Maroc - El-Jadida (Mazagan)

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El-Jadida
(Mazagan)
Informations
Pays Drapeau du Maroc    Maroc
Région
Code postal
Population hab. ()
Densité hab./km²
Nom des habitants
Superficie
Point culminant
Altitude
Coordonnées (long/lat)
Localisation

Les provinces d'El Jadida et de Safi sont les deux composantes de la région Doukkala-Abda, avec une population de 1.793.458 habitants, dont les deux tiers vit en milieu urbain.
L'agriculture et ses dérivés occupent 56,6 % de l'activité économique de cette région. Cette proportion est respectivement de 24,1 et 15,5 % pour les secteurs tertiaire et secondaire.

Histoire.png Histoire de la commune

Histoire ancienne

L’histoire remonte à 1514 : le trône portugais en guerre contre les Maures, installe un comptoir important à Mazagào, entre Azzemour et El Oualidia.
“La cité portugaise a été construite probablement sur l'emplacement d'un ancien comptoir phénicien fondé au milieu du 5e siècle avant Jésus-Christ et connu sous le nom de ‘Portus Rusibis’” rappelle un professeur d’histoire.
Baptisée Mazagan, cette nouvelle ville (d’où son appellation ultérieure : El Jadida) devint très vite un port commercial de première importance grâce à l’exportation des produits agricoles de la région des Doukkala. Durant deux siècles, les différents monarques qui se sont succédés au Maroc ont tenté de libérer la ville.

Un siècle après, le comptoir agonise, faute d’intérêt de la part de la métropole portugaise engagée dans la conquête de l’Amérique. Harcelés par les attaques des autochtones, les portugais se plaignent sans arrêt à la Couronne. Une situation qui va devenir intenable avec le siège de 1769, car les 2000 Portugais réfugiés derrière la forteresse, affamés, assoiffés, ne peuvent plus tenir face aux 120 000 soldats arabes et berbères qui se sont installés au pied des remparts.

La présence portugaise aura perduré jusqu'en 1769 quand la ville a été libérée par le Sultan marocain Sidi Mohamed Ben Abdellah.

Avant de prendre la fuite, les Mazaganais avaient miné les bastions et brûlé la ville.

Mazagan fut reconstruite en 1815, et rebaptisée alors, El-Jadida ("la Nouvelle").

A El Jadida, “les maures” d’aujourd’hui ne sont pas très au courant de l’ouvrage de Vidal. Pour Azzedine Karra, le directeur du Centre du Patrimoine Maroco-Lusitanien, situé à El-Jadida, ce qui est plus intéressant pour la partie marocaine, ce sont les départs des Marocains vers Lisbonne et il cite le travail effectué par Ahmed Bouchareb sur le déplacement en 1521, d’une communauté importante de Doukkalis vers le Portugal : “Fuyant une famine terrible, des douars entiers de la région avaient accepté de traverser l’Atlantique pour s’installer et vivre au Portugal”. Une présence marocaine confirmée d’ailleurs par Mustapha Machiche Alami qui tente par de nombreux voyages au Portugal de renouer le contact avec cette communauté et d’installer un pont culturel entre les deux pays. Il rappelle, quant à lui, une particularité de la colonisation portugaise : “Contrairement aux autres Européens, ils n’hésitaient pas à se mêler à la population locale et à contracter des alliances par mariage”.

Aujourd’hui, Mazagan, ville du souvenir : Seule relique de ces temps ancestraux, la cité portugaise d’El-Jadida a été, le 30 juin 2004, consacrée patrimoine mondial de l’humanité lors de la 28e session de l’UNESCO.

  • Source : Laurent Vidal - Maître de conférence à l’université de La Rochelle.
1/- Mazagan au début du 19e siècle

Après le départ des portugais en 1769, la place forte de Mazagan tomba aux mains des marocains qui la livrèrent aux flammes; puis le sultan Moulay Mohammed y laissa en garnison quelques troupes qui furent pendant longtemps, les seuls habitants de la ville en ruines. L'historien marocain Ennassiri, dans son ouvrage "ALISTIQSA", témoigne que la nomination du chérif sidi Mohammed ben Ettayeb a été en 1821 (1240 de l'hégire) comme gouverneur de la province des Doukkala, dont Mazagan était le port naturel.

