Monuments aux morts commémorant le siège de Paris en 1870-1871
Monument à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris de 1870-1871
Le monument à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris de 1870-1871 est un monument aux morts élevé par l'État français et situé au cimetière du Père-Lachaise.
Pas de liste de noms
Obélisque pour commémorer le Conflit de 1870-1871
Place Fontenoy Paris 7e arrondissement. (Face à la grille du manège de l'École-Militaire)
CE MONUMENT A ÉTÉ ÉLEVÉ
À LA MÉMOIRE DES OFFICIERS
SOUS-OFFICIERS ET SOLDATS FRANÇAIS
DES ARMÉES DE TERRE ET DE MER
TOMBÉS AU CHAMP D'HONNEUR POUR LA
L'obélisque monumental, à la gloire des armées du Gouvernement de la Défense nationale, est inauguré le 15 septembre 1889 à 15 h par le général Pierre, Jean, Joseph JEANNINGROS (°1816-†1902), inspecteur général des Bataillons «scolaires. Il est l'œuvre du carrier et marbrier normand Jules HALLAIS. Après l'exécution de La Marseillaise, le voile ôté par le président du Conseil municipal de Paris Émile CHAUTEMPS (°1850-†1918) découvre un monument austère [1]
Pas de liste de noms
Monument à la mémoire des soldats Morts pendant le siège de Paris 1870-1871
Cimetière communal du père Lachaise, division 64, avenue circulaire, ligne 1
MONUMENT
ÉLEVÉ PAR L'ÉTAT
À LA MÉMOIRE
DES SOLDATS MORTS
PENDANT LE SIÈGE DE PARIS
1870 - 1871
Monument élevé par l’état à la mémoire des soldats morts au combat pendant le siège de Paris en 1870-71, c’est une concession gratuite par arrêté préfectoral du 4/9/1873 et est protégé par la loi du 4 avril 1873 sur les tombes militaires.
Il est composé d’une pyramide en granit gris rayé entouré de quatre statues en fonte de grandeur nature (fonderies Denon Villiers) placées aux angles du monument et représentant :
Le Garde mobile (sculpté par Camille Lefèvre),
L’artilleur (sculpté par Jean Baptiste Charles Émile Power)
le Fusilier Marin, et le Soldat de Ligne sculptés par Louis Shroeder.
Les restes de 2500 soldats reposent sous ce monument
Monument cantonal au Cimetière communal du Père Lachaise
Le monument aux Morts est acheté par la ville de Paris, sur l'initiative de Raymond POINCARRÉ (1860-1934) lors de son exposition au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts. Après quelques modifications, l'œuvre est installée en 1899 et inaugurée à la Toussaint. Il a inspiré onze quatrains à François FABIÉ (1846-1928).
Pas de liste de noms
Le Lion de Belfort - Paris 14e
Place Denfert Rochereau
A LA
DEFENSE NATIONALE
1870-1871
Le lion qui occupe actuellement le centre de la place est la réplique du lion de Belfort sculpté par Auguste BARTHOLDI (1834-1905), dont l'atelier se trouvait dans le 14e arrondissement. Il réalisa l'original en mémoire du colonel DENFERT-ROCHEREAU qui défendit Belfort face aux Prussiens pendant la guerre de 1870-1871.
Son sculpteur, BARTHOLDI, venait d'en exposer un modèle réduit dans un salon de la capitale en 1878 : le conseil municipal l'acquiert aussitôt...En 1879, la Ville de Paris décida d'élever cette copie du lion face aux pavillons de LEDOUX à son emplacement actuel.
Un médaillon du colonel DENFERT-ROCHEREAU
Monument aux morts de 1870, dit La Défense de Paris
Groupe allégorique commémorant la sortie de Buzenval, dernière bataille du siège (19 janvier 1871). Œuvre du sculpteur Louis-Ernest BARRIAS (1841-1905)
En 1878 : le conseiller BLANCHE, élu du canton de Courbevoie, propose de faire édifier au rond-point de la Demi-Lune à Courbevoie
Aujourd'hui au "Rond-Point de la Défense" [2] sur l'esplanade, à mi-chemin entre la Grande arche et la Seine.
FLUCTUAT NEC MERGITUR
Plaque commémorative 1870-1871 au 1er étage de la mairie du 14e
Sur deux plaques de marbre noir, (anciennement à la mairie de Montrouge [3] ) on lit :
Dépouillement de la plaque
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
Alfred AZE | (1834) | 30 janvier 1871 Paris 6e (Seine) |
Soldat à la garde nationale de marche de Montrouge ✞ Décédé l'ambulance militaire, quai Malaquais, à l'âge de 37 ans |
Charles BERTIN | (1845) Gournay-en-Bray (Seine Maritime) |
21 janvier 1871 Paris 10e (Seine) |
Soldat à la Garde nationale, 1er bataillon, 3e compagnie ✞ Décédé à l'hôpital Lariboisière, rue Ambroise Paré, Paris 10e, à l'âge de 26 ans |
Jean Nicolas BONLARON | 24 septembre 1833 Domèvre-sous-Montfort (Vosges) |
19 janvier 1871 Rueil-Malmaison (Hauts de Seine) |
Commandant, Garde nationale de Paris, 1364e bataillon Fils de Jean Nicolas BONLARON et de Scolastique DURAND ✞ Tué au combat de Buzenval Acte de décès émit par jugement du Tribunal civil de la Seine-et-Oise en date du 22 janvier 1872 et transcrit à Rueil-Malmaison (92). Il est indiqué qu'il est domicilié à Paris 14´, rue d'Enfer, 84. |
Antonio CASTELLINI | (?) Corrodano - Liguria (Italie) |
19 février 1871 Paris 8e (Seine) |
Soldat à la garde nationale au 136e bataillon ✞ Décédé à l'ambulance du Collège Chaptal (Paris) |
Joseph CHAUVON | (1846) Stoublon (Alpes-de-Haute-Provence) |
19 octobre 1870 Paris 7e (Seine) |
Soldat au 46e régiment d'infanterie de ligne {{}} Décédé à l' hôpital militaire du Gros-Caillou - place du Champ (Paris)-VIIème, à l'âge de 24 ans |
Louis CONDROT | (1841) Paris (Seine) |
25 janvier 1871 Paris 16e (Seine) |
Garde mobile Fils de Vincent Louis CONDROT et de Marie QUEUX ✞ Décédé à l'ambulance militaire de Longchamps (Paris), à l'âge de 30 ans |
