Métiers de la Coiffure

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Histoire

Le barbier et le barbier-perruquier étaient les ancêtres de nos coiffeurs actuels, ce nom est toujours utilisé au Québec

  • L'acte de naissance de Barbiers-Perruquiers-baigneurs-étuviste date de 1292 avec inscription au registre des tailles de Paris. Les statuts y sont confirmés en 1674.
  • Louis XIV créa ainsi, de 1673 à 1714, à Paris, 650 offices de barbiers ;
  • Vers 1769 à Paris il y a 1200 coiffeurs sans compter les perruquiers
  • En France, en 1896, le métier de coiffeur compte 47460 ouvriers et patrons.

Lois

  • 16 Novembre 1510 : le prévôt de Paris, ordonna la fermeture des bains-étuviers pour cause de maladie contagieuse

Barbier

Perruquier

Le perruquier est capable de concevoir, fabriquer, adapter et entretenir des perruques et des postiches.

Baigneur-étuviste

  • "Les croisés rapportèrent de la Palestine l'habitude des bains de vapeur dont l'usage devint alors beaucoup plus fréquent parmi nous. On les prenait à prix d'argent dans des étuves publiques (en latin stuffœ) qui avaient remplacé les anciens thermes. Ces étuves étaient nombreuses Paris le nom de plusieurs rues atteste leur emplacement dans cette capitale.
    Les unes étaient consacrées spécialement aux femmes les autres aux hommes. Le bain de vapeur prenait dans ces étuves tel à peu près qu'on prenait dans le Calidarium romain". [1]
  • "Du temps de saint Louis le nombre des individus exploitant cette industrie était encore assez pour former un corps de métier sous le d'estuveurs ou d estuviers...
  • Ceux qui s'estuvaient devaient payer deux deniers parisis,
  • Ceux qui se baignaient après s'être étuvés devaient payer quatre deniers.
  • On voit que les uns se bornaient à prendre un simple bain de vapeur qui n'était pour les autres qu'une préparation au bain d'eau chaude, pratique qui est encore usitée dans les bains de l'Orient. Du reste dans les XIIIe et XIV siècles on se baignait avant le repas, les nobles et riches avaient chez eux des salles de bains dont on sortait pour se rendre dans celles du festin.
  • Les étuves publiques devaient favoriser, ainsi qu'on peut le concevoir, la propagation des maladies contagieuses". [1]
  • "En 1760, un baigneur-étuviste nommé Poitevin, qui demeurait sur le quai d'Orsay, imagina de transporter sur un grand bateau construit exprès, un établissement à peu près semblable à celui qu'il exploitait déjà. Il obtint des lettres patentes le i3 mars 1761, et se mit immédiatement à l'œuvre... il fît construire deux bateaux d'environ 47 mètres de long et de 8 mètres de largeur, sur chacun desquels il éleva un corps de bâtiment en charpente". [2]
  • "En 1780 on ne comptait à Paris que deux cent baignoires publiques". [1]
  • En 1832 on compte 1059 baignoires mobiles que la plupart des entrepreneurs de bains entretiennent pour être transportées à domicile avec l'eau chaude qui sert à les remplir.
A ces bains il faudrait encore ajouter 5 établissements de bains sur bateau comprenant 335 baignoires qu il réunir aux 3,768 baignoires des 78 de bains ouvertes dans Paris.
D'un autre côté indépendamment des bains qui sont dans les hôpitaux et aux malades de l'intérieur à l hôpital Saint Louis 72 baignoires sont consacrées aux indigents du dehors.
Pour la compléter on doit ajouter qu il existe au moins 22 emplacements couverts situés dans la rivière et destinés aux bains froids 16 sont à l'usage des hommes et 6 à l usage des femmes.
Il faut y joindre trois écoles de natation contenant ensemble 7 à 800 cabinets.
Tous ces renseignements sont extraits d'un Mémoire présenté à l'Académie de médecine en 1832.

