Lexique des termes militaires - G

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  • Garde-Chiourme : dans la marine, c'est un sous-officier préposé à la garde des bagnes et la surveillance des forçats
  • Garde Major : officier qui faisait le détail d'un régiment sous le major et l'aide major
  • Général : au 6ème siècle, le titre de général d'armée n'indiquait pas un grade permanent. Sous Louis XIII, les titres de lieutenant-général et maréchal de camp désignèrent des grades réguliers dans la hiérarchie militaire. En 1660 le nombre d'Officiers Généraux augmenta et on créa les charges de Major général, de Maréchal des logis de l'armée et de Brigadier des armées du roi. Ce fut en 1724 que les Généraux commencèrent à porter les marques distinctives de leur grade qu'ils conservèrent jusqu'en 1789. En 1727 les épaulettes furent adoptées pour les officiers de tous grades, les généraux en portèrent aussi. Les généraux forment 2 catégories les Généraux de Division et de Brigade :
  • Général de brigade (deux étoiles) , commande un département ou une brigade
  • Général de division (trois étoiles) , commande une division territoriale ou une division de l'armée active.
  • Général de corps d'armée (quatre étoiles) ,
  • Général d'armée (cinq étoiles) .
  • Général des Galères : titre que portait un officier de la couronne qui commandait les galères de la Méditerranée.


  • Garçon major : est un officier qui fait le détail d'un régiment sous le major et sous l'Aide-Major.
  • Garde constitutionnelle : elle fut créé en 1791 par l'Assemblée législative pour remplacer près du roi, les gardes du corps, son effectif était de 1800 hommes dont 1200 d'infanterie et 600 cavaliers. Elle fut licencié le 30 mai 1792
  • Garde consulaire : corps qui formait la garde du directoire. En 1801, ce corps fut réorganisé et se composait de 2 régiments d'infanterie, un régiment de grenadiers et un régiment de chasseurs et deux régiments de cavalerie, grenadiers et chasseurs à cheval et d'une compagnie d'artillerie.
  • Garde de la Marine : c'était un corps composé de jeunes gentilshommes nommés par le roi pour la garde de l'Amiral et pour s'instruire dans le service de mer.
  • Garde de Paris : corps créé le 12 vendémiaire an XI, composé de deux régiments d'infanterie et un escadron de dragons, pour la garde spéciale de Paris. Ce corps fut supprimée en 1813. La garde de Paris fut remplacée par Gendarmerie Impériale de Paris qui en 1814 prit le nom de Garde Royale de Paris et en 1816 Gendarmerie Royale de Paris jusqu'en juillet 1830 ou ce corps fut remplacé la Garde Municipale.
  • Garde d'Honneur : corps créé en avril 1813 composé de 4 régiments de 10000 hommes affectés à la garde de l'Empereur. Seul étaient admis dans ce corps, les membres de la légion d'honneur et leurs fils, les membres de l'ordre impérial de la Réunion, les chevaliers, barons, comtes et ducs d'Empire et leurs fils, les membres des collèges electoraux, des conseils municipaux et généraux, leurs fils et leurs neveux. Ce corps fut licencié en 1814.
  • Garde du directoire : corps constitué de gendarmes de la prévôté de l'hôtel qui protégeait la convention nationale, ce corps s'appelait en 1792 Grenadiers près la Représentation nationale, puis Gardes de la convention, puis en 1795 Garde du corps législatif et en 1796 Garde du Directoire.
  • Garde écossaise : sous Charles VI, ce corps devait protéger le roi soit en temps de guerre ou de paix. Ce corps était dirigé par un écossais Robert Patilloc natif de Dundee (Écosse) et était composé de soldats Écossais. Louis XI en augmenta le nombre et leur accorda des privilèges (paye élevée, soldat à leur service...), avec François 1er les soldats furent remplacés petit à petit par des Français, sous Louis XIV, ce corps n'avait plus que des Français, et était composé de 100 soldats ou gentilshommes dont 25 recevaient des appointements. Le capitaine prenait le titre de 1er capitaine des gardes du corps des rois de France. Ce corps disparait à la chute de la monarchie.
