Lexique des termes militaires - C
Sauter à la navigation
Sauter à la recherche
- Cadet : un jeune gentilhomme qui servait comme simple soldat.
- Compagnie de cadets : compagnie militaire composée de jeunes soldats qu'on éduque à l'art militaire.
- Cajacs : corps de 200 gentilhommes créé pour le service de la marine en 1668.
- Cambusier : celui qui distribue les vivres sur un bateau.
- Camp : espace de terrain où une armée dresse des tentes ou des baraques pour s'y loger en ordre, ou pour s'y retrancher.
- Camp volant : petite armée composée surtout de cavalerie, pour observer l'ennemi.
- Camp de manœuvres : camp qui sert à rassembler des troupes pour les instruire et les faire manœuvrer.
- Canonnier : tout homme attaché au service du canon. En 1671 le nom de canonnier fut donné à la première compagnie du régiment de fusilliers du roi.
- Canonnier gardes côtes : créé par louis XIV, en 1702.
- Canonnier vétérans : elles sont au nombre de 4 (Cherbourg, Brest, Bastia, Toulon).
- Canotier : matelot d'un équipage de canot
- Capitaine : chef d'une compagnie de gens de guerre, soit à pied, soit à cheval, se dit aussi de celui qui commande un bâtiment de guerre (capitaine de vaisseau ...).
- Capitaine d'armes : adjudant sous officier qui, à bord, fait la police sous les ordres des officiers de service et doit surveiller l'entretien des armes.
- Capitaine de corvette : officier qui commandait les bâtiments de guerre portant 10 à 22 bouches de feu, ainsi que les bâtiments à vapeur et les transports armés en temps de guerre, et dont le grade fut créé en 1831 et supprimé plus tard.
- Capitaine de frégate : officier qui commandait les frégates de 1re et 2e et 3e rang, les corvettes de 24 canons. Ce grade fut supprimé en 1837, et rétabli plus tard.
- Capitaine-lieutenant : se disait dans la Maison du roi ou des princes, de celui qui commandait une compagnie dont le roi, la reine, ou des princes étaient capitaines.
- Capitaine de pavillon : celui qui commande le vaisseau monté par un contre-amiral ou un vice-amiral.
- Capitaine de vaisseau : officier qui commande des vaisseaux de ligne et des frégates de 1er rang.
- Capitaine des gardes : officier qui commandait l'une des 4 compagnies de garde à cheval de la maison du roi.
- Capitaine-châtelain : c'est un officier militaire chargé de la défense du château en l'absence du seigneur, ce qui est le cas la plupart du temps. Nommé par le seigneur, il détient les pouvoirs de justice haute (Crimes), moyenne (Délits) et basse. Peu versé dans le droit, il délègue souvent ses pouvoirs à des notaires qui portent le titre de juges-châtelains. Capitaines et juges-châtelains occupent les premiers rangs dans l'église paroissiale où ils disposent fréquemment d'un droit de sépulture. Comme officier militaire il est chargé de la protection des récoltes contre les vols ou vandalisme de particuliers.
- Capitane : nom que l'on donnait autrefois à la première galère d'une armée navale.
- Caporal : sous-officier dans l'infanterie, au dessous du sergent ; il commande une escouade. C'est à partir de 1821 qu'il est rattaché à la catégorie des hommes de troupes. Il est le premier gradé dans l'échelle hiérarchique juste au-dessus de la condition de soldat.
- Carré d'infanterie : une troupe ou un régiment d'infanterie, disposé de manière à faire face des 4 côtés.
- Casser un sergent ou un caporal : les priver de leur grade, et les réduire à simple soldat.
- Cautionnement : se dit d'une ville assignée pour la résidence d'officiers prisonniers sur parole.
- Cavalier : se dit d'un soldat monté à cheval.
- Cent-gardes : corps d'élite créé par Napoléon III, qui remplaçait auprès du monarque français les anciens gardes de la manche, les gardes de la porte... Ce corps fut organisé par décret du 24 mars 1854 et recomposé par décrets du 29 février 1856 et 17 mars 1858. Uniforme : tunique bleu de ciel, avec collet, parement doublure et passe poil écarlates, cuirasse, casque à cimier, bottes fortes ... Leur carabine à une baïonnette en lame de sabre.
- Cent-suisses : corps d'infanterie qui remonterait à 1458. Sous Louis XI en 1496, il prit la dénomination de compagnie des cent-suisses ordinaires du corps du roi. Les hommes de cette compagnie étaient vêtus à l'espagnole avec habit bleu galonné d'or. Ils avaient pour arme une hallebarde ou une canne d'arme, 4 trabans étaient préposés à la défense du capitaine et deux à celle de l'enseigne. Plus tard les cent-suisses furent divisés en piquiers et en mousquetaires. Ce corps fut supprimé en 1789 et rétabli sous Louis XVIII en 1814.
