MERCIER-LACOMBE Gustave

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Nicolas MERCIER-LACOMBE, dit Gustave, né le 13 mai 1815 et décédé le 21 octobre 1874 au château des Chabroulies à Hautefort (24). Homme d'État - Préfet - Gouverneur Général d'Alger

Ses parents étaient amis de maréchal BUGEAUD.

Licence en droit à Paris, un roman publié.
C'est un jugement qui lui a permis de rajouter Lacombe à son nom de Mercier puisque son grand père, médecin et riche propriétaire terrien, s'auto-titrait Sieur de Lacombe avant la Révolution.

Auditeur au Conseil d'État du 1er février 1839 au 14 avril 1844, secrétaire particulier de BUGEAUD en 1841, secrétaire général de la Direction de l'Intérieur à Alger le 14 avril 1844, sous-directeur de l'Intérieur et de la colonisation à Oran le 18 janvier 1846, directeur des Affaires civiles (équivalent de préfet) de la province d'Oran le 1er septembre 1847, Secrétaire général du gouvernement de l'Algérie (n° 3 du territoire) le 8 février 1849.

Préfet du Var le 4 mars 1853, dont la place principale de la commune du Cannet porte son nom, la ville de Draguignan expose son portrait dans la salle du conseil, il fait arriver le chemin de fer jusqu'à Draguignan, et empêche le transfert de la préfecture à Toulon (déjà !), il achète un terrain de 15 ha au centre de Cannes où il fait construire une très grande villa.

Préfet de la Vienne le 5 juin 1860, directeur général des Services civils en Algérie (n° 2 de la colonie derrière le gouverneur général) chargé de l'administration du département d'Alger le 12 décembre 1860.

Conseiller d'État le 22/12/1860. Il se marie en 1862 à Alger avec la fille du Consul général d'Angleterre, bien plus jeune que lui, et dont il a une fille unique née en 1863 à Alger. Remplacé le 5 septembre 1864.

Préfet de Nantes le 10 septembre 1864, se fâche avec un important bonapartiste qui le fait remplacer le 1er octobre suivant.

En non-activité d'octobre 1864 à août 1866, où il est nommé conseiller-maître à la cour des comptes, puis directeur général des Contributions indirectes du 19/03/1869 au 10/06/1874.

En retraite sur sa demande décède dans son château des Chabroulies le 21 octobre 1874.

À sa mort, en 1874, son nom est donné à un village de colonisation par le conseil général d'Oran sur proposition de son neveu Jean-Baptiste NOUVION, préfet d'Oran, dont il a fait la carrière, et qui lui-même donnera son nom à un village de colonisation dans les environs de Philippeville. Le chateau est actuellement la propriété de ses descendants.

  • Source : Jean-Pierre Betoin site Suze Granger

Référence.png Notes et références