Norvège

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Norvège
Drapeau de la Norvège
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Informations
Capitale Oslo
Population 5 109 056 hab. (2014)
Superficie 385 186 km²
Densité 15,4 hab/km²
Langue(s) officielle(s) Norvégien (bokmål et nynorsk)
Sami (langue des Sames)
Nom des habitants Norvégiens, Norvégiennes
Liens complémentaires


Localisation
Localisation de la Norvège

Histoire.pngHistoire

"Norge" en norvégien, "Norway" en anglais, le nom "Norvège" provient de « Nordhrvegr », ancien mot norrois[1] signifiant « le chemin du Nord ».
De l'organisation des premiers peuples jusqu'à l'indépendance du Royaume en 1905, ce pays aura connu une histoire mouvementée et douloureuse. Mais cela ne l'aura pas empêché de devenir un "État-Providence", réputé pour sa qualité de vie et ses avancées sociales.

Condensé historique

Préhistoire

  • Des peuplades, nommées Komsa et Fosna, sont déjà présentes environ 9 000 ans avant Jésus-Christ. Essentiellement chasseurs et pêcheurs, ils ont laissé à l'âge du fer des traces de leurs armes, outils ou sépultures.
  • Alta, ville du nord du pays, est célèbre pour ses gravures rupestres, notamment celles de « Hjemmeluft-Jiepmaluokta, inscrites au Patrimoine mondial de l'Unesco »[2].

Les Vikings

  • Leur période s'étend de la fin du VIIIe siècle au XIe siècle. Si l'imaginaire collectif a tendance à les considérer comme des barbares, ils étaient aussi d'habiles artisans, commerçants et explorateurs. Excellents marins grâce à leurs drakkars, ils partirent à la conquête de nombreuses contrées comme l'Islande ou le Groënland, mais aussi jusqu'en Méditerranée ou Amérique. Selon certains historiens, Leiv Eriksson, aurait été « l'un des premiers européens à avoir atteint l'Amérique du Nord »[3].
  • Les années 860 signent le début du royaume de Norvège. En effet, après une bataille décisive à Hafrsfjord, Harald Hårfagre (dit Harald à la belle chevelure) assoit son autorité et parvient en douze années à unifier la partie nord du pays, « avec force, jugement, énergie et succès »[4]. Mais cette stabilité s'interrompt avec sa mort.

La christianisation

Façade de "Nidarosdomen",
cathédrale de Trondheim
Photo A. Ohland


À la fin du Xe siècle, l'Europe du Nord commence à se christianiser. En norvège, après quelques années de querelles et d'alternance sur le trône, c'est Olav Haraldsson qui cette fois-ci va réussir l'unification de tout le royaume. Baptisé au Royaume-Uni et fervent chrétien, il sera davantage connu sous le nom d'Olav II, puis saint Olav, puisqu'il sera canonisé plus tard.
Après sa mort sur un champ de bataille en 1030, sa dépouille est enterrée à Nidaros, future Trondheim, capitale du royaume de 1030 à 1217, et restée ville du sacre des rois suivants. À cet endroit une cathédrale commence à être édifiée en 1070. S'ensuivirent légendes, miracles... et saint Olav, érigé en martyr, « devint en Scandinavie l'objet d'un culte fervent »[5]. Il reste le saint patron national, honoré par la fête nationale annuelle du 17 mai.

Fin du Moyen Âge et première union

  • Les XIe et XIIe siècles connaissent des luttes régulières pour l'accession au trône, avec une petite parenthèse de stabilité lors du règne de Håkon IV. mais la ligue han,séatique, de plus en plus florissante, constitue une menace de par le monopole qu'elle détient.
  • Au XIVe siècle, un déclin s'amorce, aggravé par des épidémies de peste. La Suède est aussi en difficulté. C'est alors que Margrethe de Danemark envisage une chance de salut sous la forme d'une union des pays concernés. Un traité d'alliance, le traité de Kalmar est signé en 1397 et renouvelé en 1436. Il stipulait : « Les trois États scandinaves seront régis par un même roi, et ne se sépareront plus »[6].

Réforme luthérienne

  • Petit à petit, la Norvège reprend vigueur, notamment sous le règne de Christian IV qui en 1624, à la place de la première ville d'Oslo incendiée et ravagée, fonde Christiana, rebaptisée Kristiana en 1877, puis Oslo en 1924.
  • Vers 1700, se déroule une nouvelle guerre opposant Danemark et Norvège à la Suède...