Adolphe DALVERNY | - | - | Soldat au 136e bataillon de la Garde nationale |
Félix DARIVAUD | - | - | Soldat au 136e bataillon de la Garde nationale |
Amand FOREST | - | - | Soldat au 146e bataillon de la Garde nationale |
Louis JOBIN | - | - | Soldat au 146e bataillon de la Garde nationale |
François LANGUINIER | - | - | Soldat au 136e bataillon de la Garde nationale |
Jules LÉPINARD | (1846) Bagneux (Hauts de Seine) |
13 février 1871 Paris2e (Seine) |
Soldat à la garde nationale au 1er bataillon des volontaires de Montrouge - 1er compagnie ✞ Mort rue Montmartre |
Louis LEROUX | - | - | Soldat à la garde nationale au 3e bataillon des volontaires de Montrouge |
Paul MARCHAND | (1844) Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) |
19 janvier 1871 Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) |
Soldat au bataillon de marche de Montrouge ✞ Tué au combat de Buzenval Acte de décès enregistré le 26 janvier 1871 à la Marie du 20e arrondissement de Paris (acte n° 706) |
Jean MEHL | 15 avril 1845 Hattmatt (Bas Rhin) |
19 janvier 1871 Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) |
Soldat au bataillon des volontaires de Montrouge - 3e compagnie Fils de Jean MEHL et de Dorothée HELD ✞ Tué au combat de La Malmaison |
Clément MOLIKI | - | - | Soldat au 136e bataillon de la Garde nationale |
Augustin MOREAU | (1827) Cormery (Indre-et-Loire) |
19 janvier 1871 Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) |
Soldat à la garde nationale au 3e bataillon des volontaires de Montrouge Fils de Michel MOREAU et d'Angélique TAILLANDIER Époux d'Eléonore CRUELLE ✞ Tué à l'ennemi au combat de Buzenval Acte de décès enregistré le 24 janvier 1871 à la Marie du 20e arrondissement de Paris (acte n° 622) |
Gilbert SAJOT | 13 juin 1846 Le Chautay (Cher) |
19 janvier 1871 Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) |
Soldat Fils de Claude SAJOT et de Françoise GAUDIVOT Célibataire Acte de décès enregistré le 25 janvier 1871 à la Marie du 20e arrondissement de Paris (acte n° 690) |
SCIPION | - | - | Soldat au 136e bataillon de la Garde nationale |
Paul Victor TOUPENAY | (1840) Paris (Seine) |
19 janvier 1871 Paris 14e (Seine) |
Caporal au 136e bataillon de la Garde nationale Fils Victor TOUPENAY et Angélique SORAN Marié avec Jeanne Eugénie VACHER |
Louis Auguste VIGARIÉ | 24 octobre 1868 | 19 janvier 1871 Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) |
Soldat de la Garde Nationale Mobile du 136e bataillon ✞ Tué à l'ennemi au combat de Buzenval |
Auguste VITTECOQ Auguste VITTCOQ |
(1833) Rouen (Seine-maritime) |
19 janvier 1871 Saint-Cloud (Hauts de Seine) |
Soldat à la garde nationale au 3e bataillon des volontaires de Montrouge Tué au combat de Montretout (Saint-Cloud) Acte de décès enregistré le 20 février 1871 à la Marie du 4e arrondissement de Paris (acte n° 1871) |
Plaque commémorative 1870-1871 à la Préfecture de Police
Dépouillement de la plaque
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
Jean Baptiste ANDRÉ | 13 juillet 1832 Ban de Sapt (Laitre) (Vosges) |
10 janvier 1871 Paris 15e (Seine) |
Ancien grenadiers du second empire combattu en Crimée 1854/1856 contre les russes puis, la campagne d'Italie 1859 contre les prussiens.<brSergent de ville à Paris 1862 Puis gardiens de la paix en septembre 1870 ✞ Mort pendant dans le 15e arrondissement le 10 janvier 1871 ? tué par des communards. Il repose au cimetière Montparnasse. |
Jean-François BACOM | 10 novembre 1834 Puttelange (Moselle) |
3 avril 1871 Meudon (Seine) |
Auxiliaire à la police municipale, le 1er septembre 1865 Sergent de ville du 1er mai 1866 au 10 septembre 1870. Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Incorporé à la Ire compagnie du 3e bataillon de gardiens de la paix mobilisés. ✞ Tué le 3 avril 1871 au combat de Meudon. [4] |
Victor-Henri BÉDEL | 1er juin 1824 Saulchery (Aisne) |
7 février 1871 Moulineaux (Seine) |
Sergent de ville du 1er janvier 1855 au 10 septembre 1870, Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Le 16 janvier 1871, étant de faction dans les tranchées pratiquées aux avant-postes des Moulineaux, à l'endroit appelé le « Château-Inférieur », Bédel reçut une balle à l'épaule gauche. ✞ Décédé le 7 février suivant. |
Edouard BERJOAM | 14 juin 1834 millas (Pyrénées-Orientales) |
29 avril 1871 Reuil (Seine) |
Ancien gendarme de la compagnie du département du Tarn. Auxiliaire à la police municipale le 1er septembre 1868. Sergent de ville du 16 septembre 1869 au 10 septembre 1870. Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix Fait parti de la 3e compagnie, 3e bataillon de gardiens de la paix mobilisés. Le 28 avril 1871, au moment ou sa compagnie s'installait à la caserne de Reuil, Berjoam, embarrassé par des effets qu'on lui avait confiés, laissa tomber son revolver dont une balle lui fractura la colonne vertébrale. ✞ Il expira le lendemain, à l'ambulance de Reuil. |
Sébastien BLANCK | 2 janvier 1839 Dennveler (Haut-Rhin) |
23 mai 1871 Paris (Seine) |
Auxiliaire de la police municipale le 1er décembre 1867. Sergent de ville du 1er juin 1868 au 10 septembre 1870. Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Lors de la rentrée des troupes dans Paris, il fut attaché à la prévôté du 1er corps d'armée. Le 23 mai 1871, boulevard de Clichy, des soldats le prirent pour un fédéré et le fusillèrent sur le champ. Ce malheureux, qui venait d'apercevoir un groupe d'insurgés prêts à attaquer l'armée régulière, allait justement en avertir son officier. |