Nous n'avons pas de temoignages susceptibles de nous éclairer sur ce qu'était la ville de Mazagan au début du 19e siècle. La relation la plus ancienne depuis 1800 est, à notre connaissance, celle du colonel Coello qui ne date que de 1859; elle nous montre Mazagan comme une ville ruinée (Apeleé MAHDOUMA), ne comptant pas plus de 200 habitants. C'est également la description qu'en donne Rohlfs, en 1861 (Adventures in Morroco p:303), mais il ajoute que quelques Européens et des juifs habitent intra muros ; tandis que les indigènes se logent en dehors des remparts, à demi éboulés, dans des huttes et sous des tentes. Voici une note manuscrite de Séverac qui est heureusement un peu plus détaillée sur Mazagan en 1861 :

" On voit encore les ruines du palais de l'inquisition de la tour du phare, la cathédrale, quelques chapelles, la citerne de la citadelle et ses anciens remparts qui ont près de trois mètres d'épaisseur et qui entourent la ville. Les défenses de Mazagan se bornent à quatre fortins garnis d'une vingtaine de canons en si mauvais état et en telles conditions qu'il ne serait pas sans danger d'en faire usage. La population indigène est de 1500 âmes environ, moitié maures et moitié israélites. Elle possède une mosquée dont la tour n'a été bâtie que depuis quatre ans. Il y a une vingtaine d'année que l'on construit quelques petites boutiques de comestibles, quincailleries, ... Il y a aussi un bazar spécialement destiné aux cotonnades, construit en 1860. Depuis quelques années, on fait des boutiques en dehors de la porte de la ville pour la vente des verdures, beurre, huile, ...".

C'est également à cette époque, vers 1861, que l'on construisit la première maison européenne "extra muros". Elle servit d'habitation à Jovita Romayy Castro, premier délégué du contrôle des douanes espagnoles (cette maison a été démolie en 1917). Ce fut la naissance du quartier européen de la ville de Mazagan. Il est difficile d'indiquer le processus de l'évolution de Mazagan (faute de documents écrits). Malgré cela, la ville avait tenu un rôle glorieux dans l'histoire du Maroc au cours des siècles passés (par étude de la population, le genre de vie, et le commerce de la petite cité, on peut faire une idée sur la ville et son passé)... L'ancienne place forte portugaise contenait des européens et des juifs qui s'étaient installés dans les masures et les bâtiments en ruine où se nichaient faucons, hiboux, corbeaux, pigeons, et cigognes. La population musulmane ne voulait pas se mêler aux étrangers "koffares", avait bâti ses huttes principalement groupées au nord-ouest de Mazagan auprès du marabout de SIDI-ADDAOUI, ressemblaient à des meules de paille.

2/- Mazagan à la fin du 19e siècle par J. GOULVEN

Par la suite de précipitations pluviales abondantes, les terres labourables avaient été transformées en lacs et les dépressions dans lesquelles poussaient chaque année l'orge et le maïs revêtirent aux environs de Mazagan, l'aspect de véritable marais, s'étendant de la place de la poste actuelle jusqu'à Sidi Moussa, c'est à dire sur une distance d'au moins trois kilomètres. Naturellement, toutes les récoltes pourrirent et la famine chassa bientôt du bled les indigènes qui vinrent mourir à la porte des remparts de la ville. Le Grand Sokko était quotidiennement rempli de cadavres. La décomposition des corps amena le choléra. Malgré les précautions qu'elle prenait - abstention de crudités, absorption de camphre, ... - la colonie européenne fut très éprouvée, et de graves événements restèrent à craindre, en dépit des soins empressés des docteurs Allard de Saint-Tropez et Reyna d'Espagne, car, à ces maux, vinrent s'ajouter deux fléaux : les souris et les sauterelles. Les premières, chassées probablement par la famine, commirent les plus terribles dégâts dans les champs où elles creusaient d'innombrables trous dans lesquels on risquait de tomber à chaque pas. En ville, elles assiégeaient littéralement les magasins d'approvisionnement et sautaient, à la manière des chats, sur les oiseaux qui voltigeaient, si grande était leur faim! Quand aux sauterelles, on connait les lamentables effets habituels de leur voracité ; leur apparition jeta alors désespoir dans la colonie européenne, qui trouva l'occasion d'exercer de grands actes de charité vis-à-vis des indigènes, à qui elle donnait chaque jour du bouillon et du pain. On dit que la famille israélite MAIMERAN se distingua également à cette occasion. De nouvelles épidémies de choléra éclatèrent en 1881, puis en 1895 au retour des pèlerins de la Mecque.

En dehors de ces exceptionnelles, Mazagan offrait des conditions de vie très avantageuses. Une maison makhzen se louait 4 à 5 douros hassani par mois et les denrées coûtaient également peu de chose : un bœuf s'achetait 20 à 25 pesetas; un mouton 2 ou 3 pesetas, un poulet une peseta et les canards, dont on faisait l'élevage à la Daia, trois sous la pièce ; aussi venait-on en chercher de Mogador et Tanger. Quand au maïs, qu'on dirigeait beaucoup sur l'Angleterre, on le payait, en mars 1855, 15 onces le sac. On comptait, en effet la monnaie de la manière suivante :

- un draham = 3onces(0,25).
- un grand draham = 6 onces(0,50).
- un napoléon or = 19 onces.

Comme on le pense, en ces temps déjà lointains, les distractions de la colonie européenne étaient rares à Mazagan. On cite, parmi celles qui ont laissé le plus heureux souvenir, la visite du sultan Moulay Hassan, vers 1875. C'était la première fois qu'un sultan venait à Mazagan depuis le départ des portugais. La petite ville qui comptait alors 2500 habitants, lui fit fête... A part cette visite de Moulay Hassan, dont le campement hors de la ville avait attiré pendant quelques jours la population curieuse, les Mazaganais en étaient réduits à se contenter de distractions familiales. A de rares occasions, les Européens organisaient entre eux des bals costumés ou de joyeux pique-niques; mais, chaque semaine, les Nemrods du pays profitaient du samedi, jour de repos des Israélites, pour s'adonner aux plaisir de la chasse dans les fourrés où sangliers, chacals, loups, renards abondaient. Le dimanche, les familles se trouvaient réunies en bas-fond boisé, dénommé le "Rendez-vous" et qui était sis à 3 kilomètres de Mazagan sur la route de Marrakech ; c'était la promenade habituelle. L'été, on venait respirer l'air frais de la mer sur la belle plage de sable fin qui s'étend jusqu'à l'estuaire de l'Oum er Rebia, lorsque les circonstances ne poussaient pas les Mazaganais à retourner passer la belle saison dans leurs pays d'origine... Une des plus grandes surprises que le progrès réservait aux Mazaganais fut, nous a-t-on raconté, la première venue dans le port d'un navire à vapeur. L'évènement se passa vers 1855. Dès que la fumée du steamer eut été signalée à l'horizon, toute la population monta en hâte sur les remparts pour ne rien perdre du spectacle, et, pendant des heures entières, resta les yeux fixés sur la grande barre noire qui balafrait le ciel bleu, ne se retirant que lorsque le petit navire eut stoppé face à elle. C'était un vapeur de la compagnie Bland Line. Celle-ci, avec le Lèon Belge et l'Hercule, commençait alors le service de Gibraltar aux ports de la cote ouest du Maroc.

3/- Port de Mazagan au 19e siècle

Les principaux articles d'exportations avant 1860 sont en grains : les fèves, le maïs, les pois chiches (le blé et l'orge ne pouvant s'embarquer). Les quantités exportées en moyenne peuvent s'élever à 200.000 hectolitres par an. La laine qui va presque toute en France, est de bonne qualité ; on peut calculer qu'on embarque tous les ans de 18.000 à 20.000 quintaux. Il s'exporte aussi quelques peaux de bœuf, de la cire, du henné, des amandes et de l'huile. Depuis deux ans, on embarque aussi 300 quintaux de coton. Les pays destinataires étaient : l'Angleterre pour les fèves, l'Espagne pour les pois chiches, l'Angleterre, l'Espagne, le Portugal et parfois les Canaries et l'île de Madère pour le maïs. Rarement, la France recevait des graines "sauf lorsque les prix étaient supérieurs à ceux des autres Puissances" ; mais les laines, les peaux, la cire et le henné étaient exportés sur Marseille. Cette exportation montait, en 1861, au huitième des exportations totales du Maroc, et était concentrée entre les mains de plus de vingt commerçants européens, dont quelques consuls, ce qui était un signe évident de prospérité. La valeur du commerce extérieur de Mazagan se totalisait alors par le chiffre de 4 millions de francs... Le commerce des œufs, si considérable aujourd'hui à Mazagan, ne date que de 1884. Les premiers essais furent alors faits par M. Brudo fils, puis par M. Maimeran qui embarqua, chaque mois, une trentaine de caisses d'œufs emballés dans de la paille ; pour la maison H.Bottin, de Londres... Les articles d'importation devaient naturellement y représenter une somme peu importante car les marocains étaient surtout accoutumés à vivre des produits du sol. Ils ne demandaient à l'Europe que quelques cotonnades anglaises, que la maison Carver Broth introduisait à Mazagan ; via Gibraltar, de petites quantités de sucre et de café qu'apportait la Compagnie Paquet ; puis quelques denrées coloniales. Ce mouvement commercial ne fit que s'accroître ultérieurement... La valeur des exportations atteignit 3.951.300 francs en 1871 et 8.829.495 francs en 1876 ; et la valeur celle des importations s'éleva dans les mêmes proportions. Cette progression ne s'est pas poursuivre sans solution de continuité. En 1883, il n'y aurait eu que 116 navires jaugeant 56.236 tonnes à visiter Mazagan ; la valeur des échanges n'aurait plus été également que 4.557.200 francs ,bien que la population de la ville eût sextuplé en dix ans.

Le protectorat français

Francais.jpg Le Protectorat : 1912 - 1956 la ville se nomme Mazagan

En 1909, l'Espagne débute la conquête militaire du croissant rifain, ensuite, deux ans après, le Sultan Moulay Hafid appellera l'armée française pour libérer Fès, cernée par des tributs factieuses. Suite à la pénétration française, le Sultan sera acculé à accepter un traité de protectorat signé le 30 mars 1912 ; une zone d'influence sera confiée à l'Espagne.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la vieille ville fut transformée en Mellah (quartier juif), puis désertée dans les années 1950 par une grande partie de ses habitants, émigrés en France ou aux Etats-Unis. C'est en 1912, sous le protectorat, que la ville reprit le nom de Mazagan. Elle déborda vite les anciennes limites de la cité portugaise. Une ville nouvelle fut organisée autour de l'enceinte. Après l'Indépendance, en 1956, Mazagan redevient El-Jadida.

La ville aujourd'hui

Indépendance en 1956 à nos jours

Aujourd’hui, Mazagan, ville du souvenir : Seule relique de ces temps ancestraux, la cité portugaise d’El-Jadida a été, le 30 juin 2004, consacrée patrimoine mondial de l’humanité lors de la 28ème session de l’UNESCO.

Arts et Culture

L’Alliance franco-marocaine, en partenariat avec la Direction régionale de la Culture des Doukkala Abda, s’associe aux festivités du mois du Ramadan en proposant 6 concerts gratuits en plein air au sein de la Cité Portugaise d’El Jadida.

Ces Nuits du Ramadan nous permettront d’accueillir un panel représentatif de la musique spirituelle traditionnelle du Maroc, un répertoire ancestral toujours porteur de modernité. Loin des discours intellectuels et des courants de pensées, la spiritualité vivante s’exprime dans un langage universel, celui de la musique.

Un mystère, un envoûtement imprégnant les murs de la Cité Portugaise du son magique du guembri, du qraqeb, t’bal, tarija.

Au programme :

Lire la suite Site eljadida.ma

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Les souks et la Mosquée

Médina - Souks - Mosquée
Mars 2019
Photo P. BELLIER



Les souks, ou marché traditionnel, sont situés face à la cité. Dans ce dédale de rues, tout a chacun y trouvera ce qu'il cherche.


Les souks d'El-Jadida sont authentiques en ce sens que la ville ne subit pas les hordes touristiques. Ils sont vrais et représentent la vie quotidienne des J'didis.


La cité Portugaise

En route vers l'Inde, les portugais s'installèrent dans la région et y créèrent en 1506 la ville de Mazagan ou Mazagāo. La ville fut fortifiée à partir de 1572, une épaisse muraille ceintura la ville. Mazagan devint alors une redoutable citadelle. Le roi Jean III du Portugal décida, après la prise du fort d'Agadir, de se retirer des villes d'Azemmour et de Safi pour se retrancher à Mazagan bien protégée.

La présence portugaise s'étale sur prés de deux siècles, puisqu'elle prit fin en 1769. La ville fut assiégée par le Sultan du Maroc et ses troupes, et les portugais s'enfuirent par la porte de la mer (la "Porta Do Mar"), minant l'entrée principale de la citadelle. Après le départ des portugais, la ville est rebaptisée Al Mahdouma qui signifie "La Ruinée". Elle reste inhabitée pendant un demi-siècle.

Au 19e siècle, Al Mahdouma prend le nom d'El-Jadida qui signifie "La Nouvelle" (El J'did). La citée est rénovée, reconstruite.

Cette ancienne citée appelée "la citée portugaise" est classée patrimoine national par dahir (entre 1918 et 1952) et patrimoine mondial de l'UNESCO le 30 juin 2004.

Elle est le joyau de la ville d'El-Jadida.

La muraille

La grande muraille
Mars 2019
Photo P. BELLIER



Une ceinture d'épaisses murailles, construites à partir de 1542, entourent la ville, la cité portugaise. Des canons sont encore visibles au niveau des bastions.


La citerne portugaise

La citerne portugaise
Mars 2019
Photo P. BELLIER


Ancienne salle d'armes [1], la citerne portugaise est une réserve d'eau. De forme carrée, chaque coté ayant 34 mètres, elle comporte six nefs reposants sur vingt-cinq piliers. L'oculus percée dans la travée centrale laisse passer la lumière du jour qui se reflète sur l'eau, donnant à ce lieu une atmosphère particulière.

La citerne portugaise a été classée monument historique national par Dahir [2] du 3 novembre 1919 et par Dahir du 15 avril 1924. Elle est classée le 30 juin 2004 patrimoine culturel universel de l'humanité de l'UNESCO.


La mosquée

Mosquée de la cité portugaise
Mars 2019
Photo P. BELLIER



La ville d'El-Jadida abrite plusieurs moquées, la plus remarquable est sans contexte celle de la cité portugaise en raison de son architecture.

Ancien phare de la ville, le minaret de la mosquée est pentagonal ce qui est unique dans le pays.


Les églises

Église Notre-Dame de l'Assomption
Église Notre-Dame de l'Assomption
Mars 2019
Photo P. BELLIER



Cette église, dite église de l'Assomption, a été construite dans la moitié du 16e siècle dans un style manuélin (architecture portugaise de style gothique tardif).



Elle a été réaménagée en théâtre de la cité.


Église Saint-Antoine de Padoue
Église Saint-Antoine de Padoue
Mars 2019
Photo P. BELLIER



Cette église datant du 19e siècle a été reconvertie en hôtel de charme avec restaurant. Des spécialités marocaines et françaises ainsi que des spécialités de poissons sont proposées dans ce restaurant.


Bastion et canon

Bastion
Mars 2019
Photo P. BELLIER
Canon
Mars 2019
Photo P. BELLIER


Instants choisis

Porte
Mars 2019
Photo P. BELLIER
Porte
Mars 2019
Photo P. BELLIER


Deauville Plage

Deauville Plage
Mars 2019
Photo P. BELLIER



Longue de plusieurs kilomètres, bordée d'une promenade, Deauville Plage [3] est située au centre ville. Elle accueille de nombreux estivants tout au long de l'année. La fréquentation y est importante.

Deauville Plage rejoint la plage d'Haouzia.


Haouzia Plage

Plage d'Haouzia
Mars 2019
Photo P. BELLIER


Cette plage [4] est magnifique par sa taille et par son côté un peu sauvage. La fréquentation est de plus en plus importante.

Cette place est propice aux promenades à pied ou à cheval, en particulier en dehors de la saison estivale.

Sur les bords de cette plage, se trouve l'épave d'un bateau échoué.