  • Garde impériale : corps du 1er empire qui était constitué de la garde consulaire de 9775 hommes. Ce chiffre augmenta jusqu'à 112706 hommes en 1814, ou il fut licencié par Louis XVIII. La garde impériale était constitué de l'infanterie, de la cavalerie. Elle fut rétablie le 1er mai 1854 et était composé de la gendarmerie, infanterie, cavalerie, artillerie, génie et train des équipages militaires.
  • Garde ménagerie : dans la marine c'est le matelot qui était chargé du soin de la volaille et des bestiaux
  • Garde mobile : En 1848, on créa un corps qui tiendrait le milieu entre la garde nationale et l'armée. C'était des ouvriers sans travail. Il y eut 24 bataillons de 1000 hommes chacun, ils recevaient une paye élevée. Cette garde devait affronter les manifestants insurrectionnels, et ils étaient en première ligne. Plusieurs de ces jeunes gens prouvèrent leur bravoure et furent décorés de la légion d'honneur. On les licencia au bout d'un an.
  • Garde Municipale de Paris  : ce nom fut donné de 1802 à 1803 et de 1830 à 1848 à un corps chargé du service de l'ordre et de police de la ville de Paris.:
  • Légion de police générale, en 1795, corps de 5844 hommes suivi de près
  • 1ère garde municipale : composé de 2 régiments d'infanterie et 2 de cavaleries,
  • Gendarmerie impériale de Paris : en 1813, ce corps prit ce nom
  • Gendarmerie de Paris : en 1816, il prit ce nom, de 1021 hommes de 471 chevaux
  • Garde municipale : après les journées de juillet, elle fut remplacée le 16 août par ce corps composé de 12 compagnies dont 8 à pied, et 4 à cheval, commandé par un colonel qui était placé sous les ordres du préfet de police
  • Garde républicaine : la révolution de 1848, abolit la Garde municipale, corps composé de 500 hommes. Ce corps fut licencié le 20 mai 1848, et remplacée par la nouvelle garde républicaine de 2500 hommes, composé de 3 bataillons, de 400 hommes de cavalerie formant 4 escadrons
  • Garde de Paris : fut reconstituée sous le second empire de 2896 hommes divisés en 2 bataillons d'infanterie et 4 escadrons de cavalerie.
  • Garde Nationale : le 15 juillet 1789, on organisa une milice bourgeoise sous le nom de Garde Nationale. En 1813 les 100 cohortes du 1er ban de la Garde Nationale formèrent 34 nouveaux régiments. Un décret du 5 avril 1813 appela des Français de 20 à 60 ans à gonfler les régiments de la Garde Nationale (grenadiers, chasseurs, gardes urbaines, canonniers). En 1814 Napoléon réorganisa la Garde Nationale n'y admettant que la bourgeoisie adjoint en 1815 de la classe populaire mais qui ne fut pas armée. La Restauration instaura une Garde Nationale. En 1848 toutes les classes furent admises dans ce corps et celui de Paris passa de 80000 hommes à 200000 hommes.
  • Garde Royale : En 567, Gontran roi d'Orléans, créa la première Garde Royale. Louis XI prit des suisses pour la garde de sa personne et créa une garde royale de 100 hommes. En 1473 Louis XI ordonna la création d'une Garde royale composée de 100 gentilshommes. François 1er forma 4 compagnies (les gardes, l'artillerie, les veneurs, les fauconniers) pour assurer sa protection et le servir. Charles IX créa le régiment des gardes-françaises et Henri IV la compagnie des chevaux-légers. C'est sous Louis XIV que la Maison Royale ou Garde Royale forma un corps de troupe séparé (cavalerie, gardes du corps, mousquetaires, gendarmes, chevaux-légers, grenadiers à cheval, gardes-suisses, garde de la porte, de la prévôté, de l'hôtel et des gardes françaises). Elle fut supprimée à la Révolution Française et rétablie le 1er Septembre 1815 sous Louis XVIII, et licenciée de nouveau en 1830.
  • Gardes-côtes : troupe qui servaient à la défense des contrées maritimes et qui étaient sous le commandement de capitaines exempts de l'arrière ban. Ces troupes furent licenciées en 1791, puis en 1799 on créa 3 bataillons de grenadiers gardes-côtes et 130 compagnies de canonniers gardes-côtes, institués par décret du 28 mai 1803. Ces compagnies furent de nouveau licenciées sous la Restauration et furent rétablies pour le service d'Algérie en 1831
  • Garde de la Manche : c'était un corps composé de 24 gentilshommes qui avaient la charge de veiller sur la personne du Roi et de ne jamais le quitter. Ils servaient deux à deux, et ils étaient 6 lors des cérémonies. ce corps existait sous l'ancienne monarchie avant la révolution.
  • Garde de la Porte : c'est le plus vieux corps de garde de protection du roi. Ils étaient 50 qui veillaient le jour aux portes intérieures du palais du roi. A 6 heures ils relevaient les gardes du corps. Un capitaine les commandait et 4 sous- lieutenants.
  • Garde de la Prévôté de l'hôtel : ils étaient sous les ordres du prévôt de l'hôtel du roi ou grand-prévôt de France. Ils servaient à maintenir la police et à faire exécuter les règlements dans tous les lieux où se trouvaient le roi. Ils étaient chargés d'arrêtés les prisonniers d’État et tous ceux qui commettaient un crime ou délit dans le palais.
  • Gardes de Monsieur : corps composés de 2 compagnies qui fut créé sous la Restauration, pour la garde particulière de Monsieur, comte d'Artois, frère de Louis XVIII.
  • Gardes du corps : 1ère compagnie de ces gardes fut créée en 1423 ou 1448. Louis XI créa deux nouvelles compagnies entre 1474 et 1475. François 1er une quatrième en 1544. Ces quatre compagnie restèrent dans la maison du roi jusqu'à la révolution. Elles furent licenciée le 12 Septembre 1791. Louis XVIII rétablit les gardes du corps par ordonnance du 12 mai 1814 et en forma 6 autres (Écossaise, de Grammont, de Poix, de Luxembourg, de Wagram et de Raguse). en 1815 les deux dernières furent supprimées et les 4 autres furent licenciée le 11 Août 1830.
  • Gardes-Françaises : ce corps remonterait à 1563. Charles IX fit casser ce régiment et créa une nouvelle garde d'infanterie de 2 compagnies. Henri III rétablit les Gardes-Françaises. Louis XIII l'augmenta de 2 compagnies. En 1635 ce corps avait 30 compagnies de 300 hommes chacune. Louis XVI y ajouta 2 compagnies de grenadiers et les mestres de camps qui les commandaient prirent le titre de colonel. En 1691, les capitaines prirent le grade de colonel, ils avaient toujours le pas sur les capitaines des gardes-suisses. Au 17ème siècle ce corps qui dépassait 9000 hommes fut réduit à 4000 au XVIIIe siècle. Par une ordonnance du 19 janvier 1764, il devait former 6 bataillons composés d'une demi-compagnie de grenadiers (54 hommes), de 5 compagnies de fusiliers (120 hommes). Ce corps fut licencié en 1789 dans la garde nationale parisienne sous le nom de Garde Nationale Soldée jusqu'en 1792 ou se corps se disloqua.
  • Gardes-Ports : dans la marine, ce sont des agents avaient la charge de la surveillance des ports et des rivières.
  • Gardes-Suisses : les origines remontent à Louis XI, qui forma un corps d'élite en 1481 (lors du traité ce roi avec les Suisses). En 1571 Charles IX créa la charge de colonel général des suisses qui était conférée à des personnes éminentes. Ce colonel général avait sous ses ordres tous les Suisses au service de la France à l'exception des cent-Suisses de la garde. Il prenait directement ses ordres du roi et c'est lui qui proposait les officiers au monarque. Les Gardes-Suisses furent réunis au régiment en 1610. C'était un régiment constitué de bataillons, de 3 compagnies chacun de 200 hommes. Une ordonnance du 1er juin 1763 porta à quatre le nombre des compagnies de chaque bataillon. Ces gardes faisaient leur service auprès du roi. Le 19 Août 1792, aux tuileries les gardes-suisses qui étaient restés fidèles au roi, furent massacrés. Sous Louis XVIII deux régiments de corps suisses furent incorporés dans la garde royale. Ils furent licenciés en 1830.