Jean CALMET | 5 janvier 1836 Montréal (Aude) |
10 juin 1871 Paris 7e (Seine) |
Fils de Jean Pierre CALMET et Jacquette MARIO Marié le 23 novembre 1858 à Gramazie (Aude), avec Madeleine SOULAYRAC Engagé volontaire au 3e régiment d'artillerie de 1853 à 1856 Versé aux compagnies de gardiens de la paix mobilisés pendant le siège de Paris Grièvement blessé par balle lors de l'attaque de la barricade de la rue des Amandiers dans le 20e arrondissement de Paris, alors tenue par les fédérés de la Commune de Paris. ✞ Mort des suites de blessures à la Maison des incurables, rue de Sèvres |
Ferdinand CHARLES | 18 novembre 1817 Paris (Seine) |
27 mai 1871 Paris 11e (Seine) |
Entré à l'administration comme secrétaire des commissariats du ressort de la préfecture de police de Paris. Promu commissaire des circonscriptions successives suivantes : Sceaux, Gentilly, Choisy-le-Roi, avant d'être affecté à l'administration centrale au 3e bureau qui avait pour charge le services des prisons. ✞ Il fût emprisonné puis exécuté, Place de la Roquette, par des fédérés de la commune de Paris. |
Pierre Arsène COTEL | 7 décembre 1820 Troyes (Aube) |
13 mai 1870 paris (Seine) |
Six ans et demi de services militaires. Nommé sergent de ville le 1er décembre 1854, et sous-brigadier le 1er janvier 1863. Dans la soirée du 10 mai 1870, des troubles graves éclatèrent simultanément sur divers points de Paris, et des barricades furent élevées faubourg du Temple et rue de la Folie-Méricourt. Les gardes de Paris et les agents durent intervenir, pour dégager la place du Château-d 'Eau. Ils s'emparèrent d'un soldat du 71e de ligne passé du côté des manifestants. Plusieurs sergents de ville furent grièvement blessés, et on releva presque mort le sous-brigadier Cotel, ✞ Transporté à l'hôpital Saint-Louis, ce malheureux succomba le 13 mai suivant, aux suites de ses blessures. |
Charles Auguste DEREST | 16 novembre 1810 Paris (Seine) |
26 mai 1871 Paris 20e (Seine) |
Officier de paix retraité Mort pendant la guerre civile fusillé par les fédérés lors des combats (du 85, rue d'Haxo) de la Commune de Paris |
Joseph DEVIENNE | 24 avril 1825 Wetis-Cohen (Pas-de-Calais) |
18 mars 1871 Paris (Seine) |
Comptait plusieurs années de services dans la garde à pied et dans la garde de Paris. Sergent de ville du 1er février 1855 au 10 septembre 1870. Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Le 18 mars 1871, faisait partie d'un détachement de gardiens de la paix chargés d'accompagner les troupes qui se rendaient aux buttes Montmartre. En passant rue des Moines, aux Batignolles. ✞ Il tomba mortellement frappé par une balle qui pénétra dans le côté gauche des reins et sortit par l'abdomen. |
Jean-Pierre HUMBERT | 29 juin 1820 Traitiéfontaine (Haute-Saône) |
21 mai 1871 Paris (Seine) |
Ancien sergent de ville. Admis à la retraite le 11 janvier 1870 après 21 ans de services militaires et civils. Nommé, au début de la guerre, lieutenant au 161e bataillon de !a garde nationale, il avait, au mois de février 1871, obtenu le grade de capitaine. Au 18 mars, il devint suspect aux hommes de sa compagne parce qu'il avait imprudemment manifesté devant eux son intention de se retirer. On le surveilla et on apprit qu'il avait été sergent de ville. Il fut accusé d'avoir des intelligences avec Versailles. Le 21 mai 1871, les fédères du bataillon du père Duchêne se présentèrent au domicile d'Humbert, rue Mongo, 35, pour s'emparer de sa personne. Ne le trouvant pas, ils arrêtèrent sa femme et sa fille et les conduisirent à !a caserne de la Cité. La femme Humbert fut retenue comme otage et sa fille obligée de rechercher son père, escortée par quatre fédérés. Mis en état d'arrestation, ce malheureux fut amené à son tour à la caserne de la Cité. ✞Le lendemain, son corps fut découvert parmi d'autres cadavres sur la place du Panthéon. [5] |
Gustave Adolphe LACROIX | 26 mars 1831 Morez (Jura) |
19 janvier 1871 Paris (Seine) |
Auxiliaire de la police municipale le 16 juillet 1866. Sergent de ville du 1er février 1867 au 10 septembre 1870. Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Dans la nuit du 13 janvier 1871, à l'affaire du moulin de Pierre, Lacroix fut mortellement blessé à la cuisse gauche. ✞ Admis à l'ambulance du Grand Hôtel, il succomba le 19 janvier. |
Claude Antoine LAFFOND | 1er juin 1829 Baltenans (Doubs) |
3 avril 1871 Paris (Seine) |
Nommé sergent de ville le 1er février 1855 et sous-brigadier le 1er novembre 1867. Licencié le 10 septembre 1870, il fut réintégré le 19 du môme mois, comme sous-chef détection au corps des gardiens de la paix. Le 18 mars 1871, à quelques mètres de la porte d'Aubervilliers, il reçut un coup de baïonnette à la tète, un autre dans les flancs et quatre coups, de feu, au moment ou il cherchait à maintenir les fédérés qui voulaient empêcher le passage des troupes ramenant quelques canons enlevés à Belleville. ✞ Transporté à l'Hospice Dubois, il mourut le 3 avril suivant. |
Louis-Eugène LHERMINIER | 13 avril 1815 Festien (Aisne) |
14 octobre 1870 Clamart (Seine) |