- Chambellan : dignitaire qu'on appelait aussi camérier, qui, sous les ordres spéciaux de la reine, réglait les dépenses de la maison du roi et les gratifications qui devaient être accordées aux gens de guerre.
- Charroi : capitaine général préposé au transport de l'artillerie.
- Charroi : s'est dit du corps de troupes chargé du transport des bagages de l'artillerie.
- Chasseurs ... :
- Chasseurs d'Afrique : cette dénomination a été créée par une ordonnance du 17 novembre 1831, composés de 2 régiments de cavalerie légères (l'un à Alger, l'autre à Oran), ensuite les deux escadrons (français et indigènes) des chasseurs algériens entrèrent dans le régiment d'Alger. Les recrues étaient composés au début par des engagés volontaires, colons et indigènes, ensuite ce fut des cavaliers tirés des régiments de l'armée.
- Chasseurs Algériens : ce corps de cavalerie fut créé par arrêté du 10 décembre 1830. Il était formé à l'époque de Français et d'indigènes. Ce corps servit ensuite à des corps composés d'escadrons français et d'escadrons d'indigènes. Ils furent ensuite séparés complètement.
- Chasseurs à cheval : ils furent créés en 1757 sous la dénomination de Chasseurs de Fischer. Ce corps prit en 1761, le nom de Dragons-chasseurs, puis reprit son nom d'origine en 1784. En 1787, il y avait 6 régiments de chasseurs à cheval, et ce nombre sera de 12 en 1788, de 21 en 1791, 22 par décret du 23 fructidor an VII, à 30 par arrêté du 1er vendémiaire an XII et à 31 par décret du 7 décembre 1811. Sous la Restauration, ce nombre diminua à 15 régiments, et en 1815 il remonta à 24, diminua de nouveau le 27 février 1825 à 6 régiment, en 1831 à 12, en 1865 à 13 régiments.
- Chasseurs à pied : soldats de troupes légères.
- Chasseurs de montagne : corps d'infanterie légère qui fut créé pendant la guerre d'indépendance en Espagne, pour tenir tête au miquelets.
- Chef de bataillon : ce grade remonte à Henri II, il se substituait au grade de commandant de bataillon.
- Chef d'escadron : officier supérieur de cavalerie, dont le grade fut créé en 1774 et correspond à chef de bataillon dans l'infanterie.
- Chef d'état-major : officier chargé de remplir auprès d'un général ou auprès d'un chef de service à l'armée des fonctions analogues à celles qu'accomplit le major général auprès du généralissime.
- Chevaliers és armes : c'était des chevaliers qui rendaient des services militaires au souverain, après leur noviciat des armes.
- Chevaliers du Bouclier Vert : institués au XIVe siècle, par le maréchal de Boucicaut, ils étaient de 14. Ils s'engageaient à protéger les dames opprimées et prenaient leur nom d'un bouclier vert, sur lequel était représentée une femme habillée de blanc.
- Chevau-légers : C'était une classe inférieur de cavalerie de feudataires. Ensuite ce corps fut rattaché à la gendarmerie et en 1498 Louis XII organisa des compagnies de chevau-légers qui restèrent tels qu'à leur création en 1570. Henri VI porta à 200 le nombre d'hommes de cette compagnie. Leur chef était le monarque en personne. C'est ce roi qui leur donna ce nom. En 1779 le comte de St Germain créa comme corps d'élite 6 régiments de chevau-légers, ceux-ci furent supprimés par Louis XVI. L'Empire créa en 1811 9 régiments de chevau-légers (lanciers) :
- 1er régiment avec le 1er de dragons
- 2e régiment avec le 3e de dragons
- 3e régiment avec le 8e de dragons
- 4e régiment avec le 9e de dragons
- 5e régiment avec le 10e de dragons
- 6e régiment avec le 29e de dragons
- 7e régiment avec le 1er lancier polonais
- 8e régiment avec le 2e lancier polonais
- 9e régiment avec le 30e chasseurs.
- En 1815, ce corps fut supprimé.
- Chirurgien militaire :
- Chirurgien-major : 1er chirurgien d'un régiment. Il y en avait un par régiment de 1610 à 1643. Par décret du 27 Juin 1794 ils prirent la dénomination d'Officier de santé et ce n'est qu'en 1803 que leur premier titre leur fut rendu.
- Chirurgien aide-major : adjoint du chirurgien major.
- Clampin : soldat retardataire.
- Cohorte : chez les romains, c'était un corps d'infanterie.
- Colonel : ce fut sous Louis XII, que le titre de colonel apparut dans l'Armée
- Colonel général : c'était un grade des grands offices de la couronne, François 1er créa le grade de colonel Général d'infanterie en 1544, c'était la charge la plus importante après celle de maréchal, Henri III éleva ce grade en 1584 en charge de la couronne.