Vers l'indépendance

  • En 1814, par le traité de Kiel, le roi danois Frédéric VI mettait fin à son alliance avec Napoléon Bonaparte et « abandonnait la Norvège à la Suède »[7].
  • Mais il n'avait pas tenu compte de ses sujets qui rêvaient d'indépendance. Et le 17 mai de la même année « une assemblée nationale, réunie à Eidsvold rédigeait une constitution »[7]. Avec des efforts d'entente des deux côtés, s'ensuit une union plus ou moins stable pendant environ un siècle. cependant, la Norvège poursuit sa mutation démocratique et un parlementarisme se met en place en 1884, avec suffrage universel en 1898.
  • Le "storting" ou assemblée nationale, qui par ailleurs décernait le prix Nobel depuis 1901, se réunit le 7 juin 1905 et décrète la fin de l'union. Cette décision est confortée par un référendum témoignant d'un "oui" massif pour la dissolution. « les négociations finales, particulièrement âpres, se tinrent à Kartstad (Suède) en septembre 0905 »[8].
  • C'est le début du règne de Håkon VII, qui durera 52 ans.

Les guerres mondiales

  • En 1914, le pays décide de rester neutre. Mais il perd la moitié de sa flotte marchande. Puis suivent restrictions, mouvements sociaux, dépression économique.
  • En 1939, là aussi, la Norvège adopte la neutralité, mais envahie par les Allemands, elle essaye de se défendre. La résistance civile s'organise pour aider les Américains. Les Allemands capitulent le 7 mai 1945, brûlant tout ce qu'ils peuvent en signe d'adieu. Bilan : 3 000 marins péris en mer, 1 400 Norvégiens morts en camps de concentration.

Une nouvelle Norvège

  • La reconstruction est rapide et la production retrouve très vite un niveau performant. La stabilité politique entraîne de nombreuses réformes sociales.
  • Au dernier quart du siècle, la découverte de pétrole transforme le pays en État-Providence. La Norvège fait maintenant partie des pays les plus riches et se situait en 2016 au premier rang mondial pour son IDH[9].

Les premiers rois Vikings : la dynastie des Hårfagre

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Harald HÅRFAGRE
Harald Ier
dit "à la belle chevelure"
872 - 930 Fils de Halfdan Le Noir. Né vers 850. Premier à constituer un début d'unité dans le pays. Marié à Gyda. De nombreux enfants, dont quatre fils restant à la fin de sa vie, et auxquels il répartit son royaume. Décédé vers 933.  
Éric HÅRFAGRE
Fils ainé du précédent
dit "à la hache sanglante"
930 - 934 Né vers 885. Navigateur hors-pair. Assoiffé de pouvoir, il n'hésite pas à tuer son frère au cours d'un combat. Très impopulaire. Décédé vers 954  
Håkon Ier
dit "Håkon le bon"
934 - 961 Fils adoptif de Harald Ier. Né vers 920. Roi brillant et efficace, il résiste à de nombreuses invasions. Il commence à remettre en cause le culte païen. Pas de descendance masculine. Décédé vers 961  
Harald II
dit "à la pelisse grise"
961 - 970 ou 976 Fils d'Éric ci-dessus. Né vers 930. Roi intègre, modéré, qui repousse également de nombreuses attaques. Il meurt vers 976 lors d'une bataille.  
Håkon Le Jarl 976 - 995 Fils de Sigurôr Hakonarson. Né vers 937. Il n'a pas le statut de roi, mais gouverne la Norvège pendant 20 ans. Décapité par son ennemi vers 995  
Olav TRYGGVASON
Olav Ier
995 - 1000 Fils de Tryggve. Né vers 963. Indomptable Viking réputé pour ses capacités physiques exceptionnelles. En 997, il fonde la ville de Nidaros et sa première église (en bois)  
Eirikr et Sveinn 1000 - 1014 Ne sont pas non plus des rois, mais des Jarls (= gouverneurs)  
Olav HARALDSON
Olav II
dit "Olav le gros"
devenu saint Olav
1015 - 1030 Petit-fils de Harald. Né vers 995. Viking extrèmement pieux, il met fin au paganisme et fait bâtir de nombreuses églises dont celle de Nidaros. Il réussit à unifier le pays, mais se fait de nombreux ennemis. Il meurt en 1030 à la célèbre bataille de Stiklestad. Canonisé un peu plus tard, il devient le saint patron de la Norvège.  
- -  
  • Après ces premiers rois, suivirent Magnus-le-Bon, Olav-le-Tranquille, Magnus-l'Aveugle, Sverrir et Håkon-le-Vieux. Ainsi « La descendance des Hårfagre dura près de trois siècles en Norvège, celle de Sverrir perdura jusqu'à son troisième siècle d'existence »[10].
  • Ensuite, appartenant au royaume du Danemark, la Norvège ne connut plus de rois jusqu'en novembre 1905, date à laquelle Håkon VII devint le premier souverain constitutionnel du royaume indépendant.