Sept ans de services dans l'artillerie de marine et la gendarmerie. Entré au corps des sergents de ville le 21 mai 1854. Sous-brigadier le 1er mai 1861. Licencié le 10 septembre 1870, il fut réintégré le 19 du même mois dans les fonctions de sous-brigadier. Sous-lieutenant à la 4e compagnie des gardiens de la paix mobilisés, il fut mortellement blessé au combat de Clamart, le 13 octobre 1870. ✞Il expira le lendemain |
Jacques LOTZER Décoré de l'ordre de Marie-Louise d'Espagne Titulaire de la médaille de Chine Médaille militaire |
2 mai 1833 Rosheim (Bas-Rhin) |
28 mai 1871 Paris 20e (Seine) |
14 ans de service militaire au 9e et 14e régiments d'artillerie. Campagnes de Chine et de Cochinchine Ancien sergent de ville versé aux compagnies des gardiens de la paix mobilisés (canonnier) pendant le siège de Paris. ✞ Tué par les fédérés de la Commune à la barricade des Amandiers lors de l'entrée de troupes dans la capitale |
François Joseph MAILLET | 25 mars 1825 Vandegis-au-Bois (Nord) |
3 avril 1871 meudon (Seine) |
Sergent de ville du 1er janvier 1885 au 10 septembre 1870 Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Caporal à la 1re compagnie du 3e bataillon de gardiens de la paix mobilisés. ✞ Tué le 3 avril 1871, au combat de Meudon. |
Pierre MAYÉ | 28 mai 1845 Anjac (Charente-Intérieure) |
15 mai 1871 Sèvres (Seine) |
Auxiliaire à la police municipale du 1er avril 187U au 10 septembre suivant. Nommé gardien de la paix le 19 du môme mois. Caporal à la 1re compagnie du 2e bataillon de gardiens de la paix mobilisés. De service au pont de Sèvres le 12 avril 1871, il fut, au moment où il donnait des renseignements à deux femmes, blessé à la jambe gauche par un obus lancé par une canonnière amarrée à Billancourt. Les deux femmes furent tuées sur le coup. ✞ Mayé, transporté à l'ambulance des Sœurs dominicaines à Sèvres, mourut le 15 mai suivant. |
Étienne MERTZ | 1er décembre 1812 Sierck-les-Bains (Moselle) |
17 septembre 1871 Paris (Seine) |
Ancien sergent de ville. Arrêté quatre fois pendant la Commune, il ne parvint à s'échapper qu'après avoir couru les plus grands dangers. Mais tes violentes émotions par lesquelles il venait de passer altérèrent rapidement sa santé, et il mourut le 17 septembre 1871. [6] |
Jean-Baptiste Mathieu ORDENER | 22 février 1823 Villageneuf (Haut-Rhin) |
30 janvier 1871 | Sergent de ville du 16 novembre 1834 au 5 septembre 1857. Auxiliaire le 16 novembre 1858. Sergent de ville du 1er décembre 1859 au 10 septembre 1870. Réintégré le 10 octobre 1870 comme gardien de la paix. Le 24 janvier 1871, alors qu'il était de service aux avant-postes route de Versailles, Ordener fut atteint par un éclat d'obus qui lui fractura le pied gauche. ✞ Il mourut le 30 janvier, à l'Hôpital militaire du Gros-Caillou. |
François PELLÈT | 20 avril 1835 Fillinge (Haute-savoie) |
29 avril 1871 Sèvres (Seine) |
Auxiliaire à la police municipale le 1er décembre 1866. Sergent de ville du U février 1867 au 10 septembre 1870. Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Incorporé à la 1re compagnie du premier bataillon de gardiens de la paix mobilisés. Le 28 avril 1871, Pellet et quatre agents en bourgeois revenaient de faire une reconnaissance du côté du Bas-Meudon, ce petit détachement, reconnu conformément aux consignes par trois sentinelles successives du 90e de ligne, gravissait la ruelle aux bœufs, lorsque deux coups de feu tirés, sans aucun avertissement, par un chasseur à pied qui était en faction à une distance d'environ 800 mètres. L'un des camarades de Pellet fut blessé au bras, et ce dernier reçut une balle dans l'abdomen. ✞ Il mourut le lendemain à l'Hôpital Saint-Jean, à Sèvres. |
Constantin POLI | 5 novembre 1845 Sartène Corse-du-Sud, |
22 décembre 1870 Paris 14e (Seine) |
Carrière professionnelle :
|
Jean-Victor ROBERT | 17 mai 1826 Assures (Jura) |
13 octobre 1870 Clamart (Seine) |
Sept ans de services militaires. Sergent de ville du 1er janvier 1860 au 10 septembre 1870. Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Incorporé dans l'une des compagnies de gardiens de la paix mobilisés qui faisaient le service aux avant-postes, il fut tué le 13 octobre 1870 au moment où il accourait porter secours au sous-lieutenant Lherminier. |
Michel ROTTE | 1833 Ivoy-le-Pré (Cher) |
25 mai 1871 Paris 20e (Seine) |
Fils de Denis ROTTE et de Jeanne MARLOT Six ans de services militaires, de 1854 à 1860. Auxiliaire à la police municipale le 1er septembre 1861. Sergent de ville, du 1er mai 1862 au 10 septembre 1870. Réintégré ensuite comme gardien de la paix au XVIe arrondissement. ✞ Arrêté à son domicile et fusillé le 24 mai 1871 dans une mairie de Paris. [8] |
Jean ROUQUET Jean Dit Touril | 7 août 1830 Dufort (Tarn-et-Garonne) |
23 mai 1871 Paris (Seine) |
Avait servi, du 10 juillet 1851 au 18 mars 1855 au 1er régiment d'artillerie, et, de cette dernière date au 31 décembre 1856, dans l'artillerie de la garde. Auxiliaire à la police municipale le 16 avril 1857. Sergent de ville du 1er janvier 1858 au 31 octobre 1870. Réintégré le 16 janvier 1871, comme gardien de la paix. Incorporé dans la compagnie de canonniers auxiliaires formée par les gardiens de la paix. ✞ Le 23 mai 1871, il fut tué dans la cour du garde-meuble par un obus qui lui enleva la tête. |
Eugène SIMON | 4 mai 1834 Nancy (Meurthe) |
10 septembre 1870 Paris (Seine) |
Auxiliaire à la police municipale le 16 avril 1862. Sergent de ville le 1er avril 1863 au 10 septembre 1870, ✞ Mort des suites d'une maladie contractée aux avant-postes. |
