Lexique des termes militaires - E

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  • Écuyer : c'était l'intermédiaire entre le grade de page et de chevalier. Le page pouvait être écuyer à l'âge de 14 ans. L'écuyer pouvait être armé Chevalier à l'âge de 20 ans. Une cérémonie existait pour passer de page à écuyer. Ce grade se divisait en plusieurs :
  • Écuyer de corps : celui qui est attaché au service particulier de la personne, celui qui porte la bannière du chevalier
  • Écuyer de la chambre
  • Écuyer tranchant
  • Élève de Marine : grade inférieur à enseigne de vaisseau. La loi du 20 avril 1832 précisait que pour devenir élève de 2e classe, il fallait passer par l'école navale et nul ne pouvait passer 1ère classe, s'il n'avait pas servi à bord d'un bâtiment comme élève de 2e classe ou s'il n'avait pas fait l'École Polytechnique et satisfait à un examen sur la navigation. Les élèves reçoivent aussi le nom d'Aspirant et avant ils étaient nommés les Gardes-Marines
  • Enseigne : dans l'ancienne infanterie française, de la charge de celui qui portait le drapeau
  • Establies : vieux nom qui signifiait soldats qui gardaient les châteaux
  • Examinateurs : officiers supérieurs de la marine, au dessus des professeurs des écoles de navigation des ports, ils examinaient les connaissances hydrographiques, pratiques etc...


