIXe siècle un troisième dôme a été rajouté ainsi qu'un nouveau pavillon sur le bastion adjacent pour installer le réfracteur Mertz.


Palais Zabarella

Padoue - Palais Zabarella Tour.jpg
Padoue - Palais Zabarella Façade.jpg
  • Le palais Zabarella est une forteresse médiévale avec une ligne de toit crénelée et une tour d'angle. Des fouilles archéologiques effectuées dans les années 1990 ont situé l'emplacement de l'édifice sur une zone abritant une villa romaine, des pierres de cette villa auraient été utilisées pour la construction de la forteresse.
  • Le site a été acquis au cours du XIVe siècle par la famille Zabarella, qui comprenait le cardinal Francesco Zabarella (1360-1417).
Une reconstruction fut effectuée par Thomas Sforzan en 1672 à la demande des frères Giovan-Battista et Lepido Zabarella, et une rénovation eut lieu en 1818 par Daniele Danieletti avec la création d'un grand atrium à l'entrée.
  • La famille Zabarella a vendu le palais au XIXe siècle. Après divers propriétaires, l'édifice est devenu en 1996 le siège de la fondation Bano pour des expositions d'art et un centre culturel.


Palais Ezzelino (Casa Ezzelino il Balbo)

Padoue - Casa di Ezzelino Façade.jpg
Padoue - Casa di Ezzelino Cour intérieure.JPG
  • Il est difficile de dater cette Casa di Ezzelino il Balbo sur l'Arche Malvasia, en raison des nombreuses rénovations et transformations qui ont dû changer son apparence depuis son origine. Les motifs architecturaux tels que l'arche, les deux étages et les fenêtres à meneaux font penser au Palazzo del Consiglio (Palais de la Raison) de la seconde moitié du XIIe siècle.
  • Au cours du XIIIe siècle, les Carrare sont devenus propriétaires comme le mentionnent les successions immobilières effectuées en 1363 par Francesco le Vieux quittant le palais et autres maisons adjacentes pour Marsilio et Nicolo de Carrare. La fenêtre triple donnant sur la rue Santa Lucia doit dater de cette époque, comme le palais adjacent La Casa Dondi ayant appartenu aux frères Giacopo et Giovanni Dondi.


Cathédrale Santa Maria Assunta et baptistère (el Duomo)

Photo : C.Angsthelm
  • La première cathédrale avait été construite sous Constantin en 313, puis reconstruite en 1291 après le tremblement de terre de 1117 en style roman, avec son baptistère. Puis en 1551, un nouveau projet de cathédrale (peut-être de Michel-Ange) fut initié, mais terminée seulement en 1754 tout en laissant sa façade inachevée.
Lors de la première guerre mondiale la façade tomba en ruine après un bombardement.
  • La cathédrale est très lumineuse. L'intérieur est divisé en trois nefs ; sur la nef centrale deux dômes, dont l'un au-dessus du transept. Dans les nombreuses chapelles des bas-côtés, les autels sont en marbre blanc de Carrare. Dans le chœur, deux orgues en vis à vis, de Gaetano Callido 1790. La partie instrumentale a été modifiée par la compagnie Tamburini en 1958 puis par l'entreprise Zanin en 2001, tout en gardant son aspect d'origine.



Chapelle Notre Dame des Aveugles (Madonna dei Ciechi)


Chapelle San Gregorio Barbarigo (Grégoire Barbarigo)

  • Sous l'autel repose le corps embaumé de Grégoire Barbarigo, cardinal italien (1640-1706).


Statues et Monuments


Peintures


Baptistère

Padoue - Cathédrale et Baptistère.jpg
Le Paradis Photo Deganello
  • Le baptistère consacré à Saint Jean Baptiste, de style roman, est construit au XIIe siècle. Le peintre florentin Giusto de Menabuoi a peint les fresques entre 1375 et 1378, influencé par Giotto. Les peintres Altichiero da Zevio et Guarentio d'Arpo ont collaboré et permis à Padoue de devenir un important centre pictural au XIVe siècle.
  • Le Paradis est représenté dans la coupole : le Christ Pantocrator est entouré de la Vierge, d'anges et de 108 saints et apôtres. La descente de l'Esprit est figurée dans la calotte de l'abside. 43 épisodes de l'Apocalypse recouvrent les murs. On peut suivre l'histoire de Saint Jean Baptiste, de Marie, de la Passion, de la mort et de la résurrection du Christ.
  • Les fonts baptismaux sont de Giovanni di Firenze, (1443).
  • Également dans le baptistère, un mausolée à la famille de Carrare, qui régna sur la ville de Padoue pendant plus d'un siècle.


