« Louis-Philippe Ier de France » : différence entre les versions

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Louis Philippe.jpg

Louis-Philippe 1er (1773 - 1850)

Dates de règne : 1830 - 1848 - Monarchie de Juillet - <<Roi des Français>>
Prédécesseur : Henri V
Épouse : Marie Amélie de Bourbon-Siciles (1782 - 1866) .

Né à Paris le 6 octobre 1773, mort à Claremont, Angleterre en 1850.

Louis-Philippe est l’arrière arrière petit neveu de Louis XIII, cousin de Louis XVI, Louis XVII, Charles X et fils aîné de Louis Philippe Joseph, duc de Bourgogne (dit Philippe-Egalité)député de la noblesse aux États généraux de 1789, puis député de Paris à la Convention de 1792, qui a voté la mort de son cousin le roi Louis XVI et qui a lui-même été condamné à mort et exécuté en 1793 et d’Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, elle-même descendante du comte de Toulouse (fils légitimé de Louis XIV et de la marquise de Montespan). A noter qu’elle est aussi la cousine de son époux.

Portant le titre de duc de Valois puis celui de duc de Chartres en 1785, il est élevé par la comtesse de Genlis (dame d’honneur de sa mère), maîtresse de son père, à laquelle celui-ci a confié l'éducation de ses enfants.
Cette dernière va lui donner une formation à la vie pratique en même temps qu’une culture plus poussée que celle des princes de ce temps.

Très tôt, Louis-Philippe se lance dans l’aventure révolutionnaire en s’inscrivant au club des Jacobins en 1790.

Il est également officier et sert dans l'état-major du général Dumouriez : à ce titre, il prend part aux batailles de Valmy et de Jemmapes ; puis il suit Dumouriez quand celui-ci, en avril 1793, passe à l'ennemi.

À partir de ce moment, Louis-Philippe mène une vie précaire à l'étranger, proscrit par les Républicains et haï par les royalistes émigrés : caché en Suisse sous un faux nom, il survit en donnant des leçons de mathématiques ; puis il se rend en Suède et aux États-Unis, où il séjourne trois ans.

Puis il part rejoindre la Garde nationale et s’engage ainsi dans l’armée révolutionnaire.

En 1809, il épouse la princesse Marie-Amélie de Bourbon, fille de Ferdinand Ier, roi de Naples. Elle est aussi la nièce de la reine Marie-Antoinette et la tante de l'impératrice Marie-Louise.

Il demeure en Sicile, sous la protection des Anglais, jusqu'à la Restauration

Ils auront 10 enfants

Il passe ensuite du côté des troupes autrichiennes mais refuse de prendre les armes contre la France. Il entreprend alors de nombreux voyages. Il rentre à Paris dès 1814 et entame une cohabitation délicate avec Louis XVIII et Charles X.

Suite à la révolution de juillet 1830, il se pose candidat au trône, ce qui représente une rupture dans le principe monarchique.
Nommé le 31 juillet par les députés de l'opposition lieutenant général du royaume, le duc d'Orléans est désigné, après l'abdication de Charles X le 2 août, «roi des Français» sous le nom de Louis-Philippe 1er (et non Philippe VII, titre qui aurait témoigné d'une continuité avec l'ancien régime monarchique)

Il n'est donc pas Roi de France et adhère au drapeau tricolore. Il gouverne conformément à la Charte rénovée qui reconnaît à la Chambre l'initiative des lois.

Avec sa femme, il cultive l'image d'une famille vivant de manière plus bourgeoise que par le passé. En 1840, le pouvoir passe entre les mains de François Guizot qui prône une politique immobiliste.
La dynastie des Orléans paraît solidement installée. Elle a remporté plusieurs succès diplomatiques. La fille Louise est devenue première reine des Belges et ses rencontres avec Victoria ont scellé l'entente cordiale.

Le 14 février Guizot interdit un banquet républicain prévu le 22 février à la mairie du XIIe arrondissement. Le virage réactionnaire du gouvernement provoque un profond mécontentement à l'origine de barricades dans les rues de Paris. L'émeute tourne rapidement à l'insurrection et Louis-Philippe prend fuite en abdiquant, le 24 février 1848, en faveur de son fils.
Un gouvernement provisoire après que Lamartine eut proclamé la République avec dans ses rangs Ledru-Rollin, Louis Blanc, Arago et l'ouvrier Albert.
Ce gouvernement prend rapidement deux mesures essentielles : la proclamation de la République et l'établissement du suffrage universel.

Le 15 mai une manifestation en faveur de la Pologne s'achève par la prise du Palais-Bourbon, siège de l'Assemblée. Barbés et Huber proclament (de façon subversive et anti-démocratique) la dissolution de l'Assemblée et installent un gouvernement insurrectionnel à l'Hôtel de Ville, avant des arrêtés.

Les 4 et 5 juin à l'occasion d'élections partielles dans le département de la Seine, le prince Louis-Napoléon Bonaparte est élu.
Le 21 juin les Ateliers nationaux sont dissous par l'Assemblée. Une insurrection ouvrière se termine dans un bain de sang. Le 5 juillet Godefroy Cavaignac, qui a dirigé la répression en juin, est nommé président du Conseil.

Le 17 septembre, lors d'élections partielles Louis-Napoléon Bonaparte est élu à l'Assemblée nationale dans la Seine, dans l'Yonne, en Moselle, en Charente -Inférieure et en Corse. Le 21 septembre, un banquet démocratique célèbre l'anniversaire de la République de 1792.
Le 15 octobre, le remaniement ministériel permet au parti de l'ordre animé par Thiers, Bugeaud, Molé et Montalembert de revenir au gouvernement.

Le 12 novembre, est promulguée la nouvelle Constitution votée le 04 novembre. Elle prévoit une assemblée unique de 750 représentants élus pour trois ans au suffrage universel et un président de la République, élu pour quatre ans au suffrage universel, mais non renouvelable.

Le 11 décembre cinq candidats se présentent à la présidence de la République : Lamartine, Cavaignac, Ledru-Rollin, Raspail et Louis-Napoléon Bonaparte le neveu de l'Empereur.
C'est ce dernier qui est élu président de la République avec 74 % des suffrages exprimés. Les ouvriers ayant, par patriotisme, voté pour lui, cela explique ce franc succès totalement inattendu.

Meurtri, le souverain qui fut pourtant l'un des plus habiles de l'histoire de France, vit ses dernières années en exil en Angleterre.

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