Nicolas TOUSSEUIL | (1823) Loupmont (Meuse) |
29 janvier 1871 Issy (Seine) |
Gardien de la paix à la deuxième compagnie mobilisée. ✞ Décédé le 29 janvier 1871, à l'ambulance établie dans la maison de retraite des Petits-Ménages, à Issy, d'une maladie contractée aux avant-postes. |
Bernardin VINCENSINI | 19 novembre 1825 Serragio (avant Vénaco) (Haute-Corse) |
26 février 1871 Paris 11e (Seine) |
Entré dans l'administration en 1854 comme sergent de ville, puis inspecteur de police en 1857, il fût rattaché au service de sûreté avec le grade de sous-brigadier en 1866. ✞ Il fût exécuté par la foule alors qu'il se trouvait en service Le décès a été enregistré le 15 septembre 1871 à la marie du 4e arrondissement de Paris, indiquant qu'il est décédé au quartier du gros caillou à Paris |
Victimes du devoir
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
- | - | - | |
Nicolas BARROIS | 20 août 1824 Bethenville (Marne) |
4 avril 1871 Sèvres (Seine) |
Avait appartenu à la gendarmerie de la Garde impériale. Sergent de ville du 1er février 1855 au 10 septembre 1870. Réintégré le 19 du même mois, comme gardien de la paix. Au lieu de faire valoir ses droits à la retraite, Barrois avait demandé à continuer son service au corps des gardiens de la paix jusqu'à la fin de la guerre. ✞Le 3 avril 1871, au combat de Meudon, il reçut une balle dans la région lombaire droite. Il succomba le lendemain, à l'ambulance de Sèvres. |
Jean-Baptiste CAPAUD | 21 mars 1820 Conflans (Ariège) |
14 août 1870 Paris (Seine) |
Près de huit années de services militaires (du 5 mars 1851 au 1er janvier 1839). Nommé auxiliaire à la police municipale le 1er mars 1861, et sergent de ville le 1er octobre suivant. ✞ Tué le 14 août 1870, dans l'affaire dite des « Pompiers de La Villette ». Le pompier de faction à la porte de la caserne, ayant refusé de livrer passage aux manifestants qui voulaient pénétrer dans l'intérieur, reçut un coup de pistolet en pleine poitrine. Accouru au bruit de la détonation, le sergent de ville Capaud fut atteint mortellement par une balle qui pénétra dans la région du cœur. |
François RIOLET | 24 décembre 1832 Seveux (Haute-Saône) |
4 mars 1871 | Auxiliaire à la police municipale le 1er mars 1855. Sergent de ville le 1er avril 1855. Sous-brigadier le 1er janvier 1860. ✞ Mort des suites d'une maladie contractée pendant le siège. |
Monument à la mémoire des fonctionnaires et agents de la préfecture de police morts en combattant pour la défense de Paris.
Cimetière du Montparnasse
En photos
Dépouillement du monument aux morts
Pour plus d'informations voir le dépouillement de la plaque commémorative à la Préfecture de Police
POLI Constantin | LHERMINIER Louis Eugène | ROBERT Victor | SIMON Eugène | ANDRÉ Jean-Baptiste |
LACROIX Gustave Eugène | TOUSSEUIL Nicolas | ORDENER Jean-Baptiste Mathieu | BEDEL Victor Henri | RIOLET François |
Monument professionnel et syndical - Aux Sapeurs Pompiers
Cimetière communal du Montparnasse - section 26
Dépouillement du monument aux morts
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
MOLLE | - | 27 mai 1871 Paris 12e |
Caporal ✞ Mairie de Bercy [9] |
Simon STEIGER | 13 juin 1871 Paris 7e |
Le 22 mai 1871, au cours des événements de la Commune de Paris, dans la journée, occupé à combattre l’incendie de l’école d’état-major, 140, rue de Grenelle-Saint-Germain, à Paris, le caporal STEIGER fut blessé par balle. ✞ Admis d’urgence à l’hôpital militaire du Gros-Caillou, il y succomba le 13 juin |
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DEBIEVRE | - | 21 mai 1871 Paris 14e |
Caporal ✞ Asphyxié par les gaz qui s’échappaient d’une fosse d’aisance |
SUET | - | 21 mai 1871 Paris 14e |
Clairon ✞ Asphyxié par les gaz qui s’échappaient d’une fosse d’aisance |
BERUIN | - | 21 mai 1871 Paris 14e |
Sapeur ✞ Asphyxié par les gaz qui s’échappaient d’une fosse d’aisance |
LE PAUTREMAT | - | 21 mai 1871 Paris 14e |
Sapeur ✞ Asphyxié par les gaz qui s’échappaient d’une fosse d’aisance |
OTTAVIOLI | - | 21 mai 1871 Paris 14e |
Sapeur ✞ Asphyxié par les gaz qui s’échappaient d’une fosse d’aisance |
LORTZ | - | 28 mai 1871 Paris 2e |
Sapeur ✞ Boulevard Voltaire |
Incendie du 21 mai 1871 du boulevard Jourdan
En 1871, le caporal DEBIEVRE, le sapeur-clairon SUET et les sapeurs LE PAUTREMAT, OTTAVIOLI et BERUIN sont morts au feu dans les circonstances suivantes :
“ Le 21 mai 1871, aux cours des événements de la Commune de Paris, vers 18 h 15, au moment où on allait se rendre maître du feu qui avait éclaté dans les combles des maisons, 12 et 14, boulevard Jourdan, à Paris 14e, le caporal DEBIEVRE fut averti qu’un sapeur venait d’être trouvé asphyxié dans une cave de ce dernier immeuble.
Accouru aussitôt à son secours avec le sapeur BERUIN, le caporal DEBIEVRE tomba à son tour asphyxié par les gaz qui s’échappaient d’une fosse d’aisance, que des gardes nationales avaient, paraît-il, imprudemment ouverte. Le sapeur-clairon SUET périt dans les mêmes circonstances que son caporal. Il se trouvait en effet près de la cave du 14 où succomba le caporal. En y pénétrant pour porter secours aux personnes qui étaient descendues, il fut lui même frappé d’asphyxie.
Les sapeurs LE PAUTREMAT et OTTAVIOLI, victimes de leur dévouement, périrent également asphyxiés ”.