Repère géographique.png Repères géographiques

Présentation générale

Située au Nord-Ouest du continent européen, sur le versant ouest de la péninsule scandinave, la Norvège est un pays de forme très étirée. Du Nord au Sud elle s'étend sur 1 752 kilomètres, avec, à l'endroit le plus étroit, une largeur n'excédant pas 6 kilomètres. Mais si l'on compte toutes les découpes de sa côte déchiquetée et les contours des fjords, la longueur du littoral dépasse les 25 000 kilomètres.
Le territoire est traversé au niveau de son tiers supérieur par le Cercle Polaire Arctique. Et un des points les plus septentrionaux est le fameux Cap Nord, situé à 71° de latitude Nord.

Reine i Lofoten (Moskenesøya)
Photo A. Ohland
Sognefjorden
Photo A. Ohland

Le relief est essentiellement montagneux : sommets dont certains avoisinent les 2 500 mètres, glaciers grandioses, ou hauts-plateaux. Il s'accompagne du relief inverse, emblématique du pays : les fjords entourés de pentes abruptes laissant parfois place à des petites criques fertiles où l'habitat s'est installé. Le Sognefjord, avec ses 200 kilomètres, est le plus long du pays. Certains sont classés au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Entre le cercle polaire et le cap Nord, se détachent les archipels des Lofoten et des Vesterålen, chapelets d'îles constituées de pics plongeant dans la mer de Norvège.
Enfin, un autre archipel appartient au pays norvégien : le Svalbard dans l'Océan Glacial Arctique, où se situe le renommé Spitzberg.

Découpage administratif

Les cinq régions (Landsdeler)

C'est en 1919 que le gouvernement décide de découper administrativement le pays, en respectant les divisions préexistantes nées de l'histoire ou des traditions.

Les cinq régions

L'Østlandet (en bleu) : grande région de Sud-Est englobant la capitale et comprenant huit comtés, elle est densément peuplée et très dynamique.
Le Sørlandet (en orange) : au Sud, avec plages ensoleillées, c'est la "côte d'azur" des Norvégiens, devenue un lieu de villégiatures.
Le Vestlandet (en rose) : à l'Ouest, c'est la région la plus riche en fjords, sommets élevés ou hauts-plateaux, ainsi que de nombreuses îles autour de Bergen, lieu historique du commerce hanséatique.
Le Trøndelag (en vert) : au centre du pays, lieu de passage entre Nord et Sud, cette région riche en forêts et vallées permet néanmoins la navigation sur certaines rivières. Sa ville-phare est Trondheim, première capitale du pays.
Le Nord-Norge (en saumon) : partie septentrionale où le climat de plus en plus arctique transforme le paysage, et où règne la nuit polaire ou le soleil de minuit. Zone la moins peuplée, c'est aussi le territoire des Sames.

Les 19 comtés (fylke)

Les 19 comtés
  • À la tête de chaque comté se trouve un gouverneur (fylkesmann) et la juridiction est assurée par un maire, présidant une assemblée locale.
  • Le Svalbard et l'île de Jan Mayen ne sont pas compris dans les comtés.
  • Voici la répartition des comtés par région :
Dans l'Østlandet, huit comtés : 1) Oslo, 2) Akershus, 3) Østfold, 4) Hedmark, 5) Oppland, 6) Buskerud, 7) Vestland, 8) Télémark.
Dans le Sørlandet, deux comtés : 9) Augst-Agder, 10) Vest-Agder.
Dans le Vestlandet, quatre comtés : 11) Rogaland, 12) Hordaland, 13) Sogn og Fjordane, 14) Møre og Romsdal.
Dans le Trondelag, deux comtés : 15) Sør-Trøndelag, 16) Nord-Trøndelag.
Dans le Nord-Norge, trois comtés : 17) Nordland, 18) Troms, 19) Finnmark.