  • Echeleur : se disait d'un soldat appartenant à un corps spécialement organisé pour monter à l'escalade.
  • Effectif : chiffre qui représente l'état et le nombre des troupes d'une nation, c'est aussi un relevé des contrôles annuels.
  • Embauchage : délit qui consiste à enlever des soldats à leur drapeau pour les enrôler dans une armée étrangère, soit à les détourner de leur devoir pour les faire participer à des menées institutionnelles. La loi précisait que tout embaucheur ou complice d'embauchage pour une puissance en guerre avec la république sera puni de mort.
  • Enfant de troupe : fils de militaires élevé dans les régiments au frais de l'État. Il recevait du pain, une demi-solde et l'habillement jusqu'à leur 16 ans, où ils peuvent devenir soldat et leur service commence à ce moment là. Ils sont libre au même âge de choisir une autre carrière que celle des armes.
  • Enfants perdus : corps de volontaires qui était placé sous les ordres du maréchal de Brissac. Ils étaient composés de 60 vauriens, gentilshommes condamnés au bannissement ou pendus en effigie. À la mort du maréchal, on appelait aussi de ce nom les soldats qu'on tirait de divers compagnies et qui marchaient à l'avant-garde pour forcer un poste ou engager le combat.
  • Engagement volontaire : il était autorisé, sous certaines conditions d'âges, de santé et de moralité. Dans la marine, l'âge minimun était de 16 ans, pour l'armée de terre, de 17 ans. Il fallait produire un certificat de bonnes mœurs et le consentements des parents ou tuteurs.
  • Enrégimenter : incorporer dans un régiment, c'est aussi la formation d'un régiment d'hommes provenant de divers corps.
  • Enrôler : il se dit particulièrement de ceux qu'on engage pour servir dans l'armée de terre ou de mer.
  • Enseigne : c'était au Moyen Âge une troupe de 200 à 500 hommes qui marchaient sous le même étendard et qui ressemblait à une compagnie.
  • Enseigne de vaisseau : Officier de marine (1ère ou 2de classe) correspondant au grade de lieutenant ou de sous-lieutenant dans les armées de terre et de l'air.
  • Entretenu : se dit du marin, qui reçoit un traitement sans faire un service actif.
  • Épaulette : elle servait autrefois à retenir le baudrier et à protéger l'épaule du soldat. Elle sert depuis 1759 à distinguer les grades dans l'armée.
voir Signes distinctifs des grades
  • Équipement : ensemble des objets dont les soldats et sous-officiers font usage, à l'exception de l'habillement et des armes :
  • Grand équipement : gibernes, portes-gibernes, bandoulières, ceinturons, baudriers, haches, et tabliers de sapeur, caisses et colliers de tambour etc.
  • Petit équipement : linge, chaussure, brosses et peignes etc.
  • Équipement de cheval : dans la cavalerie, consiste en manteaux, porte-manteaux, couvertures de laine, culottes de peau, housses, selles, bottes, pelisses etc.
La surveillance journalière est dévolue au caporal d'escouade. Les capitaines sont chargés de l'administration. Les chefs de bataillon s'assurent par les revues de la conservation et du bon entretien.
  • Escadre : signifiait 2 choses :
  • Escouade : carré formé de 25 hommes, mot employé de François Ier à Louis XIV
  • Escadre (marine) : subdivision d'une armée navale :
  • Escadre d'évolution : formée de quelques vaisseaux pour l'instruction des marins
  • Escadre d'observation : qui a pour mission d'observer les mouvements d'une armée navale ennemie
  • Escadre légère : celle qui ne comporte que des bâtiments légers, corvette etc.
Dans l'ancienne marine, on avait l'Escadre Blanche, l'Escadre Blanche et Bleue, l'Escadre bleue
  • Escadron : ce mot s'appliquait auparavant à l'infanterie, ensuite à la cavalerie, c'est un corps qui forme la 1ère division d'un régiment et qui correspond à un bataillon d'infanterie. Cette formation fut créée sous Louis XIV, elle se composait de 3 à 4 compagnies de 30 à 40 hommes. En temps de paix, il faut 4 escadrons pour former un régiment, en temps de guerre, il faut 6 escadrons. La force d'un escadron est de 100 à 200 chevaux et il y a un chef d'escadron pour deux escadrons.
  • Espions : À la guerre, ils étaient toujours punis de mort. Autrefois on les fusillait sans autre forme de procès, depuis le décret du 16 juin 1793, ils sont jugés par des commissions militaires.
  • Estrapade : châtiment, punition militaire qu'on infligeait aux soldats d'infanterie qui consistait à suspendre le patient à une poutre et on le laissait brusquement retomber près de la terre, ce supplice dura jusqu'à Louis XIII. Dans la marine, il portait le nom de Cale sèche.
  • État de situation : dans la marine, feuille imprimée sur laquelle on relate l'effectif, les consommations, les besoins, etc. d'un bâtiment.
  • État-major : personnel d'officiers chargés de la direction et de l'administration des troupes. Il y a l'état-major de l'armée, l'état-major des divisions, l'état-major des régiments.
  • Corps d'état-major : institué sous le ministère Gouvion de St Cyr par ordonnance royale du 6 mai 1818.
  • État-major : dans la marine, c'est la réunion des officiers d'un bâtiment d'une division etc. :
  • Petit état-major : sous officier, maîtres ouvriers, tambour...
  • État-major : dans l'armée de terre, en temps de guerre, il se compose de tous les officiers pourvus d'un commandement supérieur militaire ou administratif recevant des ordres du chef d'état-major ou major général, des aides de camps, des officiers d'état-major, officiers d'ordonnance. L'état-major préside au rassemblement de l'armée, aux dislocations des troupes, fait mettre les communications de l'armée, étudie en détail les terrains de manoeuvre.
  • État-major de régiment :
  • Grand état-major : qui se compose du colonel, lieutenant colonel, chefs de bataillon, officiers payeurs, capitaine (responsable de l'habillement), adjudants-majors, chirurgiens
  • Petit état-major : adjudants sous-officiers, tambour major, musiciens, maîtres tailleurs, cuisiniers etc.
  • État-major des places : officiers chargés du commandement de la police militaire, du service et de l'entretien des places de guerre. C'est un corps spécial créé le 31 mai 1829. Ils comprenaient : 28 colonels, 22 lieutenants-colonels, 47 chefs de bataillon, 137 capitaines, 108 lieutenants et sous-lieutenants, adjudants et secrétaires de places, et aumoniers.
  • État-major général : comprend les maréchaux, les généraux de division et de brigade, les intendants militaires
  • État-major de l'artillerie : décret du 17 novembre 1862, il se composait de 32 colonels, 38 lieutenants-colonels, 84 chefs d'escadron, 175 capitaines et d'employés militaires.
  • Exempts : noms que portaient avant 1789 certains officiers de cavaleries, gradés au dessus de brigadier mais en dessous de l'enseigne. Ces officiers commandaient en l'absence de leurs supérieurs, ils portaient un petit bâton d'ébène, garni d'ivoire (baton d'exempt).
  • Exempts de la connétable : officiers qui avaient rangs de capitaine et qui étaient chargés de notifier les ordres des maréchaux de France.



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