Plaque de la Comédie Française (Paris)
En photos
Dépouillement de la plaque
A l'intérieur de la Comédie Française (Cette plaque rend aussi hommage aux morts pour la Patrie de 14/18 & 39/45)
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
Jules "Didier" SEVESTE Chevalier de le Légion d'honneur (1871) [10] |
4 août 1846 Paris |
30 (31) janvier 1871 Paris |
Lieutenant au bataillon des carabiniers parisiens Participa à la bataille de Buzenval (19 janvier) au cours de laquelle il est blessé Transporté à l'ambulance de la Comédie-Française où il est amputé. Le 25 il est décoré de la légion d'honneur. Au grand dam de ses amis comédiens, ✞ Il décède de ses blessures le 30 janvier. [11] |
Monument aux aéronautes du Siège de Paris
Inaugurée le 28 janvier 1906 au rond-point de la Révolte [12], en face de la porte des Ternes par Etienne, ministre de la Guerre, le maire de Neuilly, les survivants aéronautes et la fondation des sociétés colombophiles de la Seine : un lâcher de 5 000 pigeons précéda le défilé des délégations des anciens combattants de 1870.
En 1930 : le redécoupage de la Seine intègre la place des Ternes à Paris.
En 1941 : fondu sous le régime de Vichy (enlèvement le 18 novembre).
En photos
Aux héros des postes, des télégraphes des chemins de fer 1870-1871 |
Les aéronautes perdu en mer
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
Alexandre PRINCE | 30 janvier 1843 Jurançon (Basses-Pyrénées) |
28 novembre 1870 En mer |
Marin détaché à la défense de Paris (matelot de deuxième classe, immatriculé à Toulon sous le n* 9133) Fils de Jean ALEXANDRE et d'Eugénie LEROY [13] Aéronaute du ballon "le Jacquard" qui Parti de la gare de Paris Austerlitz ("gare d'Orléans"), transformée en centre d'envol lors du siège de Paris ✞ Il mourut lors de son naufrage le 28 Novembre 1870. |
Emile LACAZE | 1840 Paris |
27 janvier 1871 En mer La Rochelle |
Ce même jour, 27 janvier, vers 2 heures de l'après-midi, le Richard-Wallace fut aperçu aux environs de Niort, s'approchant de terre. L'aéronaute à qui l'on criait d'atterrir, lança des paquets de Moniteur officiel, et répartit dans les airs. On le vit plus tard au-dessus d'Angoulême, à une assez grande hauteur, et là encore, il jeta une foule de papiers. Puis, que se passa-t-il ? C'est un secret que jamais on ne saura. M. Lacaze a-t-il été foudroyé par une apoplexie foudroyante, une mort subite ? On se perd en conjectures. Toujours est-il que vers 4 heures du soir, l'aérostat courait au-dessus de La Rochelle à une hauteur immense, poussé par les vents d'est vers l'Océan, dans l'immensité duquel il s'est perdu [14] |
Photos de plaques commémoratives en l'honneur d'Alexandre PRINCE (Paris)
Des aéronautes de 1870-1871 présent en 1906
La plupart des aéronautes du Siège de Paris, survivants d'une phalange glorieuse, et quelques parents d'aéronautes disparus, s'étaient réunis en un banquet fraternel. Il y avait là, confondus dans une même pensée et dans un même souvenir :
MM. Albert Tissandier, Antonin Dubost, Wilfrid de Fonvielle, Ad. Cassiers, Gaston Prunières, Bosc, Paul Rolier, F. Dupré, L. Dupré, Théodore et Gaston Mangin, Jean Husson, Jules Buffet, E. Ferrand, G. Gobron, C. Richard, A Biligne, Ledret, Porlié, Perruehon, Georges Lévy, Louis Chaumont, Ferdinand Gilles, Mutin-Godard, le général Estancelin, le commandant de Beaumény, Léon Petat, J. Courtin, Mlle Turbiaux, Hioux, Lucien Morel, Pagano, II. Labadye, Lemercier de Jauvelle, Prosper Derouard, Ed. Cavailhon, A. Lecocq, Marcia fils, Montet, Gauchet.
Ajoutons, pour être complet, les noms des aéronautes survivants que la distance, l'âge ou la maladie empêchèrent de se rendre à cette fête de famille : MM. Arthur Ranc, le général de Boisdeffre, Clariot, Pierre Deschamps, Paul du Caurroy, J.-L. Domalain, Ferdinand Gilles, Camille Dupuy, P. de Montgaillard, Sylvain Jubert, Reitlinger, Félix Roux.
Les officiers de Marine tués en défendant Paris (Mémorial des officiers de Marine)
Le 8 mai 2005 était inauguré auprès du monument national consacré à la mémoire des marins morts pour la France, érigé en 1927 à la pointe Saint-Mathieu, les trois cryptes d’un cénotaphe construit en hommage aux trois communautés de marins « morts pour la France », ceux de la pêche, du commerce et de l’État
Stèle en granit de Bretagne portant l'inscription "IN MEMORIAM", érigée sur l'esplanade de l'École navale, face à la mer entre la tour de commandement et le mât de pavillon.