Basilique Saint Antoine de Padoue

Photo : C.Angsthelm
  • La basilique est dédiée à saint Antoine de Padoue, moine franciscain du XIIIe siècle, qui fut canonisé un an après sa mort par le pape Grégoire IX pour tous les miracles qu'on lui attribue. Sa construction a commencé en 1238, un an après la mort de saint Antoine.
  • À l'origine, l'église franciscaine ne comprenait qu'une nef et une abside, puis deux nefs latérales furent rajoutées entre 1256 et 1310. Au XVe siècle, après un incendie et l'écroulement d'un clocher, le déambulatoire fut rehaussé, l'installation d'un jubé modifia le chœur de la basilique sous la direction de l'architecte Pietro Lombardo.
  • Le style du bâtiment est assez hétéroclite : une façade romane, huit coupoles byzanto-vénitiennes, quatre clochers dont deux en forme de minaret. Elle mesure 115 mètres de long sur 55 mètres de large ; la hauteur intérieure est de 38,50 mètres.
  • Sur la façade, une loggia ornée d'une balustrade au-dessus de cinq arcs. Une statue de saint Antoine au centre du portail central. De belles portes en bronze dues à Camille Boito de 1895.



  • L'intérieur est en forme de croix latine à trois nefs et un transept. Huit chapelles sont réparties dans la basilique.

Chapelle de Saint Antoine

Photo Storti Ed.
  • La chapelle, appelée également la Chapelle du tombeau puisqu'elle abrite le tombeau de Saint Antoine, œuvre de Tiziano Aspetti, 1594, est un chef d'œuvre de la Renaissance. La chapelle se trouve dans la nef latérale avec une façade en arcades à quatre colonnes et des pilastres. Le tombeau trône au centre avec la statue de saint Antoine entouré de saint Bonaventure et saint Louis d'Anjou. Beaucoup de statues de saints sont représentées tout autour de la façade, ainsi que des hauts-reliefs illustrant les miracles réalisés par saint Antoine.
  • De part et d'autre du tombeau deux candélabres en argent fin XVIIe.


Chapelle des Reliques

Photo : Storti Ed.
  • Cette chapelle de style baroque a été construite sur le projet de l'architecte Filippo Parodi à la fin du XVIIIe, les statues sont également de l'artiste : saint Antoine en gloire, saint Bonaventure, saint François d'Assise, la Foi, l'Humilité, la Pénitence, la Charité.
  • Dans la vitrine centrale, un très beau reliquaire de 1436, réalisé par l'orfèvre Giuliano da Firenze, contient la langue intacte de saint Antoine ; un autre reliquaire, contenant le menton, a été réalisé en 1350 par un artiste padouan ; un troisième, moderne et réalisé par Carlo Balljana en 1981, contient l'appareil vocal du saint.
  • Dans une autre vitrine, un reliquaire abritant un os du pied, un fragment de peau ainsi que des cheveux du saint, a été réalisé par Roberto Cremesini en 1982.
  • La chapelle conserve également la bure de saint Antoine ainsi que le cercueil où il avait été déposé.


Chœur et maître-autel

Photo Storti Ed.
  • Donatello réalisa le maître-autel, la barrière du chœur, le crucifix, ainsi que la statue de la Vierge à l'Enfant, et celles des six saint patrons de la ville : saint François d'Assise, sainte Justine, saint Louis d'Anjou, saint Daniel, saint Antoine, saint Prosdocime (premier évêque de Padoue).
  • Sur les parois latérales du chœur, douze bas-reliefs en bronze illustrant des épisodes de l'Ancien Testament sont l'œuvre de Bartolomeo Bellano 1488 et de Andrea Briosco 1507. À partir de 1902, l'artiste bolognais Achille Casanova travailla pendant plus de quarante ans à la décoration des voûtes du chœur, des parois et de l'abside.
  • On remarquera à côté de l'autel, un énorme candélabre réalisé par Andrea Briosco en 1515.
  • Derrière l'autel, des stalles en bois dues à Girolamo Massari qui remplacèrent au XVIIIe les stalles du XVe brûlées lors d'un incendie.


Les cloîtres

  • Quatre cloîtres entourent la basilique : le cloître des Novices, de style gothique du XVe siècle ; le cloître de la Magnolia, qui porte le nom du magnolia qui était planté au milieu du cloître au XIXe siècle ; le cloître du Général, de style gothique, abritant la chambre du Général de l'Ordre ; le cloître du Bienheureux Luca Belludi, qui daterait du XVe siècle, également gothique



  • Sur le parvis de la basilique, deux chapelles :
Oratoire Saint Georges et Musée al Santo

L'Oratoire Saint Georges (à gauche sur la photo)

  • À l'origine construite pour être la chapelle funéraire pour la famille du marquis Lupi di Soregna, elle fut achevée en 1377. L'intérieur a été décoré de fresques par Altichiero da Zevio en 1384.

Scoletta (ou École du Saint)

  • C'est le siège de l'Archiconfrérie de Saint Antoine. La partie inférieure du bâtiment date de 1430 et la partie supérieure de 1504. La salle du prieur, datant du XVIe siècle, abrite 18 peintures représentant des épisodes de la vie et des miracles de saint Antoine. Trois de ces peintures sont du Titien (1511) : Saint Antoine fait parler un nouveau-né, le mari jaloux qui poignarde sa femme, saint Antoine rattache le pied à un jeune homme.





Basilique Sainte Justine (Abbazia di Santa Giustina)

Photo : C.Angsthelm
  • L'église actuelle date du XVIIe siècle, elle fait partie d'une abbaye monastique bénédictine érigée au Ve siècle sur le lieu où Justine, jeune aristocrate romaine de 16 ans, fut martyrisée en 304 après J.C. parce que chrétienne. Le lieu de sa sépulture devenant objet de pèlerinage, le préfet du prétoire, Venantius Opilio, fit construire une première église.
L'abbaye était très importante au XVe siècle et, entre le XIV et le XVIe siècles, de grands travaux ont été entrepris dans l'église, notamment dans le chœur, la sacristie, la chapelle Saint-Luc et la chapelle Saint-Matthias qui forment les transepts, ainsi que dans les quatre cloîtres.
Sainte Justine
  • 26 piliers supportent le toit de la basilique, chaque dôme reposant sur les voûtes en berceau.
La travée centrale est couverte par huit dômes recouverts de plomb, la lanterne centrale (70 mètres de haut) est dominée par la statue en cuivre de sainte Justine mesurant cinq mètres de hauteur.
  • C'est Napoléon Bonaparte qui supprima l'abbaye en 1810, et les moines furent expulsés. Les œuvres les plus précieuses de la bibliothèque abbatiale furent envoyées à Paris. Le monastère put rouvrir en 1919.
  • L'abbaye est un très grand centre de restauration des livres. Elle abrite le Biblioteca statale del monumento nazionale di santa Giustina.




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Padoue - Abbaye Ste Justine Bas-côté.jpg
  • La basilique est l'une des plus grandes d'Europe : 122 mètres de long sur 82 mètres de large. Le pavement géométrique en marbre rajoute à l'immensité de la nef. Les chapelles de part et d'autre abritent les corps de plusieurs saints sur des autels en marbre : en plus de sainte Justine de Padoue, saint Prosdocime, premier évêque de Padoue, saint Maxime, second évêque, saint Urio, sainte Félicité de Padoue, ainsi que les reliques de Saint Luc évangéliste et saint Matthias apôtre.


  • Le dallage de la basilique, de forme géométrique, est composé de plusieurs marbres blanc, jaune et rouge, posés entre 1608 et 1615.




Chœur

Le martyre de sainte Justine par Véronèse
Padoue Abbaye Ste Justine ''Le martyre de Ste Justine'' par Véronèse.jpg
  • On accède dans le chœur par un escalier monumental.
  • Le corps de Sainte Justine repose sous le maître-autel du XVIIe, depuis le 7 octobre 1627. Au-dessus de l'autel, le tableau du Véronèse, huile sur toile réalisée en 1576, représente le martyre de Sainte Justine.
  • Le maître-autel décoré de nacre, lapis-lazuli, corail, cornaline, et perles, a été conçu par Giovan Nigetti et réalisé par Pietro Paolo Corbarelli entre 1637 et 1643.
  • Sur les murs sont alignées les anciennes stalles du chœur en bois de noyer taillées et sculptées par Riccardo Taurigny en 1556.
  • À l'entrée du chœur, en vis-à-vis, deux orgues.




Chapelle du Saint Sacrement

Padoue - Abbaye Ste Justine Chapelle du St Sacrement Plafond Sebastiano Ricci 1700.jpg
Plafond par Sebastiano Ricci 1700
  • Avant d'être dédiée au Saint Sacrement, la chapelle a contenu les reliques des Saints Innocents.
L'autel est une œuvre réalisée par la famille Corbarelli vers 1656 et achevée par Giuseppe Sardi en 1674. Les sculptures sont de Michele Fabris et Alessandro Tremignon.


  • Sébastiano Ricci a réalisé en 1700 les fresques du plafond, caractérisées par l'utilisation du trompe l'œil.




Chapelle des Saints Innocents

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Sainte Rachel par Giacomo Comin XVI e
  • La chapelle actuelle date de 1675, elle abrite les reliques de trois victimes d'Hérode.
La statue centrale de l'autel le désarroi de Rachel est de Giovanni Comin (1690), les statues latérales de saint Jacques le Mineur et saint Jean sont de Michèle Fabris.
La marqueterie en pierres polychromes de l'autel est de Corbarelli.




Chapelle de la Pieta

Padoue Abbaye Ste Justine ''La Pieta'' par Filippo Parodi.jpg
  • La conception architecturale de la chapelle est due à l'artiste génois Filippo Parodi en 1689.
Le plafond a été réalisé en stuc.
La Pieta au centre de l'autel est entourée de Marie Madeleine et de saint Jean.



Chapelle Saint Maxime de Padoue

Padoue Abbaye Ste Justine Chapelle Saint Maxime de Padoue.jpg
  • Saint Maxime a été le deuxième évêque de Padoue (entre le IIe et le IVe siècle), successeur de saint Prosdocime. L'autel de la chapelle abrite son corps.
Les statues sont de Michèle Fabris, 1681, la statue de saint Barthélémy est de Bernardo Falcone, 1682. L'autel en marqueterie de marbres, de pierres et de nacre est de Corbarelli.



Chapelle Saint Matthias l'Apôtre

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  • La chapelle se trouve dans l'un des transepts. Le corps de saint Matthias repose dans un catafalque en marbre, décoré de bas-reliefs représentant les apôtres, réalisé par Giovanni Francesco de Surdis en 1562, qui s'est inspiré de celui de Saint Luc, antérieur.
  • Deux grands tableaux dans cet espace : Saint Cosme et saint Damien sauvés par l'Ange d'Antonio Balestra en 1718, et La mission des Apôtres par Battista Bissoni en 1631.




Chapelle de saint Luc l'Évangéliste

Vierge Salus Patavini Constantinople par Alessandro Bonicino XVI e
  • La chapelle de saint Luc l'évangéliste se trouve dans le transept gauche. Le tombeau abritant les reliques du saint, initialement au centre de la chapelle a été déplacé au fond, après les dispositions liturgiques de Vatican II. Il repose sur des colonnes en granit et en albâtre. Le monument en serpentine est décoré de bas reliefs en albâtre représentant des anges et des symboles liés au saint. C'est une œuvre de l'école pisano-vénitienne de 1313.
  • Au-dessus du tombeau deux anges en bronze de Hamlet Sartori (1960) tenant une icône du XVIe siècle de la Vierge Salus Populi Patavini Constantinople qui est une reproduction d'Alessandro Bonvicino, de l'icône peinte par saint Luc à Constantinople et à l'abri dans le monastère.
  • Sur les murs, deux grandes toiles : Le martyre de saint Cosme et saint Damien par Antonio Balestra de 1718, et le massacre des saints innocents par Sebastiano Galvano du XVIe siècle.




Le corridor des martyrs (il corridoio dei martiri)

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Padoue - Abbaye Ste Justine Corridor des martyrs.jpg
  • Dans le transept dédié à saint Matthias, une porte donne accès au corridor des martyrs qui était l'accès de l'abbaye à la basilique, construite en 1564 sur les ruines de l'ancienne église du Moyen-Âge. Il permet d'accéder au sanctuaire de saint Prosdocime de Padoue, premier évêque de Padoue.
  • La voûte Renaissance du corridor a été réalisée au XVe siècle, les bas-reliefs par Bartolomeo Bellano. Le puits des martyrs, construit en 1565 sur les ordres de l'abbé Angelo Sangrino, se trouve au-dessus du puits médiéval qui se trouvait dans la nef de la basilique initiale au sous-sol.
  • On peut également apercevoir un vestige du sol en mosaïque de la basilique opilionea du VIe siècle.




Sanctuaire de saint Prosdocime

  • Seul vestige de la basilique opilionéenne du VIe siècle, à l'origine chapelle pour la déposition des reliques, en forme de croix grecque. Le corps de saint Prosdocime, premier évêque de Padoue, repose dans l'autel de 1564, en forme de sarcophage romain.
  • On peut apercevoir le tympan de la porte de la première église opilionéenne du Ve siècle.