Coiffeurs célèbres

  • BINETTE : il arrangeait les perruques de Louis XIV.
  • Léonard Alexis ANTIER (1750-1820): coiffeur de Marie-Antoinette
  • LEGROS de Rumigny : "Le coiffeur Legros présente à Mesdames de France l'Art de la coiffure des dames françaises et institue une Académie de coiffure qui prospérait lorsqu'il mourut le 5 mai 1771 étouffé dans la foule aux fêtes du mariage du Dauphin et de Marie Antoinette d'Autriche" .
  • LEFÈVRE : maître-coiffeur breveté, il était coiffeur de Diderot. Il avait fait le projet d'une école de coiffure pour le bien des mœurs, l'intérêt public et le soulagement des pauvres malheureux.
  • REY et DUPTAN furent les coiffeurs en vogue de l'époque du Directoire
  • MICHALON: coiffeur du Consulat et de l'Empire qui le premier inventa et mit à la mode l'exposition des coiffures sur la tête des bustes en cire qui décorèrent depuis les vitrines des coiffeurs.
  • CONSTANT le coiffeur de Napoléon Ier
  • Autres coiffeurs (coëffeurs) réputés, messieurs Frison, Dagé, Frederic Larseneur, Lubin, Lagarde et Tissot.

Corporations

  • Autrefois les chirurgiens, barbiers et perruquiers formaient la même corporation.

Les communautés de barbiers, baigneurs, étuvistes avaient des blasons propres à leurs corporations ainsi :

  • Corporation du Lude
  • de sable à des ciseaux, fermés d'or, péris en bande [3]

Termes

Lexique des Termes usités des métiers de la coiffure

Annuaire

Métiers d'aujourd'hui

Festival de la coiffure.jpg
  • Coiffeur (CAP de base obligatoire)
  • Coiffeur coloriste-permanentiste (coiffeur avec mention complémentaire)
  • Coiffeur styliste-visagiste (coiffeur avec mention complémentaire)
  • Coiffeur patron (pour se mettre à son compte, un brevet professionnel est nécessaire).
  • Coiffeur "maître-artisan" (un brevet de maîtrise donne accès au titre).
  • Coiffeur perruquier-posticheur (avec un bac pro).
Diplôme de M.François HEMMERLIN (1908-1986)

Lois concernant le métier

  • 1938  : les prétendants à l'installation doivent justifier de leurs capacités professionnelles par un apprentissage ou un exercice prolongé de la profession auprès des chambres de métiers, syndicats ou associations d'artisans habilités à leur délivrer un certificat pour l'inscription au registre des métiers
  • 23 Mai 1946 : loi qui limite l'accès au métier en imposant l'obligation du brevet professionnel ou brevet de maîtrise de coiffeur pour tout propriétaire de salon de coiffure.
  • 18 Mars 1947 : décret qui institua une carte de qualification professionnelle de coiffeur délivrée sous autorité du ministre du commerce par le préfet

Coiffeurs par région

  • Salon Victor : 10 rue des fossés à Paris Saint-Germain des Prés en 1833

Style de Coiffure

  • Coiffure Historique : créée sous Louis XVIII

Recherches Généalogiques

Ancien régime

Archives départementales

  • Série 4E (archives déposées par les communes)
  • Corporation et communauté des chirurgiens, maîtres barbiers, baigneurs-étuviers, perruquiers
  • Ordonnance
  • Nomination
  • Cahier de doléances

Archives Municipales

On trouve dans la Série HH1, les archives des corporations

  • Actes notariés
  • Charge et transfert de charge de perruquiers


Périodes contemporaines

  • Cartes professionnelles des coiffeurs donnent des informations intéressantes pour le généalogiste :
  • Identité du Coiffeur
  • Date et lieu de naissance
  • Nationalité
  • Adresse personnelle et professionnelle
  • Spécialités et diplômes
  • Parcours professionnels

AD du Rhône

  • 814 W 1 Attribution de la carte professionnelle de coiffeur par la préfecture (1950-1964).
  • 814 W 2-11 Dossiers individuels (1948-1978).
  • 814 W 12-30 Cartes professionnelles (1948-1974).

  • Bulletins d'adhésion
  • Répertoire alphabétique des salons de coiffures
  • Répertoire alphabétique des élèves de l'école de coiffure de paris
  • etc...

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Référence.png Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Encyclopédie du dix-neuvième siècle - Ange de Saint-Priest - Ed. Beaulé, Lacour, Renoud et Maulde, 1838
  2. La thérapeutique physique d'autrefois - Léon Mac-Auliffe (médecin) - Ed. Masson et G. cie - Paris 1904
  3. Armorial des corporations religieuses et civiles de la province d'Anjou - Hippolyte Sauvage - Ed. Germain et G. Grassin - Angers - 1878


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