Les officiers de Marine tués en défendant Paris (1870-1871)
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
Marie, Martin, Eugène DESPREZ | 30 mars 1828 Sainte-Suzanne (La Réunion) |
30 novembre 1870 Choisy-le-Roi (Seine) |
Capitaine de frégate - Armée de Paris : Commandant du bataillon de marins n° 10 Le 30 novembre 1870, lors de la première sortie générale de l'Armée de Paris au-delà de la Marne, entre Bry-sur-Marne et Champigny, deux opérations de diversion furent entreprises : l'une en avant de Créteil, l'autre confiée à la 6e division de l'amiral Pothuau, sur la rive gauche de la Seine vers Choisy-le-Roi et Thiais. Chargé d'une mission de reconnaissance aux abords de Choisy-le-Roi, le capitaine de frégate Desprez fut tué à la tête de son bataillon. |
Eusèbe, Raymond CARVÈS Chevalier de la Légion d'honneur (1864) |
21 juin 1835 Beynac-Cazenac (Dordogne) |
14 janvier 1871 Paris (Seine) |
Capitaine de frégate - Armée de Paris au Fort de Montrouge. Attaqué le 5 janvier, le fort de Montrouge résista et continua à tirer près de 6 000 coups jusqu'au cessez le feu le 26 janvier : il avait alors perdu le quart de son effectif et la moitié de son état-major. Le 10 janvier le capitaine de frégate Carvès fut grièvement blessé par un éclat d'obus. ✞ Il décéda le 14 janvier 1871 des suites de ses blessures à l'ambulance du ministère de la marine. |
Alfred KIESEL Chevalier de la Légion d'honneur (1867) |
7 mai 1835 Lorient (Morbihan) |
22 janvier 1871 Paris (Seine) |
Capitaine de frégate - Armée de Paris (5e Bataillon de fusiliers marins) - Commandant du fort de Montrouge Attaqué le 5 janvier, le fort de Montrouge résista et continua de tirer près de 6 000 coups jusqu'au cessez-le-feu le 26 janvier : il avait alors perdu le quart de son effectif et la moitié de son état-major. Le 16 janvier le capitaine de frégate Kiesel, commandant du fort fut grièvement blessé par un éclat d'obus. ✞ Il mourut des suites de ses blessures le 22 janvier à l'ambulance de la rue de Picpus à Paris. |
Auguste, Louis MORAND | 11 janvier 1839 Avallon (Yonne) |
21 décembre 1870 Le Bourget (Seine) |
Lieutenant de vaisseau - Armée de Paris (3e Bataillon de fusiliers marins) - Capitaine de la 3e compagnie ✞ Tué à l'ennemi Le 3e Bataillon, commandé par le capitaine de frégate Lamothe-Tenet, réussit à s'installer au centre du village, mais privé du soutien du 134e Régiment d'infanterie qui n'avait pu attaquer par le sud comme prévu, il dut se replier après avoir été soumis à un feu intense et avoir subi de lourdes pertes. Dans cette attaque, les marins perdirent 254 hommes dont 7 officiers parmi lesquels le lieutenant de vaisseau Morand. |
Napoléon, Marie, Ernest PATIN Chevalier de la Légion d'honneur (1870) |
16 mars 1841 Chatillon-en-Bazois (Nièvre) |
8 janvier 1871 Le Bourget (Seine) |
Lieutenant de vaisseau - Armée de Paris (3e Bataillon de fusiliers marins) - Capitaine de la 5e compagnie ✞ Tué à l'ennemi Le lieutenant de vaisseau Patin, grièvement blessé lors de l'attaque, décéda des suites de ses blessures le 8 janvier 1871. |
Joseph, Marie, Athanase LABORDE | 29 juillet 1838 Saint-Nazaire (Loire-Inférieure) |
21 décembre 1870 Le Bourget (Seine) |
Lieutenant de vaisseau - Armée de Paris (3e Bataillon de fusiliers marins) - Capitaine de la 6e compagnie ✞ Tué à l'ennemi |
Charles, Victor, Alfred WYTS | 1er février 1839 Cassel (Nord) |
21 décembre 1870 Le Bourget (Seine) |
Enseigne de vaisseau - Armée de Paris (3e Bataillon de fusiliers marins) - Lieutenant à la 2e Compagnie ✞ Tué à l'ennemi L'enseigne de vaisseau Wyts appartenait à la 2e compagnie du lieutenant de vaisseau Peltereau, qui avait tenté de prendre à revers les barricades ennemies et qui fut presque totalement détruite : elle ne compta que 6 survivants. Dans cette attaque, les marins perdirent 254 hommes dont 7 officiers parmi lesquels l'enseigne de vaisseau Wyts. |
Gabriel, François PELTEREAU | 17 août 1833 Vendôme (Loir-et-Cher) |
21 décembre 1870 Le Bourget (Seine) |
Lieutenant de vaisseau - Armée de Paris (3e Bataillon de fusiliers marins) - Capitaine de la 2e compagnie ✞ Tué à l'ennemi La 2e compagnie du lieutenant de vaisseau Peltereau qui avait tenté de prendre à revers les barricades ennemies fut presque totalement détruite : elle ne compta que 6 survivants. Dans cette attaque, les marins perdirent 254 hommes dont 7 officiers parmi lesquels le lieutenant de vaisseau Peltereau. |
Jacques, François, Daniel BOUISSET | 27 juillet 1839 Narbonne (Aude) |
21 décembre 1870 Le Bourget (Seine) |
Lieutenant de vaisseau - Armée de Paris (5e Bataillon de fusiliers marins) - Aide de camp du Commandant de la 3e Brigade ✞ Tué à l'ennemi |
Louis, Marie, Edgard SAISSET (de) | 17 mai 1846 Paris (Seine) |
16 janvier 1871 Paris (Fort de Montrouge) |
Lieutenant de vaisseau - Armée de Paris - Fort de Montrouge Il était le fils unique de l'amiral de Saisset qui commandait les forts de l'Est. ✞ Tué à l'ennemi Attaqué le 5 janvier, le fort de Montrouge résista et continua de tirer près de 6 000 coups jusqu'au cessez-le-feu le 26 janvier : il avait alors perdu le quart de son effectif et la moitié de son état-major. Le 16 janvier le lieutenant de vaisseau de Saisset fut mortellement blessé par un éclat d'obus. |
Louis ARDISSON Chevalier de la Légion d'honneur (1871) |
13 septembre 1838 Cannes (Alpes-Maritimes) |
23 janvier 1871 Paris (Seine) |
Lieutenant de vaisseau - Armée de Paris (4e Bataillon de fusiliers marins) - Commandant de batterie du Fort de Noisy ✞ Tué à l'ennemi Le 27 décembre le feu sur les forts de l'est devint incessant et plus précis, faisant de nombreuses victimes dans les équipages des forts : le lieutenant de vaisseau Ardisson commandant d'une batterie du fort de Noisy fut grièvement blessé par des éclats d'obus. Il décéda des suites de ses blessures le 23 janvier 1871. |
Frédéric, Anne, Louis, Marie ARNAUD | 8 janvier 1844 Paris (Seine) |
31 janvier 1871 Paris (Ambulance de la Marine) |