Numéro Nom du comté Capitale Nb. de Communes Superficie en km² Population en 2008
1 Oslo Oslo 1 454 590 041 (2009)
2 Akershus Oslo 22 4 918 523 272
3 Østfold Sarpsborg 18 4 182 267 039
4 Hedmark Hamar 22 27 397 189 586
5 Oppland Lillehammer 26 25 192 183 851
6 Buskerud Drammen 21 10 456 253 006
7 Vestfold Tønsberg 14 2 224 227 798
8 Télémark Skien 18 10,9 167 102
9 Augst-Agder Arendal 15 9 157 106 842
10 Vest-Agder Kristiansand 15 7 276 166 976
11 Rogaland Stavanger 25 9 378 420 574 (2009)
12 Hordaland Bergen (2e ville du pays) 33 15 460 469 681 (2009)
13 Sogn og Fjordane Leikanger 26 18 623 106 389
14 Møre og Romsdal Molde 38 15 121 247 933
15 Sør-Trøndelag Trondheim (3e ville du pays) 25 18 848 284 773
16 Nord-Trøndelag Steinkjer 24 22 412 130 192
17 Nordland Bodø 44 38 456 235 124
18 Troms Tromsø 25 25 877 155 061
19 Finnmark Vadsø 19 48 618 72 560

Communes (Kommuner) et villes (Byer)

  • Les communes regroupent souvent plusieurs localités. Elles s'apparentent plus ou moins à nos communautés de communes. Leur nombre (aux alentours de 433) a tendance à baisser compte-tenu des nouvelles fusions.
  • Les villes sont moins nombreuses (environ une centaine) car elles doivent héberger au moins 5 000 habitants pour avoir le statut officiel de ville (By).

Découpage religieux et cimetières

Cimetière de Bergen
Photo B.ohland
  • La majorité des Norvégiens (soit 93 % des habitants) est de confession luthérienne et l'église n'est pas séparée de l'État.
Le pays est divisé en onze diocèses, chacun étant présidé par un évêque. On dénombre cent doyennés, dans lesquelles se répartissent 1 300 paroisses, elles-mêmes représentées par environ 1 600 édifices (chapelles et églises confondues).
  • Quant aux cimetières (nommés "Kirkegård" et signifiant « ferme de l'église »[11]), ils se trouvent généralement autour de l'église. Même en ville, ils font preuve de modestie : une petite stèle toute simple, entourée de verdure et de fleurs naturelles.


Patrimoine.png Patrimoine bâti

Patrimoine typiquement scandinave

Le bois étant omniprésent en Norvège, il est à l'origine de nombreuses constructions, dont deux sont typiques de l'architecture scandinave : les Rorbuer et les Stavkirker, qui avec les fjords contribuent à "l'image de marque" du pays.

Les Rorbuer, ou cabanes de pêcheurs

Rorbuer à Reine i Lofoten
Photo A. Ohland

La plupart du temps peintes en ocre ou en rouge vif, elles sont très présentes aux îles Lofoten. De forme toute simple, avec souvent un toit de mousse, elles sont disposées à même le rocher, comme des chalets montagnards, ou construites sur pilotis ou sur pontons, permettant ainsi d'y amarrer les barques et bateaux de pêche.
Autrefois, elles servaient à accueillir les pêcheurs venus de toute la côte au printemps, pleine saison de la pêche, quand le "skrei"[12] arrive dans les parages pour se reproduire. Les hommes y dormaient, s'entassant à dix ou douze environ par cabane (qui ne comprenaient que trois lits). Et le Rorbu servait aussi à entreposer leur matériel.
La pêche s'étant motorisée et modernisée, ces constructions ont failli disparaitre. Mais certaines ont été reconverties en gîte pour les touristes en quête d'authenticité.
Ce type de construction en bois se rencontre partout dans le pays, même si ce ne sont pas des Rorbuer au bord de l'eau.

Les Stavkirker, ou églises en bois debout

Stavkirke de Fantoft, près d'Oslo
Photo B.ohland

Elles ont été érigées entre le XIIe et le XIVe siècle, au nombre d'un millier selon les estimations. Et elles représentent le summum de l'art architectural des Vikings, avec des ornementations tels que les héros des sagas ou le dragon.
Leur plan est le plus souvent de forme carrée, à une nef. Mais certaines présentent des collatéraux. Leur armature est constituée de poteaux verticaux en bois enfoncés dans la terre (pour les plus anciennes), ou maintenus par un châssis rempli de sable, ou posés sur un socle en pierres (par la suite, pour préserver le bois). L'ensemble, y compris les tuiles en bois, est badigeonné de goudron pour les "imperméabiliser".
Les Stavkirker comprennent trois entrées, mais pas de fenêtres. À l'intérieur, c'est encore le bois qui prédomine : plafonds médiévaux, baldaquins au-dessus de l'autel, colonnes et chapiteaux sculptés. Avec la réforme luthérienne, les statues ou autels dédiés à Marie ont laissé la place à la chaire, élément majeur à cette époque.
Les plus belles Stavkirker furent sauvées au XIXe siècle. Actuellement, il en reste 28, « et celle que possède la Pologne provient de Norvège »[13]. Celle de Borgund est la seule restée intacte. Celle d'Urnes est la plus ancienne des rescapées.

Éléments classés au Patrimoine mondial de l'Unesco

Patrimoine naturel

  • Le Geirangerfjord et le Nærøyfjord (Møre og Romsdal et Sogn og Fjordane)
- le Geirangerfjord aux parois abruptes est célèbre pour ses nombreuses et hautes cascades. Très bien orienté vers l'Ouest, le soleil d'été y pénètre jusque vers 23 heures.
- le Nærøyfjord, bras de l'Aurlandsfjord, est très encaissé entre de hautes montagnes, et le plus étroit du pays (seulement 250 m à certains endroits).

Patrimoine culturel

Bergen le quartier "Bryggen", les façades.
Photo B.ohland
  • Le quartier « Bryggen » à Bergen : c'est là qu'était installée le ligue hanséatique allemande. Les entrepôts en bois, victimes d'incendies, ont été reconstruits à l'identique au bord du port. Les petits passages laissent découvrir les décrochements des étages et les poulies permettant de hisser les marchandises.
  • La Stavkirke d'Urnes (Sogn og Fjordane) : elle date du milieu du XIIe siècle. Son portail est encore orné de sculptures de dragons et serpents, et l'intérieur abrite un retable.
  • La ville minière de Røros (Sør Trøndelag) : dans cet endroit le plus froid de la Norvège la cité s'est fondée au milieu du XVIIe siècle pour exploiter des mines de cuivre. Occupant une place majeure dans l'industrie d'Europe du Nord, l'exploitation a perduré jusqu'en 1977.
  • Vagaøyan, l'archipel de Vega (Nordland) : cet archipel est peuplé depuis 10 000 ans, avec des traces témoignant de l'âge de pierre. C'est aussi une grande réserve naturelle d'oiseaux et d'eiders.
  • L'art rupestre d'Alta (Finnmark) : ces 6 000 gravures, réalisées sur des rochers lors du néolithique, représentent des scènes de chasse, pêche ou vie familiale. Elles ont été découvertes en 1973 et marquées à la peinture rouge pour une meilleur visibilité.
  • Le site industriel de Rjukan-Nottoden (Telemark) : la création d'une grand centrale hydroélectrique a rendu ce site très prospère au XXe siècle.
  • L'arc géodésique de Struve : il traverse dix pays et est constitué d'une succession de mesures et de repères (triangles et points fixes) établies par des astronomes et chercheurs, dans le but de mesurer avec précision forme et taille de notre planète.