Église des Érémitani (Chiesa degli Eremitani)

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  • L'église actuelle date de 1276 comme l'atteste la pierre tombale à l'intérieur, alors que l'ordre des Érémitani (Ermites) de saint Augustin se reforme en 1256. Elle est dédiée aux saints Philippe et Jacques.
  • L'extérieur se caractérise par sa façade très sobre et la tonalité chaude des briques pour la partie supérieure, avec une rose entourée de quatre oculi ; la partie basse en pierre avec un faux portique et cinq arcs en pierre blanche, conçus par Frère Jean des Érémitani.
  • Sur le côté sud, des sarcophages enchâssés dans le mur. Le portail latéral sur le côté droit, datant de 1422 et décoré des douze mois de l'année, est l'œuvre de Niccolò Baroncelli.



  • À l'intérieur une grande nef simple, souvent utilisée pour les salles de prédications et chères aux ordres mendiants ; un plafond en carène reconstruit à l'identique après les bombardements de 1944 selon celui bâti par Frère Jean des Erémitani en 1306.



Les fresques

  • Les bombardements du 11 mars 1944 ont fait d'énormes dégâts en détruisant une grande partie des décorations qui faisaient la richesse de l'église, notamment les fresques réalisées par Guariento en 1360 illustrant la vie de saint Philippe et saint Augustin dont il ne subsiste qu'un mur dans le chœur.
  • La chapelle Ovetari, contenant les fresques d'Andrea Mantegna illustrant la vie de saint Christophe et saint Jacques, elles aussi très abimées, a été reconstruite après la guerre, une reconstitution des œuvres est visible. Seules deux fresques d'origine qui avaient été mises à l'abri ont été remises en place : L'Assomption de la Vierge et le Martyre de saint Christophe.



  • Mur du chœur où subsiste la fresque illustrant la vie de saint Philippe et saint Augustin par Guariento (1320-1370) :


Monuments funéraires

  • Sur le mur à droite les monuments funéraires de Ubertino et Jacopo II de Carrare, seigneurs de Padoue, qui se trouvaient à l'origine dans la chapelle Saint Augustin, détruite au XIXe siècle, ont été construits par Andriolo de Santi. Une épitaphe de Francesco Petrarque figure sous le tombeau de Jacopo II de Carrare assassiné par l'un de ses neveux en 1350.


  • Également sur l'un des murs, le mausolée que l'humaniste Marco Mantua Benavides s'est fait construire par le sculpteur florentin Bartolomeo Ammanati.
  • Dans la chapelle Dotto, le monument funéraire de Francesco Dotto ; dans la chapelle Sanguinacci, le monument d'Ilario Sanguinacci, podestat de Bologne et de Florence décédé en 1381.


Église de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie dei Servi (Chiesa Santa Maria dei Servi)

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  • En 1372, Fina Buzzaccarini, épouse de François I de Carrare, inaugure l'église Santa Maria dei Servi. L'église a été construite à l'emplacement du palais de Niccolo de Carrare détruit parce qu'il n'avait pas accepté la nomination de Jacopo I de Carrare au titre de Capitaine de la Ville. Voyant qu'il ne deviendrait jamais Seigneur de la ville il s'était joint à un groupe d'évadés se condamnant lui-même à l'exil.
  • En 1378 Fina meurt et laisse à sa soeur, abbesse du couvent San Benedetto, le soin d'achever la construction de l'église. En 1393, le fils de Fina, Francesco Novello confie l'église aux Serviteurs de Marie.
  • En 1511, Bartolomeo Campolongo édifie le portique sur rue avec dix colonnes en marbre rouge provenant de la Cappella dell'Arca du XIVe siècle de la chapelle de Saint Antoine.
  • L'église était incluse dans un complexe comprenant le couvent des Servi di Maria, l'oratoire de San Ombono et celui des Frères de Santa Maria del Porto.
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  • En 1807, les Pères servites ont été exclus de l'église qui est devenue propriété de l'État. En 2014, l'Ordre des Servantes de Marie a pu réintégrer l'église.
  • Un campanile du XIVe se dresse au dessus de la chapelle sur le côté droit, éclairé par des fenêtres à meneaux gothiques.
  • Église à nef unique. Un autel grandiose, Notre Dame des Douleurs, œuvre baroque unique en Vénétie, avec un grand feuillage de marbre de Carrare, la statue de la Vierge, gothique, est l'oeuvre de Rinaldino di Francia, entourée des statues de San Filippo Benizzi et Santa Giuliana Falconieri.
  • Autour de l'autel, des vestiges de fresques du XIVe.



Le crucifix de Donatello

Padoue - Chiesa di S.Maria dei servi Visage du Christ sur crucifix de Donatello 1512.jpg
avant restauration
  • Crucifix en peuplier de près de deux mètres de haut, considéré comme l'une des œuvres les plus réussies de Donatello. Sculpture en bois polychrome du XVe siècle, avec une anatomie parfaite, une dimension humaine et pathétique.
  • La patine en bronze appliquée au XIXe a été enlevée.
  • En février 1512 le crucifix a sué du sang du visage et du côté gauche de la poitrine, pendant une quinzaine de jours, le phénomène se poursuivant jusqu'à la Semaine Sainte. Mgr Paolo Zabarella a rempli une ampoule du liquide miraculeux.




Chapelle des Scrovegni (Chiesa Santa Maria dell' Arena)

Photo : C.Angsthelm
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  • La chapelle a été construite entre 1302 et 1305, à la demande d'Enrico Scrovegni à la mémoire de son père Reginaldo Scrovegni, célèbre usurier à Padoue. Dante, exilé de Florence en 1302, se trouvait à Padoue en même temps que Giotto peignait les fresques dans la chapelle, et aurait influencé l'artiste en le faisant représenter les armoiries des Scrovegni par une grosse truie d'azur dans la fresque de l' Enfer.
  • La chapelle a été construite sur le terrain de l'ancienne arène romaine Arena et à côté du palais des Scrovegni. C'est une chapelle gothique très simple, à nef unique se terminant par un grand arc ouvrant sur l'abside, avec une voûte en berceau peint d'un ciel étoilé d'or. Elle mesure 20,80 mètres sur 8,40 m de large et une hauteur de 12,80 m. Les parois sont couvertes de fresques peintes par Giotto qui se trouvait à Padoue pour parfaire la basilique Saint Antoine. Il était déjà très connu pour ses fresques dans la basilique Saint François d'Assise et la basilique saint Jean de Latran à Rome.
Giotto di Bondone dit Giotto 1266-1337
  • Giotto acheva son chef d'œuvre avant d'avoir quarante ans. Cette œuvre est considérée comme le cycle le plus complet et le plus fini par le maître toscan du trecento italien, par la gamme des couleurs employées et par l'expressivité des figures peintes au cours du XVIe siècle. Giotto a utilisé divers pigments obtenus dans le bassin méditerranéen et notamment le bleu outremer.
  • Les fresques illustrent le Nouveau Testament sur les deux parois latérales et sont découpées en tableaux par des cadres en trompe-l'œil ; on y voit notamment la vie de Joachim et Anne (parents de la Vierge Marie), ainsi que la vie de la Vierge et du Christ. Des faux marbres polychromes, des dallages, des entrelacs gothiques remplissent les espaces.
  • Au-dessous de ces scènes, un soubassement peint, coupé de pilastres, dans lequel s'insèrent quatorze figures allégoriques des vices et des vertus peintes en camaïeu. Sur la paroi d'entrée Le jugement dernier, au-dessus de l'arc ouvrant le chœur trône le Sauveur.
  • La ville de Padoue a acquis la chapelle en 1881 pour sauvegarder ce trésor. La dernière restauration a eu lieu en 2001 pour atténuer le manque d'homogénéité des couleurs lors des restaurations précédentes, et surtout pour intervenir sur les zones présentant de graves risques de détérioration.



Église Santa Maria del Torresino

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  • L'église Santa Maria del Panto, plus connue sous le nom de Santa Maria del Torresino, a été créée en 1718 sur un projet du comte Gerolamo Frigimelica, architecte padouan, et achevée en 1726. Elle a remplacé un oratoire plus ancien construit à côté d'une torresino, une tour de l'ancienne fortification ; elle porte le nom de torresino pour la tourelle qui couronne le dôme.
  • Elle abrite une image miraculeuse de la Vierge des Douleurs, attribuée à Antonio dal Santo qui a commencé à faire des miracles en 1450.
  • La façade a un style borrominien avec la superposition des fenêtres sur les portes latérales sans interruption. Le fronton comporte un bas-relief représentant la Vierge portant le Christ mort sur ses genoux entouré d'anges, attribué à Francesco Bonazza, sculpteur padouan du XVIIIe.
  • À l'intérieur, l'église a un grand atrium rectangulaire, et trois chapelles absidiales, le maître-autel se trouve sous le dôme central soutenu par huit colonnes corinthiennes.
  • L'architecture de cette église manifeste, dans le jeu de ses lignes brisées et courbes, le goût baroque traditionnel d'origine borrominienne.


Autres églises


Les synagogues

  • Deux des trois synagogues ont survécu, l'italienne et l'allemande, se trouvent rue delle Piezze.
  • La synagogue italienne, est la seule qui soit encore en fonction aujourd'hui. Elle se trouve rue San Martino e Solferino, a été inaugurée en 1548. Après l'incendie de 1943, elle fut utilisée comme salle de conférence, une plaque sur la façade rappelle l'holocauste.
  • L'ancienne synagogue allemande, rue delle Piezze, a été inaugurée en 1525 ; dans un immeuble rouge dit baroque allemand , elle est le siège du Musée d'Art et de culture du judaïsme. La synagogue a été restaurée en 1998, et sert de salle polyvalente. Pendant les travaux, un plafond à voûte et de grandes baignoires servant pour les ablutions ont été découverts.
  • La synagogue espagnole n'a pas survécu, trois lumières sur une fenêtre d'une maison de la rue San Martino e Solferino rappellent son emplacement.

Le ghetto juif

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  • Les premiers établissements hébraïques sont apparus dès le XIIe siècle, alors que les vagues d'immigrations juives ont commencé au XIVe siècle. Les immigrants étaient majoritairement composés d'étudiants et de professeurs, venant de villes italiennes, allemandes ou espagnoles puisque la faculté de médecine de Padoue était la seule à accepter des étudiants juifs en Europe. Les étudiants fréquentaient également l'Académie Rabbinique, aujourd'hui l'hôtel Toscanelli rue dell Arco.
  • Le ghetto de Padoue a été créé sur le modèle de Venise en 1603. Il comprenait 3 synagogues, sept cimetières et plusieurs édifices. Il fut partiellement détruit en 1797 lors de la chute de la République de Venise. Les habitations typiques du quartier gardent toujours une influence romane avec les maisons-tour des rues Spiroto Santo et Marsala.



Café Pedrocchi

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  • Le café Pedrocchi (café sans porte) a été conçu en 1830 par l'architecte Giuseppe Jappelli sous forme d'un palais néo-classique. Antonio Pedrocchi était déjà un cafetier réputé au XIXe siècle lorsqu'il acheta l'emplacement au centre ville.
  • Le café est ouvert sur trois côtés, la façade Nord du corps central est bordé par une galerie de colonnes corinthiennes, enserré par deux loges à colonnes doriques en saillie vers la place Pedrocchi.
  • Chaque salle a un style de décoration : la salle étrusque évoque les vases ; la salle grecque avec une fresque de Diogène et de Platon ; la salle de la Renaissance et d'Herculanum avec des peintures à la détrempe à l'oeuf ; la salle rouge avec la table des professeurs et des cartes géographiques sur les murs ; la salle de bal ou salle égyptienne ; la salle verte est pour les étudiants.


Prato della Valle

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  • C'est une vaste place (près de 9 ha) elliptique qui fut construite au XVIIIe sur des marécages. Depuis les temps anciens elle avait un rôle économique et social. À l'époque romaine elle servait de cirque pour les courses de chevaux et disposait d'un théâtre, dont on a retrouvé les fondations dans le canal près de l'île centrale de Memmia. À l'ère des persécutions contre les premiers chrétiens, deux des quatre patrons de la ville y ont été martyrisés : sainte Justine et saint Daniel. En octobre et novembre se tenaient deux grandes foires en l'honneur de sainte Justine et saint Prosdocime, et ce fut également un lieu de marchés, le marché aux animaux s'y tenait deux fois par mois. Les sermons de saint Antoine furent donnés sur la place.
  • Le pré dépendait de l'abbaye de sainte Justine, c'était une zone marécageuse et malsaine en raison de la forme du terrain où l'eau stagnait.
  • Le 17 février 1767 le Sénat vénitien déclara la zone "propriété municipale" contre les prétentions des moines de l'abbaye. En 1775, Andrea Memmo, patricien des Lumières vénitiennes, avec l'aide de l'abbé Domenico Cerrato, professeur d'architecture et concepteur de projets publics, a réalisé un canal souterrain pour drainer les eaux de l'anneau central formant un îlot raccordé par quatre ponts.


le sculpteur Canova
  • 38 statues ont été érigées à l'intérieur de la place, et 40 sur le bord extérieur, elles ont été taillées dans la pierre de Costzza entre 1775 et 1883. Elles représentent les personnages les plus illustres de la ville : professeurs, étudiants, artistes. Seuls les Doges et Papes figuraient aux entrées des quatre ponts. À l'origine il y avait 88 statues, mais l'armée napoléonienne a enlevé certaines statues de Doges qui ont été remplacées par des obélisques.
  • Parmi les statues on peut reconnaître : Antonio Canova, Antenor (le fondateur de Padoue), Pietro d'Abano, Andrea Mantegna, Francesco Petrarca, Galileo Galilei ... Cicéron a été la première statue réalisée en 1775, mais elle a été enlevée car le personnage n'avait aucun lien avec la ville ; elle fut remplacée par la statue d'Antenor offerte par Andrea Memmo.