  • Gendarme : c'était au départ la troupe Gent armée qu'un seigneur conduisait à la guerre. Après on employa le nom d'Homme d'arme ou Gent d'Arme. C'était généralement des vassaux d'une classe inférieur à chevalier. Sous Charles V, ce corps devient militaire et reçoit les ordres du roi, d'un prince ou d'un seigneur. Sous Charles VII, en 1453, le gendarme est noble et armée, ce roi créa 15 compagnies de gendarmes. Ils forment avec les chevaux-légers les compagnies d'ordonnance. Sous Louis XIV en 1660, on supprima les compagnies particulières de gentilshommes. En 1715 il y avait 16 compagnies, en 1763 les compagnies de chevaux-légers furent fondus dans celle des gendarmes pour un nombre de 10 compagnies. En 1775 ils n'y avait plus que 8 compagnies qui furent licenciées en 1787.:
  • Gendarme d'Ordonnance : c'était un corps composé de fils de famille distinguée. Ce corps fut organisé en 1806. Il fut licencié à Cassel en 1807
  • Gendarmerie : c'est un corps militaire qui était composé d'un corps d'infanterie et de cavalerie pour veiller à la sûreté publique et pour assurer dans toute la France, le maintien de l'ordre et l'exécution des lois et des arrêts de la justice. Sous Louis XIV, c'était un corps de cavalerie d'élite qui faisait partie de la maison militaire du roi. Licencié sous Louis XVI, ce corps fut remplacé par la petite gendarmerie ou gendarmerie de Lunéville qui fut supprimé en 1789. La gendarmerie fut instituée par l'assemblée constituante décret du 22 décembre 1790 et 16 février 1791 sous le nom de gendarmerie nationale. Elle pour devise valeur et discipline. C'est un corps militaire. Sous Napoléon I, ce corps prit le nom de gendarmerie impériale. Sous la restauration ce corps prit le nom de gendarmerie royale. Une légion comprend plusieurs départements a un numéro d'ordre, le chef de légion a le grade de colonel ou lieutenant-colonel. La légion se décompose en autant de compagnies qu'elle dessert de départements. Chaque compagnie prend le nom du département auquel elle est affectée et est commandée soit par un Chef d'Escadron, soit par un Capitaine. Elle se subdivise en autant de lieutenance qu'il y a d'arrondissements commandés par un capitaine ou un lieutenant.
  • Gendarmerie maritime : c'est un corps qui est affecté au service spécial des ports et des arsenaux. Ces compagnies ont pour chef-lieux : Cherboug, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon
  • Gonfanonier - Gonfalonier : c'était un chef militaire au service d'un évêque, d'un abbé ou d'une abbesse qui était chargé d'arborer le gonfanon de leur suzeraineté et de conduire les vassaux à la guerre.
  • La Grand'Garde : est un corps de cavalerie qui se met à la tête d'un camp pour empêcher que l'armée soit surprise
  • La Grande Armée : On désignait ainsi l'armée quand elle était commandée par Napoléon I lui même
  • Grenadier : soldats d'élite qui formaient la 1ère compagnie des bataillons d'infanterie
  • Grognard : après la Restauration on appela ainsi les soldats qui avaient fait les campagnes du 1er empire
  • Guerre : lutte armée entre deux peuples. L'histoire de la guerre remonte aux premiers âges du monde.
  • Guides : les carabins étaient quelquefois employés comme Guides, et comme garde des généraux. Une ordonnance de 1744 et une de 1756 créèrent une compagnie de Guides composée de 30 hommes, dont 12 à cheval. Un décret de 1792 en créa 3 autres. Un arrêté de l'an II, les supprima et créa dans chaque armée un compagnie spéciale de dragons qui étaient à garde du général en chef. Le 30 mai 1796 pendant la campagne d'Italie, Bonaparte, faillit être enlever, et il ordonna à Bussière d'organiser un corps de Guides et lui donna le commandement. Ce corps fut attaché à l'empereur pendant la campagne d'Italie et d’Égypte. En 1848, on créa les Guides d’État-Major, pour servir d'escorte au chef du pouvoir exécutif, et d'estafette dans les divers ministères. Ce corps fut réorganiser sous Napoléon III.
  • Guisarmier : soldat franc archer, armé de la Guisarme (lance dont le fer finissant en pointe portait à sa douille une hache tranchante)
  • Gymnase musical : institué à Paris, pour l'instruction des musiciens militaires, et à former des sujets distingués.



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