Plage de Sidi Bouzid

Plage de Sidi Bouzid par temps de brouillard
Mars 2019
Photo P. BELLIER


Sidi Bouzid est une station balnéaire située au sud d'El-Jadida, caractérisée par une grande plage [5] de sable fin et par ses eaux claires et réputée pour être l'une des plus belles plages du pays. La station est dotée de toutes les infrastructures : routes, corniche, bungalows, restaurants, parking, théâtre. La fréquentation y est croissante au fil des décennies.

Dans les années 1960, Sidi Bouzid était une plage très peu fréquentée, présentant des hautes et fortes vagues. La baignade était quasi impossible. Seuls quelques adultes expérimentés osaient affronter cette mer déchaînée.


Hôtel Marhaba

Hôtel Marhaba
Mars 2019
Photo P. BELLIER


Situé en première ligne du front de mer, l'hôtel Maraba fut un hôtel prestigieux qui a abrité plusieurs événements historiques. Oeuvre architecturale, cet hôtel prend la forme d'un bateau, certains y voyant un paquebot de croisière. Il s'étend sur un parc de cinq hectares avec vue sur l'océan et sur le parc Mohammed V donnant l'impression au client d'avoir toute la vue pour lui, et rien que pour lui.

L'hôtel est fermé depuis 1996. Il est à l'état d'abandon, en attente possible de projet de reprise, de restructuration ou autre.


Le théâtre Afifi

Théâtre Afifi
Mars 2019
Photo P. BELLIER


Le théâtre municipal d'El-Jadida a été construit en 1920. A cette époque, il était réservé à des soirées dansantes et des bals masqués. Il a été transformé en salle de théâtre en 1930. Le 15 juillet de cette même année, se jouait la célèbre pièce de Molière : "Le malade imaginaire". La première représentation d'une troupe marocaine eu lieu en 1946 avec la pièce intitulée "La suppression d'El Amine", auparavant l'accès était interdit aux autochtones.

Sous la direction de M. Mohammed Saïd Afifi, le théâtre connaît un énorme sucés. Serge Régiani, Richard Burton, Elisabeth Taylor, et bien d'autres s'y sont produits. M Afifi lança, en 1969, une troupe théâtrale composée de jeunes comédiens et leurs pièces connurent un grand succès. Avec le départ de son directeur, le théâtre connaît un déclin. Quelques années plus tard, rénové, l'établissement pris le nom de "Théâtre Afifi", son inauguration a eu lieu en 2012.


Repère géographique.png Repères géographiques

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El Jadida , au bord de l'océan, à 100 km au sud de Casablanca, est un tranquille petit port de pêche, célèbre pour son architecture militaire portugaise : ruelles tortueuses, remparts imposants.

Carte du Maroc.jpg

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

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Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Recherches au Maroc

Patronymes

Archives consultables

Adresse de l'administration communale

  • Mairie d'El Jadida
    Avenue Mohamed VI
    24000 El-Jadida Maroc
    Tél : 212.23.35.10.63/59

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • COLIN, S. et CENIVAL, P.-

"Mazagan" In Encyclopédie de l'Islam - E.J. Brill. Leyde, 1931.

  • EVIN, Paul-Antoine -

"L'architecture portugaise au Maroc et le style Manuelin" Lisbonne, 1942.

  • GOULVEN, Jean -

- "La place de Mazagan sous la domination portugaise" Émile Larose, Libraire-Éditeur. Paris, 1917.

  • "L'établissement des premiers européens à Mazagan au cours du XIXe siècle" -

Éditions Larose et Champion. Paris, 1918.

  • JMAHRI, Mustapha -

- "Bibliographie sur l'histoire d'El Jadida" Imp. Élite. Rabat, 1993

  • Mazagan et sa banlieue" -

Collection "Villes et tribus du Maroc" Vol. XII, T. III.- Éditions Champion.- Paris, 1932.

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Référence.png Notes et références

  1. Joseph Goulven, haut fonctionnaire du protectorat, pense qu'il s'agit d'une salle d'arme en raison de l'architecture du monument.
  2. Un dahir est un décret royal.
  3. Pour la baignade, il est impératif de respecter les règles de sécurité en vigueur, notamment en raison de forts courants marins possibles.
  4. Pour la baignade, il est impératif de respecter les règles de sécurité en vigueur, notamment en raison de forts courants marins possibles.
  5. Pour la baignade, il est impératif de respecter les règles de sécurité en vigueur, notamment en raison de forts courants marins possibles.