Quelques Norvégiens célèbres

  • Roald AMUNDSEN : né le 16 juillet 1872 à Borge. Décédé le 18 juin 1928, en mer, île aux Ours, Norvège. Premier explorateur à s'aventurer vers le pôle Sud. Disparaît en mer lors d'une expédition de secours.
  • Edvard GRIEG : né le 15 juin 1843 à Bergen. Décédé le 4 septembre 1907, même ville. Compositeur et pianiste. Attaché au romantisme et au folklore norvégien. Il compose la musique de certaines pièces de théâtre d'Ibsen.
  • Henrik IBSEN : né le 20 mars 1828 à Skien. Décédé le 23 mai 1906 à Christiana (= Oslo). Auteur dramatique, dont la pièce Peer Gynt (musique d'E. Grieg). Il écrit aussi les paroles de l'hymne national. Prix Nobel de Littérature.
  • Edvard MUNCH : né le 12 décembre 1863 à Løten. Décédé le 23 janvier 1944 à Oslo. Graveur et peintre précurseur de l'expressionisme. Un de ses tableaux les plus connus, et le plus cher au monde est Le cri (1893).
  • Fridtjof NANSEN : né le 10 octobre 1861 à Store Frøen. Décédé le 13 mai 1930 à Bœrum. Explorateur, traverse le Groënland, essaye d'atteindre le pôle Nord mais abandonne. Diplomate, homme d'État, prix Nobel de la Paix en 1922.


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Xavier Marmier, Histoire de la Scandinavie, Danemark, suède et Norvège, Paris, Arthus Bertrand Éditeur, 2006, 512 pages, ISBN 0-543-88270-5
  • Snorri Sturluson, Histoire des rois de Norvège, première partie, rédigée vers 1230 en vieil islandais, traduite, introduite et annotée par François-Xavier Dillmann, Plessis-Trévise, L'aube des peuples, Éditions Gallimard, 2000, 702 pages, ISBN 978-2-073211-1
  • Thomas Carlyle, Les Premiers Rois de Norvège, Paris, Éditions du Félin, 2013, 210 pages, ISBN 978-2-86645-769-3
  • Ingrid van Houdenhove et Simon Descamps, Dictionnaire insolite de la Norvège, Paris, Cosmopole-Diffusions Marcus, 2014, 158 pages, ISBN 978-2-84630-086-5
  • Multi-rédacteurs, Norvège, le guide bleu, Vanves, Hachette Livre, 2015, 476 pages, ISBN 978-2-01-245766-9-89-3330-7

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Méthodologie

Référence.png Notes et références

  1. Le norrois correspond à la langue scandinave médiévale.
  2. Page 420, in Multi-rédacteurs, Norvège, le guide bleu, Vanves, Hachette Livre, 2015, 476 pages, ISBN 978-2-01-245766-9-89-3330-7
  3. Page 149, in Ingrid van Houdenhove et Simon Descamps, Dictionnaire insolite de la Norvège, Paris, Cosmopole-Diffusions Marcus, 2014, 158 pages, ISBN 978-2-84630-086-5
  4. Page 10, in Thomas Carlyle, Les Premiers Rois de Norvège, Paris, Éditions du Félin, 2013, 210 pages, ISBN 978-2-86645-769-3
  5. Page 66, in Xavier Marmier, Histoire de la Scandinavie, Danemark, suède et Norvège, Paris, Arthus Bertrand Éditeur, 2006, 512 pages, ISBN 0-543-88270-5
  6. Page 134, in Xavier Marmier, Histoire de la Scandinavie, Danemark, suède et Norvège, Paris, Arthus Bertrand Éditeur, 2006, 512 pages, ISBN 0-543-88270-5
  7. 7,0 et 7,1 Page 501, in Xavier Marmier, Histoire de la Scandinavie, Danemark, suède et Norvège, Paris, Arthus Bertrand Éditeur, 2006, 512 pages, ISBN 0-543-88270-5 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Page 501 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  8. Page 81, in Multi-rédacteurs, Norvège, le guide bleu, Vanves, Hachette Livre, 2015, 476 pages, ISBN 978-2-01-245766-9-89-3330-7
  9. Indice de Développement Humain
  10. Page 205, in Thomas Carlyle, Les Premiers Rois de Norvège, Paris, Éditions du Félin, 2013, 210 pages, ISBN 978-2-86645-769-3
  11. Page 33, in Ingrid van Houdenhove et Simon Descamps, Dictionnaire insolite de la Norvège, Paris, Cosmopole-Diffusions Marcus, 2014, 158 pages, ISBN 978-2-84630-086-5
  12. Variété de cabillaud
  13. Page 298, in Multi-rédacteurs, Norvège, le guide bleu, Vanves, Hachette Livre, 2015, 476 pages, ISBN 978-2-01-245766-9-89-3330-7


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