Lieutenant de vaisseau - Armée de Paris (4e Bataillon de fusiliers marins) - Officier en second de la redoute de La Boissière {✞ Tué à l'ennemi Dès la fin du mois de décembre, les forts souffrirent beaucoup des tirs des batteries ennemies de 150 et 120 mm installées à proximité, recevant certains jours de 50 à 70 coups par heure. Les duels d'artillerie meurtriers dans les deux camps furent particulièrement intenses pour les forts de l'est dans la nuit du 11 au 12 janvier, nuit au cours de laquelle le lieutenant de vaisseau Arnaud fut grièvement blessé à la redoute de La Boissière dont il était officier en second. Il mourut de ses blessures le 31 janvier à l'ambulance de la marine à Paris. |
Pierre, Claude, Florent DUQUESNE | 25 février 1845 La Havane (Cuba) |
21 décembre 1870 Le Bourget (Seine) |
Enseigne de vaisseau - Armée de Paris (3e Bataillon de fusiliers marins) - Chef de section du 3e bataillon de fusiliers marins ✞ Tué à l'ennemi |
Marie, Charles, Léon VERSCHNEIDER | 26 octobre 1846 Paris (Seine) |
2 décembre 1870 Bry-sur-Marne (Val-de-Marne) |
Enseigne de vaisseau - Armée de Paris (Corps d'armée de Saint-Denis) - Officier d'ordonnance du vice-amiral de La Roncière ✞ Tué à l'ennemi Fin novembre, une première sortie de l'armée de Paris fut tentée pour rejoindre l'Armée de la Loire en marchant à sa rencontre par Melun et Fontainebleau. Mais le 28, une crue de la Marne arrêta la progression, et la Marine dût mettre en place un pont de bateaux en 48 heures. Le 2 décembre une contre-attaque prussienne, de Champigny à Bry-sur-Marne, fut stoppée par les tirs intenses de notre artillerie. L'enseigne de vaisseau Verschneider, détaché pour assister l'officier responsable de l'installation des ponts, fut tué au cours de ce combat par un éclat d'obus. |
Paul, Simon, Marcel FOILLARD | 4 mai 1838 Romanèche (Saône-et-Loire) |
19 janvier 1871 Montretout (Seine) |
Enseigne de vaisseau - Armée de Paris (5e Bataillon de fusiliers marins) - Détaché dans un régiment d'artillerie ✞ Tué à l'ennemi L'enseigne de vaisseau Foillard avait été détaché dans une batterie d'artillerie montée. A la fin du Siège, une dernière sortie de l'Armée de Paris fut tentée le 19 janvier 1871 vers l'ouest sur le plateau entre Montretout et Rueil (bataille de Buzenval). La redoute de Montretout, au sud-est du fort du Mont Valérien, entre le village de Garches et le parc de Buzenval, fut prise d'assaut et occupée, puis reprise par l'ennemi et à nouveau conquise. Cependant, les Prussiens amenant des forces de toutes parts, la position devint intenable pour nos troupes harassées par douze heures de combat qui durent se replier. A la fin de la bataille, l'enseigne de vaisseau Foillard, qui ramenait sa batterie sur la position de repli assignée, aperçut les mobiles des Côtes-du-Nord qu'il avait autrefois conduits contre les Prussiens et qui fléchissaient devant l'ennemi. Il sauta à bas de son cheval, dégaina son sabre, rassembla les mobiles et marcha droit à l'ennemi. Il fut alors tué presque à bout portant par une balle prussienne. |
^ Sommaire
Soit en tout 15 officiers, dont trois officiers supérieurs, neuf lieutenants de vaisseau et trois enseignes. Nous pensons que bien d'autres, soignés dans les ambulances, ont succombé de leurs blessures.
Morts pour la patrie de 1870-1871
Morts pour la patrie de la guerre de 1870-1871 répertoriés dans les registres d'état civil, né à Paris, dont l'arrondissement n'est pas signalé.
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations |
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Frédéric Anne Louis Marie ARNAUD | 8 janvier 1844 Paris (Seine) |
31 janvier 1871 Paris 8e (Seine) |
Enseigne de vaisseau de 1re classe Blessé mortellement à la redoute de La Boissière le 12 janvier 1871 Mort des suites de blessures à l'ambulance du ministère de la marine |
Paul Alexandre ODELIN | 5 septembre 1847 Paris (Seine) |
22 mars 1871 Paris 1er (Seine) |
Lieutenant au 16e bataillon des Mobiles de la Seine Licencié en droit ✞ Tué à la manifestation de la Place Vendôme |
Louis RIVET | (?) Paris (Seine) |
31 décembre 1870 Villers-Bretonneux |
Caporal clairon du 2e Bataillon de Chasseurs à Pied n°209 ✞ Mort à l'ambulance civile établie à la mairie |
Henri Louis SERGY | (1842) Paris (Seine) |
7 février 1871 Paris 8e (Seine) |
Soldat de la Garde Nationale au 18e régiment de Paris, 116e bataillon, 3e compagnie Fils de Jean Pierre SERGY et de Marie Louise BICHET ✞ Mort des suites de blessures à l'ambulance du collège Chaptal, bd des Batignolles |
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Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Informations déposées par Martine Aubry sur le site Les monuments aux morts
- ↑ La statue va donner son nom au carrefour, au centre duquel elle se dresse
- ↑ Source: RetroNews ; Le Bien public : journal politique quotidien / rédacteur en chef : H. Vrignault 1874/03/31 Edité en 1874
- ↑ Gallica.bnf .Presse et revues - Le Détective (Paris. 1906)
- ↑ Source: Gallica ; Histoire du corps des gardiens de la paix : ouvrage publié sous les auspices de M. Louis Lépine,... / Alfred... - Auteur : Alfred Rey - Edité en 1896
- ↑ Source: Gallica ; Histoire du corps des gardiens de la paix : ouvrage publié sous les auspices de M. Louis Lépine,... / Alfred... - Auteur : Alfred Rey - Edité en 1896
- ↑ Geneanet : Arbre de Cyrille PARIS Fiche génèalogique
- ↑ Source: Gallica ; Le Détective. Etudes d'épuration sociale - 1907/11/17 (Année 1, N°9) à 1907/11/23. Note : 01 PI 0055 vues Réd. 17... Edité en 1907
- ↑ Historique du régiment de sapeurs-pompiers de la ville de Paris : Défense contre les incendies aux différentes époques de l'histoire... Le livre sur BnF Gallica voir page 44 & 45
- ↑ Archives nationales ; Base Léonore - Fiche
- ↑ Le Vieux Montmartre. Société d'histoire et d'archéologie des IXe et XVIIIe arrondissements... Bulletin mensuel Page
- ↑ BnF Gallica ; L'Aérophile
- ↑ Bnf Gallica ; Journal officiel de la République française
- ↑ Le Magasin Pittoresque, publication sous la direction de M. Edouard Charton 1872.