- Colonel général de la cavalerie légère et étrangère : ce grade remonte à Louis XII et fut remplacé par :
- Colonel général de la cavalerie : sous Henri III et accordé que par commission, sous l'empire et la restauration, il y eut des colonels généraux de la garde impériale, gardes-suisses, des carabiniers, des chasseurs à cheval …
- Colonne infernale : nom que portait l'armée des Alpes sous la République, un corps de grenadiers.
- Commandant : personne qui commande une place ou des troupes.
- Commandant : dans la marine, c'est un officier qui commande un bâtiment de l'État :
- Commandant de la marine : c'était un officier supérieur qu'on appelle aujourd'hui préfet maritime.
- Commanderie : on appelait une commanderie dans les ordres militaires ou religieux, l'administration de certains biens ou revenus que l'on confiait à un ou plusieurs personnes de l'ordre.
- Commandeur : se dit d'un chevalier d'un ordre ou hospitalier, pourvu d'une commanderie (ex : commandeur de l'ordre teutonique).
- Commissaire général de la cavalerie : officier principal qui commandait la cavalerie légère sous l'autorité du colonel général ou du mestre de camp général.
- Commissaire de marine : officier préposé de l'approvisionnement des vaisseaux de l'État, pour passer en revue les officiers et les troupes de la marine, pour payer les soldes. Il y avait autrefois, un commissaire de marine du Ponant, et un commissaire de marine du Levant. Il y avait plusieurs niveaux :
- Commissaire général de la Marine
- Commissaire de 1re classe
- Commissaire de 2de classe
- Sous-commissaire.
- Concordat : c'était un traité par lequel les officiers assuraient une prime à celui qui pourvu d'un grade supérieur, consentait à quitter le service.
- Conductier : chef des soldats aventuriers, grade du Moyen Âge.
- Confédération du Rhin : voir Confédération du Rhin.
- Congé : permission d'aller, de venir, de s'absenter.
- Congé avec solde : congé limité pendant lequel le permissionnaire à droit à un traitement.
- Congé de convalescence : c'est un congé qui est accordé à un militaire sur la demande des médecins ou chirurgiens d'un hôpital.
- Congé de libération : c'est le congé que l'on donne au soldat qui a accompli le nombre d'années de service voulu par la loi.
- Congé de réforme ou Congé absolu : c'est le congé absolu, constatant que le soldat est atteint d'une infirmité qui le rend inapte au service.
- Congé de semestre : c'est un congé limite avec ou sans solde.
- Donner congé à un soldat : lui donner un congé pour un temps.
- Prendre congé : prendre des ordres.
- Connétable : cette charge militaire était la première charge de l'État. Il ne dépendait que du Roi. C'était une charge inamovible et il avait le droit de mettre la main sur les plus hauts dignitaires de l'État. S'il prenait d'assaut une place, tout devenait sa possession excepté l'or et les prisonniers qui était propriétés du Roi. Il avait sa justice ordinaire. Si le roi prenait le commandement de l'armée, le connétable avait sous ses ordres l'avant-garde. C'est un édit de Louis XIII datant de janvier 1627 qui supprima les charges de connétable et de grand-amiral.
- Contre-amiral : dans la marine, officier qui portait le titre de chef d'escadre et qui vient juste après le vice-amiral.
- Contre-maître : dans la marine, officier de manœuvres qui se trouve sous les ordres du maître et qui le remplace au besoin. Son grade correspond à celui de sergent d'infanterie.
- Cornette : officier qui portait l'étendard (cornette, étendard à cornes et aux couleurs du capitaine).
- Corps : se dit d'une armée entière ou d'un certain nombre de gens de guerre .
- Vieux corps : se disait autrefois en France, de 6 régiments d'infanterie, les plus anciens, le régiment de Picardie était un des plus anciens.
- Corps de garde : un certain nombre de soldats placés en un lieu pour monter la garde.
- Croque-Moutons : nom donné sous Henri IV à une sorte de cavalerie légère.
- Cuirassier : corps de cavalerie qui fut créé en 1642 sous le titre de 7e de cavalerie, puis cuirassiers du roi, royal cuirassier. En 1791, les régiments perdirent leur nom pour s'attribuer des numéros, les cuirassiers devinrent le 8e de cavalerie. En 1802, il fut créé trois nouveaux régiments de cuirassiers qui prirent les n° de 5e, 6e, 7e de cavalerie. Fin 1804, les 12 premiers corps de cavalerie furent transformés en cuirassier. C'est à ce moment là qu'on leur donna le cimier de cuivre et la crinière noire. En 1806 un 13e régiment fut créé, avec 1 500 hommes. En 1814, il existait 14 régiments, 12 furent conservés jusqu'à la Restauration et leur nombre fut réduit à 6 quand les Bourbons revinrent sur le trône. Ils prirent des noms royaux, cuirassiers de la reine, du dauphin, d'Angoulême, d'Orléans ... En 1824, celui d'Angoulême prit le nom de Bordeaux. En 1825 on en créa 4 nouveaux.
| |||
Choisir l'initiale : Accueil | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |