« Moulin fortifié à eau de Canet » : différence entre les versions
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Ce moulin du XIIIe siècle, véritable château les pieds dans l’eau, était la propriété de l’archevêque de Narbonne jusqu’à la Révolution. Il était noble donc exempt de | Ce moulin du XIIIe siècle, véritable château les pieds dans l’eau, était la propriété de l’archevêque de Narbonne jusqu’à la Révolution. Il était noble donc exempt de redevance, mais aussi banal, c’est à dire d’usage obligatoire pour les habitants de Canet et de Ventenac. | ||
Vendu comme bien national en [[1791]], il est depuis propriété privée. Il a été agrandi et modernisé avant [[1860]] par la famille Barthez de Roubia. | Vendu comme bien national en [[1791]], il est depuis propriété privée. Il a été agrandi et modernisé avant [[1860]] par la famille Barthez de Roubia. | ||
Dans « la Meunerie Française » n°96 d’août 1893 on peut lire : « C’est là que Marc Boyer (propriétaire exploitant) a installé sa minoterie dans d’anciennes constructions qui ont conservé l’aspect de vieilles forteresses... C’est principalement à Narbonne que M. Boyer écoule sa fabrication... La minoterie de Canet est restée fidèle à ses traditions de travail et de culte de progrès. L’outillage y est moderne et si la fabrication journalière n’atteint pas le gros chiffre de celles qui peuvent l’environner, on y travaille bien, avec des outils qui montrent par leur variété et leur provenance le savoir-faire du maître de l’usine.» | Dans « la Meunerie Française » n°96 d’août 1893 on peut lire : « ''C’est là que Marc Boyer (propriétaire exploitant) a installé sa minoterie dans d’anciennes constructions qui ont conservé l’aspect de vieilles forteresses... C’est principalement à Narbonne que M. Boyer écoule sa fabrication... La minoterie de Canet est restée fidèle à ses traditions de travail et de culte de progrès. L’outillage y est moderne et si la fabrication journalière n’atteint pas le gros chiffre de celles qui peuvent l’environner, on y travaille bien, avec des outils qui montrent par leur variété et leur provenance le savoir-faire du maître de l’usine''.» | ||
Cette minoterie est en fonction jusqu’en [[1928]], date à laquelle la famille Ponrouch l’abandonne après un incendie qui détruit entièrement le bâtiment. Le moulin est désaffecté depuis lors. | Cette minoterie est en fonction jusqu’en [[1928]], date à laquelle la famille Ponrouch l’abandonne après un incendie qui détruit entièrement le bâtiment. Le moulin est désaffecté depuis lors. |
Version du 21 juillet 2019 à 13:52
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Histoire
Ce moulin du XIIIe siècle, véritable château les pieds dans l’eau, était la propriété de l’archevêque de Narbonne jusqu’à la Révolution. Il était noble donc exempt de redevance, mais aussi banal, c’est à dire d’usage obligatoire pour les habitants de Canet et de Ventenac.
Vendu comme bien national en 1791, il est depuis propriété privée. Il a été agrandi et modernisé avant 1860 par la famille Barthez de Roubia.
Dans « la Meunerie Française » n°96 d’août 1893 on peut lire : « C’est là que Marc Boyer (propriétaire exploitant) a installé sa minoterie dans d’anciennes constructions qui ont conservé l’aspect de vieilles forteresses... C’est principalement à Narbonne que M. Boyer écoule sa fabrication... La minoterie de Canet est restée fidèle à ses traditions de travail et de culte de progrès. L’outillage y est moderne et si la fabrication journalière n’atteint pas le gros chiffre de celles qui peuvent l’environner, on y travaille bien, avec des outils qui montrent par leur variété et leur provenance le savoir-faire du maître de l’usine.»
Cette minoterie est en fonction jusqu’en 1928, date à laquelle la famille Ponrouch l’abandonne après un incendie qui détruit entièrement le bâtiment. Le moulin est désaffecté depuis lors.
Il est inscrit aux monuments historiques en 1948[1].
Les meuniers
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Joseph ABET | 1836 | meunier 57ans |
Antoine SARNY | 1846-1851 | meunier 46ans en 1846 |
BARTHEZ | vers 1855 | propriétaire - De Roubia |
Jean BOUIS | 1861 | meunier 45ans |
Jacques CAZENEUVE | 1866 | meunier 33ans |
François FERRAND | 1872 | minotier 60ans |
Louis LATERRE | 1872 | meunier 39ans |
Casimir VIGNES | 1872 | meunier 36ans |
Pascal BONOVRE | 1872 | garçon meunier 17ans |
TESCOU | 1876 | maître meunier 53ans |
Célestin MADAL | 1876 | contre-maître meunier 36ans |
Bernard PUJOL | 1876 | ouvrier meunier 26ans |
Jean ESCAFFRE | 1876 | ouvrier meunier 40ans |
Bertrand SAUX | 1876 | ouvrier meunier 46ans |
Marc BOYER | 1893 | propriétaire exploitant |
PONROUCH | 1928 | propriétaire exploitant |