Jardin Botanique

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  • Le jardin botanique de Padoue, créé en 1545, est le jardin botanique universitaire le plus ancien d'Europe. Il fut voté par la Sénat de la République de Venise afin de remédier à la méconnaissance des plantes utilisées lors des différentes thérapies et qui trop souvent avaient de lourdes conséquences sur la santé des malades.
  • Le jardin appartient à l'État mais il est prêté à titre permanent à l'Université de Padoue qui est responsable de sa gestion et de son entretien.
  • Le plan original du jardin a été conservé avec une parcelle centrale circulaire qui symbolise le monde entouré d'eau. À l'intérieur de la parcelle circulaire se trouve un carré divisé en quatre unités par des chemins orientés vers les points cardinaux.
  • Il s'est enrichi avec le temps de plantes venant du monde entier, actuellement on compte plus de 6000 espèces de plantes différentes.
  • Dans le jardin on trouve une ancienne bibliothèque et les collections botaniques de l'Université. Sa bibliothèque compte plus de 50 000 volumes et manuscrits. Son herbier est le deuxième plus grand d'Italie.
  • Sur le plan : (1) plantes à poison ; (2) Magnolia de 1786 ; (3) Gingko de 1750 ; (4) plantes d'Italie du Nord en voie de disparition ; (5) plantes aquatiques ; (6) le palmier de Goethe de 1585 ; (7) plantes médicinales ; (8) plantes des monts Euganéens[3] ; (9) platane oriental de 1380 dont le tronc est creux  ; (13) Cèdre d'Himalaya 1828 ; (15) serres du XVIIIe ; (16) Plantes carnivores ; (17) Plantes introduites en Italie ; (18) maquis méditerranéen.
  • Le jardin botanique a été classé au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1997.



Belles demeures


Statues


Personnalités nées ou décédées à Padoue

TITE-LIVE, Historien, né à Padoue vers 64 ou 59 av.J.C. et décédé à Padoue en 17 ap.J.C.
Saint ANTOINE, moine franciscain, prédicateur, né à Lisbonne en 1195, décédé à Padoue le 13 juin 1231. Il fut canonisé en 1232 et déclaré docteur de l'Église en 1946.
Francesco da CARRARA, seigneur de Padoue, né à Monza le 26 septembre 1325, décédé à Padoue le 6 octobre 1393.
Giusto de MENABUOI, peintre de la Renaissance, né à Florence vers 1330, décédé à Padoue entre 1387 et 1391.
Francesco ZABARELLA, cardinal de Florence et juriste, né à Padoue le 10 avril 1360, décédé le 24 septembre 1417 à Constanze (Allemagne)
Erasmo da NARNI, dit GATTAMELATA, (condottiere) capitaine général d'armée de la République de Venise, né à Narni vers 1370, décédé à Padoue en 1443.
Giovanni Maria FALCONETTO, architecte italien, né à Vérone en 1468, décédé à Padoue en 1535.
Angelo BEOLCO, il RUZANTE, dramaturge et acteur italien né en 1496 et décédé à Padoue le 17 mars 1542.
Giovanni Battista da MONTE, médecin et humaniste, né à Vérone en 1498, décédé à Padoue le 6 mai 1551.
Andrea di Pietro della GONDOLA dit Andrea PALLADIO, architecte, né à Padoue le 30 novembre 1508, décédé à Vicenze le 19 août 1580.
Frédéric Guillaume d'ORANGE NASSAU, Officier, frère de Guillaume I er des Pays Bas, né à La Haye le 15 février 1447, décédé à Padoue le 6 janvier 1799.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Histoire de Padoue texte d'Albert Pingaud

Référence.png Notes et références

  1. Podestat est un titre médiéval donné au premier magistrat de certaines villes italiennes, ou même en France méridionale
  2. Qui fait référence au général Ptolémée Ier et à sa dynastie, ainsi qu'à la civilisation hellénique
  3. Ensemble de collines d'origine volcanique, au sud-ouest de Padoue



^ Sommaire


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